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31/01/2007

Traduction = trahison

medium_balaiBiss.jpgPetite expérience vécue: j'ai acheté un balai bissel électrique, c'est-à-dire rechargeable, pour remplacer l'ancien qui fonctionnait moins bien après plusieurs années de bons et loyaux services.
Avec mon nouveau bissel, il y a donc un chargeur, que l'on branche dans une prise de courant afin de charger les piles. Dans le guide de l'utilisateur, il est écrit:

"Le témoin de chargement s'allumera lorsque le branchement sera adéquat. Il ne s'éteindra pas avant que l'appareil soit entièrement chargé."

Il est aussi écrit qu'il faut, avant de l'utiliser pour la première fois, brancher l'appareil pendant au moins 16 heures.
Ainsi fut fait. Le petit voyant rouge (témoin) s'allume, et je vais dormir. Le lendemain, après 16 heures de charge, le témoin est toujours allumé. J'attends quelques heures de plus, il ne s'éteint toujours pas et je commence à m'inquiéter.
J'ai alors l'idée de consulter les instructions en anglais, pour voir si c'est la même chose. Or, le texte anglais se lit ainsi:

"The charging light will illuminate when properly connected and will not turn off when fully charged."

Pas tout à fait la même chose, hein? En anglais, on comprend que le témoin ne s'éteindra pas même après le chargement complet de l'appareil, alors que le texte français suggère le contraire.
Bon, je ne fais pas en faire un drame, il n'y a pas eu mort d'homme. Mais si c'était un ordinateur, un instrument fragile et sensible, un médicament, une seringue, un test de grossesse, un appareil de dialyse? La situation serait nettement plus grave.

28/01/2007

Bad mais bon

medium_boncopB.jpegJ'ai finalement écouté Bon cop, bad cop. Mon appréciation : un aimable navet. Aimable dans le sens que l'on peut l'aimer. On peut écouter ça, ne pas se casser la tête avec l'intrigue qui de toute façon ne tient pas debout, s'imaginer voir une parodie des travers québécois, rire aux gags éculés, s'amuser quoi, mais cela reste un navet. C'est du stand up comic, pas vraiment un film. Et les femmes là-dedans : de vraies potiches.

23/01/2007

Pôvre Patrick !

Il me semble que Patrick Roy devrait avoir la couenne plus dure que ça. Toute sa carrière de hockeyeur et d'entraîneur a été ponctuée de ces sortes de crises médiatiques engendrées à la fois par son caractère bouillant, par son statut de vedette, par la passion que les Québécois éprouvent pour le hockey, et sans doute, dans le cas de l'incident au Centre Georges Vézina après la partie Sags-Remparts, par l'absence de nouvelles importantes dans le domaine de la politique au même moment.
Les médias en ont beurré épais, ils ont dit tout et n'importe quoi, les commentateurs continuent à se répandre à pleines pages et à pleines ondes, c'est trop, c'est exagéré pour un incident totalement anodin, je suis bien d'accord. Mais il me semble que le Roy en a vu d'autres, et de bien pires. On dirait une tortue qui a perdu sa carapace. Une citadelle sans remparts...
L'entraîneur chef et directeur général des Remparts de Québec dit qu'il n'a rien à se reprocher, mais si c'était vraiment le cas, il se ficherait bien de ce que racontent les journalistes et ne tenterait pas de faire taire tout le monde avec une menace de démission. Soit il en avait assez depuis quelque temps et cet incident est la goutte qui fait déborder le vase et lui apporte le prétexte qu'il cherchait pour s'en aller.
Ou encore, il a réellement quelque chose à se reprocher, mais ce n'est peut-être pas un geste à l'endroit de Pierre Cardinal, ou des gros mots qu'il aurait pu dire ce soir-là. C'est autre chose. Quoi, je n'en sais rien, quelque chose en tout cas qu'il n'aimerait pas voir dévoiler publiquement. Il sait que si les journalistes continuent à fouiller, ils trouveront.
Peut-être qu'il préfère partir avant...

P.S. Comment se fait-il qu'on accepte la présence de hooligans aux parties des Sags? Ces partisans imbéciles et stupides n'ont pas leur place au hockey junior, il me semble.

21/01/2007

Drôle d'idées

Il m'arrive parfois d'avoir des idées qui me semblent originales ou pertinentes. Je les émets, sur ce blogue, ou au détour d'une conversation. Mais je n'ai que rarement envie de défendre ces idées, surtout en paroles. Si je vois que les autres pensent différemment, j'ai tendance à me dire : fort bien, c'est leur droit, leur idée est aussi valable que la mienne, et je n'ai pas envie de poursuivre plus loin. Ou si, à mon avis, il pensent tout croche sur des sujets essentiels, par exemple si quelqu'un est en faveur de la peine de mort, ou de l'intégrisme religieux, je me dis que ça ne vaut pas la peine de discuter avec quelqu'un qui est aussi éloigné de moi...
Parfois, dans ce domaine, on a des surprises. On rencontre quelqu'un, on a du plaisir, on croit s'être fait un(e) nouvel(le) ami(e), et tout à coup, au détour d'une conversation, l'autre nous sort une idée inacceptable, par exemple que le féminisme ou le syndicalisme sont nuisibles, ou que la peine de mort devrait être appliquée dans certains cas, ou encore que le mariage gai est inadmissible. Que faire?
À propos du mariage gai, l'Église catholique le conteste notamment parce que, dit-elle, le mariage doit avoir pour but de fonder une famille, sous-entendu, d'avoir des enfants. L'Église devrait alors interdire le mariage entre un homme et une femme trop âgés pour mettre au monde des enfants!

16/01/2007

Esprits allumés

medium_livrAllum.jpgSi l'homme peut se montrer souvent stupide et cruel, il peut aussi faire preuve d'une ingéniosité extraordinaire.
Je n'écoute pas beaucoup la télévision, mais j'aime bien, par exemple, Comment c'est fait, une émission du Canal Z animée par Jean-Luc Brassard. On explique comment sont fabriqués des objets que nous voyons ou utilisons régulièrement. L'autre soir, par exemple, c'était la fabrication des allumettes en carton. Tout est automatisé, de la confection du mélange de soufre au découpage des paquets. Et ce qui me fascine, ce sont les humains qui ont conçu et assemblé les chaînes de montage d'où sortent les livrets d'allumettes. De vrais génies, en fait des ingénieurs, des gens intelligents qui savent tout calculer avec précision, tenir compte de chaque variable susceptible de modifier un résultat. Dans le cas précis des allumettes, ce qui est aussi remarquable, c'est que la relative complexité de la chaîne de montage n'entraîne que très peu de coût au consommateur: un carton d'allumettes sert souvent de support publicitaire il est donc gratuit pour le client, ou alors il ne coûte que quelques sous.
Même ingéniosité pour la fabrication des radiateurs de voiture, qui cependant coûtent un peu plus cher que des allumettes : des robots se déplacent et ajustent les pièces avec des gestes qui rappellent ceux des humains. Et j'admire les hommes qui ont construit ces robots.
Parfois, la confection est moins automatisée, comme c'était le cas pour les chevaux de manèges: on part d'un bloc de bois, il faut dessiner le modèle à la main, et ensuite le découper, puis sculpter les détails et peindre le tout. De même pour les pièces en porcelaine: il faut une intervention humaine, et même une certaine créativité, pour mouler et démouler les pièces, pour poser le bec et l'anse sur la théière, pour modeler, laquer le tout. Parfois, je me dis que j'aurais aimé travailler dans une entreprise de ce genre...

10/01/2007

Poutine au foie gras

medium_petiPoutine.jpgSamedi matin, à son émission Beau temps, mauvais temps, l'animatrice Paule Therrien avait invité le chef Martin Picard, j'ai participé au concours pour le tirage de son livre, mais je n'ai pas gagné.
Je suis allée une fois au restaurant de Martin Picard, le Pied de cochon, à Montréal, et j'en ai profité pour goûter à sa célèbre poutine au foie gras (photo). Un plat très particulier, bien pensé, original. Un goût excellent, très raffiné, mais le plat est tout de même très bourratif... et je ne suis pas sûre que j'en mangerais à nouveau. D'ailleurs je ne suis pas sûre que je retournerai au Pied de cochon, un minuscule restaurant, sympathique mais toujours bondé. Il y a là, comme on dit, beaucoup de trafic: les gens qui entrent et sortent et les serveurs qui apportent ou retirent les plats empruntent tous le même chemin, entrant sans permission dans la «bulle» du client. Ce n'est en tout cas pas l'endroit pour un repas intime.

07/01/2007

30 oeuvres et un parapluie

medium_parapluie.jpgVendredi, au centre ville d'Arvida, je rencontre Paule Therrien, animatrice de CBJ avec qui j'avais un bon contact quand je travaillais. Petite conversation amicale. Samedi, j'écoute son émission du matin et j'entends le chroniqueur Steven Renald parler d'une exposition de sculptures au CNE, à Jonquière, qui se termine le lendemain.
Samedi, le 6 janvier, il pleut et il fait +4 degrés. Moi qui déteste utiliser un parapluie, j'ai sorti le mien et il m'a été bien utile. Je suis allée voir cette exposition intitulée Présences figuratives, en provenance du Musée national des Beaux-arts du Québec. Oeuvres et chefs-d'oeuvre réalisés par des artistes québécois entre 1940 et 1998: 30 des propositions variées et originales sur le thème du corps. L'oeuvre qui m'a le plus frappée, c'est «La tunique de Pénélope», de Lisette Lemieux. Une robe longue littéralement tricotée en fil de plomb, comme une cote de mailles, posée sur une forme féminine découpée dans une mince plaque de verre. Dans les quatre bords de l'encolure en V, au devant et au dos, des tiges de métal suggérant des broches à tricoter sont enfilées. Sensualité, rêve, beauté, profondeur: une pure merveille.
«Le Torse de femme» d'Armand Fillion, en pierre, est aussi d'une grande beauté, de même que la «Femme acroupie» de Charles Daudelin, un bronze aux formes voluptueuses et enroulées les unes sur les autres, tellement lisse et doux qu'on a envie de le toucher, mais il y a une affiche qui demande de ne pas toucher!.
«Le prophète» de Marcel Braitstein en acier soudé est fabuleux de vie, de désespoir, d'inquiétude. «La tête» (Head) de Wanton Jones, également en acier soudé, en plusieurs morceaux façon cubiste, une merveille aussi de même que le «Pas de danse», de Louis Belzile, où des tiges d'acier évoquent un corps en mouvement. plein de grâce aérienne. Le «Sweet Pea» de Sara Day, petit être roulé en boule, vert avec des ailes et une couronne d'aluminium, est charmant, et l'«ourson à dix têtes», de Pierre Desrosiers, tout en peluche y compris son beau membre viril, amusant et troublant
Bref, je me suis offert un superbe cadeau, ce samedi: deux heures en compagnie d'oeuvres à travers lesquelles des créateurs me parlent, me troublent, me réconfortent, me font réfléchir.
L'exposition se termine aujourd'hui, dimanche 7 janvier 2007.

medium_photoCNE.jpg
Photo du Centre National d'Exposition (CNE), situé sur le mont Jacob à Jonquière

05/01/2007

RBO égal à lui-même

medium_byeRBO.jpgJe viens de réécouter le Bye Bye de RBO. Finalement ce n'était pas mal, si on accepte que RBO, c'est RBO, et qu'ils n'ont pas changé de style. Comme dans leurs émissions et spectacles, il y avait des sketches réussis, d'autres très poches. Ce n'était pas hilarant à se taper sur les cuisses, mais intéressant, avec quelques perles: par exemple, Pierre Laplainte et la Forêt des malmenés, le discours du général Roméo Dallaire, les curés à la fin qui parlent par signes, Claude Poirier-Les têtes à Claques, la parodie de Tout le monde en parle, devenu Tout le monde en bave, avec Guy.A qui se prend pour Dieu.
J'ai bien aimé l'arrivée au ciel de Claude Blanchard, Fernand Gignac et Sol, le lecteur dislexique qui met des "s" à la place des "ch" et viche-vercha, les parodies de la téléréalité, Zouf story et Pénétration double, qui reproduisaient bien la totale vacuité des propos tenus par les participants. Le discours de Lucien Bouchard était pas mal, la toune des Cowboys fringants également.
Les soldats canadiens en Afghanistan, c'était trash et de mauvais goût, mais c'est du RBO. Les Outgames ont donné lieu à des farces ... éculées! Trash aussi la parodie de l'annonce au sujet des accidents de travail et celle de l'émission Ma maison Rona, devnue Ma maison Zona en zone de guerre. V'lan dans les dents pour Michaëlle Jean, Stéphane Dion, Jean-Nicolas Verreault, Véronique Cloutier, Jacques Demers, les annonces de Bell (Bill) et d'Uniprix (Nuliprix)
Les moins bons, selon moi: Vaginie, une mauvaise imitation du téléroman Virginie, l'annonce des Véhicules Grenon, parce qu'on ne la voit pas au Saguenay, on ne sait donc pas ce qu'ils imitent, Le cirque Gagliano, totalement raté, Stephen Harper, ses ministres et les soldats dans un sac, Gregory Charles parce que ça ne disait pas grand-chose.
Cela tournait beaucoup autour de la télévision, et de ses émissions, c'était vulgaire par grands bouts, mais somme toute, ça s'écoutait bien.
Il est seulement dommage que tous les médias en aient parlé en surabondance pendant deux mois avant la diffusion.