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18/11/2007

Me revoilà!

Une seule personne m'a envoyé un commentaire pour me demander de ne pas cesser d'écrire sur mon blogue. Il s'agit de Christiane Laforge, ex-collègue (elle travaille encore au Quotidien et au Progrès-Dimanche) et toujours amie, qui tient elle même un blogue au

http://www.oragesurocean.blogspot.com

 

Donc, merci à Christiane, de ma part et de celle de mes éventuels lecteurs. Ce beau geste suffit pour me faire revenir sur ma décision et m'inciter à maintenir mon blogue en activité.

Cependant, je vais procéder différemment à partir de maintenant, histoire de ne pas trop me mettre de pression. Je vais tenter de me limiter à quelques lignes à la fois, et à un plus petit nombre de contributions.

Aujourd'hui je suis allée voir Guerre, la pièce de Lars Norén montée par la troupe les Têtes heureuses et présentée au Petit Théâtre de l'UQAC.

Maginfique production. Oeuvre profonde, jeu et mise en scène qui viennent nous chercher. Sur les effets internes et intimes de la guerre.

Tiens, je vais tenter de donner des points pour les spectacles (sur un maximum de 5).

Guerre, de Lars Norén, par la troupe les Têtes heureuses

Mise en scène (Rodrigue Villeneuve): 5

Jeu des comédiens:     4.5

Décors et technique: 4.5

Note générale: 4.7

 

26/10/2007

J'arrête ici

Ma décision est prise:

Je cesse d'écrire sur ce blogue
ou du moins j'essaie... 

 

Après deux ans ou presque, je n'ai plus la motivation suffisante pour continuer.

Peut-être que je reprendrai un jour, ce même blogue ou un autre, je ne sais pas.
Mais pour le moment, je ferme la porte: merci à tous ceux qui me lisent, occasionnellement ou régulièrement, à ceux et celles qui m'ont envoyé des messages ou qui m'ont manifesté leur appui.
J'ai éprouvé beaucoup de plaisir à écrire ici, à lancer mes idées dans le cyberespace, mais c'est comme si j'étais bloguée - pardon - bloquée: je n'ai plus d'idées, ou plus le goût de les étaler aux yeux de tous. La décision d'arrêter n'est ni évidente, ni facile à prendre, car  tenir un blogue, c'est une expérience formidable, qui m'a appris beaucoup de choses.

Il est sans doute assez normal qu'au bout d'un certain temps, on en vienne à manquer de souffle, de persévérance, et il est probablement normal de vouloir passer à autre chose.
Autre chose, je ne sais pas ce que cela sera en ce qui me concerne, je vais d'abord m'arrêter et réfléchir.
Je pense continuer à écrire, mais autrement que sur un blogue.
Je laisse toutefois le blogue ouvert pendant quelque temps, pour les gens qui voudraient le consulter, m'envoyer des messages, toujours bienvenus. Bref, merci à tous, et peut-être à un de ces jours.

Denise Pelletier

19/10/2007

Birmanie: dommage!

e66b2725fdbb07d02713d6b467d054a0.jpegAutant j'étais contente d'assister au début de la révolte des moines en Birmanie, autant j'ai été déçue de constater à quel point leur action était improvisée: leur tentative a été violemment réprimée, écrasée dans l'oeuf par les malades mégalomanes qui dirigent le pays.
Pour entamer la lutte contre une telle dictature, il aurait fallu préparer le coup longtemps à l'avance, créer un réseau, se servir d'Internet et du cellulaire avant d'entrer en action, s'assurer d'obtenir des appuis, dans la population et à l'extérieur.
Je sais bien que c'est très difficile, mais c'est la seule façon de venir à bout d'un tel régime: l'organisation, la planification. Sortir dans la rue en espérant que les dirigeants n'oseront pas s'attaquer à nous, c'est un geste noble et audacieux, mais c'était un pari beaucoup trop risqué compte tenu des circonstances.
Et maintenant, ce sera encore plus difficile, car la répression est forte, les autorités ont été alertées et se méfient davantage de toute tentative de résistance.
Le seul espoir qui reste, ou presque: que les trois généraux à la tête de cette junte finissent par s'entre-tuer, ou alors que la Chine et les États-Unis se liguent contre cette junte pour qu'elle accorde plus de liberté à ses citoyens.

14/10/2007

Aucun rapport

Le prix Nobel de la Paix à Al Gore. Je ne comprends pas. Il travaille sur les changements climatiques. Beau travail, certes, mais aucun rapport, à mon avis (ou alors un rapport ténu et lointain pour l'instant)  entre ça et la paix. Cela prouve que c'est un prix "politique", et c'est dommage parce qu'on écarte ainsi les vrais problèmes, les vraies questions au sujet des conflits dans le monde.

Donner un prix pour la paix, c'est dénoncer la guerre, non pas la guerre en général, mais une guerre en particulier, ou plusieurs guerres, c'est nommer ces guerres, leurs protagonistes et leurs atrocités. Cela prend du courage, courage qui a fait défaut à ceux qui ont décerné le Nobel cette année.

10/10/2007

Partout, la craque

C'est la nouvelle mode. On en voit partout. Tout le monde, ou plutôt toutes les femmes car elles sont les seules à pouvoir le faire, toutes les femmes s'y mettent ou presque. À la télévision, c'est hallucinant: jeunes ou vieilles, animatrices, comédiennes, invitées, belles, moches (il y a peu de cette sorte à la télé), employées, même des madame-tout-le-monde-témoins-d'un-accident et interviewées au volant ou en train de jardiner: la craque est portée partout et par toutes, exhibée, mise en valeur. La craque entre les seins, je veux dire. On voyait ça depuis longtemps dans les publicités, les promotions, les films de fiction, mais là, c'est dans la réalité, c'est pour de vrai.
Parfois, le décolleté plonge: ce n'est plus une simple craque, c'est un profond ravin dont on aperçoit le fond...
Je ne trouve pas ça laid, ni vulgaire, au contraire, c'est charmant, coquin, un brin délinquant quand elles exercent un métier réputé sérieux.
Un truc que seules les femmes peuvent faire, et c'est bien qu'elles ne s'en privent pas, allumant au passage quelques lueurs dans le regard des hommes.
À vrai dire, je suis un peu jalouse de toutes ces femmes qui peuvent montrer même un petit un début de craque...

04/10/2007

La passion...

523b04b7867bfa49e68230b09109b9b2.jpegQuand les gens me demandent à quoi je consacre mon temps depuis que je suis à la retraite, je leur dis que le temps passe vite, j'énumère quelques-unes de mes activités: vélo, lecture, écriture, magasinage, concerts et spectacles, mais je ne leur dis pas ce qui à l'heure actuelle occupe la plus grande partie de mon temps: j'apprends à construire des sites WEB.
Ce n'est pas que cela me gêne de dire ça, c'est juste que j'ai un peu peur que les gens ne comprennent pas de quoi je parle. Même si tout le monde utilise plus ou moins Internet, plusieurs ne se rendent pas compte qu'il s'agit d'un domaine intellectuel très vaste, et qu'il faut, pour faire fonctionner tout ça, un langage, des codes, des règles, des gens qui les conçoivent et qui les utilisent.
La programmation, je connais depuis longtemps. J'ai créé des programmes en Basic sur un ordi qui avait 2k (extensibles à 16k!) de mémoire vive et pas de disque dur: il fallait enregistrer les programmes sur une cassette audio! Basic, hypercard, supercard, javascript, Revolution, j'ai tâté de tout, et dans les sphères qui m'intéressaient, j'ai acquis pas mal de savoir-faire, ceci dit sans me vanter.
Mais aujourd'hui, c'est Internet mur à mur: même si je possède déjà des notions en HTML (qui n'est pas tout à fait un langage de programmation) je m'initie maintenant aux joies des feuilles de style, du CSS et je redécouvre Javascript, un vrai langage de programmation, celui-là, car pour être pleinement satisfaite par cette activité, il me faut manipuler des données.
Quand je m'adonne à ce passe-temps, le temps, justement, passe à une vitesse folle. Je m'oblige à arrêter de temps en temps, histoire de m'étirer, de sortir un peu de la maison, de faire autre chose. Mais même si je fais autre chose, je ne pense qu'à retourner à mon ordi et à continuer d'élaborer ma page WEB.
Ça ressemble à la passion...

 

01/10/2007

Danse et déception

Samedi (29 septembre) j'ai été voir le spectacle  Journal intime, une création de la chorégraphie chicoutimienne Hélène Blackburn et de la compagnie qu'elle a fondée, Cas public.
Danse moderne, mouvements pulsionnels et déstructurés de sept danseurs et danseuses sur une musique de Bach jouée en direct par un pianiste, et quelques autres musiques et sons.
Pour ça, c'était correct. Mais pour le reste...
Thème de cette unique chorégraphie: l'amour et le trouble qu'il soulève dans le coeur et le corps. C'était aussi le thème des textes dits par les danseurs, en anglais et répétés en français, ou l'inverse, avec l'ajout parfois de passages en espagnol, allemand ou d'autres langues. Une enfilade de clichés, de poncifs sur l'amour, de propos redondants, inutilement ajoutés à la chorégraphie. En fond de scène, parfois, des projections de baisers filmés de près. Images sympathiques, mais mièvres, en totale contradiction avec les mouvements des corps tourmentés des danseurs.
Après une heure, même les mouvements sont devenus répétitifs: comme si la chorégraphe n'avait rien de nouveau, ou à tout le moins de percutant ou de pertinent à dire sur l'amour.
Peut-être que le sujet est épuisé...
Les hommes (danseurs) portaient des jeans, une horreur. Les filles portaient des combinaisons noires, correctes.
Je trouvais cela enfantin, pour tout dire, et, après avoir consulté les maigres informations disponibles dans Internet sur le spectacle, je me suis rendu compte qu'il avait été conçu pour un public d'adolescents.
Fort bien, mais alors on a trompé le public en programmant ce spectacle en plein samedi soir, comme s'il s'agissait d'un ballet normal, pour adultes ou pour tout public. Et d'ailleurs pourquoi penser que les ados ne comprendraient pas la chorégraphie et surligner pour eux, à coups de propos insipides et éculés, ce que l'on veut leur dire?
Bref, j'ai trouvé fort décevant ce Journal intime, où j'étais allée en toute confiance, m'attendant à apprécier le travail d'une artiste originaire de Chicoutimi et dont la compagnie a tourné dans le monde. Je suis sortie de là avec un grand malaise, la vague impression de m'être fait avoir.

27/09/2007

Montée de... Coke!

b9412be07161e100be9451082fc75fc6.jpegJe ne vais pas souvent manger au McDo ou dans les autres établissements semblables. Cela m'arrive sur la route, quand je suis en voyage, ou alors, une ou deux fois par mois, je vais acheter notre souper au McDo.
Ils ont la détestable habitude d'offrir des trios incluant un sandwich, une portion de frites et une boisson gazeuse de 500 ml.
Or, je déteste la boisson gazeuse : je n'en aime pas le goût (je ne bois jamais de sucré en mangeant) et pour moi, c'est du poison: du sucre pur quand ce n'est pas diet, ou si c'est diet, de l'eau acide qui ronge les dents.
Je demande donc un sandwich et une patate frite. Mais l'employé(e) me fait toujours remarquer que cela me reviendrait moins cher de prendre le trio.
Cela a le don de m'insulter: pourquoi ne pas m'offrir un petit rabais si je ne veux pas le coke-poison? (c'est peut-être du Pepsi, j'avoue que je n'ai pas remarqué). Je le sais bien, c'est à cause de Coca-cola et d'obscures tractations impliquant de la pub et des millions$. (J'ai mis l'image de Coke en stock, car je ne veux surtout pas leur faire de publicité!)
Naturellement, je ne m'obstine pas avec l'employé, qui n'y est pour rien. Ce que je fais, c'est que je commande deux trios, avec deux Coke diet pour emporter. Celui ou celle qui me sert place donc deux énormes verres en carton remplis de Coke sur un plateau en carton.
Moi, je prends le sac avec les sandwiches et les frites et je laisse les deux liqueurs là, sur le comptoir, en disant "gardez-les, je n'en veux pas".
Et je m'en vais, évoquant avec délectation la surprise et l'incrédulité que je viens de lire dans les yeux de l'employé et des autres clients qui ont été témoins de mon geste!

23/09/2007

Retour de voyage

J'ai été un peu infidèle la semaine dernière, car j'ai fait un voyage à Montréal et Ottawa. Voyage familial, pour le moins, au cours duquel j'ai rencontré mes deux frères, deux oncles, quatre tantes, mes deux neveux, mon fils et sa compagne, un chien et un chat. Je l'ai fait à la demande de mon père qui voulait voir tout ce monde et les inviter au restaurant.

Pendant ce temps, je n'ai pas écouté la télé, vu aucun spectacle, lu à peine un journal. C'était vraiment spécial. Il faisait super beau, partout nous avons pu prendre l'apéro dehors, une température de rêve.

Revenir d'Ottawa, cependant, c'est très long: il faut ajouter deux heures au parcours - déjà pas si court - Montréal-Arvida.

De retour ici, je lis dans le Quotidien le compte rendu de l'intervention du maire de Saguenay devant la commission Bouchard Taylor, et je me demande si je suis en train d'halluciner: c'est bien ça qu'il a dit? c'est bien ce salmigondis de bondieuseries qu'il a présenté en public? il a bien prétendu avoir obtenu l'accord de tous ses conseillers? Et aucun d'eux n'ose se dissocier de ses propos?

Je n'en reviens juste pas. J'en reparlerai peut-être, mais pour l'instant, les mots me manquent... 

17/09/2007

Un beau dimanche... télé!

aded7154c2128232c6fd25306e66b693.jpegHier, dimanche, j'avais prévu de sortir en après-midi. Mais voilà qu'à 13h, je commence à écouter, sur ARTV, le document consacré à Maria Callas. C'était passionnant: des documents d'archives inédits et exceptionnels, où on la voit chanter à Milan et à Venise, donner des interviews en français et en anglais, une narration de grande qualité, tout ça pour raconnter la vie difficile et brisée de cette artiste tellement extraordinaire.
À 15h, je tourne à Radio-Canada pour voir le nouveau magazine culturel On fait tous du show business, animé par Catherine Perrin. Très intéressant ça aussi: animatrice dynamique, chroniqueurs allumés (un peu les mêmes têtes que d'habitude, mais enfin) conversations enlevées, bref, jusqu'à cinq heures, beaucoup de plaisir.
À cinq heures, en rediffusion, Curieux Bégin, avec Christian Bégin qui anime une émission de bouffe à Télé-Québec en attendant le retour de Josée DiStasio: très amusant, ça aussi.
Retour devant l'écran à 19h30 pour regarder cet épais de Gérard-D. Laflaque, que je n'aime pas beaucoup mais qui en sort des pas pires de temps en temps, et à 20h, retour de Tout le monde en parle, que j'aime bien en général. L'émission d'hier était plutôt bonne.
Ce qui fait que j'ai écouté la télé presque toute la journée, ce qui n'est vraiment pas dans mes habitudes.
Et j'ai aimé ça...
Vais-je devenir une patate de sofa?