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01/09/2011

Irène et moi à Port-au-Persil

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(photo: Cyberpresse)

L'ouragan Irène a causé beaucoup de dégâts dans la région de Charlevoix. Plusieurs routes coupées, notamment celle qui traverse le pittoresque village de Port-au-Persil, comme le montre la photo ci-dessus.

Nous sommes passés sur cette route il y a une une dizaine de jours, tout était magnifique malgré les nuages, voyez la belle photo du fleuve que j'y ai prise tout près du quai.

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Et nous avons bien entendu visité l'extraordinaire Poterie de Port-au-Persil (jetez un coup d'oeil sur leur site: ça c'est du graphisme intelligent, simple, joyeux, invitant: impeccable), port-au-persil,irène,route,poterie,grange jaunela grange jaune comme on l'appelle, qui regorge d'objets façonnés et peints avec talent, dans certains cas avec génie, par des artisans qui ont su devenir modernes tout en préservant les techniques traditionnelles.

J'aurais voulu les acheter presque tous. Entre autres une magnifique jarre à bines, avec laquelle je suis tombée en amour. Mais je me suis retenue: à mon âge, on y pense à deux fois avant d'acquérir de nouveaux biens. C'est plutôt le temps de se départir de tous ces objets, même beaux et précieux, accumulés au fil des ans.

Et je m'aperçois que regarder, vraiment regarder, c'est au fond plus enrichissant que d'acheter...

26/08/2011

Oiseaux, ciels, nuages

Hier soir, assise sur la galerie, je me suis amusée à prendre des photos du ciel. Pas très original, sauf que...

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sur celle-ci, on peut distinguer les oiseaux qui, soudain arrivés en formation serrée, tel un nuage s'agitant devant les nuages, se sont perchés sur de hautes branches (mortes pour la plupart), où ils sont demeurés très longtemps, immobiles. (J'ai zoomé très fort, c'est pourquoi ils sont un peu flous).

Et tout ça (la soirée, le ciel, le calme) était si beau que j'ai pris -beaucoup- d'autres photos. En voici quelques-unes:

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Le soleil était derrière les nuages et en illuminait les bords. En voici une autre, toujours vers l'Ouest:

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Vers le Nord, c'était comme ça:

nuages,ciels,arvida,oiseauxPendant ce temps à l'Est, des nuages blancs dérivaient paresseusement:

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13/08/2011

C'est beau, mais c'est quoi?

Le titre de ce billet est empruné à l'excellente émission  Ça s'branche où?, de  Ztélé. L'animateur Bernard Fortin, dans une chronique intitulée "C'est beau mais c'est quoi" montre un objet, gadget ou autre bidule électronique, au téléspectateur qui est invité à en deviner la nature ou l'usage. La réponse est donnée... après la pause publicitaire!

J'applique donc cette question, "c'est beau mais c'est quoi?" à ce bel édifice à la façade toute de verre miroitant et j'en formule une autre: "c'est beau, mais c'est où?"

IMG_2227.jpgJe n'ai pas rapporté cette photo d'un périple dans une lointaine contrée. Mais plutôt d'une petite excursion dans le quartier où j'habite.

Il s'agit du Pavillon Mellon, récemment érigé dans le parc Saint-Jacques à Arvida, au coût de près de 5m$.

Je ne sais pas si cette façade, qui reflétait si joliment les nuages au moment de la photo, est en verre, en plexiglas ou en une autre matière. Ce qui est certain, c'est que le principal matériau utilisé pour cette bâtisse est le bois (un bon choix de Saguenay, pour une fois), et qu'il provient de l’entreprise Chantiers Chibougamau, spécialiste reconnu en bois de poutre à construction.

Il y a eu une journée portes ouvertes pour ce nouveau pavillon en mai dernier, mais je n'y suis pas allée. Si l'édifice lui-même semble complété, les abords et les accès ne l'étaient pas encore au moment de ma visite, il y a environ un mois.

En cherchant à savoir si le pavillon Mellon est d'ores et déjà en activité, j'ai trouvé ma réponse: il l'est au moins partiellement puisque l'on annonce ici une activité qui s'y tiendra dans quelques jours.

Voici une autre vue de la façade, très réussie à mon avis, dans laquelle se reflètent, outre les nuages, quelques éléments du parc Saint-Jacques, qui a été rénové et réaménagé.arvida,pavillon mellon,par st-jacques

Et voici la nouvelle piste d'athlétisme qui s'y trouve. Très fréquentée été comme hiver (on y aménage un anneau de glace), elle semble fort appréciée des citoyens. (Au fond à gauche, on peut apercevoir le toit et le clocher de l'église Saint-Jacques).

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03/07/2011

Ce que mangent les stars

dsk,kate et william,albert de monaco,alain ducasseQuand les médias du monde entier s'intéressent à ce que l'on mange et en publient les détails par le menu, on peut se considérer comme une vedette planétaire. C'est le cas des rois, reines, princes et princesses de ce monde: la listes des plats qu'ils dégustent lors de cérémonies, mariages et voyages est régulièrement publiée dans les journaux.

Ainsi le prince William et sa femme Kate Middleton ont vu à deux reprises leur menu rendu public. D'abord lors de leur mariage, à Londres en avril dernier, et ensuite ces jours-ci, tout au long de leur visite au Canada. Au Québec, ils ont non seulement mangé, mais préparé eux-mêmes leur repas à base de produits locaux lors d'un atelier avec le chef Pasquale Vari et le personnel de l'ITHQ (et aussi Jean Charest et sa femme).  Sur la photo, la duchesse de Cambridge semble s'amuser... royalement).

dsk,kate et william,albert de monaco,alain ducasse.ithq,pasquale variEn France dans les médias,  rien sur la visite de Kate et William au Canada, mais d'immenses tartines sur un autre couple princier, le prince Albert de Monaco et Charlene Wittstock, qui se sont mariés samedi. Eux aussi, ce sont des stars (pas très glamour ces deux-là, si vous voulez mon avis, mais enfin...) puisque l'on peut savoir ce qu'ils mangent. Le chef Alain Ducasse a notamment préparé le Barbagiuan, une spécialité monégasque ainsi décrite: "dans une fine pâte, de délicates rissoles farcies de vert de blettes, feuilles d'épinard, blancs de poireau, oignon frais, persil, basilic, marjolaine et ciboulette liés de ricotta de brebis, d'oeuf et de Parmiggiano-Reggiano".

Partant de ce principe, on peut considérer que Dominique Strauss-Kahn a -presque- atteint le statut de prince de ce monde. Les médias ont en effet annoncé que, pour leur première sortie en liberté, lui et sa femme Anne Sinclair ont mangé des pâtes aux truffes dans un restaurant italien de New York!

02/07/2011

DSK, le film

dsk.jpgAccusations très graves, séjour en prison, assignation à résidence, descente aux enfers d'un homme puissant et respecté, peut-être le futur président de la France. Et puis un revirement spectaculaire: la crédibilité de la victime est mise en doute, le paria d'hier retrouve un peu de sa superbe... et son sourire.

Combiné à la justice-spectacle à l'américaine qui fait bien peu de cas de la présomption d'innocence, le bruit médiatique est tel qu'il devient impossible, pour nous qui suivons les péripéties de l'histoire dans les journaux ou à la télévision,  de considérer Dominique Strauss-Kahn comme un être humain ordinaire.

Il devient un personnage, le héros d'un film ou d'un roman de John Grisham. Ce n'est plus un homme, mais la somme de tout ce qui est écrit, raconté, publié sur lui. Ce n'est plus une personne, mais un tourbillon de mots et d'images où il devient impossible de distinguer les faits des présomptions, la vérité de la rumeur.

A-t-il agressé, violé la femme de chambre qui l'accuse? Tout à coup, cette question passe au second plan (on peut le regretter, mais c'est ainsi). Si le témoignage de la victime devient non crédible parce qu'elle a menti sur certains aspects de sa vie, si l'image (elle aussi puisée dans la fiction romanesque) qu'elle a donnée d'elle-même, celle d'une immigrante gagnant honnêtement et modestement sa vie s'avère inexacte, l'accusation ne pourra pas tenir, et cela même si certains faits qu'elle a relatés sont vrais.

21/06/2011

La chute

Effectivement, les ormes photographiés debout dans la note ci-dessus sont tombés ce matin. J'ai filmé la chute de l'un d'eux:

 

17/06/2011

Différences culturelles

différences culturelles,sentiments,exprimer,visionJe suis allée récemment dans la région d'Ottawa pour assister au mariage d'Éric Pelletier, l'un de mes deux neveux, fils de mon frère Pierre.

Un vrai beau grand mariage, avec plusieurs invités, repas, cadeaux, robe blanche, échange de bagues, cérémonie civile sur la terrasse du chic Brookstreet hotel de Kanata. Plus de 2000 kilomètres, Arvida aller-retour, bien supportés par moi, mon père (90 ans) et mon frère François qui a pris le volant pour la partie Québec-Orléans-Kanata.

Mais je ne vais pas raconter en détail cet événement familial.

 

Ne rien dire

Plutôt évoquer ce qui m'a le plus frappée dans les diverses conversations auxquelles j'ai participé. C'est le constat fait par une invitée d'origine coréenne dont j'ai fait la connaissance. La conversation portait sur l'entente entre les couples, les qualités et défauts de chacun. Quelqu'un a demandé, à propos d'une convive, si elle se fâchait souvent. Question à laquelle son conjoint a répondu: "très rarement".

Vive et charmante, la femme née en Asie a alors expliqué que, parmi ses difficultés d'adaptation à sa nouvelle patrie, il y avait celle de décoder les Québécois (et Canadiens) à ce chapitre. Ici, mentionnait-elle, les gens n'expriment jamais ouvertement leur colère.  Les premières années, il lui arrivait de repenser à une conversation qu'elle avait eue avec quelqu'un, et de se dire cette personne était probablement fâchée. "Mais elle ne l'avait pas dit, et moi je ne pouvais pas le deviner", disait-elle, ajoutant que c'était même arrivé avec son conjoint québécois.

 

Tout dire

Dans son pays, quand on n'est pas satisfait d'une situation, on le dit tout de suite, on crie, on hurle, on s'insulte copieusement, que ce soit en privé ou en public. On voit même parfois à la télévision des parlementaires qui en viennent aux coups.

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Elle avait raison. Deux exemples publics québécois me sont venus immédiatement à l'esprit.

 

Exemple 1

Celui de tous ces gens qui veulent civiliser les échanges à l'Assemblée Nationale. Éliminer les insultes, les mots durs, les dialogues musclés, les pointes acérées que se lancent les députés. Autrement dit, inviter ces derniers à ne pas dire ce qu'ils pensent, à faire semblant d'être d'accord quand ce n'est pas le cas, à ne rien dire quitte à se répandre ensuite dans les médias sur les erreurs ou errements de l'adversaire, même quand c'est quelqu'un de son propre parti. Autrement dit à se préoccuper davantage de la forme que du contenu.

 

Exemple 2

Autre exemple, qui découle du premier: les membres du Parti Québécois qui ont écrit une lettre à Jacques Parizeau, que voulaient ils vraiment? Qu'il se taise? Ils ne l'ont pas dit. Et dès que des journalistes leur ont mis un micro sous le nez pour obtenir des explications, les auteurs de la lettre se sont récusés: "ah non, on respecte Monsieur Parizeau, c'est notre mentor, on ne veut surtout pas le museler".

Billevesées et double discours.. Le sens de leur message était: "tasse-toi mon oncle". Pourquoi ne l'ont-ils pas exprimé clairement? (L'oncle en question travaille en coulisse pour nuire à tous les chefs qui lui ont succédé... mais ça c'est une autre question).

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Silence et dérives

Les Québécois, et je m'inclus dans le groupe, souffrent aussi de ce travers dans la sphère privée, me semble-t-il. On n'ose pas dire qu'on est en colère. S'opposer carrément et immédiatement à un interlocuteur dont les propos nous choquent ou nous dérangent. On va en parler à quelqu'un d'autre plutôt que de dire franchement ce qui ne va pas à un ami, conjoint, partenaire, collègue, patron. Un comportement assez répandu dans l'humanité en général, mais qui me semble ici poussé très loin.

Et qui peut mener à de graves dérives. La colère rentrée, dissimulée, peut exploser et s'exprimer violemment: perte de contact avec la réalité et autres troubles mentaux, crises en tous genres, agressions, meurtres peut-être...

09/06/2011

Saison: confusion

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Il y a quelques jours, dans une belle boutique de Place du Royaume, le Verchères pour ne rien vous cacher,  la vendeuse me précise gentiment qu'il y a 25% de rabais sur tous les vêtements, sauf les nouveautés.

Ayant repéré un capri Simon Chang absolument craquant, je demande à la dame si le rabais de 25% s'applique à ce vêtement, m'attendant à ce qu'elle me dise non puisque c'est un modèle très estival et qu'il doit, selon moi, faire partie des nouveautés.

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Je cherchais un chandail dans ce genre-là (hi!hi!)

Elle me répond pourtant par l'affirmative.

Je lui demande: "Ce n'est pas une nouveauté?"

Elle me répond: "Non, il s'agit des nouveautés d'automne. Je n'ai pas osé vous le préciser".

Elle était un peu gênée en effet de m'avouer que plusieurs vêtements des collections automne-hiver sont déjà en vente... alors que l'été n'est même pas commencé!

Vive la mode, toujours en avance sur le temps!

02/06/2011

Arbres au vent

Sur son blogue, Jack présente en chronique photo l'éclosion des fleurs, sur les jeunes pommetiers (malus) que nous avons plantés devant la maison il y a quelques années. Voyez, sur cette note, les photos qu'il a prises et publiées le 1er juin.

Pour ma part, assise sur la galerie ce même jour mais quelques heures plus tard, j'ai eu l'idée de filmer un des deux pommetiers, ainsi que les grands arbres en arrière-plan: un fort vent s'était levé, et tout cela bougeait et bruissait beaucoup.

Heureusement que les bourgeons n'étaient pas tous ni complètement ouverts ce jour-là: solidement accrochés aux branches, ils sont demeurés en place. Quelques jours plus tard, tous les pétales se seraient retrouvés au sol en quelques heures...

Comme vous pouvez le constater sur la vidéo, l'un des grands ormes est complètement mort. J'espère qu'on viendra le couper bientôt, pour permettre aux petits de mieux grandir.

Là, je fais un Jack de moi-même et vous cite un poème sur le sujet du jour. Celui-ci, assez connu -et plutôt triste, pardonnez-moi- est de Sainte-Beuve:

 

J'étais un arbre en fleur où chantait ma jeunesse
Jeunesse, oiseau charmant, mais trop vite envolé
Et même, avant de fuir du bel arbre effeuillé
Il m'avait tant chanté qu'il se plaignait sans cesse

Mais sa plainte était douce, et telle en sa tristesse
Qu'à défaut de témoins et de groupe assemblé
Le buisson attentif avec l'écho troublé
Et le coeur du vieux chêne en pleuraient
[de tendresse

Tout se tait, tout est mort! L'arbre, veuf de chansons
Étend ses rameaux nus sous les mornes saisons
Quelque craquement sourd s'entend par intervalle

Debout, il se dévore, il se ride, il attend
Jusqu'à l'heure où viendra la corneille fatale
Pour le suprême hiver chanter le dernier chant

 

Et voici enfin l'état du pommetier aujourd'hui 2 juin 2011 (photo prise par Jack, qui en parle ici):

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27/05/2011

Balançoires musicales

Je reviens tout juste d'un petit voyage à Montréal, fructueux et enrichissant par tout ce que j'y ai découvert, vu, entendu, dégusté, et par de belles rencontres. Pour le moment, une première découverte, les balançoires musicales que j'ai filmées en action sur la Promenade des artistes, dans le quartier des spectacles près de la Place des Arts. (En plus de ma vidéo, Youtube en propose d'autres prises au même endroit).

Trois sièges colorés suspendus à chacun de ces 23 modules offrent un charmant spectacle quand il fait beau et que jeunes et moins jeunes se prennent au jeu.

Les balançoires produisent des sons différents selon le nombre de personnes qui les utilisent, et selon la vitesse du mouvement. Une oeuvre d'architecture urbaine qui a pour thème la coopération.

Pour davantage d'explications, lisez le texte inscrit sur un cartel (ci-dessous, cliquez pour agrandir) posé au sol dans le même secteur.

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