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06/02/2008

Destins de chiens

fbd048e4e61dae95e9685003f1d68aba.jpegUne marche avec Sylvie, par ce beau matin d’hiver. Rue Gay-Lussac, un petit chien, beagle, fox-terrier, jack russell? (je ne m'y connais guère),  portant un collier, deux médailles et un foulard coquettement noué à son cou, nous rejoint et se met à nous suivre, puis à nous précéder, batifolant dans la neige, Nous sommes un peu inquiètes, avons peur qu’il se fasse frapper, ou ramasser par le camion des vidanges qui passe tout près de lui!!!
Il nous accompagne jusqu’au Manoir du Saguenay, où nous allons reprendre la voiture pour rentrer dans notre quartier.
Sylvie me demande de surveiller le toutou pendant qu’elle recule la voiture, histoire de ne pas le frapper. Moi je ne connais pas bien les chiens, je ne sais pas comment les toucher, mais je prends sur moi, me penche vers l’animal qui se prête docilement au jeu pendant que je lui tâtonne dans le cou pour trouver le numéro de téléphone inscrit sur une de ses deux médailles.
Quand nous partons, il semble vouloir accompagner une autre marcheuse qui se dirige vers  les sentiers du manoir.
Par acquit de conscience, de retour à la maison, je compose le numéro de la médaille et laisse un message pour expliquer ce qui s’est passé avec le chien.
Quelques heures plus tard, la propriétaire du chien me rappelle pour me remercier de mon appel et me dire que toutou est bien rentré à la maison, elle ne sait pas si c’est par ses propres moyens ou si quelqu’un l’a reconduit, car elle a retrouvée fermée la porte de la verrière qu’elle avait laisssé ouverte, et chien-chien était à l’intérieur.
Une petite chose insignifiante, je n’ai rien changé au destin de ce petit chien, je crois bien qu’il connaissait le chemin, mais j’étais néanmoins fière de moi: j’avais l’impression d’avoir fait mon devoir.

Un autre genre...
Cela m’a fait penser à une chose horrible que me relatait Suzanne, mon autre amie qui habite ce quartier, et elle n’est pas la seule à avoir été témoin d’une telle situation. Ses voisins ont acheté un gros chien, qu’ils laissent dehors, attaché, seul pendant toute la journée. Inutile de dire qu’il aboie à fendre l’âme. Et la nuit, il hurle.
À quoi sert d’avoir un chien, ou tout autre animal, si c’est pour le laisser hurler dehors?
L’homme qui agit ainsi est pire que la bête...

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