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21/04/2011

Stress parisien

Du travail stressant, des employés malheureux, il y en a partout. Pour illustrer cela, voici une histoire vécue.

Paris,travail, agence de voyage, stressParis, octobre 2010. La veille de notre retour au Québec, inquiets pour notre transfert vers l'aéroport, nous nous sommes rendus aux bureaux de Cityrama pour avoir des informations. Il y avait foule dans les petits locaux de l'agence, rue des Pyramides: une queue comme on en voit souvent à Paris, et une seule employée. Les gens voulaient faire des "tours": tour de ville, excursion à Versailles, soirée au Moulin Rouge, Châteaux de la Loire, que sais-je. Chacun arrivait avec ses exigences, ses questions, quelques-uns se paignaient du prix élevé des excursions, on aurait dit une ruche pleine d'abeilles bourdonnantes.

Quand ce fut notre tour de nous présenter au comptoir, l'employée, une dame d'un certain âge, bien mise et tout, semblait au bout du rouleau.

"Excusez-moi m'sieu dame,  je suis seule pour répondre à tous ces gens, c'est pas possible, je n'en peux plus", nous a-t-elle dit, manifestement au bord de la crise de nerfs. Les autres employés étaient partis déjeuner... aucun n'était revenu... il était 14 heures!paris,travail,agence de voyage,stress

Nous nous sommes montrés compréhensifs, qu'avions-nous à perdre?

"On vous comprend, ils vous ont laissée seule ici, ce n'est pas drôle, etc..." avons-nous compati tour à tour, Jack et moi.

Bizarrement, ce petit échange a semblé la réconforter. Elle a répondu à nos questions, fait un appel téléphonique pour nous: nous allions recevoir un fax avec tous les détails. Tout fut réglé en quelques minutes, et le lendemain, tout s'est passé comme prévu... ou presque (le chauffeur du minibus... enfin c'est une autre histoire).

Merci ma bonne dame. J'espère que la meute de clients ne vous a pas dévorée, et que le reste de la journée a été moins terrible pour vous!

20/04/2011

Recettes de zénitude

Quand je me trouve réduite à l'état de plante verte par des employés qui préfèrent papoter entre eux (voir ma note à ce sujet), bien sûr que ça m'enrage. Mais comme je n'aime pas me sentir fâchée, j'ai recours, dans ces cas-là, à des stratégies qui me permettent de demeurer zen.

commerce,caissière,employés,clientPremière tactique: réfléchir. Par exemple, quand les employés sont jeunes, je me dis qu'ils sont là de façon temporaire. Ils ne comptent pas faire carrière au supermarché ou à la boutique, où ils travaillent pour payer leurs études. Alors ce travail, les clients, les rouages de  l'entreprise, rien de tout cela ne les intéresse.

Ce n'est pas totalement leur faute: ils ont été élevés comme ça, ils ont appris à se foutre de tout ce qui n'est pas eux. Et puis peut-être que le propriétaire ou le patron ne fait pas l'effort de leur donner une petite formation, histoire de leur communiquer quelques informations sur son supermarché ou son commerce, sur les produits offerts, et des notions de base sur la relation avec les clients. Il appartient aussi au patron d'exercer une surveillance discrète pour voir si tout fonctionne correctement austress,travail,contactx caisses. Et même d'interroger les clients pour évaluer leur degré de satisfaction.

Mais cela se fait rarement: ce que les employés apprennent, c'est comment "scanner" les produits, faire fonctionner la caisse, les cartes de débit et de crédit. Encaisser l'argent, remettre la monnaie. C'est tout ce qui importe. Pour le reste, ils sont souvent laissés à eux-mêmes.

Deuxième type de réflexion, quand je vois un employé qui fait la tête en plaçant ses produits, ou qui m'ignore en parlant au téléphone: me dire que c'est un être humain tout comme moi. Qu'il a peut-être des problèmes. Fatigue ou migraine, par exemple. Maladie d'un proche. Difficultés financières. Ou simplement qu'il se sent dévalorisé dans son travail: traité comme une entité négligeable, il traite à son tour le client comme un sous-tapis.

Une autre tactique qui fonctionne bien: l'humour et/ou le contact. Une petite blague, un sourire, un mot gentil, une remarque sur le temps qu'il fait, sur la cohue du vendredi, sur les qualités d'un produit que j'ai choisi, ça allège l'atmosphère et agit sur l'humeur des employés et même des autres clients.

 

 

30/03/2011

45 spectacles en 2010: un record!

billetsdeconcert, spectacles, saguenayUn peu d'autopromotion aujourd'hui, et je ne suis même pas en campagne électorale!

J'ai déjà parlé sur ce blogue de mon site Billets de concert, où j'ai placé des reproductions de billets de concerts et spectacles auxquels j'ai assisté depuis une quinzaine d'années.

Je viens tout juste de compléter l'année 2010. J'ai vu 45 prestations pendant cette période, spectacles, concerts, et même une visite touristique.

J'ai donc battu mon propre record pour le nombre de manifestations vues en une seule année au Saguenay (j'en ai aussi vu quelques-unes à à Québec et à Montréal. Sur le site, les billets sont classés par ville, et, pour le Saguenay, par année). billetsdeconcert,spectacles,saguenay

Mon précédent record est celui de 2009, avec 37 sorties. C'est donc dire que je vois beaucoup plus de spectacles maintenant, à la retraite, que pendant ma carrière de journaliste au Quotidien. Et c'est tout à fait normal car alors, la critique ne représentait qu'une partie de mon travail, en plus des interviews, nouvelles, conférences de presse, visites d'expositions et poutine de gestion et de correction.

Sauf de rares exceptions, chacun des billets affichés renvoie à une note de ce blogue où j'ai commenté le spectacle en question. La plupart de mes critiques ou commentaires sont élogieux, et ça aussi c'est normal, car maintenant, j'assiste seulement aux spectacles qui m'intéressent, que je crois susceptibles de me plaire. Il y a bien eu quelques déceptions, des choses qui ne répondaient pas à mes attentes, mais ce fut rare.

billetsdeconcert,spectacles,saguenayD'ailleurs, si le billet lui-même est intéressant comme objet, j'imagine bien que ce qui intéresse davantage les visiteurs du site, c'est le commentaire, le texte sur le spectacle ou l'artiste auquel il renvoie. Pour cette raison, je me suis amusée à concevoir et à dessiner des billets (des fac-similés d'originaux qui n'existent pas!) pour les spectacles où il n'y en avait pas. Par exemple, les concerts gratuits donnés à la Cathédrale billetsdeconcert,spectacles,saguenay pendant l'été et ceux présentés par les Jeunesses musicales, ou les pièces des Têtes heureuses et des Clowns noirs. (Je suis assez fière de mes (faux-)billets, dont vous voyez quatre exemples sur cette page. Un clic sur l'image conduit à la page correspondante de mon site Billets de concert).

Je l'ai fait pour l'année 2010, et aussi pour les  années antérieures. Il m'en reste d'ailleurs quelques-uns à ajouter.

Je n'ai pas encore affiché sur le site mes billets 2011 (je placerai la première partie d'entre eux vers le mois de juin), mais j'en ai déjà plusieurs, et si la tendance se maintient, je vais égaler ou battre mon record.

Tout ça représente des heures d'un travail passionnant, pendant lesquelles je me suis amusée avec CSS et HTML, mes jeux vidéo favoris en ce moment (en plus de Bejewelered Blitz sur Facebook!).

billetsdeconcert,spectacles,saguenayToujours pour mon site de billets, je travaille actuellement  à confectionner une table des matières,ou plutôt un index (genre) qui permettrait de voir, sur une seule page, la liste des titres, ensembles, ou artistes mentionnés dans une rubtrique donnée. Et je songe à ajouter également des liens renvoyant par exemple aux sites officiels des artistes ou des compagnies. Plus tard peut-être, j'aimerais ajouter des photos.

24/03/2011

Mes cocottes en or

aubecq,ustensiles,batterie,casserolesSur le plateau de Tout le monde en parle, le chef Ricardo Larrivée a présenté la nouvelle collection d'ustensiles de cuisine qu'il a conçus avec son équipe. Ce n'est pas évident de trouver l'outil idéal, soulignait-il en montrant la nouvelle spatule qui fera partie de sa collection. Et il a raison. Combien de spatules faut-il acheter, tester, brûler, briser, pour enfin trouver l'épaisseur, la forme, la souplesse qui en feront un instrument indispensable. Et la louche idéale? Et les couteaux? Tests et expérience sont nécessaires pour arriver au bon choix.

Tests, expérience... ou hasard et chance. Car c'est plutôt elle, la chance, qui m'a guidée vers mes nouvelles casseroles Aubecq. Elles ont été offertes chez Winners pendant une courte période. Et il n'y en a sans doute plus, du moins à Chicoutimi, car Winners n'a pas pour politique de répondre aux attentes de la clientèle: seulement d'acheter et de vendre de la marchandise.

J'ai commencé par en acheter une (25$ environ) pour remplacer ma petite Lagostina T-fal qui commence à être bien maganée après plusieurs années de bons et loyaux services.

aubecq,ustensiles,batterie,casserolesDès le premier essai, j'ai adoré ma casserole Aubecq.

Elle est antiadhésive (merci Teflon), et comme le fond est arrondi vers les parois, rien ne colle. Elle répond bien et elle est très stable: une fois la température réglée, elle s'y tient sans variation. À l'extérieur, le fond Artech assure une chaleur uniforme sur toute la surface en contact avec l'élément chauffant de la cuisinière.aubecq,artech,casserole

Je n'aime pas beaucoup en général les couvercles en verre, parce qu'ils laissent échapper de la vapeur qui coule et fait psschitt quand elle touche le rond, mais celui des casseroles Aubecq est parfait: si on ajuste bien la température, tout va mijoter, doucement ou fort, sans jamais laisser échapper de vapeur, tout en nous permettant de jeter un oeil aux aliments qui cuisent.

Pour le nettoyage: un peu d'eau chaude, de savon pour enlever l'odeur, un petit coup de lavette... et tout part comme par magie. aubecq,ustensiles,batterie,casserolesD'une épaisseur moyenne, et donc pas trop lourdes, ces marmites sont faciles à manipuler. Entièrement métalliques, elles vont aussi bien au four que sur la cuisinière. C'est de la pub, j'en conviens. Et gratuite, en plus!

Enthousiaste, j'en voulais davantage. J'ai couru chez Winners, où j'ai pu trouver deux autres faitout Aubecq plus grands que le premier. Je n'ai pas pris les deux poêles assorties, je le regrette un peu mais enfin je suis bien équipée de ce côté-là.

Je file donc le parfait bonheur avec mes Aubecq. Deux regrets: la plus petite, la première, n'est pas tout à fait assez petite, de sorte que j'utilise encore ma mini-Lagostina (agonisante...) pour cuire deux ou trois pommes de terre. Et j'aurais aimé en trouver une ou deux dont les parois soient légèrement plus hautes. Rien n'est parfait en ce bas monde...

Nulle part sur Internet je n'ai trouvé "mes" casseroles: il y a bien des Aubecq, mais elles ont d'autres couleurs, d'autres modèles.

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(J'aime bien ce logo, qui fait penser à "Québec")

 

Les miennes sont uniques.... Ce sont peut-être déjà de vieux modèles. Mais peu importe: elles sont parfaites et en prime, il s'agit peut-être de pièces de collection qui vaudront un jour très cher. Mais elles ne sont pas à vendre.

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Le site Aubecq est tellement mal fait (émailé de mots anglais, ce qui n'arrange rien, en plus d'être parfaitement ridicule) qu'il n'y a pas moyen de savoir grand-chose sur l'origine et l'histoire de cette marque.

Tout ce que j'ai pu trouver en fouillant un peu (sur d'autres sites) c'est que l'entreprise, qui a aujourd'hui son siège social en France, a été fondée en 1917 en Belgique par un industriel nommé Octave Aubecq. Celui-ci (peut-être ruiné pendant la guerre) a ensuite quitté la Belgique pour la France, où il a continué à faire des affaires, s'associant notamment avec Armand Desaegher (également d'origine belge) pour créer l'entreprise Le Creuset (voilà ce que j'appelle un site bien fait), en 1925 à Fresnoy-le-Grand.

 

03/03/2011

Recto-Verso: sous la jupe des marionnettes

recto-verso,vicky côté,salle murdock,patrick simardExpérience un peu troublante dimanche dernier (27 février): je suis allée voir un spectacle... et nous étions deux spectateurs dans la salle: moi et le facteur culturel! Les six concepteurs et artisans auraient pu annuler, mais ils ont décidé de jouer... pour nous deux:  c'était très bon, et j'ai finalement aimé l'expérience.

Heureusement, c'était à la salle Murdock, qui est plutôt petite.

Le spectacle: Recto-Verso, conçu par Vicky Côté, dont je suis le travail depuis quelques années, et Patrick Simard. Les deux artistes (entourés de quelques collaborateurs) assurent la conception, l'écriture, la scénographie, et bien entendu l'interprétation de cette courte pièce divisée en deux parties. D'abord, un spectacle de marionnettes: au bar-discothèque le Boa, barman, disc-jockey, employés et clients se recto-verso,vicky côté,salle murdock,patrick simardrencontrent, se confient, s'affrontent, vivent des drames grands et petits, des histoires d'amour, entre les cocktails, la musique, le karaoké et la danse.

Les marionnettes qui représentent ces personnages sont grossièrement bricolées, pas vraiment jolies, l'ambiance est à la fois glauque, trash... et sympathique. On sent que tout ça est à prendre au second degré, c'est relativement amusant et tout se termine bien...

Mais justement, ce n'est pas fini. Voici que commence la deuxième partie: les deux manipulateurs, invisibles jusque-là, se présentent au public, décrochent tous les rideaux et tissus qui les dissimulaient pendant la représentation, enlèvent leurs vêtements noirs, sous lesquels ils portent un costume blanc. Et ils rejouent le même spectacle, mais cette fois, on les voit, on voit le détail de leur travail: deux êtres humains accroupis dans un espace réduit, obligés, pour suivre la bande sonore qui défile implacablement, de lever le bras, de changer d'accessoires, de se déplacer, de se toucher, de ne pas parler, de faire vite. Un travail, un travail comme un autre,  routinier ou ennuyeux par moment.

recto-verso,vicky côté,salle murdock,patrick simardIls vivent eux-mêmes, en direct devant nous, une tranche de leur propre vie: moments de complicité, tentative de rapprochement, colère, réconciliation. Tenus au silence, ils s'expriment par petits gestes ou regards, en contradiction ou en accord avec ceux qui sont commandés par le spectacle.

Fascinante, cette présentation de l'histoire sous l'histoire, cette mise en abyme qui met en parallèle, par un jeu de similitudes et  de contrastes, l'aventure humaine supposée être la vraie, tandis que celle des marionnettes serait une fiction. Mais nous sommes au théâtre, donc dans la fiction de toute façon. Il faudrait donc peut-être établir une gradation dans la teneur fictionnelle (de chacun des deux univers): question intéressante pour les théoriciens, non?

À la fois comique et troublant, Recto-Verso est réalisé avec peu de moyens financiers (comme en général les productions régionales), mais beaucoup d'intelligence, d'astuce et d'imagination. Comme on dit, c'est simple mais il fallait y penser.

Encore du beau travail, bien fait, par des créateurs qui croient à leur art.

Il reste quatre représentations: aujourd'hui (jeudi), vendredi et samedi à 20 heures, et dimanche à 14 heures.

Le Quotidien a parlé du spectacle.

10/02/2011

Jour de contrastes

Petite promenade hier sur le site de Jonquière en Neige, installé dans le Parc de la Francophonie, où j'ai pu observer d'étonnantes juxtapositions.

Jonquière en Neige, Cameroun

Au milieu du paysage enneigé de la Rivière-aux-Sables, les couleurs du Cameroun!

Voici un zoom qui permet de lire les textes:

Cameroun,Jonquière en Neige

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Jonquière en neige, Burkina Faso

Ouagadougou?

Vraiment???

Jonquière en neige, Burkina Faso

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jonquiere en neige

 

Ça chauffe un peu plus plus que ça en Égypte en ce moment...

 

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jonquiere en neige

 

 

jonquiere en neigeTête de nègre?

Non Tête de neige!!!!!

29/01/2011

Concert Schumann: l'amour, toujours l'amour

Entendre parler d'amour par un dimanche après-midi (23 janvier dernier) d'extrême froidure. L'amour en mots et en musique, l'amour selon Robert Schumann, offert par des artistes audacieux et engagés est venu réchauffer le coeur des quelque 70 personnes qui s'étaient rendues à la salle Orphée pour entendre ce concert, intitulé Le romantisme de Schumann.

Nathalya Thibault, Schumann, SALRLa soprano Nathalya Thibault a offert les huit lieder du cycle L'amour et la vie d'une femme (Frauenliebe und leben). Les poèmes d'Adelbert von Chamisso mis en musique par Schumann chantent les joies de la passion amoureuse, les transports d'une jeune femme éblouie (sinon aveuglée) par la beauté et les qualités de son bien-aimé. Seul le dernier lied évoque la peine (causée par une dispute ou un abandon), une douleur aussi intense que fut le bonheur qui l'a précédée.

Appuyée par une grande expérience de la scène et une technique bien travaillée, Nathalya Thibeault a livré avec beaucoup d'âme, et dans un excellent allemand (m'a dit un auditeur qui parle bien cette langue) cette  musique superbe, et ces textes au lyrisme à la fois prenant et  quelque peu suranné. Le public l'a écoutée avec beaucoup d'attention, captant les nuances des émotions qu'elle a su bien mettre en valeur. Pour l'interprète, ce récital solo (n'oublions quand même pas l'appui constant et discret de la pianiste Céline Perreault), représentait un défi considérable, qu'elle a relevé avec une belle élégance, avec beaucoup d'aplomb... et un brin de nervosité.

En première partie, 12 élèves en musique du Cégep d'Alma, garçons et filles vêtus de beaux costumes d'époque, ont proposé autant de lieder du même compositeur, entrecoupés par des lectures d'extraits de sa correspondance.

 

groupeSchumann.jpg

Pas évident pour ces jeunes de se lancer dans un tel projet. En général, ils et elles ont assumé, chantant des lieder et des mélodies de Schumann avec tout leur coeur et un peu de trac. Plusieurs d'entre eux ont beaucoup de talent et semblent prometteurs. Mais il est évident que ce romantisme, ces grands élans lyriques, ce non-dit du texte et de la musique, ce n'est pas leur univers. Il leur faudra travailler encore afin d'acquérir la culture générale et musicale, la connaissance des textes et de l'histoire qui viendront compléter la justesse et la beauté de leur voix.

Ce concert, qui a été repris à Alma quelques jours plus tard, était une présentation de la Société d'art lyrique du Royaume, qui a décidé de frapper un grand coup en proposant, d'ici le mois de juin, pas moins de six concerts et spectacles de genres variés.

26/01/2011

Pourquoi pas papa?

IMG_1366.jpgSur la première photo, à gauche, une porte de toilettes pour femmes, avec un pictogramme indiquant qu'il y a à l'intérieur une table à langer et tout ce qu'il faut pour changer bébé. Une invitation à toute maman qui aurait besoin de ces services.

L'autre photo montre la porte voisine, celle des toilettes pour hommes. Surprise! il y a le même pictogramme! Les papas aussi sont donc invités à utiliser les lieux, aménagés également pour eux afin qu'ils puissent s'occuper de bébé.IMG_1365.jpg

C'est mon amie Andrée,  jeune grand-maman au grand coeur et à l'oeil aiguisé, qui m'a fait remarquer ce sympathique détail, montrant qu'à cet endroit, on assume d'emblée l'égalité de l'homme et de la femme en ce qui concerne les soins aux tout-petits.

Je ne sais pas si on trouve cela ailleurs, si c'est une première ou une exception, je n'ai pas vraiment remarqué parce que je n'ai pas, à l'heure actuelle, besoin de ce type de service!

En tout état de cause, j'ai photographié les deux portes. Qui sont situées où? Devinez? Non?

C'est à Montréal. Au siège social de Loto-Québec, rue Sherbrooke. Nous y sommes allées en novembre dernier pour voir la très intéressante exposition intitulée Kaléidoscope, variations sur le verre québécois, était présentée dans la salle Espace Création.

23/01/2011

Un vieux tube sentimental

Je ne voudrais pas que ça devienne une habitude, mais j'ai pleuré encore en écoutant de la musique. Cette fois c'était Le petit âne gris, une chanson (que je ne connaissais pas) d'Hugues Aufray que l'animateur Jean-François Coulombe a fait tourner hier matin pendant son excellente émission La fin de semaine est à 7 heures (tous les samedis à CBJ).

Chaque semaine, une couleur est à l'honneur: hier, c'était le gris: il fut question notamment de matière grise (le cerveau), de métal gris (l'aluminium), de cheveux gris. (L'animateur interroge des spécialistes de ces questions, c'est toujours intéressant et instructif).

Et pourquoi pas, donc, ce petit âne gris. Une histoire simple, touchante et sentimentale. Propre à tirer des larmes.

Voici les paroles de cette chanson, écrite en 1968 (mais ce ne serait pas nécessaire: la diction d'Hugues Aufray, tout jeune sur la vidéo, est impeccable):


Le petit âne gris
par Hugues Aufray


Écoutez cette histoire
Que l'on m'a racontée.
Du fond de ma mémoire
Je vais vous la chanter.
Elle se passe en Provence
Au milieu des moutons
Dans le sud de la France
Au pays des santons.

Quand il vint au domaine
Y avait un beau troupeau.
Les étables étaient pleines
De brebis et d'agneaux
Marchant toujours en tête
Aux premières lueurs
Pour tirer sa charrette
Il mettait tout son cœur.

Au temps des transhumances
Il s'en allait heureux
Remontant la Durance
Honnête et courageux
Mais un jour, de Marseille
Des messieurs sont venus
La ferme était bien vieille
Alors on l'a vendue.

Il resta au village
Tout le monde l'aimait bien
Vaillant, malgré son âge
Et malgré son chagrin.
Image d'évangile
Vivant d'humilité
Il se rendait utile
Auprés du cantonnier.

Cette vie honorable
Un soir, s'est terminée
Dans le fond d'une étable
Tout seul il s'est couché.
Pauvre bête de somme
Il a fermé les yeux.
Abandonne des hommes
Il est mort sans adieux.

Mm mm mmm mm...
Cette chanson sans gloire
Vous racontait la vie
Vous racontait l'histoire
D'un petit âne gris...

 

06/01/2011

Culture en friche

Construire quelque chose en plein centre-ville, c'est toujours compliqué. Ça prend du temps, ça fait des trous, ça oblige les citoyens à faire des détours. Mais en général, ça vaut la peine.

Plus la ville est grosse, plus l'exercice est difficile, comme j'ai pu le constater quand je me suis promenée dans le quartier des spectacles à Montréal en novembre dernier.

IMG_1331.JPG

Ci-dessus, un grand panneau installé à l'extérieur expose le plan d'ensemble du projet. Et voici, en quelques photos, de quoi avait l'air l'intérieur de la Place des Arts.

 

IMG_1336.JPGUne seule direction possible, on dirait....

 

IMG_1338.JPGTous ces travaux sont en rapport avec l'érection de la nouvelle salle de l'OSM, baptisée pour le moment l'Adresse symphonique, entre Wilfrid-Pelletier et Maisonneuve. Et elle sera, d'après ce qu'on a vu, magnifique. On est jaloux!!!!

 

IMG_1341.JPGUne sortie, où ca?

 

IMG_1335.JPG

Et une entrée (celle de la salle Wilfrid-Pelletier) qui faisait bien pitié en novembre.

 

IMG_1343.JPG

Attention, danger!

 

La prochaine fois, je vous montre des photos prises dans le même secteur, mais à l'extérieur!!!