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19/02/2008

Patineurs

2a39adc613419a4dcbf3fd3e64fa3a72.jpegTrois rubriques dans une seule note, mes amis, vous en avez pour votre argent aujourd’hui!!!!

Patinage

Ça m’amuse d’entendre et de lire les fédéralistes de tout poil patiner à propos de l’indépendance du Kosovo. Ils insistent sur les différences entre la situation de ce pays et celle du Québec. C’est sûr qu’il y a de grosses différences,  et même les souverainistes les plus convaincus ne songent pas à  le nier.
Reste qu’un petit pays a réussi à devenir autonome et libre, envers et contre tous. Et ça, c’est inspirant pour les indépendantistes du Québec. On entend littéralement les fédéralistes trembler de peur à l’idée que quelque chose de semblable à l’indépendance pourrait se produire au Québec. Pourquoi s’en font-ils autant, c’est toujours la question que je me pose. Quand un enfant veut partir de la maison, on le laisse aller, et on reconfigure la famille et le foyer, point final.

Come on!

Parlant de patinage, le champion toutes catégories est le lanceur Éric Gagné (photo). Il a fait déplacer les journalistes pour une pseudo-conférence de presse: un laïus bilingue de 120 secondes, pendant lequel il n’a absolument rien dit. Il s’est excusé du bout des lèvres, ce qui constitue un aveu... déguisé.
Bien sûr, sa situation est délicate. Il risque l’expulsion des États-Unis, et la fin de sa carrière au baseball s’il avoue avoir consommé des substances interdites. Il n’en a pas parlé, il n’a répondu à aucune question...
Bonsoir... il est parti!
Sacré Éric, va!

Concert
Dimanche, je suis allée au concert donné par le clarinettiste Sean Rice et le pianiste Jean-Philippe Sylvestre à la salle Pierrette-Gaudreault, un programme des Jeunesses musicales.
Deux jeunes musiciens, peut-être prometteurs, mais pas encore prêts pour le grand concert, m’a-t-il semblé.
Le son de la clarinette n’était pas ce qu’il devrait être, il manquait d’ampleur et de velouté, le pianiste s’est crocheté les doigts un peu trop souvent.
Mais au-delà de la technique, c’est l’interprétation qui affichait ses faiblesses. Occupés à surmonter les difficultés techniques de partitions très exigeantes, les deux musiciens ont oublié de proposer une lecture, un approfondissement, une vision, de laisser parler leur sensibilité, même pour des oeuvres légères comme celles de Rossini et de Weber. C’était un peu mieux pour la rhapsodie de Debussy et le duo concertant de Darius Milhaud.
Mais il n’auraient pas dû jouer la sonate de Brahms,  car ils n’ont pas su rendre justice à cette musique sublime.

17/02/2008

Pas d'opéra

42c4d69bf31556b2521d33ebba867584.jpgSamedi, j’ai voulu aller voir l’opéra Manon Lescaut (avec Karita Mattila, photo, dans le rôle titre) du Metropolitan au cinéma Jonquière: projection annulée. Le jeune caissier était incapable d’expliquer pourquoi, sauf à dire que l'équipement était défectueux. C’était la deuxième fois en ce qui me concerne, car la projection de Hansel et Gretel (du 26 janvier) avait aussi été annulée.
Pour une fois que nous avions droit à quelque chose de fabuleux au cinéma, rien ne va plus. Partout au Québec, aux États-Unis et dans le monde, ces projections  connaissent un immense succès.
Sûr que ce n’est pas le cas à Jonquière. Entre autres parce que les propriétaires de Ciné-Entreprise semblent faire tout ce qu’ils peuvent pour cacher l’existence de ces projections d’opéra au public de la région. Il n'ont pas annoncé la chose, fait aucune publicité, et répondu avec réticence aux journalistes qui cherchaient à obtenir des informations là-dessus.

C’est quoi ce niaisage, messieurs Papalia?
Chers lecteurs, si vous vous êtes heurtés à ces annulations sans explication, et si vous trouvez que cette situation est inacceptable,  je vous suggère de protester officiellement en vous rendant sur le site de Ciné-Entreprise.

Une fois rendu sur la site, cliquez sur le lien "commentaire" et lâchez-vous lousse.

Kosovo libre!

bc2f1f4433f065aab628eb1e148fac27.jpegJe suis jalouse des Kosovars, citoyens du Kosovo, un pays qui vient de proclamer son indépendance, au nez et à la barbe de tous ceux qui ont voulu l'en empêcher.

Qu'attendons-nous, nous les Québécois, pour suivre cet exemple?

15/02/2008

Spécial Saint-Valentin

e1cc78821278fbb6eeb2264515487bf4.jpegJe suis bénévole pour la Société d’art lyrique du Royaume, et nous avions organisé, comme activité-bénéfice,  un souper chantant pour la Saint-Valentin. Cela se passait au mess des officiers de la base de Bagotville, une centaine de personnes sont venues pour déguster un repas tout en écoutant des artistes  chanter. Il y avait là Marie-Ève Munger, Lise Pelletier, Caroline Tremblay, Jean-Simon Boulianne, Nathalya Thibeault, Denis Larouche, et Céline Perreault au piano, qui ont offert des airs d’opéra connus, des choses légères et agréables comme L’heure exquise de la Veuve joyeuse. la Barcarole et  La chanson d’Olympia des Contes d’hoffman, ou même plus consistantes, comme le Obéissons de Manon (Massenet), les choristes sont venus chanter quelques airs de notre prochaine opérette, l’Auberge du Cheval blanc. Nous les bénévoles, avons couru comme des bons pour monter et décorer les tables (une chose que je ne fais même pas chez moi, car c’est l’autre moitié de mon couple qui se charge de ce travail lorsque nous recevons!), servir et desservir tout le monde, avec la collaboration des gens de la base. Le repas de quatre services, préparé par le restaurant La Bougresse, était très correct. Les 120 billets avaient été vendus, une centaine de convives sont venus, qui ont semblé fort apprécier leur soirée.
Je suis rentrée vers 23 heures à la maison, j’étais brûlée, mais vendredi matin je suis quand même allée à mon stretch-tonus au pavillon sportif, histoire d’étirer et de replacer mes muscles, ainsi que mon pauvre nerf sciatique qui me donne des ennuis quand je reste debout très longtemps.
Pour consoler mon Jack que j’avais laissé seul toute la soirée en ce jour des amoureux, je lui ai proposé d’aller dîner vendredi midi à La Cuisine: comme d'habitude c’était délicieux, j’ai mangé un feuilleté au thon et fruits de mer très savoureux dans lequel il y avait des morceaux de thon frais, mon partenaire a mangé un tartare de boeuf...
et c’est lui qui a payé!

13/02/2008

Perte de jouissance

3dc85eb9b497896d1fed864834d7d76b.jpegJ’ai toujours aimé les dictionnaires. Leur façon de présenter les choses, concise, précise, accompagnée, par exemple dans Le petit Larousse, de belles illustrations.
Pendant une période de ma vie, j’ai participé à la Dictée des Amériques, organisée par Télé-Québec : je n’ai jamais gagné le premier prix, mais j’ai atteint à quelques reprises la grande finale internationale, qui réunissait 100 concurrents venant du Québec et de plusieurs pays du monde. J’y ai fait de formidables rencontres, des gens qui venaient du Mexique ou de Russie pour faire une dictée en français, c’était quand même quelque chose.
J’ai même, il y a plus longtemps encore, participé à la Dictée de Bernard Pivot, (Championnats d'orthographe) au temps où elle avait un volet québécois, et si je me rappelle bien, cela se passait à Montréal, au théâtre qui porte mon nom: Denise-Pelletier!
Pour me préparer à ces épreuves, j’utilisais des grammaires, des livres spécialisés, mais mon outil favori demeurait le dictionnaire. Il me servait à vérifier l’orthographe, à faire des listes, à chercher les définitions, même à faire un programme informatique de fiches sur les mots rares ou difficiles.
J’aime toujours consulter le dictionnaire, mais depuis quelque temps, j’ai de la difficulté à lire les textes et je dois me servir d’une loupe. Comme je le fais régulièrement pour lire les étiquettes et emballages de différents produits de consommation.
Pourtant je porte mes lunettes et/ou mes verres de contact, qui sont à ma connaissance bien ajustés à ma vue.
Alors le constat s’impose: je suis en train de rejoindre la cohorte des vieux qui ne lisent plus les journaux parce que “c’est écrit trop petit”.
Quand cette cohorte se sera enrichie de tous les baby-boomers arrivés à la soixantaine, on verra peut-être apparaître sur le marché deux types de nouveaux objets:

  • des loupes puissantes et bien adaptées à la lecture
  • des dictionnaires et emballages “écrits plus gros”...

10/02/2008

Agapes

c1be16055cdccfb7925f40ef4bde1512.jpgUn très bon souper, samedi à l’auberge Villa Pachon, de Jonquière. Il y avait des anniversaires à fêter, un départ en voyage à souligner.  Nous étions trois couples, nous avons bien ri. L’atmosphère était chaleureuse même si, exceptionnellement nous a-t-on dit, il y avait peu de convives ce soir-là dans la belle salle à manger (photo).
Une soirée avec des amis, c’est un des grands plaisirs de la vie.
(si vous voulez savoir en détail ce que nous avons mangé et bu, allez voir sur  le  blogue de Jack)

06/02/2008

Destins de chiens

fbd048e4e61dae95e9685003f1d68aba.jpegUne marche avec Sylvie, par ce beau matin d’hiver. Rue Gay-Lussac, un petit chien, beagle, fox-terrier, jack russell? (je ne m'y connais guère),  portant un collier, deux médailles et un foulard coquettement noué à son cou, nous rejoint et se met à nous suivre, puis à nous précéder, batifolant dans la neige, Nous sommes un peu inquiètes, avons peur qu’il se fasse frapper, ou ramasser par le camion des vidanges qui passe tout près de lui!!!
Il nous accompagne jusqu’au Manoir du Saguenay, où nous allons reprendre la voiture pour rentrer dans notre quartier.
Sylvie me demande de surveiller le toutou pendant qu’elle recule la voiture, histoire de ne pas le frapper. Moi je ne connais pas bien les chiens, je ne sais pas comment les toucher, mais je prends sur moi, me penche vers l’animal qui se prête docilement au jeu pendant que je lui tâtonne dans le cou pour trouver le numéro de téléphone inscrit sur une de ses deux médailles.
Quand nous partons, il semble vouloir accompagner une autre marcheuse qui se dirige vers  les sentiers du manoir.
Par acquit de conscience, de retour à la maison, je compose le numéro de la médaille et laisse un message pour expliquer ce qui s’est passé avec le chien.
Quelques heures plus tard, la propriétaire du chien me rappelle pour me remercier de mon appel et me dire que toutou est bien rentré à la maison, elle ne sait pas si c’est par ses propres moyens ou si quelqu’un l’a reconduit, car elle a retrouvée fermée la porte de la verrière qu’elle avait laisssé ouverte, et chien-chien était à l’intérieur.
Une petite chose insignifiante, je n’ai rien changé au destin de ce petit chien, je crois bien qu’il connaissait le chemin, mais j’étais néanmoins fière de moi: j’avais l’impression d’avoir fait mon devoir.

Un autre genre...
Cela m’a fait penser à une chose horrible que me relatait Suzanne, mon autre amie qui habite ce quartier, et elle n’est pas la seule à avoir été témoin d’une telle situation. Ses voisins ont acheté un gros chien, qu’ils laissent dehors, attaché, seul pendant toute la journée. Inutile de dire qu’il aboie à fendre l’âme. Et la nuit, il hurle.
À quoi sert d’avoir un chien, ou tout autre animal, si c’est pour le laisser hurler dehors?
L’homme qui agit ainsi est pire que la bête...

02/02/2008

Un livre

18bf4bd1c46d419759557be6f609c151.jpegPlus je vieillis et moins je lis de livres. Je lis des journaux et des magazines, mais moi qui ai tellement lu dans mon enfance et mon adolescence, des romans énormes, plus le livre était épais, plus je l’abordais avec plaisir, aujourd’hui je suis devenue plus sélective. Pour que je lise un livre, il doit m’intéresser, me passionner, sinon j’abandonne. Je déplore cela, de lire moins de livres, mais je n’y peux rien.
Mon fils m’a offert à Noël “Un homme” de Philip Roth, auteur américain que j’aime beaucoup, j’ai lu entre autres La tache, un roman fabuleux. “Un homme” ne l’égale pas, mais c’est tout de même excellent. Et passablement déprimant. L’homme en question vient de mourir, le livre relate sa vie, qui prend la forme d’une série de combats de plus en plus difficiles contre la maladie. À mesure qu’il vieillit, ces malaises augmentent en nombre et en intensité, et les traitements, médications, opérations, examens, finissent par envahir tout son temps et gruger son énergie, l’amenant à considérer d’un oeil distant, presque indifférent, tout le reste de sa vie, et notamment le mépris dans lequel le tiennent ses deux fils issus d’un premier mariage.
C’est ça, simplement, un homme: ça vit et ça meurt. Un excellent roman, triste et beau comme la vie. Malheureusement, et autant que je puis en juger sans avoir lu la version originale, la traduction ne me semble pas tout à fait réussie.

29/01/2008

Matin rose

ecde9b91f90da9c279f26626b2c5ee94.jpgC'était rose ce matin par ma fenêtre. La lune était par-dessus le toit de la maison voisine, entre les branches. J'ai pris quelques photos. J'en ferai peut-être un album de ce ciel matinal et arvidien du 29 janvier 2008.(C'est fait, voir mon album Rose matin, dans la colonne de gauche)

26/01/2008

En rajouter

Pour continuer dans ma veine "bouffe" et surabondance, je pense aux recommandations des spécialistes en nutrition et en santé, ou de ceux qui s'improvisent tels.

Ils suggèrent, que dis-je, ils imposent catégoriquement de manger cinq portions de fruits par jour: c'est sans doute très bon... sauf si on ajoute ces ingrédients à ce qu'on mange déjà.

Est-ce bon pour la santé d'avaler deux pommes, deux oranges et une banane, après un big mac, des frites et un coke géant???

 

PS: merci au visiteur qui m'a souligné que mon blogue bégayait. En effet, la même note s'était enregistrée quatre fois, je ne sais pas pourquoi. Bien entendu, j'ai corrigé l'erreur.