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14/02/2014

Grand-papa et la guerre

Le 11 novembre, on célèbre l'Armistice qui marqua la fin de la guerre 14-18.

Mon grand-père Lucien Pelletier a bien failli faire cette guerre. Appelé sous les drapeaux, il s'est enrôlé à Québec puis a pris le bateau pour l'Angleterre à l'été 1918. Il avait 22 ans.

Voici une photo de lui en uniforme, au moment de son départ pour l'Angleterre.

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Et une photo du même Lucien, prise 60 ans plus tard: la ressemblance entre le jeune homme et le père, grand-père et arrière-grand-père qu'il allait devenir est indéniable... et troublante, je trouve. Il est décédé en 1985, à 89 ans.

 

Avec l'aide de mon frère Pierre  j'ai retrouvé sur le web le document qui a fait de notre grand-père, Joseph Émile Lucien Pelletier, une jeune recrue de l'armée canadienne. J'en reproduis une partie (où j'ai rayé quelques éléments). C'est assez émouvant, surtout qu'il y a sa signature un peu plus loin.

Armistice, Pelletier, famille, Lucien Pelletier

À noter que tous ces documents, qui furent signés à Québec, sont uniquement en anglais.

Arrivé en Angleterre en 1918, il n'a pas eu l'occasion de combattre, puisque la guerre était presque terminée.

Plusieurs jeunes célibataires de son village, Saint-Roch-des-Aulnaies et des environs s'étaient enrôlés en même temps que lui. C'était obligatoire (un certain nombre ont toutefois pris le maquis). Après son retour dans le Bas-du-Fleuve, mon grand-père est resté en contact pendant plusieurs années avec certains de ces camarades.

Enfant, quand je passais quelque temps dans la belle grande maison de mes grands-parents à  Saint-Roch-des-Aulnaies, j'aimais bien monter au grenier, où se trouvaient des trésors. J'y avais notamment déniché la ceinture de cuir (garnie de pochettes pour les balles) et le casque de soldat que mon grand-père avait portés: je me suis amusée souvent avec ces objets qui me fascinaient. (Ils sont maintenant chez mon frère Pierre).

J'ai déjà parlé de ma famille et de mes ancêtres Pelletier. Si ça vous intéresse, cliquez ici.

12/01/2014

Ma belle gang

groupeRetraitesRed.jpg

Yvon Bernier, Micheline Belley, Carol Néron, Catherine Delisle, Gilles Lalancette, Denise Pelletier, Lucien Émond, Christiane Laforge, Paul Armand Girard, Claude Côté, Pierre Fellice et Louis-Marie Lapointe.

© Photo Michel Tremblay

En décembre dernier, j'étais invitée à un brunch pour souligner le départ à la retraite de trois de mes anciens collègues au Progrès du Saguenay: Micheline Belley, Catherine Delisle et Gilles Lalancette.

Christiane Laforge, mon amie et collègue retraitée, leur rend un bel hommage ici sur son blogue. Je partage entièrement ses propos, sur les trois retraités et sur l'événement lui-même.  Celui-ci m'a permis de retrouver, le temps d'un repas, cette belle équipe avec laquelle j'ai travaillé pendant plusieurs années dans la salle de rédaction. Nous sommes douze sur la photo ci-dessus, il en manque quelques-uns et quelques-unes...

Ci-dessous, également photographiée par Michel Tremblay, l'équipe actuelle de ceux qui sont encore au travail (les pauvres, je ne les envie pas!), pose avec les retraités. Je ne connais pas tous les jeunes, arrivés après mon départ (en 2006). Mais tout ce beau monde continue le combat et fait exister ces journaux, Le Quotidien et Progrès-Dimanche, malgré les embûches, les tempêtes. C'est quelque chose.

L'événement était organisé par Johanne St-Pierre, spécialiste du genre, qui souligne les anniversaires en apportant un gâteau, se charge des diverses célébrations, de l'achat de cadeaux, de l'envoi de fleurs aux nouvelles mamans, aux malades. Et qui parfois apporte sucre à la crème ou délices gourmands concoctés dans sa cuisine, seulement pour faire plaisir aux autres. Jojo est une perle.

J'ai donc passé une bonne partie de ma vie au sein de ce ce groupe bigarré travaillant dans un seul but: faire un journal (1). Les urbains et les campagnards, les manuels et les intellectuels, les distraits et les parfaits, les audacieux et les craintifs, les extravertis et les réservés, les malcommodes et les sages, les comiques et les sérieux, les sociables et les solitaires: chacun arrivant avec son bagage et poursuivant sa route avec le groupe.

Au fil des ans, mes collègues et moi-même avons vécu toutes sortes d'événements et de situations: unions et ruptures, naissances et décès, maladies et guérisons, succès et échecs, joies et peines, sous le regard discret et empathique de toute l'équipe.

Voilà, j'ai été heureuse de côtoyer, pendant 32 ans, la belle gang du Progrès.

Progrès du Saguenay, retraite, brunch

© Photo Michel Tremblay

(1) Avec la collaboration des autres équipes: photographes, employées de bureau, graphistes, imprimeurs, vendeurs, gestionnaires...

12/12/2013

Moulin rose

Premiers éléments récoltés de mon récent séjour à Montréal: ces photos de la vitrine du magasin Ogilvy, rue Ste-Catherine.

vitrine ogilvy, montréal,2013,photos,moulin dans la forêt

Petits et grands s'arrêtent depuis 66 ans devant ce spectacle enchanté où des peluches animées se déplacent dans un paysage d'hiver, travaillent, dansent, s'amusent, multipliant  pirouettes et pitreries pour le plus grand plaisir des passants.

vitrine ogilvy, montréal,Noël 2013,photos,moulin dans la forêt

Ce que je ne savais pas et que j'ai appris en consultant la Toile, c'est qu'il y a deux vitrines, deux montages présentés alternativement selon les années: Le Village enchanté et Le Moulin dans la forêt, celui que j'ai pu voir:

vitrine ogilvy, montréal,Noël 2013,photos,moulin dans la forêt

Les peluches ont été fabriquées par la maison allemande Steiff, spécialisée dans les oursons, toutous et autres jouets.

vitrine ogilvy, montréal,Noël 2013,photos,moulin dans la forêt

Comme vous pouvez le constater, il y a des reflets dans mes photos, à cause de la vitre qui me séparait de ces charmants personnages: on peut distinguer lampadaires, édifices, voitures, feux de circulation (de même que moi et mon appareil, sur la photo de droite ci-dessous!) qui se trouvaient derrière moi. C'est peut-être un défaut, mais en l'occurrence il donne un style particulier aux images, et ce n'est pas déplaisant, me semble-t-il.

vitrine ogilvy,montréal,noël 2013,photos,moulin dans la forêtvitrine ogilvy,montréal,noël 2013,photos,moulin dans la forêt

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

07/11/2013

Camus et les hommes

ALbert Camus, l'Étranger, Nice, théâtre de la ville, 100 ans

Albert Camus est né le 7 novembre 1913: il aurait donc aujourd'hui 100 ans.

Bien sûr j'ai lu La Peste et L'Étranger pendant mes études universitaires. Des romans extraordinaires. Puis j'ai lu autre chose et je n'y ai plus pensé souvent, sauf à la faveur d'un article dans un magazine, d'un reportage à la télé, d'un exemplaire aperçu en librairie.

Ou d'un anniversaire, comme aujourd'hui, qui me ramène à mon séjour à Nice en 2003. Un soir je suis allée au Théâtre de la Cité pour voir L'Étranger, adapté par le fondateur et alors directeur de ce théâtre niçois Meyer Cohen, né au Maroc.

albert camus,théâtre de la cité,l'Étranger,meyer cohen, billets de concert,2003

Une production modeste, comme l'étaient les moyens de cette troupe et de ce théâtre, et néanmoins intéressante et prenante. La salle n'était pas grande, ni pleine. Il y a eu discussion avec le metteur en scène et les comédiens après la représentation. Des artisans du théâtre qui prenaient leur métier au sérieux et le faisaient bien, loin des feux médiatiques. La pièce était bien jouée, dans le respect du texte et de l'esprit de ce roman qui commence par ces mots:


Aujourd'hui maman est morte.



albert camus,théâtre de la cité,l'Étranger,meyer cohen, billets de concert,2003

 

 

(L'Étranger est à mon avis le meilleur roman d'Albert  Camus. Il a été classé au premier rang des 100 meilleurs livres du XXe siècle, selon Le Monde et la FNAC).

 

 

 

 

 

 En ce soir d'avril 2003 à Nice, quelle émotion d'entendre ces mots, dits par le narrateur Meursault, qui raconte comment il a tué un homme sans véritable raison:

 Alors, j'ai tiré encore quatre fois sur un corps inerte où les  balles s'enfonçaient sans qu'il y parût. Et c'était comme quatre coups brefs que je frappais sur la porte du malheur.


    ...tandis que la bande sonore faisait entendre le motif initial de la cinquième symphonie de Beethoven: quatre notes que le compositeur désignait lui-même comme le thème du destin.

Ce fut l'un des beaux moments de ma vie culturelle et personnelle.

Note: J'ai eu tort de délaisser Camus. Je devrais le relire sans cesse. Entre autres (mais pas seulement) pour ses constats lucides et désespérés, tout à fait d'actualité, comme ceux-ci:

      Celui qui désespère des événements est un lâche, mais celui qui espère en la condition humaine est un fou. (Carnets)

      Gouverner, c'est voler, tout le monde sait ça. (Caligula)

      La société politique contemporaine: une machine à désespérer les hommes. (Actuelles)

24/10/2013

Le facteur et les oies blanches

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Un matin: le facteur vient de livrer le courrier chez le voisin d'en face. En redescendant l'escalier, il s'arrête et lève la tête vers le ciel. Je l'observe de ma fenêtre, croyant d'abord qu'il veut ainsi profiter du bref rayon de soleil qui éclaire son visage.

Mais comme il garde les yeux ouverts, je comprends qu'il regarde quelque chose. Sans doute, me dis-je, un voilier de ces oies blanches qui, ces temps-ci, fuient notre hiver et vont retrouver le chaud soleil du Sud.

Mon intuition se confirme quand j'ouvre ma porte pour prendre le courrier: une petite  formation en V traverse le ciel, criaillant et cacardant.

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Trop tard pour photographier celles-là, mais j'en ai croqué d'autres il y a quelques semaines. Au retour d'une expédition à l'Anse-Saint-Jean, j'avais suggéré à mes amis un petit arrêt à la Baie des Ha! Ha!, derrière le Musée du Fjord, où j'avais entendu dire que les oies, bernaches et autres gros oiseaux migrateurs s'arrêtaient en grand nombre.

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En grand nombre en effet. C'était magnifique. Fascinant. Étourdissant. Ça fait rêver, ces foules, ces envolées, ces cris, cette liberté.

Je n'ai pu m'empêcher de jouer avec mon zoom:

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Et j'ai pensé à cette magnifique chanson, Est-ce ainsi que les hommes vivent (Aragon-Léo Ferré), surtout à cause de cette strophe:

Le ciel était gris de nuages
Il y volait des oies sauvages
Qui criaient la mort au passage

Au-dessus des maisons des quais

Je les voyais par la fenêtre

Leur chant triste entrait dans mon être

Et je croyais y reconnaître

Du Rainer Maria Rilke.

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Vous pouvez l'écouter en entier en cliquant sur la photo de Léo Ferré:

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...et en lire toutes les paroles au bout de ce lien.

18/10/2013

Nids chus

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À la fin de l'été, quand mon lilas japonais eut perdu ses feuilles (après une extraordinaire floraison), on vit apparaître ce nid de guêpes, déserté, solitaire, magnifique. Même s'il semblait solidement tressé au bout de sa branche, le vent et la pluie ont eu raison de son attache: il est tombé par terre.

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J'ai alors pu observer de près le travail extraordinaire de ces insectes qui ont produit la matière dont ils ont fait leur maison, tel un papier fin et délicat dans les lacis duquel ils se sont abrités, nourris et reproduits.

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Voici quelques textes sur les nids de guêpes:

 - Quiconque taquine un nid de guêpes doit savoir courir. (Proverbe africain)

 - La calomnie est une guêpe qui vous importune et contre laquelle il ne faut faire aucun mouvement, à moins qu'on ne soit sûr de la tuer, sans quoi elle revient à la charge, plus furieuse que jamais. (Nicolas de Chamfort)



- Nid de guêpes à papier

Je vais bientôt retrouver
avant la nuit, avant le soir
les chemins de terre

fruits rouges
fruits noirs
le garçon que j’ai été

nid de guêpes
nid de papier
tout ce que j’y ai caché

un peu de miel
une piqure
vite oubliée    (Normand Charest)

 

 

nid de guèpes,poème,chute,papierLa fin des saisons révèle souvent des choses cachées jusque-là. Il y a quelques années, quand la neige eut fondu, laissant à nu les branches de ce même lilas japonais, un nid d'oiseau qui avait persisté tout l'hiver m'apparut au printemps, m'inspira ce haïku...

...et chut avant l'été!

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Je laisse à Paul Éluard, un poète que j'aime beaucoup, le dernier mot sur le thème du nid:

Dans Paris, il y a une rue; dans cette rue, il y a une maison; dans cette maison, il y a un escalier; dans cet escalier, il y a une chambre; dans cette chambre, il y a une table; sur cette table, il y a un tapis; sur ce tapis, il y a une cage; dans cette cage, il y a un nid; dans ce nid, il y a un œuf; dans cet œuf, il y a un oiseau.

L’oiseau renversa l’œuf; l’œuf renversa le nid; le nid renversa la cage; la cage renversa le tapis; le tapis renversa la table; la table renversa la chambre; la chambre renversa l'escalier; l'escalier renversa la maison; la maison renversa la rue; la rue renversa la ville de Paris.

30/09/2013

Feu mon ancêtre

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En faisant le tri de ses papiers, mon père a retrouvé cette photo prise par un de ses voisins en 1987. Elle représente le "calvaire" érigé à Chambord en souvenir de cinq hommes ayant péri dans le Grand feu de 1870. Le premier nom mentionné, Osée Fortin, est celui d'un de mes ancêtres: c'était le grand-père de mon grand-père Ludger, qui était le père de ma mère Claire, décédée en 2007.

Il y a cinq noms sur le monument (certains documents parlent de sept morts), un nombre relativement faible de victimes  compte tenu de l'immensité du brasier qui dévasta le Lac-Saint-Jean et le Saguenay, de Roberval à Chicoutimi, le 19 mai 1870.

On peut ajouter à ces cinq noms au moins celui d'un des fils d'Osée, Tommie. En effet, un témoin, cité par Victor Tremblay dans son ouvrage Histoire du Saguenay, raconte comment lui et d'autres hommes ont retrouvé Osée (que l'on appelait José ou Josée) et son fils dans une cave où ils s'étaient réfugiés, près des décombres de sa maison neuve.

Le récit, que l'on peut lire en cliquant successivement les deux images (empruntées au dernier chapitre du livre de Mgr Victor, accessible en entier sur le site Nos racines), est saisissant:

grand feu 1870,lac saint jean,osée fortin,chambordgrand feu 1870,lac saint jean,osée fortin,chambord

 

 

 

Telle fut donc la triste fin de mon trisaïeul Osée Fortin.

Étrange coïncidence: il a vécu un certain temps et péri à Chambord (où ce monument fut érigé en 1946), petite municipalité où ont vécu les ancêtres de mon conjoint, et où ses parents se sont rencontrés.

09/09/2013

Papier de noces

En faisant le tri dans ses papiers, mon père a trouvé cette facture (cliquez pour voir les détails):

noces,manoir du Saguenay, 1970

136.76$: c'est le prix qu'il a payé en 1970 pour mes noces au Manoir du Saguenay. Pour des canapés, un repas trois services avec du homard en plat principal, du champagne (Veuve Clicquot), du vin et des fleurs! Pour 18 personnes... une noce intime.

Cette somme nous paraît aujourd'hui ridicule, mais il y a 40 ans, c'était un bon prix, pour un festin de grande qualité.

Le repas s'est déroulé dans un salon privé. Bien des gens qui étaient présents ne sont plus de ce monde, dans ma famille et dans celle de Jack. C'était lui, le marié, le saviez-vous? Et nous sommes encore ensemble aujourd'hui.

Avec quelques rides de plus qu'à l'époque. Voici de quoi nous avions l'air, dans le chic décor du Manoir du Saguenay:

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05/08/2013

Coeur de lys

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Je ne jardine guère et je n'ai pas le pouce vert, mais parfois je me laisse tenter. Il y a quelques années, j'ai mis en terre un plant de lys, dans une demi-cuve de laveuse installée le long des fondations de la maison. Depuis ce temps, chaque année, quatre ou cinq lys fleurissent en juillet. Je ne connais pas leur nom: et si je me souviens bien (juillet c'est loin déjà...) leurs pétales sont teintés de rose et de noir.

Cette année, après la fin de leur floraison, un nouveau venu m'a ouvert son coeur. Comme vous pouvez le voir, il est différent des autres.

D'après mes recherches, ce serait un lys asiatique de la variété windsor.

Welcome, sir!

Bienvenue sire lys!

Vous êtes magnifique et votre parfum est divin.

Si le coeur vous en dit (et on dirait qu'il vous en dit!), croissez et multipliez-vous!

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15/07/2013

Genre flou

Youcef Nabi, miroir, Psychologies, genre, Lancôme

Dans Psychologies Magazine, je lis un article sur notre rapport au miroir. Quelques témoignages de femmes connues (en France). Je vois le nom et la photo de Youcef Nabi. Tiens, je ne la connais pas! Dans le texte, tous les participes et adjectifs se rapportant à cette personne sont au masculin, y compris la dernière phrase: Youcef Nabi est président de Lancôme. La photo me semble pourtant être celle d'une femme.
Quelques clics sur la Toile m'apprennent qu'il s'agit bien d'une femme... née garçon. Transsexuelle, donc.
Native d'Alger, elle a grimpé dans la hiérarchie de la multinationale française L'Oréal, pour devenir présidente de la division Lancôme international.

Rien sur le quand, le pourquoi, le comment et l'ampleur de sa transformation physique. Si elle a toutes les apparences d'une -fort belle- femme, elle demande néanmoins que l'on continue de parler d'elle au masculin.
Quelques médias ne lui obéissent pas, notamment l'Express et le Nouvel Observateur.
Par ailleurs, les infos les plus récentes m'apprennent que Youcef Nabi n'est plus président de Lancôme: il aurait claqué la porte, selon certains.

Comme sur son genre, il maintient un flou artistique sur ses projets. Et je me dis que cela ne doit pas être facile pour lui (elle) de parler aux médias sans rien dévoiler de sa vie privée.

J'ignorais tout de Youcef Nabi avant de lire ce papier.

J'ai découvert, avec plaisir, son nom et son parcours professionnel.

Mais je n'en sais guère plus, car il -ou elle- a décidé de préserver son mystère....