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20/08/2008

Rivière rouge

boueRouge.jpgCe 20 août 2008, un déversement de boues rouges (résidu de l'alumine produite à partir de bauxite),  en provenance des installations de Rio Tinto Alcan, a fortement coloré une bonne partie de la rivière Saguenay...

La photo n'est pas terrible, vous en trouverez de bien meilleures sur le site de Jean-Luc Cyr qui propose un album sur la marée rouge à cette adresse.

Et sûrement à partir de jeudi (21 août), des images de l'as photographe Rocket Lavoie, dans Le Quotidien.

Enfin, si vous possédez quelques notions d'espagnol, vous aurez sans doute noté que

rio tinto signifie

rivière rouge...

08/08/2008

Pourquoi se noyer?

Dès que les beaux jours arrivent, les Québécois ne se peuvent plus. Ils sautent dans des chaloupes pour aller à la pêche, ils montent dans les embarcations fragiles quand l’orage gronde, ils omettent de mettre des gilets de sécurité, ils se lancent dans les chutes et les rivières en furie (ma photo a été prise à La Baie il y a quelques jours), ils plongent dans deux pieds d’eau. Même les enfants, quand on les laisse une minute sans surveillance, trouvent le moyen de franchir les barrières qui entourent les piscines.
Et c’est la tragédie...

Les noyades, dommage collatéral de l’été aussi incontournable que les moustiques et l’odeur de merde qui s’élève des champs.
On dirait une folie collective qui se traduit par une irrépressible envie de se pitcher à l’eau.
Comme s’ils ne savaient pas que l’eau, c’est dangereux.
C’est sûr qu’on a eu huit mois pour l’oublier...

fjordSag.jpg

 

16/04/2008

France et Andrée

Juste un petit fait, en passant, pour ceux et celles qui ne l'auraient pas encore noté:

France Boucher, l'incompétente présidente de l'Office de la langue française,  qui s'est ridiculisée en tentant de faire avaler des couleuvres aux journalistes - et au public - à propos des études sur le français au Québec, eh bien c'est la fille d'Andrée Boucher, la défunte mairesse de Québec.

Voilà.... 

19/03/2008

Tueur en série

2123160170.jpgHier soir, je voulais écouter, comme tous les mardis, un épisode de 24 heures chrono, et je me suis rappelée que la saison 5 avait pris fin la semaine précédente. Comment? Naturellement, Jack Bauer (interprété par Kiefer Sutherland) est encore dans le pétrin, il a été enlevé et torturé par les Chinois, on verra la suite dans la  saison 6 diffusée par Télé-Québec à compter de septembre.
Depuis septembre dernier donc, je n’ai pas manqué un seul épisode de cette saison 5. Je ne trouve pas ça super-bon, c’est plein de raccourcis, d’invraisemblances, de niaiseries sentimentales à l’occasion. Mais je l’ai écouté avec plaisir, pour le suspense.
Jack Bauer a la gâchette pour le moins facile. Dès qu’il sent un danger, il sort une arme et tire. Les questions, il les pose après.  Et le besoin de tuer les ennemis passe même avant la protection de ses proches. Quand quelqu’un s'inquiète de cette propension à répandre la mort, il répond qu’il n’avait pas le choix. Et le scénario est construit de façon à nous faire croire qu’il n’a pas le choix.
Pire: il transforme des gens ordinaires en tueurs. Par exemple, il parle (par téléphone) à un employé d’un sous-marin nucléaire attaqué par des terroristes et le persuade d’aller égorger un des gardes, alors que le gars n’a jamais touché une arme de sa vie. Il ne veut pas trop, mais Jack Bauer lui dit d’une voix persuasive: “vous n’avez pas le choix”. Alors l’homme prend un couteau et se transforme à son tour en meurtrier.
Sous des apparences de légitime défense (pour le pays ou pour lui-même), Jack Bauer commet en fait des meurtres purs et simples, auxquels on le soupçonne de prendre un plaisir pervers.
Jack Bauer:  machine à tuer, quintessence de l’idéal états-unien...

19/02/2008

Patineurs

2a39adc613419a4dcbf3fd3e64fa3a72.jpegTrois rubriques dans une seule note, mes amis, vous en avez pour votre argent aujourd’hui!!!!

Patinage

Ça m’amuse d’entendre et de lire les fédéralistes de tout poil patiner à propos de l’indépendance du Kosovo. Ils insistent sur les différences entre la situation de ce pays et celle du Québec. C’est sûr qu’il y a de grosses différences,  et même les souverainistes les plus convaincus ne songent pas à  le nier.
Reste qu’un petit pays a réussi à devenir autonome et libre, envers et contre tous. Et ça, c’est inspirant pour les indépendantistes du Québec. On entend littéralement les fédéralistes trembler de peur à l’idée que quelque chose de semblable à l’indépendance pourrait se produire au Québec. Pourquoi s’en font-ils autant, c’est toujours la question que je me pose. Quand un enfant veut partir de la maison, on le laisse aller, et on reconfigure la famille et le foyer, point final.

Come on!

Parlant de patinage, le champion toutes catégories est le lanceur Éric Gagné (photo). Il a fait déplacer les journalistes pour une pseudo-conférence de presse: un laïus bilingue de 120 secondes, pendant lequel il n’a absolument rien dit. Il s’est excusé du bout des lèvres, ce qui constitue un aveu... déguisé.
Bien sûr, sa situation est délicate. Il risque l’expulsion des États-Unis, et la fin de sa carrière au baseball s’il avoue avoir consommé des substances interdites. Il n’en a pas parlé, il n’a répondu à aucune question...
Bonsoir... il est parti!
Sacré Éric, va!

Concert
Dimanche, je suis allée au concert donné par le clarinettiste Sean Rice et le pianiste Jean-Philippe Sylvestre à la salle Pierrette-Gaudreault, un programme des Jeunesses musicales.
Deux jeunes musiciens, peut-être prometteurs, mais pas encore prêts pour le grand concert, m’a-t-il semblé.
Le son de la clarinette n’était pas ce qu’il devrait être, il manquait d’ampleur et de velouté, le pianiste s’est crocheté les doigts un peu trop souvent.
Mais au-delà de la technique, c’est l’interprétation qui affichait ses faiblesses. Occupés à surmonter les difficultés techniques de partitions très exigeantes, les deux musiciens ont oublié de proposer une lecture, un approfondissement, une vision, de laisser parler leur sensibilité, même pour des oeuvres légères comme celles de Rossini et de Weber. C’était un peu mieux pour la rhapsodie de Debussy et le duo concertant de Darius Milhaud.
Mais il n’auraient pas dû jouer la sonate de Brahms,  car ils n’ont pas su rendre justice à cette musique sublime.

10/10/2007

Partout, la craque

C'est la nouvelle mode. On en voit partout. Tout le monde, ou plutôt toutes les femmes car elles sont les seules à pouvoir le faire, toutes les femmes s'y mettent ou presque. À la télévision, c'est hallucinant: jeunes ou vieilles, animatrices, comédiennes, invitées, belles, moches (il y a peu de cette sorte à la télé), employées, même des madame-tout-le-monde-témoins-d'un-accident et interviewées au volant ou en train de jardiner: la craque est portée partout et par toutes, exhibée, mise en valeur. La craque entre les seins, je veux dire. On voyait ça depuis longtemps dans les publicités, les promotions, les films de fiction, mais là, c'est dans la réalité, c'est pour de vrai.
Parfois, le décolleté plonge: ce n'est plus une simple craque, c'est un profond ravin dont on aperçoit le fond...
Je ne trouve pas ça laid, ni vulgaire, au contraire, c'est charmant, coquin, un brin délinquant quand elles exercent un métier réputé sérieux.
Un truc que seules les femmes peuvent faire, et c'est bien qu'elles ne s'en privent pas, allumant au passage quelques lueurs dans le regard des hommes.
À vrai dire, je suis un peu jalouse de toutes ces femmes qui peuvent montrer même un petit un début de craque...

07/04/2007

Toilettes ratées

medium_excentris.jpegÀ Montréal, j'aime beaucoup le cinéma Ex-Centris, de Daniel Langlois, rue saint-Laurent. Un bel édifice moderne, futuriste même, fonctionnel: les sièges sont confortables, et on y présente toujours les meilleurs films en ville. Je n'ai pas mangé au restaurant attenant, mais j'y ai dégusté d'excellents expressos.
Un seul petit hic: j'ai observé là aussi un exemple patent de toilettes ratées, mais tout de même moins pires que celles de la Place des arts dont j'ai déjà parlé.
L'expace occupé par ces toilettes pour dames de l'Ex-Centris est très réduit et il n'y a que trois ou quatre cabines. Tout est techno, automatique, y compris le déclenchement de la chasse d'eau. Alors chaque fois que j'attends, j'entends la même plainte venant de l'une des cabines: "ça marche pas". Il faut se positionner exactement au bon endroit pour faire démarrer le système.
Autre problème: le crochet installé dans la cabine pour accrocher sac et manteau: c'est un bel objet en métal très design, enroulé sur lui-même en double ou en triple. Pour accrocher la courroie du sac, ça va: on la glisse dans les méandres du crochet. Mais pour le manteau, ça devient carrément plus difficile: impossible de le faire passer par le même chemin. Alors la Madame, un peu frustrée, lance son manteau replié sur la porte... et la personne qui attend à l'extérieur reçoit un coup de manteau au visage!
Une fois tout fini, c'est encore compliqué: après avoir réussi à faire couler automatiquement l'eau et le savon, on se retrouve, les mains mouillées, à la recherche du séchoir. Il n'est pas très loin, mais il est situé dans l'étroit passage qui mème à la sortie, là où se tiennent -forcément, elles n'ont pas le choix - les femmes qui attendent leur tour au bout de la file. Il faut se tasser, se faire de la place. Très efficace ce séchoir: il chauffe, il fait un vacarme d'enfer, on voit notre peau faire des vagues. Mais pour celles qui attendent, c'est un bruit fort désagréable.
Toilettes spéciales
Cela m'a rappelé qu'à Nice et à Cannes, entre autres, j'ai découvert il y a quelques années des toilettes publiques vraiment spéciales. Publiques, c'est-à-dire plantées là, sur la plage ou le long du trottoir. Il faut mettre une pièce, problablement un ou deux euros. Quand on y entre, on est accueilli par une forte odeur de désodorisant et de produits chimiques: c'est incroyablement blanc et propre. Mais il faut bien lire les nombreux avertissements placés au mur, au-dessus du lavabo et de la cuvette, des avertissements qui disent en substance "n'ouvrez pas la porte avant d'être prêt à sortir". En effet, une fois que vous avez terminé et êtes sorti à l'extérieur, vous refermez la porte et, si vous restez tout près et tendez l'oreille, vous entendez des bruits de tuyauterie et de soufflerie, tandis que la cabine vibre légèrement: la toilette est lavée, désinfectée et séchée tout entière, du plafond au plancher en passant par les murs et les accessoires.
Ça c'est du moderne efficace. Je me sentais toutefois un peu angoissée à l'idée que le grand nettoyage pourrait, par erreur, se déclencher alors que j'étais encore à l'intérieur... C'est peut-être ce qui explique que ces toilettes ne m'ont pas semblé très fréquentées...

26/11/2006

Maudite boisson

medium_boire.jpgLa moitié ou peut-être les trois quarts des problèmes d'obésité en Amérique du Nord disparaîtraient en quelques années si, du jour au lendemain, on retirait du marché toutes les boissons gazeuses. Les jeunes et les vieux peuvent ingurgiter en quelques minutes un demi-litre, quand ce n'est pas un litre (parfois ce dernier coûte moins cher que le demi-litre) de Coke ou de Pepsi: ce n'est que du sucre, qui les fait grossir et les empêche de manger des aliments sains, car ils coupent l'appétit. Et la malbouffe serait moitié mois dommageable si ses sandwiches et frites étaient accompagnées non pas de litres de coke, mais de verres d'eau de taille normale.
Les enfants, imitant en cela leurs parents, commencent dès leur plus jeune âge à consommer des boissons pétillantes, et tout le monde semble croire que les «bulles» dans une boisson sont indispensables pour étancher la soif. (Peut-être parce qu'elles font roter...) Or, c'est tout le contraire: plus on absorbe de boisson pétillante -et sucrée-, plus on a soif.
Même le jus dont on remplit le biberon des bébés, a des effets pervers, toujours à cause du sucre qu'il contient. On le croit inoffensif quand il est pur, sans addition de sucre, mais on se trompe, puisque les fruits contiennent du sucre, donc des calories, donc ils font grossir et occupent, dans l'organisme, la place que prendraient les aliments de qualité. Le jus devrait être bu uniquement comme dessert, avec un biscuit, par exemple, ou comme collation entre deux repas. Mais pour accompagner le repas, aider à avaler, ce qu'il faut, c'est de l'eau. De l'eau pure et plate. Ou, à la rigueur, de l'eau gazéifiée (mais pourquoi tant tenir aux bulles?), ou encore, mais en quantité modérée, des boissons "diète".
Finalement, si on supprimait le sucre de notre alimentation... et de la fabrication des aliments du commerce, on réglerait beaucoup de problèmes, il me semble.

09/10/2006

Lèvres pulpeuses

medium_proflips.jpgCette tendance de la publicité à montrer de "belles personnes", du moins selon les critères élaborés par ... la pub elle-même. Des jeunes gens beaux, minces, bien faits, souriants, je n'ai rien contre, c'est agréable à regarder. Mais parfois, ça va un peu loin. Comme les pubs de rouge à lèvres (que l'on voit surtout dans les magazines): lèvres pulpeuses, épaisses, brillantes, entrouvertes sur des dents blanches dans une moue légèrement souriante. Une moue idiote car ces charmantes jeunes filles ne parlent jamais, de peur de déranger leur gloss. Il me semble que ce n'est pas tellement appétissant, ni réaliste. Je rirais si je voyais une jeune fille se présenter ainsi à l'épicerie, ou même dans une soirée. Et il me semble que tout le monde rirait aussi.
Plus extraordinaires encore, les pubs pour les shampooings, teintures et autres produits pour les cheveux, surtout à la télé. Le texte vante la couleur brillante, l'apparence naturelle, le mouvement libre de la chevelure, pendant que l'image montre une femme qui agite sa tête en tous sens pour faire bouger une chevelure longue, épaisse, vaguement ondulée, bref, le genre de coiffure à la mode... il y a 30 ou 40 ans. On ne frise plus le ridicule, on baigne dedans!

23/08/2006

Ah! Montréal!

medium_tongs.jpg
Oui, Montréal, ses rues droites, ses grands magasins, ses restaurants, ses gougounes.
Oui, à Montréal, il semble y avoir une sorte de compétition implicite: c'est à qui marcherait le plus longtemps en gougounes. Les tongs en caoutchouc, comme sur la photo, ne sont plus seulement des chaussures pour la plage ou la piscine, ce sont des souliers de tous les jours. Dans le métro, sur la rue, hommes et femmes de tout âge, mais surtout des jeunes, se promènent en gougounes, et semblent tout à fait à l'aise en tirant cette chaussure grâce à une lanière qui passe entre deux orteils. Pour ma part, je ne peux pas faire plus de dix pas avec ces machins aux pieds, et il ne me viendrait même pas à l'idée de marcher jusqu'au coin de la rue. D'ailleurs, en région c'est moins répandu.

C'est tout à fait extraordinaire de voir marcher les gens ainsi chaussés. D'ailleurs, la gougoune s'est raffinée: on en trouve maintenant de toutes sortes: en cuir, en paille tressée, dotées d'une ou deux lanières supplémentaires ou encore d'une semelle pré-formée qui les rendent un peu plus confortables. Il y a même maintenant ds gougounes adhésives, sans aucune courroie, des sortes de semelles que l'on colle directement sous le pied!

Vraiment fascinant!