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17/10/2011

Il fut un temps...

porcelaine,aynsley,birks,argenterieporcelaine, ainsley, Birks, argenterieNotre vie est une suite d'étapes, de périodes pendant lesquelles un sujet, une activité, un objet (de collection ou autre)  nous passionne: on s'y donne complètement, on se renseigne par tous les moyens sur le sujet, on dépense beaucoup d'argent pour satisfaire notre passion.

Puis on la délaisse, on passe à autre chose, sans toujours pour autant complètement renier notre ancienne flamme. (Souvent il en va de même pour les groupes ou les personnes que nous fréquentons...)porcelaine,aynsley,birks,argenterie

Cette réflexion m'est venue quand j'ai retrouvé, en rangeant de vieux papiers, quelques brochures et documents témoignant de l'une de nos lubies passées.

Il fut un temps en effet où mon conjoint et moi "trippions" sur la porcelaine anglaise et l'argenterie.

Après moult réflexion et consultation de catalogues et de publicités, nous avions jeté notre dévolu sur la porcelaine Aynsley, choisie, disait-on, par la reine d'Angleterre.

porcelaine,aynsley,birks,argenterieNous avons acquis plusieurs belles pièces  dans le motif Henley (illustré ci-dessus) que nous avions choisi.

C'était à la fois une passion pour l'élégance et la qualité de ces objets, et la réponse à un besoin que nous avions: comme nous recevions beaucoup à cette époque, nous voulions servir nos invités dans de  beaux couverts et, avouons-le, les impressionner par l'élégance de notre table. (Il y avait donc aussi des verres à vin, des flûtes à champagne et d'innombrables plats et ustensiles de service).

Toujours aussi magnifiques (surtout qu'elles n'ont jamais été au lave-vaisselle, à cause de la dorure), ces pièces servent aujourd'hui  moins souvent qu'autrefois.

Le modèle Henley n'est plus fabriqué, mais se vend encore en second marché, par exemple sur ce site et aussi beaucoup sur eBay: les pièces coûtent environ le double de ce que nous avions payé.

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Pour les couverts en argent, notre fournisseur était nul autre que la maison Birks: nous nous sommes d'abord procuré les ustensiles chez un bijoutier de la rue Racine (ou plutôt une bijoutière -ou joaillière- dont j'ai malheureusement oublié le nom), puis ensuite chez Birks qui avait ouvert une boutique (fermée depuis longtemps) à Place du Royaume .

porcelaine,aynsley,birks,argenterieJ'ai retrouvé cette publicité découpée en 1978 dans Le Quotidien, avec des prix inscrits à la main.

Et le prix de ces couverts en (plaqué) argent a beaucoup augmenté depuis. Ils sont toujours disponibles, par exemple  , mais bizarrement, dans notre modèle, le York (le plus pur, le plus dépouillé), il n'y a plus ni couteaux, ni fourchettes!!!!

13/10/2011

Ils sont fous ces Gaulois (hic!)

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(vers l'Est, avec le pont Jacques-Cartier au loin)


Un autre beau moment de mon plus récent séjour à Montréal: le Vieux-Montréal avec mon amie Andrée. Nous avons passé plusieurs heures au musée Pointe-à-Callière pour voir l'exposition À ta santé, César! Le vin chez les Gaulois qui se termine samedi prochain, 16 octobre.

le vin chez les gaulois,pointe-à-callière,montréal,l'arrivage,histoire,vieux montréalComme toutes les présentations de ce Musée que j'affectionne particulièrement, l'exposition offre bien plus que ce qu'annonce son titre: une histoire complète du vin, depuis le Néolithique jusqu'à la Gaule, en passant par les Arméniens, les Égyptiens et les Grecs. Selon les cultures, les différentes façons de fabriquer le vin, de le consommer, de le considérer, de le célébrer, sont bien expliquées grâce à des montages, des textes, des graphiques, et surtout à de fabuleux artéfacts qui ouvrent l'horizon vers une histoire plus générale de l'humanité.

 

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(directement devant nous, vue sur le Port de Montréal)


J'y ai appris notamment que le vin d'autrefois était coupé de beaucoup, beaucoup d'eau, parfois des deux tiers, et qu'il était aussi aromatisé, avec du miel ou des épices.

J'en conclus qu'il était peut-être un peu râpeux...

Pour les banquets chez les Grecs, les philosophes conseillaient de boire juste assez de vin pour aiguiser son esprit de façon à briller dans les joutes verbales, mais pas davantage, car alors on n'était plus en état de discuter...

 

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(un ancien tuyau collecteur, dans les profondeurs du musée Pointe-à-Callière)


Respectant ce précepte, Andrée et moi avons entrecoupé notre visite d'un délicieux repas au restaurant L'Arrivage, où la cuisine est toujours exquise. C'était le 21 septembre, il faisait tellement beau que nous avons mangé dehors, sur la terrasse, alors que le soleil nole vin chez les gaulois,pointe-à-callière,montréal,l'arrivage,histoire,vieux montréalus chauffait délicieusement. Nous avions une magnifique vue sur la Ville, que j'illustre ici par quelques photos.

Ensuite nous sommes montées sur la galerie du dernier étage pour observer encore la Ville, puis, après avoir fini de visiter l'exposition, nous sommes descendues dans les profondeurs du musée, sous la ville actuelle, où nous avons déambulé dans les vestiges de Montréal: cette descente aux ancêtres m'apparaît chaque fois aussi émouvante.

Et j'apprenais dans Le Devoir récemment que tout cela sera développé, agrandi, enrichi par d'autres aménagements qui mettront en valeur ces trésors archéologiques: extraordinaire!

le vin chez les gaulois,pointe-à-callière,montréal,l'arrivage,histoire,vieux montréalLe tout fut suivi d'une promenade aux alentours, rue de la Commune, place Jacques-Cartier, hôtel de ville, en nous arrêtant à tout moment pour prendre des photos: l'amiral Nelson perché sur sa colonne, le monument à Jean Vauquelin, sur la place qui porte son nom, les fouilles du Champ-de-Mars et même le CHUM en construction.

À travers tout ça, échanges amicaux, anecdotes, fous rires: quelle belle journée!

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(vers l'Ouest, l'élévateur à grains no 5)

27/09/2011

Pic, pic, pic... voici les pics!

pic bois, petit pic, arbre, oiseauLes pics bois fréquentent beaucoup nos ormes, ces temps-ci. Au début de l'été, les employés de la Ville ont coupé des ormes morts au même pic bois,petit pic,arbre,oiseauendroit, mais ils ont refusé de finir la job, laissant en place deux arbres, qui étaient pourtant manifestement attaqués par la même peste qui a détruit leurs semblables.

Résultat: les quelques feuilles saines qui leur restaient sont tombées, les arbres sont morts (ou presque), pour le plus grand bonheur de nos amis les pics, qui les écorcent avec leur bec pour trouver vers et insectes dont ils se délectent.

Alors au lieu des feuilles, ce qui tombe dans notre entrée, ce sont des morceaux d'écorce.

25/09/2011

Un chien dans la salle...

C'est la chose la plus étrange que j'ai vue dans une salle de concert. Cela se passait jeudi dernier à la salle Wilfrid-Pelletier, alors que j'étais déjà assise dans mon fauteuil avant la représentation des Noces de Figaro (mon compte rendu est ici).

chien,salle Wilfrid-Pelletier, Montréal
(photo: Jacques-B. Bouchard)

 

Trois dames s'avancent dans l'allée latérale: l'une d'elles tient le harnais d'un chien-guide (pour aveugles), un labrador noir assez massif, comme notre ami Bob sur la photo. Elles s'avancent jusqu'à la rangée G, devant moi, et font lever toutes les personnes assises pour se rendre quasiment au centre, où doivent se trouver leurs fauteuils. En se levant, les gens regardent, incrédules, le chien passer devant eux.

Problème: les trois dames (et le chien) constatent que d'autres dames occupent déjà les trois places qu'elles croient les leurs. Discussion (que je n'ai pas entendue), gesticulation, montrage de billets...

Résultat: les trois dames (et le chien) ne sont pas au bon endroit. Six jambes et quatre pattes repassent donc devant tout le monde, qui se lève à nouveau pour les laisser sortir de la rangée et aller vers l'arrière, je ne sais pas où, j'ai cessé de suivre leur périple.

Ma voisine me précise que le chien a assisté à la conférence de présentation avant l'opéra, et qu'il a été très sage. On ne l'a pas entendu non plus pendant la représentation: c'est un chien bien élevé, qui connaît son métier, un vrai professionnel.

Mais tout de même, c'était étrange...

 

Les toilettes: encore plus ratées

J'ai déjà parlé (ici) des toilettes de la salle Wilfrid-Pelletier, qui sont une véritable horreur.

Elles sont encore en rénovation. J'espère qu'elles seront améliorées. En attendant, c'est un cran plus loin dans l'horreur. Pendant les travaux, les hommes doivent aller d'un côté et les femmes de l'autre. Autrement dit, il y a moitié moins de cabine(t)s disponibles. Pour les dames, c'est un drame!

À l'entracte, la file de madames s'étendait jusqu'au centre du vestiaire. J'ai réalisé que je n'aurais jamais le temps de faire pipi avant la reprise du spectacle.

Je suis donc sortie de la salle pour aller dans le hall des pas perdus (maintenant appelé Espace culturel Georges-Émile-Lapalme) de la Place des Arts. Il y a des toilettes tout près de l'entrée de la Cinquième salle... C'est petit mais il n'y avait personne ou presque, ce fut très rapide.

Je me suis trouvée pas mal futée...

06/09/2011

Moment charmant

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(Le MS Maasdam à Québec)


Le MS Maasdam a fait escale à La Baie la semaine dernière: cet imposant navire de croisière ne devait pas venir à Saguenay à ce moment-là, mais il a changé d'itinéraire à cause de l'ouragan Irène.

Nous avions vu ce même Maasdam à Québec, quand nous sommes passés le long des quais en juillet dernier.

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Derrière un hublot, j'ai aperçu un petit garçon blond, je lui ai fait bonjour de la main, il m'a répondu...

Voyez-le de plus près:

maasdam,québec,saguenay,la baie,croisièreRencontre improbable, le charme d'un instant...

29/08/2011

Dramaturge en herbe

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Ma tante Yvette, à qui je rendais visite récemment, m'a raconté un souvenir d'enfance que j'ai trouvé bien charmant. Se déguiser avec les moyens du bord, monter un spectacle, jouer devant ses amis et parents: on appelait ça (à son époque et plus tard à la mienne) faire une séance.

Cela se passait à Kénogami. Ma tante, alors âgée d'une dizaine d'années, a réalisé un grand projet. Elle a écrit elle-même une pièce de théâtre (de quoi ça parlait, elle ne le sait plus), et recruté quelques amies comme comédiennes. Des draps prêtés par une parente furent transformés en rideau de scène. Découpé et collé, le papier du moulin (des retailles fournies par l'oncle qui y travaillait) s'est transformé en costumes, chapeaux, accessoires: tous blancs et/ou roses, les deux seules couleurs disponibles!perruque9.jpg

Ma tante a aussi fabriqué les bancs pour le public, en clouant des planches de bois sur des madriers.

Il y avait 42 places, très exactement, et la pièce a fait salle comble: 42 spectateurs, enfants et adultes, ont payé leur droit d'entrée: un sou. Ce qui fit 42 sous de profit, (il n'y avait pas de dépenses...).

Plutôt que d'investir cette somme dans une nouvelle production(!), les fillettes s'en servirent pour acheter du sucre à la crème à une voisine experte en la matière. (Quelle frivolité!)

(Est-ce pour cette raison? Toujours est-il que, même si elle semblait -relativement- bien partie pour une carrière au théâtre, Yvette n'a pas persévéré dans cette voie: elle a plus tard exercé la belle profession d'infirmière).

Son récit m'a fait penser au théâtre de la Pulperie, à Chicoutimi: il me semble que les artistes qui y travaillent ne sont guère mieux lotis que ces enfants qui faisaient des séances dans le garage autrefois....

26/08/2011

Oiseaux, ciels, nuages

Hier soir, assise sur la galerie, je me suis amusée à prendre des photos du ciel. Pas très original, sauf que...

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sur celle-ci, on peut distinguer les oiseaux qui, soudain arrivés en formation serrée, tel un nuage s'agitant devant les nuages, se sont perchés sur de hautes branches (mortes pour la plupart), où ils sont demeurés très longtemps, immobiles. (J'ai zoomé très fort, c'est pourquoi ils sont un peu flous).

Et tout ça (la soirée, le ciel, le calme) était si beau que j'ai pris -beaucoup- d'autres photos. En voici quelques-unes:

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Le soleil était derrière les nuages et en illuminait les bords. En voici une autre, toujours vers l'Ouest:

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Vers le Nord, c'était comme ça:

nuages,ciels,arvida,oiseauxPendant ce temps à l'Est, des nuages blancs dérivaient paresseusement:

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18/08/2011

Quand Chausson vole le show

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(Renée-Paule Gauthier. Photo Sylvain Dufour, Le Quotidien)

Au Rendez-vous musical de Laterrière mercredi, deux sonates (Mozart: violon et alto, Ravel: violon et violoncelle), jouées par des interprètes de grand calibre, aussi beaux à voir qu'à entendre, Renée-Paule Gauthier et Luc Beauchemin, Élise Lavoie et James Darling), ont occupé de belle façon la première partie.

Mais au retour, avec le Concert d'Ernest Chausson, le concert a pris une autre dimension. Et les pièces entendues en première partie ont été, sans rien leur enlever de leurs qualités ou de leur beauté, reléguées au rang d'apéritif, de mise en bouche.

Le romantisme et le lyrisme de Chausson ont tout balayé, tout arraché, tout emporté.

Grace à six musiciens formidables, les quatre entendus en première partie, plus le violoniste Hugues Laforte-Bouchard et le pianiste David Jalbert. Après avoir donné de brèves et lumineuses explications sur cette oeuvre (sorte de concerto pour violon, piano et quatuor à cordes), ce dernier s'est installé au piano...  Et là, soudain, il s'est passé quelque chose de fabuleux.

rendez-vous musical de laterrière,renée-paule gauthier,david jalbert,ernest chausson,mozart,ravelDes passages tour à tour graves, tendres, légers, enlevés, un sextuor qui sonne comme un grand orchestre, un style qui évoque celui de Brahms, deux solistes merveilleux, notamment le pianiste (photo ci-contre) qui a dominé avec brio une partition à couper le souffle. La directrice artistique du Rendez-vous, Renée-Paule Gauthier, n'était soudain plus directrice, mais une grande soliste qui a tiré de son Stradivarius toute la substance de cette extraordinaire composition.

Pour moi comme pour beaucoup des quelque 200 auditeurs réunis dans la petite église de Laterrière, cette oeuvre fut une découverte. Ernest Chausson n'a pas un répertoire très abondant, car il est mort jeune, à 44 ans, dans un accident de vélo.

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(Le deuxième mouvement (Sicilienne) du Concert d'Ernest Chausson joué par l'ensemble Avalon, sur Youtube)


Toutes les parties de cette oeuvre sont formidables et extraordinairement exigeantes pour les interprètes, qui travaillaient, vibraient, transmettaient presque directement l'émotion. J'avais l'impression que toute la salle, l'église, les musiciens, les spectateurs s'arrachaient du sol, comme soulevés par un vent de passion, d'émotion, de vie.

Un moment fabuleux vraiment.

Les mêmes artistes avaient récemment joué cette oeuvre au Bic, alors qu'ils participaient au Festival de musique de chambre fondé par deux d'entre eux, Élise Lavoie et James Darling. Le concert est diffusé ce soir (jeudi) sur Espace Musique. Sûrement fort agréable à écouter, car c'est une oeuvre magnifique, mais la magie de ces instantstous sont emportés d'un même élan, seuls ceux qui se sont rendus à Laterrière mercredi (et peut-être au Bic précédemment) ont pu la vivre.

Des moments uniques. C'est pour ça qu'on va au concert...

_____________

Le journaliste Daniel Côté, du Quotidien, a intitulé son article Derrière la musique, il y a la vie, en référence aux propos de Renée-Paule Gauthier qui a évoqué la naissance de son fils Aidan, il y a un an, et la re-naissance du Rendez-vous musical de Laterrière il y a cinq ans.

Mais aussi sans doute au bedon bien rond de la violoniste Élise Lavoie, promesse d'une autre nouvelle vie d'ici quelques mois...

17/08/2011

Sage-femme d'un jour

chat,Zoé, chatte, accouchementVoici comme promis la suite de mes aventures félines, et de ma relation avec Marabout Flash (première partie ici). (Les photos de chats sur cette page ont été trouvées sur la Toile).

Avant Zorro, nous avons eu à la maison une chatte grise et blanche prénommée Zoé (mais ce n'est pas la toute noire dont Jack parle régulièrement sur son blogue, par exemple ici).

Zoé Première, donc, était l'un des innombrables rejetons de Lumina, la grosse trois-couleurs de tante Jeanne, une soeur de ma mère qui habitait Alma. J'aimais bien aller chez elle car il y avait toujours des chatons avec lesquels on pouvait jouer: Lumina était une véritable usine à chats, elle avait trois ou quatre portées chaque année, et ma tante trouvait à donner tous ces chatons. Si je me souviens bien, c'est après une campagne intensive menée par mon frère et moi que mes parents avaient consenti à avoir un chat, et tant qu'à faire, ils l'ont choisi dans la famille.
chat,chatte,zoé,accouchement,marabout-flashUn an après son adoption, Zoé était gestante. Comme je n'y connaissais rien (j'avais 13-14 ans), j'ai senti le besoin de me renseigner et c'est à ce moment que j'ai acheté le précieux livre J'élève mon chat, de la collection Marabout Flash.
J'ai lu attentivement tout ce qui concernait la grossesse et l'accouchement chez la chatte.
J'ai manqué l'école le matin de la mise bas car ma mère craignait de ne pas trop savoir quoi faire... et c'est moi qui avais lu le livre!
Zoé s'est réfugiée dans le panier que nous lui avions préparé (suivant les conseils du livre) pour vivre cet événement. Très concentrée, j'observais son comportement et je luis parlais doucement pour la rassurer. Elle s'est étendue... et le premier chaton est sorti, tout mouillé, les yeux fermés. La nouvelle mère s'est mise à le lécher consciencieusement, mais elle a oublié de couper le cordon ombilical, ce qui arrive souvent aux chattes primipares, disait-on dans le livre. Suivant les conseils donnés à ce chapitre, j'ai coupé le cordon avec des ciseaux stérilisés, et j'ai fait de même pour les quatre autres chatons.

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Pour le reste, il n'y avait pas grand-chose à faire, la chatte savait fort bien s'occuper de ses petits: quand ils s'aventuraient trop loin du panier, elle allait les chercher et les ramenait par la peau du cou. Parfois elle corrigeait leur comportement d'un coup de patte affectueux. Elle leur a montré à aller dans la litière pour leurs besoins.

 

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C'était magnifique de voir toute la famille réunie: les petits tétaient jusqu'à plus soif, la mère les laissait faire d'un air résigné et protecteur, puis tout ce beau monde s'endormait en ronronnant.
Vétérinaire ou sage-femme: peut-être aurais-je pu exercer l'un de ces nobles métiers. (Ils sont près de la vie, mais ils côtoient aussi la mort, c'est inévitable, et c'est volontairement que je n'en parle pas ici).
Mais ce qui m'a le plus marquée au fond, c'est le livre, le guide Marabout: j'y ai trouvé tout ce que je cherchais. Dans d'autres livres, j'ai cherché autre chose: la connaissance sur divers sujets, le rêve, la peur, le frisson, l'amour, la sensualité, l'aventure... et j'y ai tout trouvé. Souvent j'ai trouvé ce que je n'avais pas cherché.

Alors je suis demeurée plus près des livres que de la chair...

13/08/2011

C'est beau, mais c'est quoi?

Le titre de ce billet est empruné à l'excellente émission  Ça s'branche où?, de  Ztélé. L'animateur Bernard Fortin, dans une chronique intitulée "C'est beau mais c'est quoi" montre un objet, gadget ou autre bidule électronique, au téléspectateur qui est invité à en deviner la nature ou l'usage. La réponse est donnée... après la pause publicitaire!

J'applique donc cette question, "c'est beau mais c'est quoi?" à ce bel édifice à la façade toute de verre miroitant et j'en formule une autre: "c'est beau, mais c'est où?"

IMG_2227.jpgJe n'ai pas rapporté cette photo d'un périple dans une lointaine contrée. Mais plutôt d'une petite excursion dans le quartier où j'habite.

Il s'agit du Pavillon Mellon, récemment érigé dans le parc Saint-Jacques à Arvida, au coût de près de 5m$.

Je ne sais pas si cette façade, qui reflétait si joliment les nuages au moment de la photo, est en verre, en plexiglas ou en une autre matière. Ce qui est certain, c'est que le principal matériau utilisé pour cette bâtisse est le bois (un bon choix de Saguenay, pour une fois), et qu'il provient de l’entreprise Chantiers Chibougamau, spécialiste reconnu en bois de poutre à construction.

Il y a eu une journée portes ouvertes pour ce nouveau pavillon en mai dernier, mais je n'y suis pas allée. Si l'édifice lui-même semble complété, les abords et les accès ne l'étaient pas encore au moment de ma visite, il y a environ un mois.

En cherchant à savoir si le pavillon Mellon est d'ores et déjà en activité, j'ai trouvé ma réponse: il l'est au moins partiellement puisque l'on annonce ici une activité qui s'y tiendra dans quelques jours.

Voici une autre vue de la façade, très réussie à mon avis, dans laquelle se reflètent, outre les nuages, quelques éléments du parc Saint-Jacques, qui a été rénové et réaménagé.arvida,pavillon mellon,par st-jacques

Et voici la nouvelle piste d'athlétisme qui s'y trouve. Très fréquentée été comme hiver (on y aménage un anneau de glace), elle semble fort appréciée des citoyens. (Au fond à gauche, on peut apercevoir le toit et le clocher de l'église Saint-Jacques).

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