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29/07/2006

Coutume étrange

Dans les restaurants au Québec, si vous prenez du vin en mangeant, même si vous avez fini de manger votre plat principal, on va toujours vous laisser du temps pour "terminer votre vin" avant d'apporter le dessert et le café. Parfois on vous l'offre clairement: "je vous laisse finir le vin?", demande la serveuse. Parfois, les serveurs se contentent de jeter un oeil sur votre table en attandant que vous ayez vidé la bouteille de vin, et si vous ne souhaitez pas le faire, vous devez les appeler pour leur dire que vous êtes prêt à commander le dessert.
Bien souvent, d'ailleurs, les serveurs vont enlever tout ce qu'il y a devant vous, pain, beurre, salade, avant d'apporter le dessert. Je me demande bien pourquoi. On n'a pas besoin de "finir son vin" avant de manger le dessert, on peut garder quelques gorgées pour accompagner la tarte ou le gâteau, même si le vin est un peu moins bon avec du sucré. On peut même boire encore un peu de vin après le café, c'est très agréable.
Mais, autant dans les petits restaurants que dans les grands, le personnel semble toujours très embêté quand des clients expriment le souhait de garder la bouteille et les verres au-delà du plat principal.
Bizarre autant qu'étrange.

01/05/2006

Sacs à main ... à dos

J'ai une relation bizarre avec le sac à main. J'en ai parlé d'ailleurs dans une note précédente (Sac à malices) . Je cherche à m'en passer, et en même temps j'admire les beaux sacs chic, genre Prada, Gucci, Louis Vuitton. Cela me fascine, peut-être parce que je sais que je n'en aurai jamais. Aussi, je regarde les sacs à main dans les boutiques, colorés, aux formes fantaisistes. Ceux-là me seraient accessibles, mais je suis incapable de choisir, je ne sais pas ce qui convient, alors je me retrouve toujours avec un sac noir, pratique, tout à fait banal.
Quand je suis allée à Montréal, dernièrement, je me suis dit: «tiens je vais regarder quels genres de sacs portent les femmes et les jeunes filles, cela me donnera peut-être des idées pour en choisir un à mon tour».
O surprise! dans le métro, les magasins, sur la rue, les femmes et les filles portaient ... des sacs à dos. Des sacs à dos tout à fait ordinaires, comme si tout le monde allait au gym!

03/02/2006

Inventeur recherché

Une suggestion à tous les patenteux qui se cherchent un truc à inventer:
des pneus d'hiver pour chariot d'épicerie.
Il vient de tomber 10 centimètres de neige, ici: impossible de pousser son chariot dans le stationnament, les petites roues s'embourbent dans la neige, on reste coincé, c'est l'horreur. quand c,est fondant, ça fait de la sloche, c'est encore pire.
Pneus d'hiver, skis, chaînes, ou autre : ça prendrait un système, peu coûteux de préférence, pour nous aider à transporter nos achats.
C'est gratos, je ne demande pas de droit d'auteur...
Avis aux petits génies

31/01/2006

Un super PD

Ne vous méprenez pas, je parle ici d'un journal, le Progrès-Dimanche. Je le lis toujours avec plaisir, mais celui du 29 janvier était particulièrement intéressant. Entre autres deux conmmentaires fort pertinents, celui de Roger Tremblay, dans la section sportive, sur les Saguenéens, l'équipe de hockey locale, de la ligue junior majeur du Québec, et leurs quelques déboires. Il rappelle avec beaucoup de justesse que ces gars n'ont que 17 à 20 ans, et que l'on oublie trop souvent que le sport est un jeu, en tout cas, qu'il doit l'être pour eux en bonne partie. Or, les partisans mettent énormément de pression sur ces jeunes, comme s'il s'agissait d'une équipe professionnelle, ce qui peut causer des maladresses, un malaise, des pertes de confiance.
Daniel Côté, lui, évoque l'urgence qu'il y a, pour le gouvernement, d'aider le Camp musical du Lac Saint-Jean, une institution dans la région, qui attire chaque année des musiciens chevronnés et des élèves avides d'apprendre, qui fait des merveilles avec peu d'argent. Les bâtiments sont vieux, ils auraient besoin d'être rénovés, le camp se heurte è l'incompréhension, à la réticence du ministère de la Culture, qui ne daigne même pas considérer une demande d'aide de 2.7 million$.
Et j'ai été émue par la chronique de Mélissa Viau, dans la page Libre @dos: un reportage tout simple sur une jeune fille, Diana Fillion, morte d'un cancer à 15 ans. Quelques amis, quelques professeurs témoignent : c'est sobre, délicat, sensible. Ça secoue.
Je voudrais bien vous donner une adresse pour retrouver ces articles, mais ce n'est pas possible semble-t-il. Sur Cyberpresse, on trouve le Quotidien, publié par la même entreprise, mais rien sur le Progrès Dimanche. Ne restent que les archives payantes, à Cyberpresse mais ce n'est pas évident de trouver ces textes, et c'est tout à fait déplorable. Je vais essayer de m'informer davantage.


Ma note pour le Progrès-Dimanche du 29/01/2006 : 8/10

 

14/01/2006

Ma cabane sur la baie

Chaque année, dès le premier flocon de neige, les médias de la région (du Saguenay) commencent à en parler. Il y a un topo chaque jour, à la télé, à la radio, dans la presse écrite. Elles sortent, elles sont prêtes, elles arrivent, elles ne peuvent pas passer, elles s'installent, elles ont des problèmes, il faut les enlever, il fait trop chaud ou trop froid pour elles, elles doivent partir, on les enlève,
Et enfin, bonsoir.... elles sont parties!

Qui ça? Ou plutôt quoi ça? J'ai nommé les cabanes à pêche, à La Baie, à Saint-Fulgence, à l'Anse Saint-Jean. Que voulez-vous, dans le temps des Fêtes, c'est très tranquille côté actualité, même la campagne électorale a semblé laisser les gens de glace. Alors, ça fait un beau sujet pour les médias régionaux et à l'occasion nationaux. Dès que la température change, les journalistes vont aux nouvelles : est-ce que ça va accélérer, ralentir, contrecarrer l'installation des cabanes?


(Pour ceux qui ne le sauraient pas, il s'agit de petites maisons de fortune, en général assez laides, que l'on installe sur les glaces. Au lieu - ou au milieu - du plancher il y a une ouverture qui permet de casser la glace et de pêcher diverses espèces de poisson: sébaste, doré, perchaude, brochet, turbot. En certains endroits, les cabanes sont nombreuses et forment une sorte de village). Les gens du Saguenay ont l'air de penser qu'ils ont inventé la pêche blanche, une tradition héritée des Amérindiens et pratiquée partout au Québec, et sans doute dans toutes les régions où il y a du froid et de la glace, ou qu'ils sont les seuls à s'adonner à ce loisir. (J'entends en ce moment même une nouvelle à la télé affirmant que la pêche au poulamon pourrait être compromise dans la région de Sainte-anne de la Pérade, à cause de la pluie tombée hier et aujourd'hui.) C'est charmant, d'accord, mais sans plus...

Jusqu'à présent, je m'intéressais très peu à ce sujet dont pourtant je suis condamnée à entendre parler chaque jour de l'automne, de l'hiver, du printemps. Mais maintenant, les cabanes me fascinent. Pas les cabanes elles-mêmes, mais l'omniprésence, dans les médias, de cette activité somme toute banale. Un beau sujet d'étude, à tout le moins...

16/11/2005

Amour et plus ????


Parfois pour m'amuser, je lis des messages dans les pages de rencontres des journaux. On pourrait faire une étude sociologique à partir de ces messages. Par exemple, en général, pour six messages «femme cherche homme» on aura trois messages «homme cherche femme», trois messages «homme cherche homme» et deux messages «femme cherche femme».
Ces gens qui cherchent un ou une partenaire  - une démarche tout à fait honorable, et compréhensible au demeurant - écrivent en général à la fin du message:  «pour amour et plus».

Plus ??? Qu’y a-t-il de plus que l'amour? Si on disait «pour sexe et plus» je comprendrais : plus que le sexe, il y a l'amour. Mais au-delà de l'amour, que peut-il y avoir??? La question m’intrigue.