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31/12/2007

Deux restos à Montréal

Visité deux restaurants lors de mon dernier séjour à Montréal, aux antipodes l'un de l'autre.

Le Pullman, un "bar à vin", de l'avenue du Parc où j'avais mangé une fois il y a deux ans avec des amies. J'en avais conservé un excellent souvenir, qui me fut confirmé par cet autre repas pris cette fois en famille. C'est l'atmosphère de bar, pas vraiment resto ni bistro, on est un peu proches des voisins, mais il faut en passer par là pour goûter les délices qui nous sont servis.

Le tapa de luxe, revisité par un cuisinier inventif: petites bouchées savoureuses et savamment composées, servies à raison de quatre ou six par portion commandée. Pétoncle gratiné, calmars grillés, grilled cheese de Cheddar au porto, mini burger de bison: les plats arrivent l'un après l'autre, on n'a qu'une fourchette pour manger, en principe on n'en a pas besoin, puisqu'il s'agit de bouchées. Ni couteau, ni pain: service rapide et impeccable, et avec cela, un assortiment de vins servis au verre. Une expérience culinaire étonnante et satisfaisante, et pour un prix ma foi fort raisonnable.

La formule plaît davantage aux femmes, ai-je cru remarquer. Les hommes, les gros mangeurs de viande, expriment une certaine frustration devant ces petites bouchées délicates, qui ne comblent pas, selon eux, leur insondable appétit. C'est sûr qu'on est loin de l'animal, et c'est ce qui me plaît.

Casa Cacciatore, un Italien sur Jean-Talon. Leur publicité porte sur leur cuisine italienne authentique et traditionnelle, attestée par une fréquentation assidue des Italiens installés à Montréal. Foutaise que tout cela. C'est tassé sans bon sens, plein comme un oeuf, l'atmosphère est faussement joyeuse, les serveurs sont débordés et le service est lent, très lent. La viande, du veau, du boeuf goûtés ce soir-là, est exécrable, les pâtes sont bonnes, mais sans plus. Les desserts sont gros et riches... Et ça coûte très cher. Déception totale: jamais je n'y remettrai les pieds.

28/12/2007

Ils m'énervent

Les gens qu'on voit partout et qui me tapent sur les nerfs:

 

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Martin Picard: le chef du Pied de cochon, qui veut nous montrer l'origine des aliments, l'orignal que l'on tue, les oies qu'on gave. Pour moi, l'aliment essentiel n'est pas animal, et quand je mange de la viande, j'aime mieux ne pas savoir trop précisément d'où elle vient.

 

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Jean Lemire, le navigateur écologiste: beau visage, discours ennuyant et insipide.

 

  

 Justin Trudeau: il m'énerve!

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                                      France Beaudoin: Pus capable!

 

23/12/2007

Guillaume au cinéma

83e1ae4a7f2f5575ceeff1fde91790ce.jpg Samedi 22 décembre,  j’ai été voir un autre Casse-Noisette, celui du Ballet national du Canada (Toronto)... à Jonquière, c’est-à-dire au cinéma Jonquière. Le spectacle était présenté en direct, une formule nouvelle et intéressante, et la grande vedette masculine en était Guillaume Côté (photo), danseur originaire de Métabetchouan.
Il a d’ailleurs été interviewé à l’entracte, il a répondu en français à une première question posée en français, beau clin d’oeil à ses concitoyens québécois. Sur scène, il est excellent, remarquable. Quel homme, ce garçon!
Le spectacle était très différent de celui des GBC vu à Montréal la semaine dernière: à Toronto, la scénographie est plus directement inspirée de ses originines russes. Tout, dans les décors et costumes, fait référence à la Russie tsariste: grands manteaux bordés de fourrure, robes longues, culottes bouffantes, églises orthodoxes, jusqu’à cet oeuf de Fabergé qui sert d’écrin à la fée Dragée: c’est la Russie des paysans et du petit peuple, d’ailleurs tout se passe à l’extérieur, il n’y a pas de grand salon, même les lits des enfants semblent se promener dehors.
Tout cela est un peu lourd et sombre, trop chargé aussi, ce qui empêche d’apprécier les mouvements des danseurs, les chorégraphies, les petits détails d’exécution. En fait, j’ai nettement préféré le Casse-noisette de Montréal, même s’il est détaché de la tradition: il est plus coloré, pimpant, fantaisiste, mais en même temps assez dépouillé pour mettre en valeur la danse. Les danseurs - sauf Guillaume Côté - m’ont semblé meilleurs à Montréal.
Cependant, l’événement lui-même, soit la diffusion du spectacle au cinéma, est digne de mention et d’intérêt, et je me promets d’aller voir, au même cinéma, quelques opéras en provenance du Metropolitan qui y seront diffusés.
En ce qui concerne le ballet, la présentation sur film permet d’observer de très près les visages des danseurs, de bien voir leurs mimiques, de distinguer les détails des décors, et, à l'entracte, de visiter les coulisses et d'écouter les artistes parler de leur métier et du spectacle, ce qui est vraiment extraordinaire..
En revanche, des caméras trop mobiles et trop nombreuses quittaient à tout bout de champ la vue d’ensemble pour s’approcher des danseurs, de sorte qu’on perdait le fil des chorégraphies. Ce n’est pas comme à l’opéra où la caméra peut bouger légèrement autour d’un duo de chanteurs quasi-immobile. En danse, par définition, les artistes sont en mouvement, et la caméra devrait demeurer plus statique, parce que quand elle bouge aussi, on devient un peu perdu et étourdi.
Mais ce sont là des ajustements mineurs qui je l’espère pourront être faits: ce serait merveilleux de pouvoir aller voir ainsi, à quelques pas de chez soi, et pour un prix raisonnable, de grands spectacles (opéra, danse, théâtre) présentés dans le monde.

21/12/2007

Activités montréalaises

eb04909091290b924312fbc7d19a84c0.jpegTrois activités culturelles à mon programme montréalais:
Le Casse-Noisette par les Grands Ballets canadiens. Très beau spectacle, décors et costumes conçus avec soin et fantaisie, des couleurs vibrantes et éclatantes. Mais j’ai surtout noté l’excellence des danseurs, très professionnels, mouvements d’ensemble impeccables, solos remarquables, et cela même si c’était la première représentation de la série à Montréal. L’orchestre (celui des GBC, dirigé par Allan Lewis) manquait un peu de vigueur dans la fosse, j’aurais aimé entendre mieux sonner cette musique aimée et connue, mais à part ça, c’était superbe. Il y avait beaucoup d’enfants dans la salle, puisque c’était l’après-midi, ils ont écouté cela attentivement, ils connaissaient d’avance l’histoire et les personnages, c’était vraiment beau de les voir.
Le Salon des métiers d’art de Montréal: c’est tellement grand, inimaginable, ça prend deux heures pour faire le tour, même assez rapidement. Beaucoup de très belles choses, de l’originalité, des bijoux délicats, de la nourriture aussi, comme des vinaigres parfumés, des terrines et du foie gras (quelqu’un m’a cependant fait goûter un saucisson immangeable): une belle visite.
L’exposition Pour l’art, au Musée des Beaux-Arts: des objets appartenant à des collectionneurs, certains connnus comme Luc Plamondon, et prêtés au Musée le temps d’une exposition. Gravures et estampes, meubles, sculptures, grands noms d’artistes européens et québécois, des oeuvres qui reflètent des choix et en disent parfois long sur ceux qui les ont acquises. Hétéroclite par définition, une exposition fort intéressante.
J’ai aussi visité des restaurants, je vous en parle dans une prochaine note.

19/12/2007

Départ d'une pionnière

Pierrette Lamontagne Gaudreault vient de mourir à 85 ans.
Quand j’ai fait mes débuts comme journaliste, elle était très présente, pour ne pas dire omniprésente dans le milieu culturel saguenéen: elle avait fondé l’Institut des Arts au Saguenay toute seule ou presque (avec l’aide de son mari, un homme effacé et dévoué), elle faisait venir des artistes renommés pour y donner des cours de peinture, de danse de musique, d’abord dans sa propre maison à Jonquière, puis dans une école, puis elle a obtenu les fonds (fédéraux) pour bâtir le Centre culturel de Jonquière.
C’était une fonçeuse qui n’avait peur de rien ni de personne, une maîtresse femme qui savait obtenir ce qu’elle voulait.
J’ai eu souvent affaire à elle à titre de journaliste: elle pouvait me parler pendant des heures de la beauté de l’art, de la nécessité d’y initier les enfants, mais en ce qui concerne l’argent, les dates, les budgets, elle devenait évasive. Si j’insistais pour connaître le montant d’une dépense ou d’un investissement, elle se refermait comme une huître, devenait impatiente et me priait de changer de sujet. Ce n'est pas qu,ell avait des choses à cacher: simplement, cet aspect-là de son activité ne lui semblait pas très important.
Le Saguenay lui doit beaucoup, en fait, car le Centre culturel de Jonquière a été un ferment important pour le développement des aptitudes artistiques chez les jeunes, et il a été à l’origine de plusieurs carrières artistiques.
D’ailleurs, dans ces années-là (50-60), le théâtre, la danse et dans une moindre mesure, la musique, domaine où Chicoutimi était fort active, c’est à Jonquière que ça se passait.
Un jour, Chicoutimi a eu son centre culturel, mais c’était plusieurs années plus tard, avec une vocation différente, et en fait, ce centre culturel chicoutimien n’a jamais réellement existé dans la tête des citoyens. Peut-être parce qu’on (les fonctionnaires de la Ville et du gouvernement) s’est obstiné à le nommer Centre des arts et de la culture, plutôt que Centre culturel...

17/12/2007

La traversée... du parc

Retour de Montréal pour le moins agité dimanche. En pleine tempête. D’abord le trajet Montréal-Québec (départ à 10 heures), sans histoire.
Puis départ de Québec prévu à 14h30, qui eut finalement eu lieu à 15h. Deux autobus Intercar, nous sommes montés dans celui qui faisait Arvida, Kénogami Jonquière, l’autre allait à Laterrière et Chicoutimi. Peu de passagers, il neigeait de plus en plus fort.
Dans le parc des Laurentides, je venais de m’éveiller, j’entends une femme à l’avant crier “on le frappe, on le frappe!”: et tout à coup, bang!, un gros choc, le bus s’immobilise. On venait de frapper l’arrière d’un camion arrêté sur la route. Notre chauffeur a tenté de freiner, impossible. Il s’en est tiré (le chauffeur), par miracle, car le côté passager était abîmé, des morceaux sont tombés par terre, impossible de redémarrer le moteur ou d’ouvrir la porte, entre autres.
Un peu d’énervement, deux dames ont joué les infirmières pour réconforter les passagers. Bilan: une femme tombée par terre, blessée, une autre qui saignait abondamment du nez, des bosses et égratignures, car des sièges se sont déplacés sur leur assise sous l’impact, un écran d’ordinateur portable bousillé. Je me suis cogné la joue sur le dossier avant, éraflé les genoux sur les appuie-pieds, mon mari a une bonne entorse à une cheville, qui s’est développée surtout après le retour à la maison.
Un homme costaud et débrouillard s’est dévoué: il a enlevé une fenêtre de secours, a sauté dehors, et est venu au milieu de l’autobus. Chanceux dans notre malchance, il y avait un espace dégagé, sans siège, avec une porte spéciale qui avait servi à embarquer un homme en fauteuil roulant. Le chauffeur de l’autre autocar, qui était derrière nous, est arrivé sur les entrefaites, ils ont ôté le fauteuil roulant et la porte de secours, et nous ont fait descendre par là, en nous tenant chacun, car c’était très haut. Nous sommes montés dans l’autre bus: il y avait de la place pour tout le monde.
Le chauffeur qui a eu l’accident et une femme sont restés dans le bus accidenté, probablement pour attendre l’ambulance et les secours, nous sommes repartis à bord de l’autre autocar, très, très lentement. Petit arrêt à l’Étape pour les toilettes et s’acheter quelques provisions, car le voyage s’étirait: le chauffeur ne voyait rien d’autre que les lames de neige opaque qui passaient devant son pare-brise, il devait rouler à 20 ou 30 km à l’heure au plus. Il a téléphoné au poste central pour leur dire de ne plus faire circuler les autocars, car c’était trop dangereux.
Tout le monde l’a applaudi à notre arrivée au terminus de Chicoutimi, et il le méritait. Il était 21 heures, alors que normalement, on aurait dû arriver à 17 heures. Nous sommes restés dans l’autobous pour nous rendre à Arvida, un ami est venu nous chercher au terminus Provisoir car sinon, il aurait fallu aller chercher l’auto à la maison, et donc déblayer, car de la neige, il y en avait. Je croyais que mon gros sac à dos était resté dans la soute du premier autobus: mais non, nos bons samaritains avaient transbordé les bagages et je l’ai récupéré tout de suite.
Bref, ce fut toute une équipée, mais nous nous en sommes bien tirés, car cet accident aurait pu être beaucoup plus grave, compte tenu des conditions routières.
Ah oui, j’ai fait un beau voyage à Montréal, mais j’en reparlerai, y’a pas urgence.

11/12/2007

Super Marie-Ève

6be2749a9b5497b9572038c9bec6caa6.jpegMagnifique prestation, dimanche après-midi (elle a aussi donné le concert samedi soir) de la soprano Marie-Ève Munger, à la salle Pierrette-Gaudreault de Jonquière. Cette jeune artiste de 25 ans a déjà un bon bagage, elle possède une voix juste et agile, et surtout, une présence en scène incomparable. Belle, élégante, elle se donne à chaque pièce avec tout ce qu’il faut, elle présente simplement ses airs. Elle a chanté avec une chorale, Jeunesse en choeur, fondée par sa mère Gisèle Munger il y a 20 ans et toujours dirigée par elle: Marie-Ève y a fait ses débuts en chant, les jeunes qui lui succèdent sont bons et bien préparés, tout se passait de façon fluide entre la fille, la mère, les choristes, les pianistes. (voir la critique dans Le Quotidien)
Quelques beaux airs de Noël, Rejoyce du Messie, Noël à Jérusalem et le Minuit chrétiens final, une série de chansons en espagnol fort bien tournées.
C’est cependant dans l’opéra français que Marie-Ève performe le mieux actuellement: les Oiseaux dans la charmille (des contes d’Hoffman, son hit)  L’air de la folie d’Ophélie (dans Hamlet d’Ambroise Thomas), avec lequel elle a remporté le concours de chant international de Marmande et qui lui a déjà valu un engagement pour l’opéra de Metz en 2009, Non, Monsieur mon mari, tiré des des Mamelles de Tiresias, une pochade délirante de Francis Poulenc et Guillaume Apollinaire qu'elle rend avec un talent comique délicieux.
Elle a complètement charmé le public qui remplissait la salle, appréciée autant des connaisseurs que des amateurs occasionnels, et nul doute qu’elle ira très loin dans sa carrière. Marie-Ève Munger, un nom à retenir.

09/12/2007

Qui dit vrai?

6414e74f048af115a77fdbfba6a81192.jpegDans Le Quotidien récemment, des articles relatent les doléances de chauffeurs de camion et de compagnies de tansport forestier concernant l’entretien des routes 155 et 167 dans les secteurs  La Doré, Chibougamau, Lac Bouchette.

Les faits qu’ils invoquent:

  • Une route mal déneigée dans ces secteurs comparés à d’autres qui sont bien entretenus.
  • Un accident mortel impliquant deux véhicules lourds survenu une semaine auparavant.
  • Une chute de neige importante, une grande montée glacée, des camions incapables de monter: des chauffeurs bloqués pendant des heures avec leur chargement dans le parc de la réserve Ashuapmushuan
  • Impossibilité de communiquer, puisqu’il n’y a pas de service cellulaire sur ce territoire.
  • Dangers pour la sécurité des chauffeurs de camion et de tous ceux qui circulent dans ces secteurs.

Réponses de l’entrepreneur:
  • On respecte les normes du ministère
  • Circonstances exceptionnelles: il est tombé beaucoup de neige, et rapidement!!!!
  • Une déneigeuse - et non les deux- était en panne. Mettons.
  • On a de bons équipements, deux camions Mack 1994 (cela me semble vieux...) en parfait état.

Réponse des gens du ministère des Transports:
  • Nous avons eu de la neige abondante en peu de temps.!!!!
  • Le travail est adéquat.
  • On ne rencontre aucun problème majeur,
  • L’entrepreneur a répondu à toutes nos exigences.

Pauvre journaliste, obligé de relayer à ses lecteurs ces réponses de fonctionnaires qui dorment au gaz.

Si tous les arguments évoqués ci-dessus en réponse aux plaintes des camionneurs étaient vrais, il faudrait donc en conclure ceci:
  • Les camionneurs et entrepreneurs sont des moumounes qui se plaignent pour rien.
  • Toutes ces histoires de retards au déneigement, de routes glacées, d’accidents mortels, de dangers potentiels sont de pures inventions de leur part.
  • Ils font cette sortie publique juste pour voir leur nom dans le journal.
  • Les fonctionnaires au bureau connaissent mieux la situation que les gens qui circulent quotidiennement sur ces routes.
  • Même si on habite au nord du Lac et que c’est l’hiver, les chutes de neige abondantes et prolongées sont toujours une grande surprise pour nous (déneigeurs et fonctionnaires), nous n’y sommes pas préparés.

04/12/2007

Café aventures: la suite

Parmi les premières notes écrites sur ce blogue, il y a deux ans, quelques-unes portaient sur le café. (Si ça vous intéresse, voyez: http://specialdujour.hautetfort.com/archive/2005/10/30/le... et http://specialdujour.hautetfort.com/archive/2005/11/04/et...).
Ma vie de consommatrice de café a évolué depuis ce temps: j’ai découvert une cafetière merveilleuse, la Nespresso, m57b9117b3d2ed9e4db8c835b36bec7d2.jpegodèle Le Cube. C’est fait par Nestlé, ça fonctionne avec des capsules, des dosettes en quelque sorte, et il n’y a rien d’autre à faire que de remplir d’eau fraîche un petit réservoir amovible, appuyer sur un bouton, attendre quelques minutes, placer la capsule dans le réceptacle, et une tasse sous le bec verseur, appuyer sur le bouton de mise en marche, et bingo: vous obtenez un excellent espresso,.
On peut en varier le goût, car il existe au moins douze sortes de café: du plus fort au plus doux  en passant par le décaféiné et “l’allongé”.
On commande les capsules directement par internet, à Toronto, elles arrivent exactement deux jours plus tard à votre porte (bien entendu, il faut les payer).
La machine ne comporte pas de mousseur à lait et c’est une bonne chose: j’ai toujours mon petit mousseur à batterie, mais en fait il me sert seulement pour le café -filtre- du matin.
Pour le nectar produit par la Nespresso,  mon mari et moi avons appris à nous passer de lait, tout simplement: le café est délicieux comme ça, pur, noir,  couvert d’une onctueuse crema.