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24/01/2008

Manger trop...

fdfde20150a13e73e983d71ae8ed563d.jpgEn ouvrant le frigo l’autre jour, j’ai eu un flash et j’ai dit à mon mari (jacques b : allez voir son blogue, il parle de lui, de moi, de nous et de plein de choses intéressantes) : “imagine que des gens pauvres et affamés, disons une famille vivant dans un camp de réfugiés, ou encore dans un bidonville d’Haïti, viennent s’installer ici. Combien de temps pourraient-ils vivre avec ce que nous avons dans le réfrigérateur, le congélateur, le garde-manger et les armoires de la cuisine?”
Même si nous ne sommes que deux à la maison et que nous ne mangeons pas vraiment beaucoup, ces gens venus d’ailleurs trouveraient largement de quoi se nourrir pendant plusieurs semaines sinon plusieurs mois.
Les bébés manqueraient peut-être de lait au bout de quelques jours, car il n’y en a que trois litres. Mais pour le reste : viande, charcuterie, oeufs, jus de légumes et de fruits en grande quantité, légumes, herbes, bouillon maison, pain, beurre, margarine, même du vin et de la bière, et ça, c’est  seulement pour ce qui est rangé au frais. Ils trouveraient aussi des céréales, des pâtes, des légumineuses, et même un vieux Kraft Dinner passé date. En fait, seulement avec les boîtes de conserve (saumon, thon, tomates, légumes, soupes) ils pourraient faire un bon bout de chemin.

Sans compter les fruits sur le comptoir, et les produits de base tels que farine, oignons, ail, sel, sucre, huile, vinaigre, épices, bref, c’est ahurissant tout ce qu’on peut avoir en cuisine, en plus de tous les instruments qui servent à préparer les aliments. Malgré cela, chaque jour ou presque nous nous demandons qu’est-ce qu’on va manger, et trois ou quatre fois par semaine, l’un de nous va au marché pour acheter quelque chose qui manque, ou quelque chose en vue du prochain repas. Et encore, nous ne cuisinons qu’un seul repas par jour. En fait, nous avons sans doute moins de choses dans notre cuisine que n’en ont la plupart de nos voisins et la majorité des familles québécoises.
Même un Européen de l’Est, ou un Africain aisé, serait sans doute étonné de cette surabondance alimentaire.
Ce que nos invités ne trouveraient pas ici, cependant, et ce serait tant mieux pour leur santé: des boissons gazeuses, que nous n’achetons jamais  sauf quand nous attendons des invités qui en boivent. Pour moi, c’est l’exemple même du poison, et c’est ce qui va perdre les Américains. Enfin, bref, c’est mon dada.
Ils ne trouveraient pas non plus de pâtisseries, de sucreries (bonbons), de beignes et autres cochonneries. Mais ils pourraient faire de bons gâteaux avec les indrédients disponibles!
Bref, ils meurent de faim tandis que nous mangeons  beaucoup trop.
Ces gens que j’aimerais bien inviter chez moi ont de bonnes raisons, si c’est le cas, d’être obsédés par la nourriture, car ils sont en manque constant. Mais nous, en revanche, n’avons aucune raison de penser à cela constamment, et pourtant, c’est ce que nous faisons.

Commentaires

Tes commentaires au sujet de la bouffe me rejoignent et surtout le trop plein du frigo. C'est mon cas malgré que je sois seule .Maurice est étonné lors qu'il ouvre mon frigo. Avons-nous peur de mourir de faim??? Je suis d'accord avec toi pour les liqueurs douces ,elles sont absentes chez moi .Je te félicite pour tes écrits très intérssants. À la semaine prochaine chez M Pachon. Marg.B.

Écrit par : Marguerite Broue..... | 21/06/2008

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