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05/02/2010

Plaisirs d'hiver

provincial1.jpgAujourd'hui, comme je le fais presque chaque anée, je suis allée me promener pour voir les sculptures de Jonquière en Neige (l'événement est devenu Saguenay en Neige, mais tout se passe tout de même à Jonquière). Un petit -12°C, un vent assez fort, mais j'avais prévu le coup , je m'étais bien couverte, et à part un petit pincement sur les joues, je n'ai pas eu froid. Beaucoup de belles oeuvres taillées dans des blocs de neige compactée, très impressionnantes, comme celle qui a obtenu le premier prix de la catégorie professionnelle,  intitulée L'Évanescent poisson fichu (à gauche),  réalisée par une équipe de Montréal composée de Sébastien Boucher, Martin Imbeault et Jérôme Gagnon.

L'oeuvre qui a mérité le deuxième prix de cette même catégorie, provincial2.jpgMon ti-camp en bois rond (ci-contre), une sculpture des Saguenéens Thomas Meloche, Martin Thivierge et Éric Tremblay est aussi fort intéressante, car elle reproduit l'extérieur et l'intérieur d'une cabane, un vrai beau camp (prononcer campe) plein de détails fascinants, y compris le fronton garni d'une tête d'orignal.

À signaler aussi, dans la catégorie amateur, Le temps presse, de l'équipe saguenéenne regroupant Louis-Gabriel Jean, Karen Blackburn,  Yves Blackburn et Line Marquis,amateur_1.jpg très intéressante variation sur la course du temps illustrée par une vis écrasant un sablier.

Chez les amateurs, j'ai bien aimé La Gaillarde,  et Harmonie sur glace, et chez les professionnels,Tango Nordik, Brise-glace et La créature dans son bain de boue.

En fait, j'ai aimé presque tout ce que j'ai vu, car chacune de ces sculptures éphémères a son charme.  Il y a aussi le volet scolaire, très abondant et un peu brouillon, mais où les jeunes font des efforts manifestes et arrivent dans certains cas à des résultats étonnants. Certains sont sans doute les professionnels de demain de la sculpture sur neige.

 

À la recherche du gloss rare

Après la glace, le gloss! Je suis allée à la pharmacie Jean-Coutu non loin de là, rue St-Dominique, pour me procurer l'embellisseur de  lèvres (gloss) Clarins vendu au profit de la fondation de l'hôpital Ste-Justine et des sinistrés d'Haïti. Je savais qu'il n'y en avait plus à Chicoutimi depuis que Véronique Cloutier en avait parlé à Tout le monde en parle (dimanche dernier, 31 janvier). Il n'y en avait plus non plus à Jonquière,

glossClarins.jpg

mais on m'a dit que je pouvais le commander sur le site de Jean-Coutu (ici) et qu'il arriverait dans quelques jours à la pharmacie où je pourrai aller le récupérer. Aussitôt dit, aussitôt fait: j'espère le recevoir la semaine prochaine.

03/01/2010

Hôtel Jean-Dequen: quelques souvenirs

facadeJeanDeq.jpgMes souvenirs de l'auberge Halfway Inn, devenue par la suite l'hôtel Jean-Dequen, sur le boulevard du Royaume, près de l'intersection Mellon à Arvida,  qui a été la proie des flammes le soir du 2 janvier 2010.
- Presque chaque fois que j'y suis allée, c'était en rapport avec mon travail de journaliste culturelle au Quotidien et/ou au Progrès-Dimanche.
- Vers 1979-80, je m'y suis rendue pour réaliser une interview avec Big Mama Thornton (de son vrai nom Willie Mae Thornton), une chanteuse de blues américaine qui avait connu ses heures de gloire, mais qui était alors sur son déclin, notamment à cause de son goût immodéré pour l'alcool. Elle avait d'ailleurs sifflé quelques verres de whisky pendant l'interview, qui s'était déroulée dans sa chambre. Elle semblait avoir beaucoup plus que ses cinquante et quelques années, et parlait d'une voix grave et rugueuse. Elle ne parlait que l'anglais, elle riait beaucoup et fut très gentille avec moi, même si elle se souciait assez peu de répondre à mes questions.bigmamaTh.jpg
Elle était de passage dans la région pour donner un spectacle, je ne me souviens plus où. Elle est morte quelques années plus tard, en 1984.

(Drôle de hasard, un long article sur elle a été publié très récemment par le journaliste François Robert sur rueFrontenac.com, le journal en ligne des employés en lock-out du Journal de Montréal: biographie détaillée, photos et vidéos, au bout de ce lien.
- Pour un autre article, j'ai participé avec mon conjoint à un souper meurtre et mystère plus ou moins bien organisé.
- Toujours pour le journal, j'y suis allée en 1996 voir une pièce d'Eugène IonescoDélire à deux,  jouée en théâtre d'été. Un lien vers le billet et la critique sur mon site.
- À titre personnel, j'ai dû y manger à quelques reprises, en couple ou avec des amis. Ce fut d'abord un restaurant de style lounge d'hôtel. Puis il céda la place à un restaurant italien nommé  "manoir", "maison",  "château" ou "quelque chose" du spaghetti, qui était assez couru à l'époque, tandis que l'hôtel prenait le nom de Jean-Dequen et connaissait quelques rénovations.
- La famille Verdone en a été propriétaire, et une dame Hovington en a été "gérante'" pendant quelques années. (Mes souvenirs manquent sérieusement de précision, je m'en excuse).
- Enfin, je suis passée devant le Halfway Inn, puis le Jean-Dequen à peu près deux cent mille fois, puisqu'il était à l'angle des boulevards Mellon et du Royaume (anciennement la route 170), que j'empruntais quotidiennement ou presque, pour le travail ou chaque fois que je devais me rendre à Chicoutimi.aubergeHalw2.jpg
- La bâtisse au charme suranné faisait vraiment partie du paysage, mais depuis quelques années, elle semblait plus ou moins à l'abandon. Il ne subsistait pas grand-chose de sa gloire passée. (Voyez l'inscription sur cette carte postale: "The pride of the Saguenay", rien de moins, et en anglais à part ça).
- Cette vénérable institution de la regrettée ville d'Arvida vient de connaître le même sort que le restaurant Bobbie,  qui a brûlé il y a quelques années: il ne reste que les murs de ces deux bâtiments voisins...

Sur le blogue de Jack, une note sur le même sujet.

PS. Un autre incendie survenu à Jonquière cette même nuit a malheureusement causé la mort d'un jeune homme, dans un immeuble à logements de la rue St-Charles, certainement très proche de celui où j'ai vécu pendant un an en 1970, car la rue est très courte.

15/12/2009

Un trône pour Zorro

Le gros stéréo de la note précédente n’a pas seulement servi à écouter de la musique et à compléter le mobilier de la maison de mes parents.beauZorro3.jpg
Comme il était placé devant la grande fenêtre du salon, ce stéréo-là a aussi servi de siège et de lit, de trône pour tout dire,  à tous les chats que nous avons eus, et notamment à Zorro, notre magnifique siamois (c'est lui sur cette photo prise il y a presque 50 ans).

Il y passait des heures, observant le paysage, agitant la queue, dressant moustaches et oreilles au passage d’un autre chat, d’un papillon, d’un souffle de vent. D’abord assis et attentif, il s’installait ensuite, pattes repliées en manchons, puis ses yeux se fermaient et il piquait un petit somme, étendu sur le flanc.
Impossible alors de soulever le couvercle du meuble pour faire tourner un disque: nous attendions que Messire Chat daigne s'en aller, ou alors nous y allions d'une petite poussée, toute douce sur son dos ou son épaule, pour l'inciter à se déplacer. En général, il comprenait le message et s'en allait... sans oublier de prendre un air outré.

03/12/2009

La chasse au Tigre...

Pauvre Tiger!

tigerTriste.jpg

Il est riche, célèbre, il a tenté de cacher quelque chose. Résultat:  toute la planète sait maintenant que le Tigre a sauté la barrière.

Les Américains sont incapables d'accepter que des gens commettent l'adultère. Ils croient encore que c'est une offense à l'État. Au public, aux fans, à Dieu. Comme s'ils ne savaient pas que cela peut se produire, que cela se produit tout le temps. Que c'est humain.

Pas grand-chose à ajouter à ce qu'a écrit Patrick Lagacé sur l'affaire Tiger Woods dans La Presse (ici). Il imagine ce que le golfeur voudrait ou pourrait dire. Bien tourné, précis, efficace.
On peut y ajouter l'article très éclairant de Paul Journet (ici), qui aborde la question sous l'angle de l'argent, des contrats publicitaire et de la mentalité du golf. Le golf et toutes ses règles: replacer la couenne, ne pas marcher sur le trajet de la balle, ne pas parler pendant qu'un joueur frappe, porter tel type de vêtement...
La femme de Woods a voulu mettre le nez dehors mais a dû refermer la porte devant la nuée de journalistes, photographes et cameramen qui l'attendaient, prêts à fondre sur elle comme comme des tigres affamés.
On peut bien s'en prendre aux médias et à leur traitement hystérique et obscène de l'incident (celui-ci et tant d'autres du même genre), mais, pour résumer l'idée de Patrick Lagacé:

si les lecteurs et les auditeurs boudaient les médias qui parlent de l'affaire, les médias n'en parleraient pas. C'est aussi simple que ça.

J'ai appris aussi qu'il existait, jusqu'à hier une "église Tiger Woods". Celle-ci a cependant annoncé sa dissolution, à cause du péché commis par son  messie.

Insondable humanité...

06/11/2009

La vie en tire-bouchon

verreVin.jpgEn général quand nous avons une bouteille de vin à déboucher (cela arrive encore, car on ne peut pas acheter -même si on les préfère- uniquement des bouteilles à bouchon vissé), c’est Jack qui s’en charge. Grand spécialiste de la chose (également expert dans l'art de faire sauter les bouchons de champagne et de mousseux), il ne peut cependant réussir son entreprise s'il n'a pas l'outil approprié. Ce qui lui convient le mieux:  un tire-bouchon tout simple, comme ceux qu’utilisent les sommeliers, mais avec deux crans d’arrêt.
Ayant réussi à briser celui dont il se servait depuis des années, il en cherchait un autre. Dans une boutique, nous avons vu un Trudeau, marque réputée. (Celui avec le manche orange sur la photo). Une quinzaine de dollars: nous avons pensé qu’à ce prix-là, il devait être extraordinaire.
Essai dès le retour à la maison... et  mauvaise surprise: la mèche est très dure à dégager et à refermer, les deux crans d’arrêt ne s'appuient pas toujours bien sur le goulot de la bouteille,  bref, Jack a de la misère et se blesse souvent la main avec ce f%?$zx de tire-bouchon.troisTireBReduits.jpg


Pour réparer l’erreur, j'achète le tire-bouchon de marque Pulltap's, en vente à la SAQ (en haut à droite sur la photo). Prix: environ 6$. Souple, facile à utiliser, bref parfait. Très apprécié par mon sommelier en résidence.
En ce qui me concerne, je ne l’utilise jamais. Quand je dois absolument tirer un bouchon (en l’absence du sommelier par exemple), j’utilise un instrument tellement banal que je n’oserais pas m'en servir devant des invités. Celui de gauche sur la photo. Je l'ai depuis 20 ans. Ringard, mais il fait parfaitement l'affaire et ne me cause aucun problème, à condition que j'arrive à le planter bien droit dans le bouchon de liège.
(Pour être juste, je précise que Trudeau fait quand même de très bons ustensiles et instruments pour la cuisine:  llepicerie.jpgeur mousseur à lait par exemple est impeccable, je m’en sers tous les jours pour le café du matin).

Un test réalisé pour l'émission L'Épicerie (photo des animateurs Denis Gagné et Johane Despins) de Radio-Canada semble confirmer mes dires au sujet du Pulltap's.
Les prix demandés  pour ce tire-bouchon sont pour le moins inégaux. On le trouve à 38$ sur ce site et à deux prix différents (sans que l'on puisse dire si la différence est seulement due à l'emballage-cadeau...) sur cet autre site,  qui propose d'ailleurs un bon échantillon des différents modèles de tire-bouchon qui existent sur le marché.

 

16/10/2009

New York???

canadaDryMod.jpgC'est la première photo que j'ai prise à New York, alors que j'étais encore à bord de l'autobus! Il faut dire que Canada Dry (rien à voir avec le regretté  Saguenay Dry, sauf que ce sont deux ginger ale, sodas au gingembre), créé à Toronto par un pharmacien en 1904, fut acheté par les Américains il y a 20 ans: il est aujourd'hui entièrement Made in USA.

12/10/2009

Un autre congé!

chatDodoSouris.jpgEh oui, je prends encore un bref congé...  de blogue et d'ordinateur. Mais ce n'est pas pour roupiller comme ce bienheureux chat!

Je reprends mes contributions à ce blogue d'ici quelques jours, et je vous raconte tout, promis!

01/10/2009

Un beau grand bateau

paqTout.jpgUn chercheur néo-écossais du nom de Ross A. Klein affirme que Saguenay ne retirera pas autant d'argent que prévu de la venue des bateaux de croisière. Pour les sommes dépensées par les croisiéristes, je ne sais pas, mais après avoir été voir les deux grands paquebots qui faisaient escale à La Baie aujourd'hui, le Crown Princess, amarré au quai, et le Norwegian Spirit, qui a dû rester au large dans la baie, je me dis que ce gars s'est mis le doigt dans l'oeil.

Malgré le temps gris et pluvieux, ça circulait allègrement aux abords du parc Mars. On aurait dit que tous les citoyens de Saguenay s'y étaient donné rendez-vous, parapluie et appareil photo inclus.

Cinq mille visiteurs qui arrivent à La Baie d'un coup, ce n'est pas rien. J'ai croisé dans les rues les autobus remplis de croisiéristes qui revenaient des excursions qu'ils avaient choisies. C'était plein aussi au Tim Hortons voisin, il y avait embouteillage aux feux de circulation, bref c'était très animé. Le secteur est certainement beaucoup plus tranquille en temps normal, surtout un jour de semaine et de pluie. Tous les taxis de l'endroit étaient réquisitionnés par les touristes.  Ces gens ont certainement dépensé plus de 15$ chacun.crownGros.jpg

Mister Klein souligne aussi que les bateaux de croisière offrent de plus en plus de services et de distractions, ce qui aurait pour effet d'inciter les passagers à rester à bord. C'est tout simplement ridicule. À quoi rimerait de faire une croisière, où que ce soit dans le monde, pour rester sur le navire, si luxueux soit-il?

C'est sûr que tous les passagers ne débarquent pas à toutes les escales, mais la majorité vont le faire, pour voir un petit morceau du pays où ils se trouvent et où peut-être ils ne reviendront jamais. En tout cas, c'est comme  ça que je voyais les choses en Grèce, lors de la croisière en Méditerranée:  j'ai fait toutes les excursions possibles, et je ne l'ai jamais regretté. Bien sûr, en Grèce et dans plusieurs villes européennes, il y a peut-être plus à voir qu'à La Baie. Mais il n'y a pas le fjord du Saguenay, il n'y a pas le même accueil. Chaque endroit est différent, et pour peu que Saguenay sache mettre en valeur les attraits qui lui sont propres (lieux, gens, talents, culture, industrie même), ça va séduire les visiteurs. Et je trouve super l'idée de leur présenter La Fabuleuse en anglais. (Je suis indépendantiste, mais pas obtuse).

De bien beaux grands bateaux, pour paraphraser Gerry Boulet. Voici deux autres  photos (redressées mais non retouchées) que j'ai prises aujourd'hui.

paqDeux.jpg

paqArbres.jpg

08/09/2009

Une p'tite vite

bobBalle.jpgD'après le magazine Men's Health, 71% des Américains de sexe masculin sont convaincus que leurs chiens les comprennent plus ou moins par une sorte de télépathie.

L'ancien présentateur de The Tonight Show, Jay Leno, a proposé une explication:

 

les hommes et les chiens ont en commun les mêmes intérêts fondamentaux: manger, dormir, jouer à la balle et baiser.

 

Source: numéro Hors-Série du Courrier international consacré aux animaux. À l'article chien.

Pour être honnête, il faut ajouter que cet article fait état des recherches démontrant que les chiens et les humains ont beaucoup plus que cela en commun: le chien est capable d'évaluer et de comprendre le comportement et les intentions de l'homme.

Source de la photo: le blogue de Jack

23/08/2009

Tout un savon pour les toutous !

toutousLavesCorr.jpgVoici la délicieuse photo que m’a envoyée une de mes amies récemment installée à Montréal. Armée de son appareil photo et jetant sur son nouvel environnement un oeil curieux et prêt à s’émerveiller, elle a croqué cette charmante scène mettant en vedette une ruelle, une corde à linge et une famille de toutous qui, comme elle le dit dans son message, avaient eu droit à tout un savon!
Sans doute qu'ensuite, le sommeil de ces peluches fut long et paisible, sur l'oreiller devenu tout aussi propre qu'elles-mêmes.

Comme le dit si bien mon amie:

Et vive père Noël qui resplendira en décembre, et Nemo qui ne pourra qu'illuminer l'océan de sa flamboyante livrée!