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07/01/2007

30 oeuvres et un parapluie

medium_parapluie.jpgVendredi, au centre ville d'Arvida, je rencontre Paule Therrien, animatrice de CBJ avec qui j'avais un bon contact quand je travaillais. Petite conversation amicale. Samedi, j'écoute son émission du matin et j'entends le chroniqueur Steven Renald parler d'une exposition de sculptures au CNE, à Jonquière, qui se termine le lendemain.
Samedi, le 6 janvier, il pleut et il fait +4 degrés. Moi qui déteste utiliser un parapluie, j'ai sorti le mien et il m'a été bien utile. Je suis allée voir cette exposition intitulée Présences figuratives, en provenance du Musée national des Beaux-arts du Québec. Oeuvres et chefs-d'oeuvre réalisés par des artistes québécois entre 1940 et 1998: 30 des propositions variées et originales sur le thème du corps. L'oeuvre qui m'a le plus frappée, c'est «La tunique de Pénélope», de Lisette Lemieux. Une robe longue littéralement tricotée en fil de plomb, comme une cote de mailles, posée sur une forme féminine découpée dans une mince plaque de verre. Dans les quatre bords de l'encolure en V, au devant et au dos, des tiges de métal suggérant des broches à tricoter sont enfilées. Sensualité, rêve, beauté, profondeur: une pure merveille.
«Le Torse de femme» d'Armand Fillion, en pierre, est aussi d'une grande beauté, de même que la «Femme acroupie» de Charles Daudelin, un bronze aux formes voluptueuses et enroulées les unes sur les autres, tellement lisse et doux qu'on a envie de le toucher, mais il y a une affiche qui demande de ne pas toucher!.
«Le prophète» de Marcel Braitstein en acier soudé est fabuleux de vie, de désespoir, d'inquiétude. «La tête» (Head) de Wanton Jones, également en acier soudé, en plusieurs morceaux façon cubiste, une merveille aussi de même que le «Pas de danse», de Louis Belzile, où des tiges d'acier évoquent un corps en mouvement. plein de grâce aérienne. Le «Sweet Pea» de Sara Day, petit être roulé en boule, vert avec des ailes et une couronne d'aluminium, est charmant, et l'«ourson à dix têtes», de Pierre Desrosiers, tout en peluche y compris son beau membre viril, amusant et troublant
Bref, je me suis offert un superbe cadeau, ce samedi: deux heures en compagnie d'oeuvres à travers lesquelles des créateurs me parlent, me troublent, me réconfortent, me font réfléchir.
L'exposition se termine aujourd'hui, dimanche 7 janvier 2007.

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Photo du Centre National d'Exposition (CNE), situé sur le mont Jacob à Jonquière

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