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30/03/2007

Excursions culinaires

medium_deuxMarie.jpgPour poursuivre ma chronique précédente, voici d'autres restaurants que j'aime à Montréal: le Braseiro, un portugais de la rue Saint-Laurent où le poulet grillé est exquis, un endroit sympathique et très abordable qui offre d'excellents vins portugais. Chez Gauthier, rue du Parc, où cependant je n'ai pas mis les pieds depuis quelques années. Le Porto Fino (italien) et Le Porto (portugais). Le Pullman, aussi rue du Parc, qui fait des tapas de luxe, incroyablement raffinés, tout comme le Deux, rue Sherbrooke. Mais les meilleurs tapas, c'est au Tapeo, rue Villeray, que je les ai mangés.
Le midi, pour un sandwich ou un repas léger, je vais Aux Deux Marie (photo), rue Saint-Denis, où les produits sont toujours frais. C'est aussi un centre de torréfaction du café, alors il y a un extraordinaire choix de cafés, j'en achète parfois pour mon fils, et je n'oublie jamais de déguster un expresso bien serré.
En fait, des restos à Montréal, j'en ai fréquenté vraiment beaucoup. Certains sont aujourd'hui disparus, comme Chez Bardet, où nous sommes allés il y a une vingtaine ou peut-être une trentaine d'années, c'était très loin, au bout de la ligne de métro Henri-Bourrassa, nous avions bu une bouteille de Chambolle Musigny à deux, puis encore une demi-bouteille dont une partie a servi, sur les conseils du serveur, à arroser des framboises fraîches. Ça c'était du repas gastronomique!
Le Fado, dans le Vieux Montréal, aujourd'hui disparu. Nous avons fréquenté aussi la chaîne Better, qui faisait des saucisses, nous sommes allés une fois chez au Café Jongleux, du chef Nicolas Jongleux qui s'est suicidé quelque temps après... Nous avons été aussi au restaurant Les Halles, au Pied de Cochon, au Bouchon de Liège, Chez la Mère Michel et Chez la Mère Tucker, ainsi que dans divers restos de cuisine thaie, chinoise, japonaise, indienne. Nous aimons encore le Paris, rue Sainte-Catherine, un traditionnel français de qualité, et Le Grand Comptoir, place Philips, un bon bistrot français où la nourriture est cependant un peu lourde et les portions très généreuses.
J'aime bien aussi les smoked meat de Chez Schwartz, mais comme le restaurant lui-même n'est pas très agréable (toujours bondé, pas d'alcool, planchers graisseux et serveurs débordés), je préfère y acheter la viande fumée, le pain et les cornichons et les rapporter à la maison - c'est-à dire-chez mon fils - pour les manger. Quand il reste de la viande, on fait une recette de pâtes, et le pain est délicieux en toasts.
Mais avec le temps, les repas gastronomiques m'intéressent moins: trop lourds pour l'estomac, - j'arrive bientôt à l'âge du manger mou! - trop de services, trop guindés aussi souvent. Je ne suis presque plus capable de demeurer cinq ou six heures assise à une table: au bout de deux heures, j'en ai assez il faut que je me lève!
Décidément, la vieillesse est un naufrage!

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