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24/03/2011

Mes cocottes en or

aubecq,ustensiles,batterie,casserolesSur le plateau de Tout le monde en parle, le chef Ricardo Larrivée a présenté la nouvelle collection d'ustensiles de cuisine qu'il a conçus avec son équipe. Ce n'est pas évident de trouver l'outil idéal, soulignait-il en montrant la nouvelle spatule qui fera partie de sa collection. Et il a raison. Combien de spatules faut-il acheter, tester, brûler, briser, pour enfin trouver l'épaisseur, la forme, la souplesse qui en feront un instrument indispensable. Et la louche idéale? Et les couteaux? Tests et expérience sont nécessaires pour arriver au bon choix.

Tests, expérience... ou hasard et chance. Car c'est plutôt elle, la chance, qui m'a guidée vers mes nouvelles casseroles Aubecq. Elles ont été offertes chez Winners pendant une courte période. Et il n'y en a sans doute plus, du moins à Chicoutimi, car Winners n'a pas pour politique de répondre aux attentes de la clientèle: seulement d'acheter et de vendre de la marchandise.

J'ai commencé par en acheter une (25$ environ) pour remplacer ma petite Lagostina T-fal qui commence à être bien maganée après plusieurs années de bons et loyaux services.

aubecq,ustensiles,batterie,casserolesDès le premier essai, j'ai adoré ma casserole Aubecq.

Elle est antiadhésive (merci Teflon), et comme le fond est arrondi vers les parois, rien ne colle. Elle répond bien et elle est très stable: une fois la température réglée, elle s'y tient sans variation. À l'extérieur, le fond Artech assure une chaleur uniforme sur toute la surface en contact avec l'élément chauffant de la cuisinière.aubecq,artech,casserole

Je n'aime pas beaucoup en général les couvercles en verre, parce qu'ils laissent échapper de la vapeur qui coule et fait psschitt quand elle touche le rond, mais celui des casseroles Aubecq est parfait: si on ajuste bien la température, tout va mijoter, doucement ou fort, sans jamais laisser échapper de vapeur, tout en nous permettant de jeter un oeil aux aliments qui cuisent.

Pour le nettoyage: un peu d'eau chaude, de savon pour enlever l'odeur, un petit coup de lavette... et tout part comme par magie. aubecq,ustensiles,batterie,casserolesD'une épaisseur moyenne, et donc pas trop lourdes, ces marmites sont faciles à manipuler. Entièrement métalliques, elles vont aussi bien au four que sur la cuisinière. C'est de la pub, j'en conviens. Et gratuite, en plus!

Enthousiaste, j'en voulais davantage. J'ai couru chez Winners, où j'ai pu trouver deux autres faitout Aubecq plus grands que le premier. Je n'ai pas pris les deux poêles assorties, je le regrette un peu mais enfin je suis bien équipée de ce côté-là.

Je file donc le parfait bonheur avec mes Aubecq. Deux regrets: la plus petite, la première, n'est pas tout à fait assez petite, de sorte que j'utilise encore ma mini-Lagostina (agonisante...) pour cuire deux ou trois pommes de terre. Et j'aurais aimé en trouver une ou deux dont les parois soient légèrement plus hautes. Rien n'est parfait en ce bas monde...

Nulle part sur Internet je n'ai trouvé "mes" casseroles: il y a bien des Aubecq, mais elles ont d'autres couleurs, d'autres modèles.

aubecq,ustensiles,batterie,casseroles

(J'aime bien ce logo, qui fait penser à "Québec")

 

Les miennes sont uniques.... Ce sont peut-être déjà de vieux modèles. Mais peu importe: elles sont parfaites et en prime, il s'agit peut-être de pièces de collection qui vaudront un jour très cher. Mais elles ne sont pas à vendre.

________

 

Le site Aubecq est tellement mal fait (émailé de mots anglais, ce qui n'arrange rien, en plus d'être parfaitement ridicule) qu'il n'y a pas moyen de savoir grand-chose sur l'origine et l'histoire de cette marque.

Tout ce que j'ai pu trouver en fouillant un peu (sur d'autres sites) c'est que l'entreprise, qui a aujourd'hui son siège social en France, a été fondée en 1917 en Belgique par un industriel nommé Octave Aubecq. Celui-ci (peut-être ruiné pendant la guerre) a ensuite quitté la Belgique pour la France, où il a continué à faire des affaires, s'associant notamment avec Armand Desaegher (également d'origine belge) pour créer l'entreprise Le Creuset (voilà ce que j'appelle un site bien fait), en 1925 à Fresnoy-le-Grand.

 

23/12/2010

Bouffes parisiennes(2)

CafePanis4.jpgJe poursuis ma liste des restaurants fréquentés à Paris lors de notre voyage en septembre 2010.

Un arrêt urgent (nous mourions de faim!)

Café Panis (devinez ce que j'ai trouvé en tapant ce mot dans Google!), près de Notre-Dame (que l'on aperçoit sur la photo, tirée de Google Maps): beau décor bistrotier de style belle époque, bon accueil, sièges très confortables, grandes vitrines

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Moi au café Panis

donnant sur un trottoir très fréquenté, et donc agréable à regarder. Nous avons commandé des hamburgers  en oubliant de préciser la cuisson désirée: la viande était bonne mais très, très saignante. Cela nous a fait un peu peur, mais nous n'avons pas été malades. Un beau moment de détente après une épuisante virée.

Les meilleurs:

Le café du Musée d'Orsay (j'ai parlé ici de cette belle expérience).

Chez Camille, dans le Marais près de la place des IMG_5687.JPGVosges, où nous sommes allés après la visite du magnifique Musée Carnavalet.

Cette brasserie très fréquentée jouit d'une excellente réputation: tables très tassées et salle comble ce midi-là. Endroit agréable, animé, accueil joyeux et invitant. Conversation avec une vieille dame du quartier, qui mangeait à la table voiIMG_5685.JPGsine. Cuisine française classique (photo de droite: l'ardoise et une affiche, avec leur reflet dans le miroir. J'étais avec un artiste!).

Notre choix: piccata de veau pour moi, carpaccio de boeuf au parmesan et filet de bar sauce vierge pour Jack: tout cela était délicieux.

22/12/2010

Bouffes parisiennes(1)

J'avais noté, avant mon départ pour Paris, le nom d'endroits à la mode où il faudrait aller manger, Paul Bert, Glou, Bofinger...

Finalement, nous nous sommes laissés guider par l'air du temps et le fil de l'eau, au gré des quartiers où nous nous trouvions et nous avons choisi selon la façade, le menu, le temps qu'il faisait, pour y tenir nos agapes quotidiennes, souvent en dehors des heures normales de repas.

Et voici le résultat (dans une première note qui sera suivie de deux autres):

cafeIndustrie.jpg

Dans les environs de notre hôtel (Citadines Bastille-Marais), choisis surtout parce qu'il pleuvait:

Le Café de l'Industrie (photo ci-dessus) une institution dans le quartier: bistrot sympathique et très fréquenté, belle décoration et atmosphère agréable, nourriture correcte et à bon prix, mais sans grand éclat. Menu: rôti de porc et gratin de chou-fleur, saucisse et purée, crème caramel.

Le Thaï impérial, boulevard Beaumarchais: cuisine thaïlandaise de bonne qualité, décor asiatique, odeur désagréable montant de l'escalier, service un peu hésitant mais correct. Au menu: des plats à la vapeur, poulet et riz collant: plutôt bon.

Le café Les Artist's, à trois pas de l'hôtel (il tombait des cordes): avons mangé à côté d'un groupe de jeunes Néerlandais très bruyants. Deux salles toujours bondées, endroit sympathique de style jeune, mi-bohème, mi-branché, mais nourriture assez ordinaire. Au menu: spaghetti aux tomates, steak.

En passant par là (on regarde deux ou trois menus, et on choisit, au pif):

medovaParis.jpgLe Médova: charmante brasserie à l'ancienne non loin du Louvre,  fréquentée par des habitués, Jolie terrasse, mais nous avons mangé à l'intérieur, dans la petite salle où nous nous sentions bien, détendus. C'était jour de livraison et les employés transportaient bouteilles d'eau, boîtes de tomates géantes et autres denrées de la porte d'entrée jusqu'à la cave, passant et repassant devant nous dans un incessant ballet. Bon et sympathique. Au menu: tranche de jambon grillée en sauce aux champignons.

Pizza Nelly (avant d'aller à l'Opéra): salle minuscule, serveur un peu bête, bonne escalope de veau à la milanaise accompagnée de pâtes délicates pour moi, excellente pizza pour Jack. Le garçon est devenu plus joyeux à l'arrivée d'une belle jeune femme venue chercher un plat à emporter. J'ai bien aimé finalement.

 

 

03/08/2010

Aventures culinaires à Québec... suite et fin

Voici le récit, en textes et images, de ma journée du 22 juillet dernier (avec Jack), qui complète la série de mes Aventures culinaires à Québec.

HPIM1960.JPG

Départ d'Arvida (photo prise au printemps) à 8h30.

culinaires1.jpgDéjeuner (lunch) au café du Musée National des beaux-arts du Québec, où nous allions pour la première fois. En plat principal, l'inspiration du chef, ou plutôt de la chef Marie-Josée Gagné: un trio de poissons (thon, saumon, sole) enroulés les uns sur les autres, cuits à la perfection, dans une sauce courte délicatement parfumés, avec riz et légumes cuits à point. Plat simple aux saveurs subtiles et équilibrées, un vrai délice. En entrée, Jack a choisi un potage froid au concombre et moi, un potage chaud au céleri. Verre de vin blanc. Le dessert du jour:  un genre de renversé aux framboises. Espresso de grande qualité pour terminer. Tout était parfait. La salle est magnifique, mais il faisait tellement beau ce jour-là que la plupart des clients allaient manger sur la terrasse, tout aussi belle, avec vue sur le fleuve.

Des instants exceptionnels, un peu hors du temps.

 

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Ensuite, passage à la clinique de 13h30 à 14h30.

 

HotelLindberg.jpgplacelaurier.jpgPuis direction Ste-Foy, arrivée à l'hôtel Lindbergh, et quelques heures de magasinage dans les centres d'achats. Ensuite, douche (désolée, pas de photo!) et un peu de repos.

 

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Départ vers 18 heures pour un parcours le long de la superbe promenade Champlain, arrêt-photos.

 

culinaires6.jpgDîner au Café du Monde. Bonne nourriture de bistro, mais les plats de la table d'hôte me semblaient lourds, trop viandeux, il y avait même de la viande chevaline. Rien qui me tentait.culinaires7.jpg J'ai opté pour une saucisse de Toulouse, à la carte, excellente mais par définition peu délicate. Le menu offert manquait à mon avis de variété et de finesse. Et c'était plein de monde et extrêmement bruyant. Ceci dit, l'endroit est formidable, au bord du fleuve, les vins étaient excellents, et la soirée fut somme toute très agréable.

 

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Après le repas, nous avons pu marcher le long de la jetée, tellement il faisait beau. Le CTMA Vacancier, en provenance des Îles- de-la-Madeleine, était à quai.

 

culinaires2.jpg

Trop fatigués pour aller voir un spectacle, nous sommes rentrés à l'hôtel et...

...ZZZZZZZZZZZ...

27/07/2010

L'enfance de l'art... culinaire

jeunesChefs.jpgJe ne sais pas quelle est la cote d'écoute de l'émission Les Chefs, présentée le lundi à 20 heures à la télévision de la SRC, mais si j'en crois mon entourage, je suis la seule à l'écouter. J'ai demandé autour de moi, à des ami(e)s qui font bien la cuisine et s'intéressent beaucoup au sujet: aucun ne l'écoute et plusieurs n'avaient même pas entendu parler de cette émission... Dommage.
Moi j'adore. Je ne sais pas pourquoi, mais j'ai le grand sourire accroché du début à la fin, et je trippe fort.

Star Académie en cuisine... Je me suis attachée à ces aspirants-chefs qui, chaque semaine, s'exécutent devant leurs juges, des chefs-cuisiniers confirmés. Leur performance est évaluée, leurs plats sont goûtés... et l'un d'eux est éliminé à la fin de chaque émission.
J'adore les voir travailler, entendre leurs commentaires et surtout ceux de leurs évaluateurs:  Laurent Godbout,  chef du rstaurant Chez l'Épicier, Pasquale Vari, professeur à l'ITHQ et Jean-Luc Boulay,  chef copropriétaire du Saint-Amour à Québec.

Le chef Daniel Vézina du Laurie Raphaël à Québec (il a ouvert récemment une succursale à Montréal) anime le tout en compagnie de Julie Bélanger, qui fait bien ça malgré son sourire Colgate.
variBoulay.jpg

(Pasquale Vari et Jean-Luc Boulay)

 

Ils ont souvent un invité pour pimenter la sauce, soit un autre chef ou encore une vedette comme Patrice L'Écuyer ou Joël Legendre (animateur nullissime, en passant). Ils en profitent pour rappeler à leur téléspectatrice (!) les principes de base de la gastronomie.
Chaque semaine, des contraintes sont imposées aux candidats: utiliser un produit, comme le homard, l'agneau de Charlevoix (petit topo sur un producteur...), l'endive, le chocolat, qu'il faut traiter d'une certaine façon: en entrée, en plat principal, en plat végétarien, en cuisine fusion.
Les trois meilleurs candidats de chaque épisode doivent ensuite relever un défi particulier: réinventer le brunch, réaliser un gaspacho (mot que l'on a malheureusement mis au féminin [une gaspacho!!!] tout au long de la dernière émission) sans tomate, etc...

Et puis cette émission est faite à Québec, ce qui me la rend encore plus sympathique.

Peut-être que je suis la seule parce que c'est l'été et que tout le monde est dehors. Pour ma part, renonçant à passer cette belle heure de la soirée à lire sur la galerie, j'entre à l'intérieur pour écouter Les Chefs. Les rares fois où je l'ai manquée, je suis allée la voir dès que possible sur TOUT.TV. Pourtant, ce n'est pas parfait, le montage, fait rapidement, est parfois un peu brouillon, mais c'est la rançon inhérente à ce type d'émission, largement compensée par la spontanéité des apprentis-chefs et le feu qui les anime!

C'est rare que j'éprouve quelque chose comme ça pour une émission. Je me croyais blasée, mais non,  suffit que ça tombe dans mes cordes et je frétille comme truite en rivière (ou en poêle, dans ce cas!!!)

SI vous voulez voir un extrait de la prochaine émission, où les aspirants devront confectionner et cuisiner les pâtes fraîches, suivez ce lien.

 

 

18/07/2010

Aventures culinaires à Québec(3)

Toujours à la recherche de nouveaux restaurants à Québec, nous avons récemment mangé au Pub Galway, sur la rue Cartier (ci-dessous, photo de la façade): décor sympathique, mais nourriture horrible! (Incidemment, un autre pub irlandais, le St-Patrick, s'est installé dans les anciens locaux du restaurant À la table de Serge Bruyère, dont j'ai parlé dans une précédente note. Et après avoir lu les commentaires d'internautes au sujet de ce pub, je n'ai vraiment pas envie d'y aller...).

galwayFacade.jpg

Le 1er juillet au midi, il n'y avait pas grand-chose d'ouvert à Ste-Foy... mais nous avions faim. Alors nous sommes allés Au petit Coin breton, avec l'idée que leur menu se rapprochait de celui d'un petit déjeuner. Une crêperie tenue par d'authentiques Bretons. L'endroit est accueillant, le décor -breton!-, un peu surchargé, regorge de détails charmants, la lumière y entre par de grandes baies vitrées avec vue... sur le stationnement de Place Laurier!

Côté nourriture, quelque chose cloche. Probablement le concept même de la crêperie, qui a eu ses heures de gloire dans les années 60 mais qui me semble pas mal dépassé aujourd'hui: pâte abondante, garnitures riches et grasses, sauces épaisses et lourdes, fromage omniprésent... et gras. Ça manque singulièrement de finesse, de subtilité.

Il y aurait lieu de revisiter la formule, pour le moins.

16/07/2010

Aventures culinaires à Québec(2)

(Je poursuis ici le récit, commencé à la note précédente, de mes aventures dans le merveilleux monde de la restauration à Québec. Et je ne sais pas encore s'il y aura un chapitre trois).


freresCote.jpg

C'est un peu l'histoire de notre vie, du moins à Québec: nous trouvons une bonne table, l'adoptons, mais un jour, nous y vivons une expérience un peu moins heureuse qui nous incite à la délaisser.

C'est arrivé avec Les Frères de la Côte, bistro provençal de la rue St-Jean, où nous allions manger chaque fois que nous passions à Québec: un repas moins réussi, il y a quelques années, à cause d'un seul ingrédient de qualité douteuse, et nous n'avons pas envie d'y retourner. Même chose pour le café Krieghoff, rue Cartier: une visite récente s'est avérée décevante, même pour de simples hambourgeois (viande sèche, frites ordinaires). (Il n'est pas dit cependant que nous n'irons plus jamais manger à ces deux endroits).

portePino.jpg

Difficile donc, quand on y va rarement, de trouver quelque chose de nouveau et de bon. Un essai, l'an dernier, au Café Oh! Pino, un autre bistro de la rue Cartier: sympathique et cher, quelques erreurs dans le service, nourriture correcte mais sans plus: on n'y retournera sans doute pas.

L'an dernier encore, après avoir vainement cherché un endroit potable, Jack et moi avions échoué à La Tyrolienne, un restaurant suisse spécialisé dans la fondue, à Ste-Foy. Comme il y avait une file d'attente, nous avons supposé que c'était bon signe. Grave erreur: viandes de piètre qualité, sauces ordinaires, service débordé, atmosphère désagréable, prix assez élevé. Seule la fondue au caramel servie au dessert était excellente. Un piège à touristes... pourtant peu fréquenté par les touristes!

auventBistango.JPG

Une valeur sûre qui a survécu pour nous au fil du temps: le Bistango, de l'avenue Germain-des-Prés à Ste-Foy. C'était délicieux et parfait lors de son ouverture il y a 15 ans, et ce l'était encore en juin dernier, alors que nous y avons mangé deux fois en deux semaines. La deuxième fois, Jack voulait essayer autre chose, mais, lui rappelant nos précédentes et décevantes recherches, je l'ai convaincu d'y retourner: c'était tout aussi bon. Voilà des gens qui connaissent leurs produits et savent les traiter avec respect, offrant des propositions classiques délicatement agrémentées de notes originales. Ragoût de ris de veau ou gâteau de morue en entrée, filet de doré, osso bucco, filet de porcelet au romarin en plat principal, desserts cochons et vins de qualité, servis par un personnel attentif, dans un décor très agréable. Tout cela pour un prix qui n'a rien d'extravagant.

Un autre bistro que nous aimions bien: le Café du Monde, merveilleusement situé, presque directement sur le fleuve, où nous avons mangé un midi de l'an dernier un repas léger entièrement satisfaisant. Nous y retournerons peut-être bientôt...

(Finalement, il y aura un troisième chapitre à cette série... très bientôt!)

 

14/07/2010

Aventures culinaires à Québec(1)

façadeBruyere.jpg

Pendant mes études à l'Université Laval, il y a quatre décennies, j'habitais à la résidence des filles, qu'on appelle aujourd'hui le pavillon Agathe-Lacerte (elle fut la première femme professeure à Laval).

Pendant ces trois ans, j'ai  découvert les différentes façons de me nourrir à Ste-Foy:  la cafétéria universitaire (on y mangeait mal mais on y rencontrait plein de gens intéressants, notamment de beaux étudiants), les spaghettis que l'on cuisinait à la chambre, dans une tasse à mesurer remplie d'eau, où l'on plongeait un chauffe-eau métallique pour faire bouillir le tout.

Les petits restaurants de Place Laurier, tout près du campus: il y en avait un près d'une pharmacie (ou était-ce dans la pharmacie?) où nous allions souvent manger le midi. Et le poulet BBQ et les mets chinois livrés à notre chambre par les établissements de la rue Myrand.

Et quelques restaurants un peu plus chics, où m'emmenait Jack qui me faisait la cour: filet mignon, sauce aux champignons, patate au four, cocktails exotiques et un peu de vin rouge qui nous rendaient pompettes. C'était la fête.

Plus tard, disposant d'un revenu plus confortable et allant souvent à Québec, nous y avons exploré les ressources gastronomiques et fait bombance dans les meilleurs établissements: nous aimions beaucoup le Café d'Europe, rue St-Angèle: le décor n'a pas beaucoup changé depuis, comme le montre cette vidéo, mais la carte n'affiche plus la merveilleuse entrecôte bordelaise que nous avions l'habitude d'y commander.

livreBruyère.jpgNotre préféré était cependant À la table de Serge Bruyère, rue St-Jean (photo ci-haut), où nous sommes allés très souvent, à deux, à quatre, ou en groupes plus imposants: je me souviens d'un extraordinaire dîner, un soir d'hiver, nous étions une dizaine dans une grande salle privée du dernier étage, où on nous avait servi d'innombrables plats (et vins) tous plus délicieux les uns que les autres.

Mais le grand chef Serge Bruyère est décédé en 1994 (à 43 ans). Sa table, reprise par d'autres, est demeurée en activité un certain temps, mais la qualité n'y était plus.

(La suite dans la prochaine note)

29/06/2010

Fraise contre fraise

fraisesTessier.jpgJ'aime les fraises, mais pas au point de parcourir des kilomètres pour en trouver. Je les achète habituellement au supermarché IGA près de chez moi, et... j'en rencontre de toutes sortes.

Les premières fraises québécoises arrivées cette année venaient de Ste-Anne des Plaines: elles étaient extraordinaires. J'en ai acheté deux fois, des petits paniers à 4.99. Un peu cher, mais ça valait la peine: petites, justeuses, sucrées, auccun besoin d'y ajouter sucre ou crème: elles étaient parfaites.

Plus récemment, les paniers offerts chez IGA venaient de l'Île d'Orléans: un peu moins chers, 3.99$ si je me rappelle bien. Vu la réputation de l'Île, je croyais qu'elles seraient encore meilleures. J'aurais dû me fier à leur aspect: des parties blanches ou trop pâles, d'autres qui semblaient ramollies. En fait elles  étaient à peu près immangeables: certaines très dures, d'autres talées, toutes acides ou insipides. Quelle déception!

fraiseChamp.jpg

Ensuite j'en ai acheté d'autres chez Corneau Cantin, toujours en format 1.5 litre (à 2.99$), en provenance de St-Nicolas. Elles étaient petites et juteuses mais pas tout à fait assez sucrées, plutôt bonnes mais très loin de la perfection des fraises de Ste-Anne des Plaines.

Je n'ai pas goûté aux fraises du Saguenay, qui arrivent ces jours-ci: et je n'y goûterai probablement pas, car elles ne sont pas vendues dans les supermarchés. Il faut aller au marché public ou à la ferme pour s'en procurer....

Art et fraises

En faisant des recherches pour trouver des images de fraises, j'ai découvert cette toile magnifique (photo du haut) d'un peintre français dont j'ignorais tout, Joseph Le Tessier (1867-1949). L'oeuvre faisait partie d'une exposition consacrée aux peintres de la vallée de la Marne, tenue l'an dernier à Château-Thierry.

Voici quelques lignes (bien maladroites) tirées des documents de l'exposition:

Installé à Noroy-sur-Ourcq  en 1933 avec sa fille et son épouse, vivant très chichement et souvent avec l’aide des paysans qui échangeaient les produits de la ferme contre ceux du peintre, Le Tessier, âgé de 66 ans, donna soudain à sa peinture l’éclat d’une jeunesse éclatante (sic). Plus rutilantes les unes que les autres, les couleurs organisent un véritable embrasement pictural.

TessierAutoportrait.jpg

(...) Il faudra attendre 1952, trois ans après sa mort, pour qu’une rétrospective de ses œuvres ait lieu à Lyon où les critiques les plus célèbres (...) loueront la puissance picturale peu commune de Le Tessier.

Et sur son autoportrait, ci-contre:

Le caractère entier, ombrageux et emporté de l’artiste transpire dans ce dessin inédit où Joseph Le Tessier semble vouloir se dévoiler…

Curieusement, à l'exception du lien cité plus haut menant à l'exposition de Château-Thierry, je n'ai trouvé ni site web ni article Wikipedia à son sujet. En revanche, il y a une biographie assez complète  sur ce site en anglais. (C'est la traduction d'une page contenue dans un ouvrage en français:  Les peintres de la vallée de la Marne, autour de l'impressionnisme, de Noël Coret, chez Casterman, qui, lui, n'a pas été mis en ligne, ou du moins pas sous une forme très lisible, comme on pourra le vérifier en suivant ce lien).

26/01/2010

Ricardo: oui et non

couvMagRicardo.jpgJ'ai essayé récemment, comme je le fais souvent, une recette de Ricardo Larrivée:   brochettes de poulet sauce aux arachides, trouvée dans le numéro d'hiver de son magazine.

Résultat: les brochettes elles-mêmes, faites avec des lanières de poulet que j'avais moi-même tranchées et laissé reposer quelques heures dans la marinade un peu asiatique associée à la recette, pour ensuite les griller sur ma merveilleuse poêle striée en fonte (acquisition récente), étaient excellentes. Tendres, cuites à la perfection, ayant un peu l'aspect de celles qu'on voit sur la photo (pas celle de gauche!), vraiment un délice.petitebrochette.jpg

En revanche, la sauce d'accompagnement proposée était très décevante (proche du "pas mangeable" selon moi). C'est sûr qu'un mélange de lait de coco et de beurre d'arachide, plus du miel et de la sauce soja, ça ne peut pas donner un bon résultat (du moins selon mes goûts, et pourtant j'aime beaucoup de choses, j'apprécie les saveurs exotiques et je ne déteste ni le beurre d'arachide, ni le lait de coco... pris séparément). J'aurais dû le savoir, mais enfin, je me suis lancée.
Donc, je compte refaire ces brochettes bientôt,  mais avec de la sauce BBQ St-Hubert et des patates pilées ou du riz. (J'avais des lentilles [pas une recette de Ricardo], elles étaient bonnes mais ne s'accordaient pas bien avec les brochettes).
J'aime plusieurs recettes de Ricardo, mais je déplore sa tendance à mettre une note sucrée un peu partout: miel, sirop d'érable, jus de fruits. Pour ma part, je ne suis pas folle de l'aigre-doux, ou du moins, il faut que ce soit quelque chose d'exceptionnel. Car de façon générale, je préfère nettement le salé.