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30/04/2009

Figueres et Dali

exterieur.JPGDans le Figaro, cet article sur une exposition Dali dans l'espace qui porte son nom à Montmartre me rappelle mon excursion au Musée Dali à Figueres, lors du voyage en Espagne en septembre dernier. Salvador Dali est un artiste hors norme, un esprit créatif toujours en ébullition, un génie au vrai sens du terme, que j'admire depuis longtemps. Inclassable, même si on l' a dit surréaliste.
À partir de Barcelone, donc, un trajet en autobus nous a conduits, moi, mon conjoint et notre groupe, par un petit matin un peu frisquet, aux abords du Teatre Museu Dali, dont l'aspect extérieur porte déjà la signature du maître. Voici des images que Jack et moi avons saisies au cours de cette visite.daliSeins.JPG
Ce qui me fascine le plus parmi les objets imaginés par Dali,  ce sont ses montres molles.   persistance.jpg On les retrouve notamment sur ces deux tableaux, La persistance de la mémoire (ci-dessus), et La désintégration de la persistance de la mémoire (ci-dessous). Pour plus d'explications, voir le texte complet sur Wikipedia). Bientôt, je mettrai dans ma colonne de gauche un "album Dali" comportant d'autres images.desintegration.jpg
Après la visite, nous avons parcouru la côte catalane, la Costa Brava, pour nous arrêter près du petit village de Begur, à Aiguablava (ou peut-être Fornells de la Selva, le nom de lieu varie selon les sites web consultés...) dans un restaurant appelé La Miranda, où tout  s'est passé un peu bizarrement: ceux d'entre nous qui avaient commandé du poisson ont pu LaMiranda.jpgmanger à peu près normalement, mais tous ceux qui voulaient des pizzas ont dû attendre un temps interminable, les fours ne chauffaient pas ou quoi, et finalement avaler deux morceaux en vitesse car il était temps de partir!!!
À noter aussi, les musiciens qui animaient le repas, dans cette grande salle où nous étions à peu près les seuls convives, et à qui nous avons demandé de jouer Besame Mucho. Objet d'une intéressante note de Jack ici.
À la sortie, quelques membres du groupe se sont défoulées en sautant dans un jeu gonfable destiné aux enfants. Je ne mets pas de photo, histoire de préserver leur diginité et leur intimité.

28/04/2009

Carmen pour les 30 ans de l'OSSLSJ

jacquesClement.jpgSamedi soir, l'opéra Carmen, de Bizet, en version concert, au Palais Municipal de La Baie, présentation à grand déploiement par laquelle l’Orchestre symphonique du Saguenay-Lac-Saint-Jean soulignait ses 30 ans d’existence.
Hommage au chef Jacques Clément (photo) qui préside aux destinées de l’orchestre depuis sa fondation en 1979, rendu avec un certain humour par le directeur général Jocelyn Robert, qui lui a fait cadeau d’une baguette neuve. Hommage aussi aux quatre musiciens qui sont membres depuis 30 ans: Louise Bouchard, flûtiste, Bruno Chabot, altiste, Monique Jomphe, violoniste, et Michel Tremblay, corniste.
Orchestre et choeur aux nombreux effectifs, et quatre solistes solides, en forme reneeLapointe.jpgvocalement et dramatiquement: Renée Lapointe (Carmen, photo ci-contre), Marie-Ève Munger (Micaela), Antoine Bélanger (Don José) et Patrick Mallette (Escamillo), portant des costumes. Quelques projections  des arènes de Séville plantaient le décor: cela suffit au fond quand la musique est belle.
Et elle l’était: riche, avec ces airs célèbres que j’aime toujours entendre: Toréador, L’amour est un oiseau rebelle (ou Habanera, ici par  Maria Callas sur Youtube), Je dis que rien ne m’épouvante, L’air de la fleur, plus les passages orchestraux magnifiques qui sonnaient bien.
La légère amplification, inévitable comte tenu de la taille de la salle, ne dénaturait pas -trop- ces superbes voix.
Petit potin: les deux chanteuses sont originaires du même coin du Saguenay: Saint-Jean-Eudes!
Une belle soirée, qui a réuni plus de mille personnes. Et on dira que la musique classique n’a plus la cote!

27/04/2009

La Ribouldingue à l'UQAC

novarina.jpgJeudi dernier, j’ai été voir L’Opérette imaginaire, présentée par les étudiants du cours Production théâtrale de l’Université du Québec à Chicoutimi. Un exercice à haute teneur de risque, mettant à contribution une trentaine d’étudiants qui se font acteurs, chanteurs, mimes, clowns, acrobates, manipulateurs d’objets. Une proposition déstabilisante, un texte écrit en 1998 par Valère Novarina (photo ci-contre),  un auteur français dont je n’avais jamais entendu parler (le lien conduit à un site fort bien fait et vraiment très complet). Sous la direction du professeur Jean-Paul Quéinnec (l'autre photo).
Texte dense, éclaté, difficile à suivre par moments. Dans la lignée de Beckett, Ionesco, Alfred Jarry. Quelque chose qui nous sort de la routine et qui fait réfléchir.
Un petit extrait:

Les oursements blonds des bernardines à action ne font maintenant plus aucun bruit.

On arrive à en décoder une partie, mais pour le reste, il faut se laisser porter et emporter, ce qui est fort agréable finalement. operLivre.gifBeaucoup d’humour, à la fois dans le propos et dans la mise en scène, qui occupe tout l’espace visuel et sonore: ça bouge tout le temps, ça parle tout le temps.
Surréalisme, délire, absurde, jeux avec la langue, comme cette hallucinante énumération de chiffres, ou cette longue parodie d’un roman qui met en lumière l’absurdité de la narration avec incises, tout en mettant à rude épreuve la capacité de mémorisation des comédiens, qui s’en tirent sans un accroc.
La scénographie pullule d’objets hétéroclites, chariots et véhicules divers, animaux empaillqueinnecjean-paul.gifés, vêtements, cordes, bâtons, textes inscrits sur divers supports, qui s’entremêlent avec le ballet des comédiens, véritables saltimbanques évoluant sur le plancher instable et mouvant de ce cirque ambulant. Baroque, criard, éclaté, celui-ci a cependant quelque chose à nous dire. Tout un défi pour ces étudiants à l’aube d’une carrière en théâtre: plutôt bien relevé, ce défi, si on excepte quelques petits problèmes de diction, surtout en première partie.
Tout cela semble avoir peu de lien avec L’Opérette du titre, sauf à lire un texte théorique comme celui-ci (je ne sais pas s’il est de l’auteur ou d’un analyste de son oeuvre):

 

Qu'est ce qu'une opérette ? C'est un diminutif. Une forme plus courte, d'où tout gras théâtral est enlevé, un drame si concentré qu'il se dépouille du sentiment humain. L'opérette s'obtient par érosion : demeurent les restes durs, les arêtes rythmiques, la structure, les émouvants restes humains. Dans l'opérette, l'homme émeut par absence : On reconnaîtra les ossements humains à ce qu'il portait des yeux.
C'est une forme acérée, un théâtre acide et en relief : une eau-forte. La pâte théâtrale a disparu : reste le trait, l'élan, la gravure. Par projections, sauts projetés, par passage d'un plan à l'autre, par pointillés, par découpes, le théâtre vient ici se débarrasser du tendre, de la plainte, du partage ému. L'opérette : ossature et forme cruelle du théâtre.


Une proposition audacieuse qui m’a bien plu.  Rodrigue Villeneuve, qui a présidé pendant de nombreuses années à ces productions, dont certaines tout à fait mémorables, était présent à la représentation de jeudi. Tout comme il l’a fait, son successeur semble mener la barque avec enthousiasme et compétence.

 

24/04/2009

Longue vie au NEM

lorrVaill.jpgCette année, le Nouvel Ensemble Moderne (de Montréal) fête son 20e anniversaire. Notamment en donnant plusieurs concerts, dont le plus récent avait lieu mercredi dernier, 22 avril.
J’en profite pour saluer et féliciter la Saguenéenne Lorraine Vaillancourt, fondatrice et directrice de cet ensemble, qui maintient le cap dans cet océan sonore où la musique classique moderne peine à se tailler la place qu’elle mérite.
Je la salue non seulement pour ce travail, mais aussi pour son engagement profond envers la musique, qui l’a poussée à être très active dans le milieu musical montréalais, québécois et mondial, comme chef, initiatrice d'événements et de regroupements, membre d'associations et professeure de musique à l'Université de Montréal. (Quelques exemples dans cette petite bio). J’ai déjà parlé d’elle sur ce blogue.
Et je la salue aussi en souvenir de nos années d’études au collège du Bon Pasteur de Chicoutimi, alors que nous avons franchi, elle, moi et notre merveilleux groupe  (Agathe, Michèle, Hélène, Lise, Myriam, Line, Suzanne et les autres), toutes les étapes du cours classique.
Lorraine, qui demeurait à Jonquière, était une passionnée de musique, ainsi que son frère Jean-Eudes Vaillancourt, pianiste et compositeur, et sa soeur, la soprano Pauline Vaillancourt. Elle était déjà engagée dans la musique contemporaine, attirée par la création musicale. Elle était aussi une musicienne de haut niveau: à l’adolescence, elle avait déjà plusieurs années d’études musicales dans le corps, et quand elle se mettait au piano, qu’elle joue du Beethoven ou du Schönberg, nous l'écoutions, fascinées et vaguement jalouses.
J’ai été l'entendre avec le NEM à Montréal il y a quelques années et c’était super... J'espère pouvoir assister à d'autres concerts de l'ensemble.

(Le NEM est aussi présent sur Facebook, vous pouvez vous inscrire parmi ses amis).

22/04/2009

Concert spirituel

mFeubelBal.jpgÀ la cathédrale de Chicoutimi, dimanche, concert donné par trois artistes originaires du Saguenay: la soprano Manon Feubel, la violoniste Hélène Collerette et l’organiste (et maintenant directeur du Conservatoire) Régis Rousseau: excellents interprètes, programme à la fois “thématique” (la prière) et varié (Verdi, Wagner, Liszt, Bach, l’Ave Maria de Gounod à la fin, et l’Agnus Dei de Bizet en rappel).  Concert somme toute réussi, billets à 100$ au profit d’une oeuvre religieuse que je me serais passée d’encourager (le centre Notre-Dame de la Salette), qui a attiré environ 600 personnes.
Manon Feubel se fait rare: en 30 ans de carrière comme journaliste du secteur culturel au Quotidien, j’ai régulièrement entendu parler d’elle et de sa carrière internationale, je sais qu'elle a chanté à quelques reprises à Montréal, peut-être même à Québec, j'ai écrit quelques papiers sur elle, je l’ai interviewée au téléphone, mais je ne l’ai jamais entendue chanter...
Maintenant c’est fait: superbe voix, timbre riche, bien travaillé, sensibilité. Un physique de wagnérienne ou de verdienne, deux répertoires dans lesquels elle excelle d’ailleurs: voix mal servie cependant par l’écho qui voyage un peu trop vite dans la cathédrale et qui voile la clarté des paroles. Hélène Collerette, une violoniste accomplie qui fait carrière à Paris, a  livré une merveilleuse interprétation de la chaconne de Bach (de la partita en ré mineur): pas vraiment dans le thème de la soirée, mais on lui pardonne, c'était tellement beau. Régis Rousseau maîtrise à merveille le bel instrument de la cathédrale. Détails sur l'instrument sur le site de Michel Baron, ici.
Le site de Manon Feubel est vraiment minimal, mais si vous cliquez le lien dossier de presse, vous aurez, en version PDF, une abondance de documents et de détails sur toute sa carrière.
Quelques liens pour compléter:
Critique du concert par Daniel Côté dans Le Quotidien
Quelques mots de Jack sur son blogue
Une courte vidéo montrant Manon Feubel dans Aïda, de Verdi, à Dijon en décembre 2008
La photo, qui montre la soprano dans Le Mal Masqué (Un ballo in maschera) de Verdi (à Montréal en 2008) provient de l’album de Carole Bergeron sur flickr.

19/04/2009

Tousignant: vivantes vibrations

gongTousig.jpg

Je vous parle maintenant de cette extraordinaire exposition que j’ai pu voir à Montréal il y a un mois, car elle se termine dimanche prochain.
Claude Tousignant, une rétrospective, présentée au Musée d’art contemporain, couvre plus de 50 ans de carrière en 91 œuvres, incluant dessins, peintures et sculptures de ce grand créateur québécois, qui fut aussi un génial bousculeur d’idées reçues.
La visite de cette exposition a constitué pour moi une expérience physique et sensorielle incroyable. Habituellement, quand je regarde des oeuvres d’art, ce que je vois avec mes yeux se rend à mon cerveau et y suscite des idées, des sensations, des impressions, suivies d’allers-retours qui empruntent le même chemin (cerveau-oeil-oeuvre). Bref, je regarde, je ressens, je pense... et je recommence, dans le même sens ou en sens inverse. La démarche peut même se poursuivre une fois que j’ai quitté la salle d’exposition.
Mais la plupart des toiles de Claude Tousignant (voyez ici cette superbe exposition virtuelle,  un site très intéressant réalisé par le MAC sur son oeuvre et sa démarche: je ne saurais mieux faire) font directement vibrer mon oeil même.
En me plaçant de biais devant un de ses accélérateurs chromatiques (comme sur l'image) par exemple, je vois littéralement le mouvement de la couleur sur la surface, et mon regard bouge afin de suivre ce mouvement. À la vue de chaque oeuvre, mon oeil tente, réellement et physiquement, de s’ouvrir davantage comme pour mieux absorber l’intensité lumineuse de la couleur.
La toile s’offre à mes yeux comme l’objet par excellence, l’idéal qu’ils poursuivent depuis qu’ils se sont ouverts pour la première fois sur le monde.
Éblouissement chromatique vécu comme une sensation à l’état pur, et confirmation d’une idée que j’avais depuis longtemps:

Claude Tousignant est un artiste génial.

15/04/2009

Objet confondant

ananaslong.jpgUn drôle d’objet acheté chez Corneau et Cantin il y a quelques années. Confondant de simplicité apparente, il exécute de façon admirable la seule fonction pour laquelle il est conçu: séparer la chair comestible d’un ananas de son écorce et de son coeur. Cela s'appelle un vide-ananas, ou encore un étrogneur à ananas.
Comme vous pouvez le voir sur les photos prises dans ma cuisine à l’issue de l’opération, l’écorce est enlevée d’un seul morceau, ainsi que le “trognon” cylindrique et dur. Quant à la pulpe, elle vient d’un seul tenant, un cylindre formé en réalité d’une longue spirale à partir de laquelle on peut facilement obtenir de belles tranches en coupant au bon endroit de haut en bas.
L’opération est facile à exécuter, il faut toutefois faire attention d’engager l’appareil aussi droit que possible dans l’ananas: comme pour un tire-bouchon, si on démarre croche, ça risque de mal se passer. On pose la rondelle trancheuse sur le dessus de l’ananas (après avoir enlevé les feuilles et une tranche sur le dessus et, si on veut plus de stabilité, une autre sur le dessous), on tourne doucement la poignée: à la manière d’un tire-bouchon, le pied tourne, tranche et s’enfonce dans l’ananas.
ananpostop.JPGÀ la fin, on tire sur la poignée, ce qui dégage le fruit de l'écorce, on retire la poignée amovible, on renverse le tout dans un bol et on pousse le trognon hors du cylindre. Pendant l’opération, on peut pencher à quelques reprises l’ananas au-dessus d’un récipient afin de recueillir le jus.
Je vous propose ici une vidéo trouvé sur Youtube, mais elle ne rend pas justice à l’appareil car le gars qui l’utilise est vraiment très maladroit. Quand je le fais, moi, c’est beaucoup mieux.

Si vous voulez plus de détails, voici quelques liens à consulter: ici, ici et .
(Il arrive -rarement- que cela fonctionne moins bien: quand l’ananas est trop mûr ou qu’il a été congelé, il a tendance à se défaire en petits morceaux, ce qui rend l’opération assez pénible).
L’appareil est fourni avec trois pieds de tailles différentes, il peut donc s’ajuster à plusieurs dimensions d’ananas, du petit gros au grand mince. Il existe d’autres types d’ustensiles qui font ce travail,  un en inox entre autres, mais celui-ci est parfait et ne coûte pas cher.
Quand je trouve au supermarché un ananas à moins de 3$, je salive... à la pensée du traitement que je vais lui faire subir:

l'écorcer, lui enlever le coeur, et ensuite croquer dans sa chair tendre et juteuse...
.... miam!

11/04/2009

Charlie Brown et son créateur

Snoopydos.jpgSi Tintin fut mon premier amourCharlie Brown et sa bande l’ont rejoint dans mon coeur et dans ma tête, bien des années plus tard.
Et si j’avais fait découvrir Tintin (et Snoopy aussi) à mon fils avant même qu’il sache lire, c’est lui qui m’a fait redécouvrir Charlie Brown. Écolier, il s’est mis à aimer les créatures de Charles M  Schulz, à demander qu’on lui achète ChSchultz.jpgces petits albums bon marché édités à la va-vite: j’ai lu après lui toutes ces planches dont chacune compte au maximum quatre cases.
C’est alors que je me suis mise à aimer vraiment les Peanuts, comme on les appelle. Ce sont des enfants, en apparence du moins: au fond,  c’est l’humanité dans toute sa diversité, c’est la vie, la souffrance, les questions, tout cela exprimé sans aucun sentimentalisme.

Umberto Eco l’a dit mieux que moi:charliebrown.png

  • ...ces enfants nous affectent parce qu'ils sont des monstres. Ils sont les réductions monstrueuses et infantiles de toutes les névroses des citoyens modernes de la civilisation industrielle... l'univers de Peanuts est un microcosme, une petite comédie humaine pour le lecteur candide comme lettré.

Véritable philosophe,  Schulz avait l’art de transformer un petit détail de la vie quotidienne en une grande aventure lue par des millions de personnes. Encore aujourd’hui, je lis chaque jour dans Le Quotidien la petite BD de Charlie Brown.
C’est pourquoi je ne voulais pas manquer l’exposition Le monde de Charlie Brown : la vie et l'oeuvre de Charles M. Schulz, présentée à la Pulperie de Chicoutimi. Description plus détaillée ici.
J’y suis allée un peu tard, jeudi dernier, elLucyCharBr.jpgle se termine lundi (13 avril 2009). En provenance du Schulz Museum, de Santa Rosa en Californie, elle comprend des artefacts, figurines et autres objets représentant Charlie Brown et ses amis. snoopyWood.jpgElle vaut surtout par les panneaux affichés aux murs, qui relatent l’aventure de leur création par Charles M Schulz, proposent une biographie de celui-ci, décédé en 2000, et des notes intéressantes sur ses méthodes et sa pratique de la bande dessinée.
On peut aussi voir des planches (traduites en français juste à côté) montrant son évolution vers un dépouillement et un minimalisme qui font tout le charme de Charlie Brown. maisCristo.jpgEt chaque personnage a son panneau:  outre le garçon à la tête ronde, son chien Snoopy et sa soeur Sally, il y a aussi Linus, Schroeder, Lucy la pas fine, Marcie et tous les autres, avec sa date de naissance et ses principaux traits de caractère. (Photo de droite:  la maison de Snoopy "emballée" par  Christo (nom "de plume" du couple d'artistes formé par Christo Vladimiroff Javacheff et Jeanne-Claude Denat de Guillebon ).
Les gens de la Pulperie ont dû travailler très fort pour traduire ces textes en français, et les visiteurs de tout âge, groupes scolaires ou jeunes accompagnés de leurs parents, ont fort apprécié leur visite, me disait le conservateur Rémi Lavoie lors de mon passage.

09/04/2009

Québec et Montréal

cirqueQuebec.jpg uneLaPresse.jpg

 

Côte à côte sur le présentoir de journaux chez Provisoir, aujourd'hui: Le Soleil et La Presse:  parallèle -et contraste- frappant entre la une de l'un et la une de l'autre, non?

Deux maires, deux visions. Pendant que Montréal s'embourbe dans des histoires de contrats douteux, de compteurs d'eau, et d'un CHUM qui sera peut-être un jour bâti, Québec se fait belle pour accueillir le monde, avec le Moulin à images et le Cirque du soleil.

J'aime bien Québec, mais je ne suis pas contre Montréal, bien au contraire. Je la voudrais plus belle, plus attirante, plus audacieuse. Gérald Tremblay manque d'envergure et d'ambition pour sa ville, c'est sûr, mais on peut dire à sa défense que la ville est ingouvernable, et que la situation est devenue kafkaïenne depuis la saga des défusions.

Résultat des courses: c'est l'immobilisme total, tous les projets se délitent, et les Montréalais sont déprimés, frustrés, jaloux. Voir cet article de Pierre Duhamel dans l'Actualité.

La chroniqueuse de La Presse Rima Elkouri, quant à elle, n'est pas jalouse de Québec, mais de...  Barcelone!

08/04/2009

L'humain et la nature

coussiBlmere.JPGCe gros cactus que j'ai photographié récemment au Jardin botanique de Montréal s'appelle un coussin de belle-mère. J'imagine que ce nom évoque le désir d'éloigner la belle-mère en lui proposant un coussin inconfortable. Le nom anglais de cette plante du Mexique est golden barrel cactus, il n'a donc rien à voir avec la belle-mère. Son nom latin: echinocactus grusonii.
Je n'ai rien à ajouter aux considérations publiées sur ce blogue il y a trois ans (ici) sur le plaisir que je prends à visiter le Jardin botanique de Montréal, surtout en hiver.
Sauf un lien, un album où vous trouverez la plupart des photos que j'y ai prises le mois dernier.


Psychologies: écologie??
En lisant cet article de l'excellent magazine français Psychologies, Qui sont les anti-écolos, j'ai retrouvé mes propres idées sur l'écologie, idées que je n'ose affirmer de peur de me faire vertement rabrouer. Au-delà de la nécessité de préserver l'environnement, le militantisme  écolo, surtout radical,  soulève plus de questions qu'il n'en résout.
Une idée, comme ça: j'ai l'impression que l'épuisement éventuel des réserves de pétrole pourrait constituer une solution à bien des problèmes environnementaux: il faudra trouver d'autres façons de vivre, d'autres sources d'énergie, ou s'en passer. Tout simplement. On n'en mourra pas, je crois.