Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

02/12/2010

Guignolée musicale

C'est aujourd'hui la grande Guignolée des médias. Récemment avant un concert, les musiciens de l'Orchestre symphonique de Montréal ont contribué à cet événement de belle façon, soit en jouant des airs de Noël et autres musiques traditionnelles dans le hall de la salle Wilfrid-Pelletier  tandis que le public était invité à donner généreusement pour les soupes populaires. Voici le petit film de l'événement, tourné par moi-même.

10/11/2010

Bonne fête, monsieur et madame Pacman!

pacmanArc2.jpgCette année marque les 30 ans de Pacman.
J'ai assisté à ses débuts grâce à mon fils. Entre quatre et six ans, il était fasciné par les arcades, ces salles où on pouvait jouer aux machines à boules, et qui accueillirent donc à cette époque les premiers jeux vidéo, notamment Pacman.
Ces lieux avaient mauvaise réputation, attirant surtout des ados, marginaux, parfois agressifs, qui faisaient bien souvent commerce de substances illicites.
Mais le jeune lui, voulait seulement jouer. Alors je l'accompagnais, consciente que nous faisions tache parmi tous ces "flos": lui parce qu'il était plus jeune, moi parce que j'étais plus vieille que les habitués du lieu.
Je regardais mon fils jouer, et, accro moi aussi sans vouloir l'avouer, je glissais parfois un 25 sous dans la machine voisine de la sienne pour jouer une partie.
Pacman, c'était fabuleux. Ms. Pacman, ensuite, avraiPacmann.jpgvec son rouge à lèvres et sa boucle rouge sur la tête, était encore plus extraordinaire. Vitesse, réflexes, dévoration jouissive des méchants fantômes, frustration de perdre les trois vies: on ne s'en lassait pas.
Comme fiston et maman étaient passionnés (Jack était intéressé, mais comme spectateur seulement), nous avons eu d'innombrables consoles à la maison, à commencer par la Pong, puis l'Atari 2600, puis les divers avatars de la Nintendo (NES, SUPERNES, N64), avec Mario Bros. comme locomotive. Des versions de Pacman ont été faites pour chacune de ces consoles, j'en ai acheté plusieurs, y compris pour mes Macintosh.
mspacman.jpgMais jamais ces Pacman domestiques ne m'ont offert le même plaisir que les versions pour machines d'arcade...
Impossible de reproduire la sensation que donnait le joystick, encore moins l'acuité de sa réponse. Aucun joystick pour console ou ordinateur ne m'a offert cette précision ni cette sensation d'être dans l'action. Somme toute, la manette classique avec croix de contrôle était préférable.joystick.jpg
Je joue encore parfois à Ms. Pacman sur mon Macintosh, mais je me lasse vite car les flèches de direction gâchent tout mon plaisir.
Et il y a plus de 25 ans que je n'ai pas mis les pieds dans une salle d'arcade. Mon jeune, aujourd'hui dans la trentaine, n'y va plus non plus. Je sais qu'il en existe encore, mais elles ont sans doute bien changé depuis mon époque.

27/09/2010

Gagnon Frères: indispensables toilettes

gagnonFre1.jpgTout le monde qui s'est promené sur la rue Racine (à Chicoutimi) au cours des dernières décennies a forcément fréquenté, souvent ou à l'occasion, les toilettes du magasin Gagnon Frères.  Quand on était aux prises avec une envie pressante, il n'y avait qu'un seul endroit où aller: le sous-sol de Gagnon Frères.
Gagnon Frères a quitté cet édifice, mais les toilettes sont restées.
Encore récemment, j'y suis allée faire un petit... tour. Et cette fois, j'avais mon appareil photo. Elles font un peu dur, surtout le plafond, comme vous pouvez le constater, sur les photos ci-dessous,

gagnonFre2.jpg

 

gagnonFre4.jpg

mais peu importe: comme il n'y a toujours pas de toilettes publiques sur toute la rue Racine, elles répondent encore à un besoin. Merci aux fondateurs, Jos et Louis Gagnon (petit historique bien incomplet sur cette vidéo) d'avoir aménagé l'édifice en pensant au citoyen (et surtout à la citoyenne) d'abord.
Ce même jour, j'ai aussi photographié la belle façade d'une autre institution du temps, Lessard et Frère, située juste en face. Même un peu défigurée par Planète Rock,  elle a tout de même encore fière allure, je trouve.

 

gagnonFre6.jpg

 

 

01/09/2010

En pleine nature

vueTriton.JPGJ'ai passé la fin de semaine à la Seigneurie du Triton, une fort belle pourvoirie située à la tête de la rivière Batiscan. Je dis belle, mais je ne puis la comparer à d'autres, puisque c'était ma première incursion dans une pourvoirie, et il en était de même pour la plupart de mes onze amies qui ont fait le séjour.

Issues de la classe de Rhétorique 1964, au Collège du Bon Pasteur de Chicoutimi, nous organisons un conventum à peu près tous les dix ans, pour celles, parmi les 28 élèves que nous étions, qui peuvent y participer.

Donc, 46 ans plus tard, nous nous retrouvons, un peu différentes, mais en même temps très pareilles à ce que nous étions à 17 ans: morphologie, regard, façon de parler, sujets abordés, points d'intérêt, on nous reconnaît au premier coup d'oeil: Agathe, Myriam, Michèle, Constance, Denise, Suzanne, Lorraine, Francine, Catherine, Marie, Lise... et Lise.

leBatiscan.jpgNous avons passé trois merveilleuses journées dans cet environnement à la fois sauvage et civilisé, accessible uniquement par bateau (si vous voulez voir la vidéo promotionnelle). Nous avions un pavillon pour nous seules, le Batiscan (petite photo ci-contre), rustique, entièrement construit en bois, tête d'orignal et fourrures suspendues au mur. Mais doté de tout le confort moderne: eau courante, électricité, literie de qualité, et même internet haute vitesse.
Touts les repas étaient compris, ainsi que l'animation, assurée par notre guide Laurent: excursions dans les sentiers, visite au lac des castors et au village Innusit  (campement amérindien), sorties en rabaska, rôtissage de guimauves sur feu de camp.

batiscanCano.JPG

Le midi, nous nous rendions, par bateau, au shore lunch (dîner sur la berge),  près du lac Charité, où on nous faisait cuire, sur charbon de bois, de délicieuses grillades. Il y avait aussi soupe, dessert et boissons alcoolisées ou non: en pleine nature, avec la fumée, c'était extra.

Les moments les plus remarquables selon moi: sortie de nuit en canot, leçon de choses sur la vie et les moeurs des castors, compagnie amicale des chiens dans nos expéditions. Et surtout: une séance de berçage et placotage sur la grande galerie en bois, assises dans des chaises berçantes en bois, un verre de vin à la main: des instants doux et chaleureux.

Bref, une fin de semaine de rêve, hors du temps. Des retrouvailles émouvantes entre ces belles femmes mûres que nous, jeunes filles d'autrefois, sommes devenues, pour évoquer nos souvenirs, raconter nos travaux et nos jours, parler de nos proches, exposer nos innombrables projets.

Des échanges riches et chaleureux, des verres de l'amitié, des moments exceptionnels à des kilomètres de nos vies ordinaires.

luneTriton.jpg

La lune nous a rendu visite le dernier matin...

14/07/2010

Aventures culinaires à Québec(1)

façadeBruyere.jpg

Pendant mes études à l'Université Laval, il y a quatre décennies, j'habitais à la résidence des filles, qu'on appelle aujourd'hui le pavillon Agathe-Lacerte (elle fut la première femme professeure à Laval).

Pendant ces trois ans, j'ai  découvert les différentes façons de me nourrir à Ste-Foy:  la cafétéria universitaire (on y mangeait mal mais on y rencontrait plein de gens intéressants, notamment de beaux étudiants), les spaghettis que l'on cuisinait à la chambre, dans une tasse à mesurer remplie d'eau, où l'on plongeait un chauffe-eau métallique pour faire bouillir le tout.

Les petits restaurants de Place Laurier, tout près du campus: il y en avait un près d'une pharmacie (ou était-ce dans la pharmacie?) où nous allions souvent manger le midi. Et le poulet BBQ et les mets chinois livrés à notre chambre par les établissements de la rue Myrand.

Et quelques restaurants un peu plus chics, où m'emmenait Jack qui me faisait la cour: filet mignon, sauce aux champignons, patate au four, cocktails exotiques et un peu de vin rouge qui nous rendaient pompettes. C'était la fête.

Plus tard, disposant d'un revenu plus confortable et allant souvent à Québec, nous y avons exploré les ressources gastronomiques et fait bombance dans les meilleurs établissements: nous aimions beaucoup le Café d'Europe, rue St-Angèle: le décor n'a pas beaucoup changé depuis, comme le montre cette vidéo, mais la carte n'affiche plus la merveilleuse entrecôte bordelaise que nous avions l'habitude d'y commander.

livreBruyère.jpgNotre préféré était cependant À la table de Serge Bruyère, rue St-Jean (photo ci-haut), où nous sommes allés très souvent, à deux, à quatre, ou en groupes plus imposants: je me souviens d'un extraordinaire dîner, un soir d'hiver, nous étions une dizaine dans une grande salle privée du dernier étage, où on nous avait servi d'innombrables plats (et vins) tous plus délicieux les uns que les autres.

Mais le grand chef Serge Bruyère est décédé en 1994 (à 43 ans). Sa table, reprise par d'autres, est demeurée en activité un certain temps, mais la qualité n'y était plus.

(La suite dans la prochaine note)

26/06/2010

Artistes en ville

michelineHamel.jpgPetit tour hier (vendredi) au carré Davis pour y voir à l'oeuvre les artistes de La Maestria. Ils sont aujourd'hui (de midi à 20 heures) sur la zone portuaire à Chicoutimi et dimanche au parc Mars à La Baie.

Sous un chapiteau, ces peintres réalisent des oeuvres inspirées par les arrondissements de Jonquière, Chicoutimi, La Baie. Il y a un vernissage chaque jour à 19 heures. Le projet s'intitule:  Les couleurs des arrondissements.

Une activité joyeuse et intense, que j'ai visitée avec plaisir. Un chevalet, quelques toiles vierges, des couleurs, et c'est parti. Malgré sa simplicité apparente, un tel événement demande beaucoup de travail et une bonne organisation.

Les curieux et les visiteurs étaient nombreux sous le petit chapiteau (j'ai même rencontré Stéphane Bégin, un ancien collègue journaliste qui musardait lui aussi par là). Je connais bien entendu la plupart de ces artistes car j'ai eu l'occasion de les interviewer ou de commenter leur travail quand j'étais journaliste.

Notamment Micheline Hamel (photo du haut), la présidente de la Maestria, que j'étais allée rencontrer lorsqu'elle a ouvert son propre atelier à Chicoutimi. Elle m'a dit que cela faisait neuf ans, elle m'a parlé de son travail, du plaisir qu'elle éprouve toujours à quitter son train-train quotidien pour se retirer dans son atelier et créer. De ses cinq petits-enfants, pour lesquels elle avait (à l'occasion de Noël je crois) organisé une veillée à l'atelier.

Elle avait posé directement sur le bitume l'aquarelle à laquelle elle travaillait pour la laisser sécher pendant notre conversation.maestria7.jpg..

 

Voici quelques autres photos:

 

maestria3.jpg

Ginette Chavarie (c'est cependant une toile de Micheline Hamel qui est à l'avant-plan)

 

maestria2.jpg

Louizel Coulombe et Hélène-Louise Falardeau

 

maestria6.jpg

Une journaliste de la radio est arrivée pour réaliser un reportage

 

maestria5.jpg

Deux étudiants du Conservatoire assuraient l'ambiance musicale

 

Voici les noms des autres artistes participants: Armand Bergeron,  Carole Desgagné, Daniel Labelle, Jean-Marie Laberge, Lucie Lapointe, Sophie Lebeuf, Michel Tanguay, Judith Tremblay, Martine Tremblay et Odet Tremblay.

 

Au CNE

Incidemment, il reste quelques heures pour voir la magnifique exposition Nomade (qui se termine demain, dimanche 27 juin) au Centre national d'exposition de Jonquière. On y retrouve de grands noms de l'art québécois, comme Jean Paul Lemieux, Ozias Leduc, Jean-Paul Riopelle, Marcelle Ferron, Serge Lemoyne, Suzor-Côté, Guido Molinari, ainsi que plusieurs créateurs importants d'aujourd'hui. En tout, cinquante oeuvres de la Collection Loto-Québec: nous sommes chanceux d'avoir accès gratuitement à ces oeuvres. Jack en a parlé sur son blogue ici.

Il a parlé aussi d'une autre très intéressante exposition présentée jusqu'au 27 juin (inclusivement) au CNE, celle de Françoise Tounissoux intitulée La grenade, indices ou le corps absent.

 

24/04/2010

Triplement émue

En écoutant le téléjournal vendredi, je me sentais "émotive", je ne sais pas trop pourquoi. Peut-être que j'avais bu un peu trop de ce petit pinot blanc que j'aime tant.
Ou c'était les sujets eux-mêmes. Trois d'entre eux  m'ont particulièrement touchée.ffassier.jpg

Marcher sur des clous

D'abord cette invention, le clou de Fassier-Duval: deux orthopédistes du Québec, François Fassier (originaire de France, sur la photo) et Pierre Duval ont parachevé le développement de ce clou intramédullaire destiné à soutenir un os fragilisé par une anomalie congénitale (ostéogenèse imparfaite, parfois appelée maladie des os de verre): tel un tuteur télescopique, le clou s'allonge au fil de la croissance de l'os tout en soutenant celui-ci, permettant donc à l'enfant de grandir et lui évitant un grand clouFassier.jpgnombre des opérations souvent associées à ce genre de problème.  On voyait deux petites filles, Kenza et Ghita Zirat, des jumelles de cinq ans qui peuvent se déplacer normalement grâce à ce dispositif.  Il en est question dans cet article du Devoir. Pour moi, ces deux hommes sont des héros qui font plus pour le bien-être des enfants que tous les dirigeants politiques et religieux réunis.


Se battre jusqu'au bout

Une autre émotion en voyant une femme qui sera présente à l'émission Tout le monde en parle ce dimanche: il lui reste quelques mois à vivre. Elle se bat. Quel courage!


Charlotte forever

J'ai été très émue enfin par l'interview avec Charlotte Gainsbourg,  qui chante à Montréal ces jours-ci. Elle sera aussi invitée ce soir à TLMEP, on peut voir un extrait vidéo de son passage. De voir comment la vie s'est charlotteG.jpgtransmise, de Serge Gainsbourg et Jane Birkin à cette jeune femme que j'ai vue pour ainsi dire grandir à l'écran: elle a eu son premier rôle à 13 ans, elle en a aujourd'hui 38. Mère de deux enfants (leur père est son conjoint le réalisateur Yvan Attal), elle  exerce les deux métiers de ses parents: chanteuse et comédienne. Elle ressemble terriblement à sa mère, de qui elle a hérité cette apparence extraordinairement juvénile. On dirait une toute jeune fille.

Le temps qui passe, la vie qui bat...

16/04/2010

Vies éphémères

grandMormon.jpg

Il y a déjà presque deux mois, je suis allée, avec mon amie Andrée, voir les Papillons en liberté au Jardin botanique de Montréal. Cela veut dire que, sauf pour quelques espèces comme les monarques, les papillons que j'ai vus alors sont aujourd'hui morts et remplacés par d'autres qui sont sortis de leur cocon depuis. C'est le cycle de la vie, et celle des papillons est particulièrement brève: en moyenne un mois, mais seulement 24 heures pour certaines espèces.

J'adore en général visiter les serres du Jardin botanique quand le froid souffle dehors, j'en ai déjà parlé à quelques reprises sur ce blogue, notamment ici, et j'ai placé un un album photo dans la colonne de droite.

Visiter ces papillons (qui sont là jusqu'au 25 avril) est une expérience tout à fait extraordinaire. D'habitude j'y vais seule, cette fois j'étais avec une amie, on a pu échanger nos impressions, c'était merveilleux.

J'ai pris quelques vidéos avec mon appareil photo, elles ne sont pas terribles, je vous dirige donc vers celle du jardin botanique, elle est vraiment meilleure.

La photo du haut (empruntée au site Web du Jardin botanique) montre un grand mormon (papilio memnon) le plus grand des papillons présentés là. Il possède une vision en couleurs très spécialisée et un vol de grande précision.

Et voici un morpho bleu:

morphoBleu.jpg

Et la question que tout le monde se pose:

QUE FAIT-ON AVEC LES PAPILLONS À LA FIN DE L’ÉVÉNEMENT?

Voici la réponse, trouvée sur le site:

"Plusieurs papillons ayant terminé leur vie au cours de l’événement sont récupérés pour les besoins éducatifs de l’Insectarium. Les papillons vivants sont pris un à un, puis expédiés vers d’autres volières en activité. Cette année, les papillons seront acheminés au Jardin botanique du Nouveau Brunswick. Ils feront ce voyage dans des petites enveloppes à papillon nommées «papillotes» afin de ne pas perdre leur énergie et ne pas endommager leurs ailes. Les œufs et les chenilles seront quant à eux envoyés en Ontario, à Niagara ou à d’autres éleveurs."

 

30/03/2010

Noces d'émeraude

nocesProfilsCorr.jpgJe trouve très émouvante cette photo de Jacques et de moi, prise le 30 mars 1970, jour de notre mariage.

Cela fait 40 ans aujourd'hui, nous célébrons donc nos noces d'émeraude.

Nous étions jeunes, nous étions beaux.

C'était la mode des rouflaquettes, des chignons, des fleurs des champs et des pattes d'éléphant.

Nous sommes moins jeunes et moins beaux maintenant, mais nous sommes encore ensemble...

nocesDeniseJ.jpg

La cérémonie a eu lieu à l'église Ste-Thérèse d'Arvida, et le repas de noces, qui réunissait une vingtaine de personnes, au Manoir du Saguenay, où ces photos ont été prises.

12/02/2010

Mystérieuse inconnue

barreImage.jpg

Depuis que Jack l'a ramenée à la maison il y a quelques semaines, quelque chose a changé dans notre vie.

Discrète, silencieuse, elle se tient tranquille dans son coin. Dès qu'on approche la main de son corps élancé, elle s'ouvre doucement, attendant qu'on la nourrisse.
Si on ne lui donne rien, elle ne proteste pas et se referme en silence. Si par hasard on la frôle en passant, elle s'ouvre aussi doucement, et se referme après notre passage... peut-être déçue.
Jack est fou raide de cette béance silencieuse. Moi elle m'intrigue, me fascine.
Et me trouble quand je songe à la frustration de son aînée. Cette dernière, arrivée ici il y a plusieurs années, ne s'ouvre pas, ne se referme pas, il faut une main humaine pour lui imprimer ces mouvements.
Et elle reste souvent ouverte maintenant que, habitués à la docilité refermante de la nouvelle venue, nous oublions de la refermer. Plus grave encore, à cette aînée nous donnons des matières humides, sales et puantes, alors qu'à l'autre, nous offrons des choses propres, sèches ou soigneusement rincées.
Oui, notre nouvelle poubelle électrico-automatique, achetée pour y déposer les objets qui vont au recyclage en attendant de les sortir dehors, a conquis notre coeur. Rejet, l'ancienne poubelle, la vraie, rumine sa vengeance.

 

flechRoug.jpg
flechRoug.jpg
flechRoug.jpg

 

Voici les deux soeurs ennemies. La plus jeune est à droite.

 

poubelles2.jpg