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11/08/2009

La Botiga de Barcelone

botigaAutrevue.jpgUne autre découverte à Barcelone: La Botiga (site WEB pas très intéressant): en plein milieu d’un circuit en bus, descendus près de l’avenue Diagonal, dans un quartier où nous nous sentions un peu loin de chez nous. Après des  recherches fastidieuses désagréables (rien ne nous semblait intéressant) Jack et moi  avons opté pour ce restaurant catalan qui s’est avéré tout à fait exceptionnel et très connu dans la ville (il y  a quatre restaurants La Botiga à Barcelone). Décoration épurée, presque tout blanc et noir, post moderne, grande salle lumineuse,  un menu de spécialités catalanes et de plats à la carte.

Quand nous sommes entrés, un peu avant 13 heures,  nous étions seuls, il n’y avait pas un chat dans la grande salle, et le serveur nous a présenté la carte plutôt que le menu du jour. Mais à 13 heures pile,  tout a changé: le resto s’est assez rapidement rempli de convives auxquels on remettait d’office une liste des plats du jour (nous étions arrivés quelques minutes trop tôt pour le plato del dia!).  Employés des bureaux voisins,  familles, couples, petits groupes de tout âge, touristes, bref, ça bourdonnait. Je suis allée aux toilettes au sous-sol, il y avait là une autre grande salle où mangeaient quelques groupes.
Nous occupions une des tables le long du mur visibles sur la photo ci-dessous. Nous avons mangé des hamburgesa (steak haché avec des frites), un choix pas très original, mais vraiment délicieux, puis  des desserts décadents, glaces et crèmes superposées aux couleurs vives,  suivis d’un café espresso formidable.  Avec leur vin maison, La Botiga.
Prix raisonnable, pour tout ça: une belle expérience.

laBOtigaNous.jpg

Sur les murs, des reproductions de publicités pour des aliments typiques, et des listes de produits, d'où le nom -catalan- du restaurant (en français: La Boutique).

24/09/2008

Manger au musée

larrivage.jpg

À Montréal, au début de l’été, je suis retournée dans les bistrots que j'aime bien, situés dans les musées. J’apprécie particulièrement L’Arrivage,   au musée Pointe-à-Callière. (Merveilleux musée aussi dont j'ai déjà parlé).
Ouvert seulement le midi, en semaine pour les travailleurs et gens d’affaires, et le dimanche pour les groupes qui veulent fêter et les touristes. Sur la table d’hôte, en fin de semaine, il y a deux plats de style petit déjeuner ou brunch; j’ai pris des oeufs bénédicte, excellents, mon conjoint a mangé du merlin, après une soupe de style bisque de homard. Et un petit trio de mousses et gâteau pour dessert. Avec une demi-bouteille de vin blanc. La nourriture excellente et raffinée, le service attentif et le prix plus que raisonnable font de ce resto l’un des secrets les mieux gardés en ville.
Par les larges fenêtres de la salle à manger, au deuxième étage du musée, on a une vue extraordinaire sur le port et les environs.
J’y suis allée notamment le dimanche du Grand Prix de Montréal, on entendait les vroum-vroum au loin sur le circuit Gilles-Villeneuve, tandis que des escadrilles sillonnaient le ciel.derDerAlfred.jpg
À l’étage supérieur, une galerie qui fait le tour de l’édifice permet d’observer les principaux sites et monuments du vieux-Montréal (par exemple l’édifice Alfred, sur la photo).
Il y a aussi le Café des Beaux-Arts,  au musée du même nom. Un peu moins raffiné, et pas mal plus cher que l’autre, celui-ci a aussi son cachet: on s’assoit le long des grandes vitrines par lesquelles on peut observer les autres sections du musée: le hall d’entrée, les escaliers, les gens qui circulent. Ambiance agréable, un endroit à découvrir.
Et une découverte pour terminer: Caf & Bouffe,  un petit resto de quartier sur Villeray. Les plats sont simples et délicieux, la carte offre un excellent choix, les pâtes sont à l'honneur,  le tout à un prix très raisonnable. On apporte son vin, il faut payer comptant et, comme il y a peu de places, il vaut mieux réserver.

12/08/2008

Miam!

fromageBrise.jpgJe viens de découvrir un fromage délicieux. Il porte le nom de Brise du matin, c'est un fromage "brie double-crème" fabriqué par la maison Alexis de Portneuf. Un brie québécois, qui ne jouit donc pas d'une appellation contrôlée (je ne sais pas s'ils ont le droit d'utiliser ce terme pour désigner un fromage qui ne vient pas de la région de Brie), que j'ai choisi au pif sans savoir ce que c'était.

Il n'a pas la texture coulante d'un vrai brie, sa pâte est un peu plus ferme mais tendre et crémeuse. Son goût de beurre et de noisette est tout à fait délectable. J'ai découvert que cette maison non seulement fabrique des fromages, mais importe au Québec à peu près tous les fromages français que l'on peut trouver dans les épiceries ou les maisons spécialisées.

En tout cas, leur Brise du matin caresse agréablement le palais.

Pour compléter, voici un tableau fromSymph.jpgpeint par Marie-Jules Justin vers 1888, et qui se trouve au musée de Soissons, en France.

 

 

 

 

 

Symphonie des fromages en brie majeur (ou Nature morte au fromage)

26/01/2008

En rajouter

Pour continuer dans ma veine "bouffe" et surabondance, je pense aux recommandations des spécialistes en nutrition et en santé, ou de ceux qui s'improvisent tels.

Ils suggèrent, que dis-je, ils imposent catégoriquement de manger cinq portions de fruits par jour: c'est sans doute très bon... sauf si on ajoute ces ingrédients à ce qu'on mange déjà.

Est-ce bon pour la santé d'avaler deux pommes, deux oranges et une banane, après un big mac, des frites et un coke géant???

 

PS: merci au visiteur qui m'a souligné que mon blogue bégayait. En effet, la même note s'était enregistrée quatre fois, je ne sais pas pourquoi. Bien entendu, j'ai corrigé l'erreur. 

24/01/2008

Manger trop...

fdfde20150a13e73e983d71ae8ed563d.jpgEn ouvrant le frigo l’autre jour, j’ai eu un flash et j’ai dit à mon mari (jacques b : allez voir son blogue, il parle de lui, de moi, de nous et de plein de choses intéressantes) : “imagine que des gens pauvres et affamés, disons une famille vivant dans un camp de réfugiés, ou encore dans un bidonville d’Haïti, viennent s’installer ici. Combien de temps pourraient-ils vivre avec ce que nous avons dans le réfrigérateur, le congélateur, le garde-manger et les armoires de la cuisine?”
Même si nous ne sommes que deux à la maison et que nous ne mangeons pas vraiment beaucoup, ces gens venus d’ailleurs trouveraient largement de quoi se nourrir pendant plusieurs semaines sinon plusieurs mois.
Les bébés manqueraient peut-être de lait au bout de quelques jours, car il n’y en a que trois litres. Mais pour le reste : viande, charcuterie, oeufs, jus de légumes et de fruits en grande quantité, légumes, herbes, bouillon maison, pain, beurre, margarine, même du vin et de la bière, et ça, c’est  seulement pour ce qui est rangé au frais. Ils trouveraient aussi des céréales, des pâtes, des légumineuses, et même un vieux Kraft Dinner passé date. En fait, seulement avec les boîtes de conserve (saumon, thon, tomates, légumes, soupes) ils pourraient faire un bon bout de chemin.

Sans compter les fruits sur le comptoir, et les produits de base tels que farine, oignons, ail, sel, sucre, huile, vinaigre, épices, bref, c’est ahurissant tout ce qu’on peut avoir en cuisine, en plus de tous les instruments qui servent à préparer les aliments. Malgré cela, chaque jour ou presque nous nous demandons qu’est-ce qu’on va manger, et trois ou quatre fois par semaine, l’un de nous va au marché pour acheter quelque chose qui manque, ou quelque chose en vue du prochain repas. Et encore, nous ne cuisinons qu’un seul repas par jour. En fait, nous avons sans doute moins de choses dans notre cuisine que n’en ont la plupart de nos voisins et la majorité des familles québécoises.
Même un Européen de l’Est, ou un Africain aisé, serait sans doute étonné de cette surabondance alimentaire.
Ce que nos invités ne trouveraient pas ici, cependant, et ce serait tant mieux pour leur santé: des boissons gazeuses, que nous n’achetons jamais  sauf quand nous attendons des invités qui en boivent. Pour moi, c’est l’exemple même du poison, et c’est ce qui va perdre les Américains. Enfin, bref, c’est mon dada.
Ils ne trouveraient pas non plus de pâtisseries, de sucreries (bonbons), de beignes et autres cochonneries. Mais ils pourraient faire de bons gâteaux avec les indrédients disponibles!
Bref, ils meurent de faim tandis que nous mangeons  beaucoup trop.
Ces gens que j’aimerais bien inviter chez moi ont de bonnes raisons, si c’est le cas, d’être obsédés par la nourriture, car ils sont en manque constant. Mais nous, en revanche, n’avons aucune raison de penser à cela constamment, et pourtant, c’est ce que nous faisons.

20/01/2008

Du poison!

56f2ec8b699d93864aeafc2848c9c0c8.jpgL’autre jour, j’aperçois des mini-croissants à mon supermarché IGA. Et quand je dis mini, c’est vraiment mini: longs comme mon index, et à peine plus gros. Cela faisait mon affaire étant donné que je mange très peu au petit déjeuner.
J’en achète donc une douzaine, que je le place au congélateur. Le lendemain, pendant que je fais réchauffer un mini-croissant quelques secondes au micro-ondes, mon oeil est accroché par l’étiquette collée sur le sac, qui me semble bien grande. Je me mets à lire la liste des ingrédients, la voici:
 

  1. Farine de blé blanchie enrichie
  2. Eau
  3. Gras à feuilleté :
  4.         - (huile de soja liquide et hydrogénée, eau, huile de palme hydrogénée
  5.         - sucre
  6.         - monoglycerides
  7.         - lecithine de soya
  8.         - sorbate de potassium
  9.         - arômes artificiels
  10.         - colorant et acide citrique)
  11. Sucre
  12. Levure
  13. Sel
  14. Farine de malt
  15. Propionate de calcium (agent de conservation)
  16. Sodium steaoryl (agent de conservation)
  17. Lactylate (agent de conservation)
  18. Agent attendrisseur: farine de froment, monodiglycerides, enzymes
  19. Peut contenir des graines de sésame


Habituellement, je ne m’en fais pas trop avec les substances chimiques comprises dans les aliments, parce que je sais que mon corps n’est que cela: un siège de réactions chimiques.
Mais cette fois, c’était trop: tant de produits dans un si petit croissant. En principe, un croissant, c’est de la farine et du beurre, de la levure, du lait, sucre et sel.

Pas de beurre cependant dans mes mini-croissants: je ne crois pas pourtant que le beurre serait plus nuisible pour la santé que ce douteux mélange qui constitue le gras à feuilleté?  Et pourquoi un agent attendrisseur? Ce n’est pas de la viande, après tout. Et des arômes articficiels? Et du colorant????
J’ai goûté: c’était infect.

Une tentative d’empoisonnement, ni plus, ni moins. Le sac a pris le chemin de la poubelle.
Par comparaison, j’aime les produits qui contiennent peu d’ingrédients, et je me suis retournée, pour mon petit déjeuner, vers les craquelins Kavli au blé entier, un produit venu de Norvège dont la liste des ingrédients se lit ainsi:

  1. farine de seigle entier
  2. eau
  3. sucre
  4. sel

Simple et bon.

Dans le même ordre d’idées, l’un de mes produits préférés chez IGA, c’est la collation aux pommes non sucrée Compliments, en contenant individuel, faite, si l'étiquette ne ment pas, avec deux ingrédients:

  1. pommes
  2. acide ascorbique

Avec quelques gouttes de sirop d’érable, c’est délicieux!!!

 

31/12/2007

Deux restos à Montréal

Visité deux restaurants lors de mon dernier séjour à Montréal, aux antipodes l'un de l'autre.

Le Pullman, un "bar à vin", de l'avenue du Parc où j'avais mangé une fois il y a deux ans avec des amies. J'en avais conservé un excellent souvenir, qui me fut confirmé par cet autre repas pris cette fois en famille. C'est l'atmosphère de bar, pas vraiment resto ni bistro, on est un peu proches des voisins, mais il faut en passer par là pour goûter les délices qui nous sont servis.

Le tapa de luxe, revisité par un cuisinier inventif: petites bouchées savoureuses et savamment composées, servies à raison de quatre ou six par portion commandée. Pétoncle gratiné, calmars grillés, grilled cheese de Cheddar au porto, mini burger de bison: les plats arrivent l'un après l'autre, on n'a qu'une fourchette pour manger, en principe on n'en a pas besoin, puisqu'il s'agit de bouchées. Ni couteau, ni pain: service rapide et impeccable, et avec cela, un assortiment de vins servis au verre. Une expérience culinaire étonnante et satisfaisante, et pour un prix ma foi fort raisonnable.

La formule plaît davantage aux femmes, ai-je cru remarquer. Les hommes, les gros mangeurs de viande, expriment une certaine frustration devant ces petites bouchées délicates, qui ne comblent pas, selon eux, leur insondable appétit. C'est sûr qu'on est loin de l'animal, et c'est ce qui me plaît.

Casa Cacciatore, un Italien sur Jean-Talon. Leur publicité porte sur leur cuisine italienne authentique et traditionnelle, attestée par une fréquentation assidue des Italiens installés à Montréal. Foutaise que tout cela. C'est tassé sans bon sens, plein comme un oeuf, l'atmosphère est faussement joyeuse, les serveurs sont débordés et le service est lent, très lent. La viande, du veau, du boeuf goûtés ce soir-là, est exécrable, les pâtes sont bonnes, mais sans plus. Les desserts sont gros et riches... Et ça coûte très cher. Déception totale: jamais je n'y remettrai les pieds.

30/03/2007

Excursions culinaires

medium_deuxMarie.jpgPour poursuivre ma chronique précédente, voici d'autres restaurants que j'aime à Montréal: le Braseiro, un portugais de la rue Saint-Laurent où le poulet grillé est exquis, un endroit sympathique et très abordable qui offre d'excellents vins portugais. Chez Gauthier, rue du Parc, où cependant je n'ai pas mis les pieds depuis quelques années. Le Porto Fino (italien) et Le Porto (portugais). Le Pullman, aussi rue du Parc, qui fait des tapas de luxe, incroyablement raffinés, tout comme le Deux, rue Sherbrooke. Mais les meilleurs tapas, c'est au Tapeo, rue Villeray, que je les ai mangés.
Le midi, pour un sandwich ou un repas léger, je vais Aux Deux Marie (photo), rue Saint-Denis, où les produits sont toujours frais. C'est aussi un centre de torréfaction du café, alors il y a un extraordinaire choix de cafés, j'en achète parfois pour mon fils, et je n'oublie jamais de déguster un expresso bien serré.
En fait, des restos à Montréal, j'en ai fréquenté vraiment beaucoup. Certains sont aujourd'hui disparus, comme Chez Bardet, où nous sommes allés il y a une vingtaine ou peut-être une trentaine d'années, c'était très loin, au bout de la ligne de métro Henri-Bourrassa, nous avions bu une bouteille de Chambolle Musigny à deux, puis encore une demi-bouteille dont une partie a servi, sur les conseils du serveur, à arroser des framboises fraîches. Ça c'était du repas gastronomique!
Le Fado, dans le Vieux Montréal, aujourd'hui disparu. Nous avons fréquenté aussi la chaîne Better, qui faisait des saucisses, nous sommes allés une fois chez au Café Jongleux, du chef Nicolas Jongleux qui s'est suicidé quelque temps après... Nous avons été aussi au restaurant Les Halles, au Pied de Cochon, au Bouchon de Liège, Chez la Mère Michel et Chez la Mère Tucker, ainsi que dans divers restos de cuisine thaie, chinoise, japonaise, indienne. Nous aimons encore le Paris, rue Sainte-Catherine, un traditionnel français de qualité, et Le Grand Comptoir, place Philips, un bon bistrot français où la nourriture est cependant un peu lourde et les portions très généreuses.
J'aime bien aussi les smoked meat de Chez Schwartz, mais comme le restaurant lui-même n'est pas très agréable (toujours bondé, pas d'alcool, planchers graisseux et serveurs débordés), je préfère y acheter la viande fumée, le pain et les cornichons et les rapporter à la maison - c'est-à dire-chez mon fils - pour les manger. Quand il reste de la viande, on fait une recette de pâtes, et le pain est délicieux en toasts.
Mais avec le temps, les repas gastronomiques m'intéressent moins: trop lourds pour l'estomac, - j'arrive bientôt à l'âge du manger mou! - trop de services, trop guindés aussi souvent. Je ne suis presque plus capable de demeurer cinq ou six heures assise à une table: au bout de deux heures, j'en ai assez il faut que je me lève!
Décidément, la vieillesse est un naufrage!

28/03/2007

Express et expresso

medium_entrExpress.jpgÀ Montréal, j'ai mes restaurants préférés, où j'essaie d'aller à chaque voyage. L'Express (photo de la façade, rue Saint-Denis) est incontournable. Comme c'est toujours plein de monde et qu'il faut réserver longtemps à l'avance, j'ai trouvé un moyen d'aller y manger tout de même: m'y rendre vers 15h ou 16h, avant l'heure du dîner: c'est parfait quand j'ai un spectacle à 20 heures, par exemple, car j'ai le temps de relaxer, d'aller me changer, ou de magasiner, histoire de digérer un peu avant d'aller m'asseoir dans la salle. En général, deux ou trois tables sont occupées, il y a toujours la même serveuse un peu revêche réservée aux clients de l'après-midi. Et presque chaque fois, une vedette de la scène. J'y ai déjà vu Lucie Laurier, par exemple. La dernière fois, c'était Paul Buissonneau: il parle tellement fort qu'on n'entend que lui... n'empêche qu'il a réussi à mettre la serveuse revêche dans sa manche et à la faire rire.
La nourriture bistrot chic est habituellement au rendez-vous, toujours d'une égale qualité. J'aime bien manger leurs nouilles aux crevettes et au curry, ou alors les raviolis, ou un onglet à l'échalote, ou encore le saumon au cerfeuil. L'île flottante est écoeurante (miam!), un repas à elle seule, la soupe à l'oseille fabuleuse, mes compagnons habituels aiment le steak tartare, les rognons, la soupe de poisson. L'Express propose un excellent choix de vins au verre. La semaine dernière, j'y suis allée pour une soupe au chou, suivie des nouilles crevettes-curry, avec une petite salade verte et un riesling. Je n'oublie jamais le café, un expresso court, bien serré et bien corsé. Je le demande macchiato, et ils savent ce que ça veut dire: garni d'un petit nuage de lait chaud.
J'aime aussi le Café Cherrier, pas très loin de là sur Saint-Denis, pour son atmosphère relax et sympathique, sa clientèle branchée (des vedettes, là aussi assez souvent). La nourriture est de bonne qualité, pas aussi extraordinaire qu'à l'Express en ce qui concerne les menus du jour. Mais la carte offre des spécialités plus légères, que l'on peut manger à toute heure du jour, des croque-monsieur, des soupes, et ce bagel au saumon fumé que j'ai pris la dernière fois et qui était parfait. L'expresso y est aussi très bon, plus long qu'à l'Express mais encore plus corsé.

10/01/2007

Poutine au foie gras

medium_petiPoutine.jpgSamedi matin, à son émission Beau temps, mauvais temps, l'animatrice Paule Therrien avait invité le chef Martin Picard, j'ai participé au concours pour le tirage de son livre, mais je n'ai pas gagné.
Je suis allée une fois au restaurant de Martin Picard, le Pied de cochon, à Montréal, et j'en ai profité pour goûter à sa célèbre poutine au foie gras (photo). Un plat très particulier, bien pensé, original. Un goût excellent, très raffiné, mais le plat est tout de même très bourratif... et je ne suis pas sûre que j'en mangerais à nouveau. D'ailleurs je ne suis pas sûre que je retournerai au Pied de cochon, un minuscule restaurant, sympathique mais toujours bondé. Il y a là, comme on dit, beaucoup de trafic: les gens qui entrent et sortent et les serveurs qui apportent ou retirent les plats empruntent tous le même chemin, entrant sans permission dans la «bulle» du client. Ce n'est en tout cas pas l'endroit pour un repas intime.