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10/05/2011

Coquines orchidées

Ce n'est pas moi qui le dis, c'est cette affiche vue dimanche à l'hôtel Le Montagnais de Chicoutimi.

IMG_1698.JPG

C'était à l'exposition annuelle du club des Orchidophiles du Saguenay-Lac-St-Jean, où j'en ai appris de bien bonnes sur ces magnifiques fleurs.

On qualifie les orchidées de bêtes de sexe à cause de leurs stratégies de reproduction: elles niaisent les insectes, se font passer pour des partenaires ou les enduisent traitreusement d'une substance collante pour les obliger à transporter le pollen d'une fleur à l'autre.

Elles affichent d'ailleurs avec une charmante impudeur leurs formes (et couleurs) suggestives, lascives et provocantes, comme le montrent les photos sur cette page.

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(Toutes les photos sont de moi, prises à l'exposition d'orchidées, sauf celle-ci, trouvée sur Internet, d'un cattleya 'green emerald')

Et ce n'est pas tout au rayon du sexe. Je savais que la vanille est une variété d'orchidée. Mais j'ignorais que ce mot, vanille vient de l'espagnol vainilla, dérivé du latin vagina, qui signifie gousse, étui, et qui, vous le devinez, a donné le mot français vagin.

Quant au torchidées,insectes,vanilleerme orchidée, il vient du grec orchis, qui signifie testicule. C'est à Théophraste que l'on attribue cette dénomination, selon Wikipédia.

Donc, même si l'exposition m'est apparue bien modeste, en espace occupé et en nombre de spécimens -plutôt bien- présentés, j'ai adoré ma rencontre avec ces ensorcelantes orchidées.

Ma visite fut somme toute excitante et

... stimulante!

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04/05/2011

Le haïku du nid

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Persistance

aux branches dénudées

tordues par le vent d'hiver

le nid déserté s'accroche

 

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20/04/2011

Recettes de zénitude

Quand je me trouve réduite à l'état de plante verte par des employés qui préfèrent papoter entre eux (voir ma note à ce sujet), bien sûr que ça m'enrage. Mais comme je n'aime pas me sentir fâchée, j'ai recours, dans ces cas-là, à des stratégies qui me permettent de demeurer zen.

commerce,caissière,employés,clientPremière tactique: réfléchir. Par exemple, quand les employés sont jeunes, je me dis qu'ils sont là de façon temporaire. Ils ne comptent pas faire carrière au supermarché ou à la boutique, où ils travaillent pour payer leurs études. Alors ce travail, les clients, les rouages de  l'entreprise, rien de tout cela ne les intéresse.

Ce n'est pas totalement leur faute: ils ont été élevés comme ça, ils ont appris à se foutre de tout ce qui n'est pas eux. Et puis peut-être que le propriétaire ou le patron ne fait pas l'effort de leur donner une petite formation, histoire de leur communiquer quelques informations sur son supermarché ou son commerce, sur les produits offerts, et des notions de base sur la relation avec les clients. Il appartient aussi au patron d'exercer une surveillance discrète pour voir si tout fonctionne correctement austress,travail,contactx caisses. Et même d'interroger les clients pour évaluer leur degré de satisfaction.

Mais cela se fait rarement: ce que les employés apprennent, c'est comment "scanner" les produits, faire fonctionner la caisse, les cartes de débit et de crédit. Encaisser l'argent, remettre la monnaie. C'est tout ce qui importe. Pour le reste, ils sont souvent laissés à eux-mêmes.

Deuxième type de réflexion, quand je vois un employé qui fait la tête en plaçant ses produits, ou qui m'ignore en parlant au téléphone: me dire que c'est un être humain tout comme moi. Qu'il a peut-être des problèmes. Fatigue ou migraine, par exemple. Maladie d'un proche. Difficultés financières. Ou simplement qu'il se sent dévalorisé dans son travail: traité comme une entité négligeable, il traite à son tour le client comme un sous-tapis.

Une autre tactique qui fonctionne bien: l'humour et/ou le contact. Une petite blague, un sourire, un mot gentil, une remarque sur le temps qu'il fait, sur la cohue du vendredi, sur les qualités d'un produit que j'ai choisi, ça allège l'atmosphère et agit sur l'humeur des employés et même des autres clients.

 

 

16/04/2011

Quand le client dérange

J'aime bien mon supermarché IGA... sauf quand vient le temps de marché, client, frustrationpasser à la caisse. Les employés sont toujours plongés dans une conversation de la plus haute importance. L'emballeur et la caissière, parfois des employés qui passent par là se joignent à la conversation. Ce sont des jeunes pour la plupart. Quelqu'un qu'ils connaissent, une émission de télé, un film: tous les sujets sont bons. Ils parlent fort, se taquinent, font des blagues, se mettent à rire.

Et moi? Quoi moi? Une cliente... Autrement dit personne.

La caissière scanne mes achats, tout en continuant à jaser.  Le total? À moi de le lire à l'écran. Merci? Au revoir? Parfois, mais de justesse, car il faut interrompre la conversation avec les autres... qui reprend dès que mon panier passe le bout du comptoir. Bon débarras, la vieille!!!

Quand l'emballeur me demande si je veux un sac de plastique pour la viande, je réponds toujours NON (la viande est déjà emballée et j'habite à deux pas). Mais il met toujours ma viande dans un sac de plastique. Non seulement on ne me voit pas, mais on ne mmarché,client,frustration'écoute pas.

La pyramide

Autre exemple de cliente superflue. Je circule dans une allée, à la pharmacie, au supermarché, au magasin à grande surface, où se trouve une pyramide de pains, de sacs de chips, de boîtes de kleenex ou autres «cossins» qu'un commis place sur les étagères. Je veux prendre un article qui précisément se trouve derrière la pyramide. L'autre me regarde, l'oeil vide. Je dois m'excuser, lui demander l'autorisation de m'approcher du rayon. S'il doit déplacer de quelques centimètres sa marchandise pour me laisser passer, il me fusille du regard. Parfois  l'obstruction est si dense qu'il faut renoncer et attendre que tout ça soit enlevé.


Le téléphone

Dans les petites boutiques, c'est un autre genre de problème. Dès que j'y mets le pied, un ou plusieurs vendeurs se précipitent sur moi pour me demander s'ils peuvent m'aider. Mais quand vient le temps de payer mes achats, Madame la caissière parle au téléphone. Elle me regarde... et continue à parler, à son copain, à sa copine, à sa mère, je ne sais pas.

Comme je ne m'en vais pas (j'ai déjà pensé à sortir avec mon achat... sans payer, pour voir si elle daignerait cesser de téléphoner), je l'entends dire, à regret:  "faut que je te laisse, j'ai une cliente".
Une cliente! Quelle horreur! Ça dérange, ça occupe de l'espace, ça empêche de circuler, de garnir les étalages, de téléphoner, de vivre sa vie quoi! Et ça veut payer en plus!

06/04/2011

Expo-nature, expo vroum-vroum

camoufCoccin.jpgSuperbe photo, n'est-ce pas? Un merveilleux exemple de camouflage animal (il y en a d'autres ici). Est-ce que j'associe l'idée de nature à cette image (et à celle de l'éléphant un peu plus bas)? Sans aucun doute. Je pourrais même l'utiliser comme symbole, icône représentant la nature.

En me rendant hier au Pavillon sportif de l'UQAC pour participer à ma séance bi-hebdomadaire de tonus-stretching, j'ai constaté qu'on était en train d'y monter le salon Expo-Nature (il n'y a à peu près rien sur le site auquel renvoie le lien, mais enfin...), qui en est à sa 30e édition (dernière journée de cet événement aujourd'hui, dimanche 10 avril). Les deux salles étaient déjà presque remplies de bateaux, de VTT et autres véhicules récréatifs. Sans compter les camions qui circulaient un peu partout à l'intérieur et à l'extérieur du bâtiment pour transporter toutes ces bébelles.

Bien sûr, quelques kiosques offriront sans doute des vélos, des chaussures et vêtements pour la course ou la randonnée, des associations de marcheurs, pêcheurs, à la ligne, cyclistes seront sur place. Mais ils n'occuperont pas la plus grande portion du plancher.

 

camoufElephant.jpgLa plus grande partie de cette exposition mettra en valeur des activités du genre:

- faire des kilomètres en voiture, en hydravion ou en hélicoptère pour se rendre à la pourvoirie
- enfourcher un trois-roues ou un quatre-roues pour atteindre le petit lac de pêche
- parcourir un chemin cahoteux au volant d'un VUS pour se rendre au chalet
- tirer une remorque pour transporter le quatre-roues
- conduire un campeur motorisé qui fait un kilomètre au litre pour découvrir de nouveaux paysages
- parcourir 300 kilomètres ou plus en voiture, ou encore se déplacer en avion pour aller faire des excursions à vélo ou à pied
- se promener pendant deux heures sur un lac dans une embarcation munie d'un énorme moteur à essence

Voilà quelques-unes des façons que nous avons trouvées pour profiter (au sens littéral) de la nature. Impossible, semblons-nous croire, de ne pas consommer, consumer et répandre du pétrole (et quelques autres déchets sans doute), marquant ainsi notre trajet entre la ville et un site convoité pour son air pur, son eau propre ou sa forêt vierge.

nature,pétrole,expo-nature(photo Christophe Sobolewski)

Je ne m'exclus pas de ces pratiques: au moins une fois par été, je me rends -en voiture- près du lac Saint-Jean pour parcourir à bicyclette une partie de la magnifique piste cyclable qui le longe. Et je rêve d'aller faire du vélo aux pays-Bas, du trekking en Corse... Mais j'en déplore les excès (les maniaques de moteurs bruyants et puants me tombent sur les nerfs).

Je ne fais que relever le paradoxe selon lequel, pour nous occidentaux,  nature et pétrole sont devenus indissociables.

Certains fins esprits m'objecteront peut-être que les gisements de pétrole sont eux aussi des formations naturelles, comme le sont les volcans ou les fjords: c'est exact.

On pourrait donc songer, plutôt que de les exploiter pour en extraire l'or noir,  à en faire des sites touristiques que l'on irait visiter à bord de camions ou d'autobus alimentés... à l'esprit de bottine.

07/03/2011

Théâtre Palace: les lustres sans le lustre

theatrePalace.jpgJoyau de notre patrimoine arvidien, le théâtre Palace Arvida fait bien pitié, m'a-t-il semblé lors de mes récentes visites à cet endroit.  Bien sûr, c'est un miracle que ce théâtre* construit en 1927 soit encore là, debout et fonctionnel, et qu'il ne soit pas, comme tant d'autres édifices saguenéen à vocation cuturelle, tombé sous le pic des démolisseurs.

Au contraire, d'ailleurs. Fin 2009, on annonçait des rénovations  au coût de 1.8 millions (informations ici) défrayées par Ottawa, Québec et Saguenay. Aux dernières nouvelles, ces rénovations devaient être réalisées à l'été 2010. Peut-être qu'elles l'ont été en partie (extérieur? toiture? je ne peux pas juger). Mais à l'intérieur, si elles sont commencées, elles ne sont certainement pas terminées.

Dès l'entrée (c'est ce que j'ai vécu au spectacle de Guy Nantel, où il y avait beaucoup de monde), on descend l'escalier vers un sous-sol sombre dont certaines parties sont cachées par des rideaux de plastique. Le froid entre en même temps que la foule qui fait la file pour arriver au vestiaire (obligatoire mais je comprends dans ce cas, car c'est tellement tassé dans la salle qu'il n'y aurait pas de place pour les manteaux, et ça va quand même assez rondement), puis dans un autre escalier, pour monter cette fois. On franchit ensuite l'étroit passage qui longe le bar, on jette un coup d'oeil sur le beau vestibule, mais on ne le voit pas tellement il est mal éclairé, avant d'entrer dans la salle.
Les rénovations devaient inclure une disposition différente des sièges, ce qui n'a manifestement pas été fait: c'est toujours aussi horrible. Impossible de prendre place sur les chaises comme elles sont disposées au départ, soit autour de grandes tables au premier palier, soit alignées par trois de part et d'autre de tables étroites, sur les autres paliers: tout le monde  (sauf ceux qui sont assis au balcon, dans des fauteuils dignes de ce nom) déplace sa chaise afin de pouvoir voir la scène, dans le désordre le plus total.

(Remarque en passant, qui n'a rien à voir avec l'état du Palace: la salle est devenue un cabaret, lieu bruyant et populaire où l'on consomme de l'alcool: pour ma part je déteste ce genre d'endroit, peut-être que je suis vieille et/ou snob (j'assume), mais enfin, je préférerais une vraie salle de spectacle.)

Au plafond, intéressant élément d'architecture orné d'une belle fresque, qui constitue un des principaux atouts de cette salle historique, les poutres sont constellées de trous pratiqués n'importe comment, j'imagine pour faire passer des fils et poser des accessoires, mais ça fait mal au coeur de voir ça.

Les lustres sont encore là (peut-être les originaux mais je ne suis pas sûre), la rampe du balcon est très belle, la salle présente encore un certain cachet, mais il serait urgent de le mettre en valeur et de procéder à une vraie restauration

Alors ma question est: y a-t-il oui ou non des rénovations (en cours, passées, futures) au Palace?

En mode survie
*Difficile de trouver sur Internet des informations sur les débuts du Palace. La meilleure source est la petite brochure consacrée à Arvida (accessible en PDF ici), dans la série des circuits patrimoniaux publiés par Ville de Saguenay. On peut y lire que le cinéma (movie theatre) Palace  fut construit selon les plans de l'architecte Alfred Lamontagne et que

"l'édifice se distingue par un travail de brique remarquable, sur le mur extérieur de la rue Darling, et par une arcade monumentale qui perce sa façade".

On y a d'abord présenté des films muets puis, pendant longtemps, des films en anglais.  (Quand j'étais adolescente, une de mes amies m'y a entraînée pour voir un film d'Elvis Presley (G.I. Blues je crois) qui m'a profondément ennuyée.)

Fermé pendant plusieurs années, l'édifice a été acheté par les Productions Logistik 22 qui l'ont réaménagé et rouvert en 1999 pour y présenter leur spectacle Québec Issime, que l'on peut y voir encore chaque été, ainsi que d'autres créations. Depuis ce temps, l'édifice a changé de propriétaire et de gestionnaire et s'est trouvé en mode survie à plusieurs reprises, jusqu'à l'annonce de ce projet en 2009...

05/03/2011

Guy Nantel: une réforme en dents de scie

Moi qui ne gagne jamais rien, j'ai gagné (dans un tirage organisé par CBJ) des billets pour le spectacle de Guy Nantel présenté au théâtre Palace Arvida jeudi soir. Un spectacle qui m'a pour tout dire déçue. Ça me fait un peu de peine d'écrire ça puisque j'ai quand même ri beaucoup et que j'ai tendance à tout pardonner à ceux qui me font rire. Mais je croyais, avant de m'y rendre, que La réforme Nantel serait un spectacle plus fin, plus subtil, mieux structuré.

guyNantel.jpg

Sur un ton indigné qui rappelle celui d'Yvon Deschamps, l'humoriste s'en prend à tout ce qui bouge (!) au Québec: les politiciens, les policiers, les juges, les prisonniers, les infirmières (ce qui a fait bien rire une tablée d'icelles jeudi), les professeurs, les curés, les femmes, les hommes, sans oublier son public. Il pointe le ridicule ou l'ineptie de certaines façons de faire, décrit des situations cocasses, retourne les faits et nous met le nez dans nos idées reçues à propos des hôpitaux, des écoles, de la religion... alouette!
Parfois c'est très drôle et bien observé, à d'autres moments ça ne lève pas. Ainsi le passage sur la SAQ qui n'offre plus de sacs à ses clients est totalement raté: il se résume à une série d'onomatopées et de grimaces, alors qu'il y aurait certainement de bons gags à faire sur le sujet. Guy Nantel termine son spectacle par une sorte de sermon qui voudrait nous réveiller, nous inciter à agir, à changer ce qui ne va pas dans notre société: ces propos, en eux-mêmes sensés et pertinents, tombent à plat et semblent même déplacés. Le texte décousu, inégal, oscille entre le faible et le très fort. Tout ça manque de nerf, de structure, de force.

La présentation? Pour le moins minimaliste, dans la tradition du stand-up comic. Un micro, un fond de scène (affiche et éclairage) statique, un homme, un texte, des gestes, des mimiques, des intonations. Aucun décor, aucun accessoire, aucun déplacement (sauf quelques pas de danse), presque pas de musique. Le texte compense parfois cet extrême dépouillement, parfois il n'y arrive pas.
Enfin, Nantel n'est pas une bête de scène et son interaction avec le public oscille entre le trop et le pas assez.

Mon conjoint, qui voyait là son premier spectacle d'humour à vie (à son âge, il était temps!) a été  déçu, même s'il a bien ri lui aussi. Mais voilà, il voudrait en voir d'autres... pour pouvoir comparer! Pour ma part, j'en ai vu de bien meilleurs quand je couvrais les arts au Quotidien.

10/02/2011

Jour de contrastes

Petite promenade hier sur le site de Jonquière en Neige, installé dans le Parc de la Francophonie, où j'ai pu observer d'étonnantes juxtapositions.

Jonquière en Neige, Cameroun

Au milieu du paysage enneigé de la Rivière-aux-Sables, les couleurs du Cameroun!

Voici un zoom qui permet de lire les textes:

Cameroun,Jonquière en Neige

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Jonquière en neige, Burkina Faso

Ouagadougou?

Vraiment???

Jonquière en neige, Burkina Faso

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jonquiere en neige

 

Ça chauffe un peu plus plus que ça en Égypte en ce moment...

 

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jonquiere en neige

 

 

jonquiere en neigeTête de nègre?

Non Tête de neige!!!!!

26/01/2011

Pourquoi pas papa?

IMG_1366.jpgSur la première photo, à gauche, une porte de toilettes pour femmes, avec un pictogramme indiquant qu'il y a à l'intérieur une table à langer et tout ce qu'il faut pour changer bébé. Une invitation à toute maman qui aurait besoin de ces services.

L'autre photo montre la porte voisine, celle des toilettes pour hommes. Surprise! il y a le même pictogramme! Les papas aussi sont donc invités à utiliser les lieux, aménagés également pour eux afin qu'ils puissent s'occuper de bébé.IMG_1365.jpg

C'est mon amie Andrée,  jeune grand-maman au grand coeur et à l'oeil aiguisé, qui m'a fait remarquer ce sympathique détail, montrant qu'à cet endroit, on assume d'emblée l'égalité de l'homme et de la femme en ce qui concerne les soins aux tout-petits.

Je ne sais pas si on trouve cela ailleurs, si c'est une première ou une exception, je n'ai pas vraiment remarqué parce que je n'ai pas, à l'heure actuelle, besoin de ce type de service!

En tout état de cause, j'ai photographié les deux portes. Qui sont situées où? Devinez? Non?

C'est à Montréal. Au siège social de Loto-Québec, rue Sherbrooke. Nous y sommes allées en novembre dernier pour voir la très intéressante exposition intitulée Kaléidoscope, variations sur le verre québécois, était présentée dans la salle Espace Création.

10/01/2011

Les travaux et les jours

Voici comme promis, des photos d'extérieur que j'ai prises prises en novembre 2010 aux abords du Quartier des spectacles à Montréal. D'abord la bannière:

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Ensuite un plan pour permettre de s'y retrouver (cette photo est la seule qui ne soit pas de moi):

osmSympho.jpg

La bannière de la photo du haut est donc accrochée sur l'édifice (en rénovation lui aussi) qui longe la rue Jeanne-Mance, à l'ouest du Musée d'Art contemporain (le numéro 3).

Sur le trottoir élargi de cette portion de la rue Jeanne-Mance, deux chefs réputés de Montréal ont installé des bistrots qualifiés de populaires et accessibles. D'architecture moderne et lumineuse, étroits et longs, ces charmants endroits font penser à deux autobus vitrés placés en enfilade. Carlos Ferreira, chef-propriétaire du Ferreira Café de la rue Peel, où il sert une excellente cuisine portugaise, a ouvert le F Bar. Du moins c'est l'appellation qu'on lui donne, mais comme le montrent mes photos, c'est bien le nom Ferreira qui est écrit sur la porte d'entrée.

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Voici une vue rapprochée de cette facade entièrement vitrée:

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Et Normand Laprise a ouvert la Brasserie T, petite soeur de son restaurant gastronomique Le Toqué. Le lieu est plus impressionnant que le steak (convenable malgré tout) que j'y ai mangé:

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Et  maintenant allons sur l'esplanade de la Place des Arts:

IMG_1344.JPG

Sur la façade du Théâtre Maisonneuve, on pouvait voir une bannière annonçant le spectacle Décembre, du groupe saguenéen Québec Issime. C'est à gauche de cet édifice (à côté de Wilfrid-Pelletier) que sera située l'Adresse symphonique, nom provisoire donné à la nouvelle salle de l'OSM: je ne sais pas s'il y avait quelque chose à photographier là, je n'ai même pas pensé à y jeter un coup d'oeil...

Devant la Place des Arts, la rue Ste-Catherine est un trou béant. Dur temps pour les commerces. Témoin ce message aux clients de la boutique Terra Nostra (ou de tous les commerces) de Place Desjardins, à ses clients:

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Et une dernière photo du chantier:

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