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29/09/2011

Gaston Talbot démultiplié

Dragonfly of Chicoutimi, Larry Tremblay, Claude Poissant, La Rubrique, PaP théâtre, théâtre, Jonquière, Gaston TalbotJ'ai trop aimé, je crois, la première version que j'ai vue de la pièce de Larry Tremblay The Dragonfly of Chicoutimi.

C'était en 1999, au Petit Théâtre (de l'Université du Québec à Chicoutimi), qui ne s'appelait pas encore ainsi: le Dragonfly était le premier spectacle joué dans cette salle récemment construite. Pièce magistrale, interprétation tout aussi magistrale du comédien Jean-Louis Millette, qui est mort une semaine après ce passage remarqué à Chicoutimi.

Pour moi: souvenir marquant, histoire exceptionnelle, textes dans Le Quotidien:

Ma critique de la pièce
La réaction de l'équipe au décès du comédien
Mon interview avec Larry Tremblay quelques années auparavant, au moment de la publication de sa pièce

Dans la mise en scène de Claude Poissant pour le Théâtre PàP, présentée à Jonquière mardi dernier, cinq comédiens incarnent Gaston Talbot. Ce n'est plus une voix unique, mais un choeur à voix multiples. Chaque choriste endosse un moment ou une facette de cet homme qui raconte son histoire au public, en anglais. Histoire à tiroirs qui passe du rêve à la réalité en bousculant la chronologie, figure démultipliée par ces cinq comédiens qui se tiennent dans des cubicules. À la fois isolés et inséparables.

Lecture pertinente, intéressante, éclairante même par moments pour ce texte fort et percutant.

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J'ai aimé ce que j'ai vu et entendu, tout en regrettant la diction impeccable de Jean-Louis Millette qui donnait à cet anglais une préciosité toute française, démontrant en réalité qu'il ne parlait ni anglais ni français, mais une langue propre à cette oeuvre, la création, l'invention  d'un langage étant un thème récurrent chez Larry Tremblay. Avec cinq interprètes, plus les effets sonores, c'était moins clair, de sorte que j'ai perdu je crois le passage le plus important (je ne l'ai pas entendu), et j'en ai éprouvé de la frustration.

Mon souvenir m'aveugle, peut-être, mais ce n'est pas grave.

Car rien n'est sacré et cette reprise possède ses qualités. D'autant plus bienvenue qu'elle contribue à la diffusion de cette oeuvre très forte d'un auteur d'ici qu'est The Dragonfly of Chicoutimi. L'an dernier, La Rubrique avait présenté dans la même salle, par la même compagnie et le même metteur en scène, une autre pièce de Larry Tremblay: l'extraordinaire Abraham Lincoln va au théâtre.

Mardi à la salle Pierrette-Gaudreault, les gens riaient aux éclats, du moins au début de la représentation. Voulaient-ils démontrer qu'ils comprenaient l'anglais, ou croyaient-ils avoir affaire à un spectacle d'humour? Je ne sais pas. Il y a certes de l'ironie et quelques effets comiques, mais c'est un drame et il n'y a pas de quoi s'esclaffer.

Autre opinion sur cette mouture du Dragonfly:

Dario Larouche sur son blogue

18/09/2011

Les chiens, la langue, la roche

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En faisant le ménage de mes vieux papiers, j'ai retrouvé ceci: La langue des chiens de roche. C'est le tapuscrit, et la première ébauche sans doute, du texte de Daniel Danis qui devait être publié en France et au Québec quelques années plus tard sous son titre définitif: Le Langue-à langue des chiens de roche.

Le document m'a été remis en 1999 par Alain Dassylva, professeur de français au Cégep de Chicoutimi. Il présentait à ses élèves une lecture publique de ce texte et m'avait idaniel danis,le langue à langue des chiens de roche,cégep de chicoutimi,théâtre,lecture publiquenvitée à y assister, à titre de journaliste, pour en faire un compte rendu dans Le Quotidien.

J'étais très intéressée car Cendres de Cailloux, une autre pièce de Daniel Danis que j'avais vue à Jonquière (présentation -et création si je me souviens bien- de La Rubrique) en 1994, dans une mise en scène fabuleuse qui plongeait le public et presque toute la scène dans une complète obscurité, m'avait totalement éblouie(!).

Et j'ai été également subjuguée par ce nouveau texte de Danis, décidément un auteur exceptionnel, toujours attaché au Saguenay même s'il est né en Outaouais. Ses pièces ont été jouées en France et dans plusieurs villes du monde. Il est encore actif, on peut avoir une idée de son théâtre sur ce site.

 

Voici ce que j'avais écrit dans Le Quotidien du 1er avril 1999:

 

«La langue des chiens de roche»
Un moment exceptionnel de théâtre à Chicoutimi

Pelletier, Denise

Un moment exceptionnel de théâtre s'est vécu hier midi à l'auditorium Dufour: la lecture publique du texte «La langue des chiens de roche», de Daniel Danis. Exceptionnel par la qualité de la pièce, et par le silence, à la fois attentif et tendu (et donc révélateur de son efficacité), dans lequel elle a été reçue par le public, formé en majorité d'étudiants du Cégep.
Les neuf comédiens, assis sur des chaises à l'avant du rideau, se levaient tour à tour pour aller à l'avant lire leurs scènes. Neuf personnages, c'est beaucoup, et pourtant, grâce au jeu des comédiens et à la structure du texte, ils sont vite devenus familiers au public: la jeune Djoukie quêtant l'amour de sa mère, la mère au coeur figé, Coyote l'organisateur de parties «rage», Léo le bon père, ses deux fils, Déesse et les autres.
Des personnages en quête d'amour, à la recherche d'eux-mêmes, du sens de la vie. La pièce, très forte, parle d'amour, de sexe, de haine, de guerre, d'oubli et de souvenir. Il y a des soirées orgiaques, des rencontres amoureuses, des révélations, des récits tendres ou atroces, sur une île isolée, dans une atmosphère rendue glauque et trouble par la présence de chiens innombrables, qu'on entend mais qu'on ne voit jamais. Des moments à la limite du supportable, quand Simon raconte un souvenir de guerre, par exemple d'autres qui sont plus légers, quelques-uns très drôles. On y retrouve le style unique de Daniel Danis, qui imbrique les passages poétiques, les descriptions réalistes, le langage cru, le français international et la langue populaire québécoise, les incantations récurrentes et les répliques du tac au tac.
Les comédiens, dirigés par Daniel Danis qui jouait le personnage du père, soit Dominick Bédard (Coyote), Nadia Simard (Déesse), Marie-Pascale Côté (Djoukie), Chantal Éric Dumais (Joëlle), Guillaume Simard (Niki), Simon Bouchard (Charles), Julie Morin (Murielle) et Stéfane Guignard (Simon) ont tous été excellents dans ce superbe texte, qu'ils connaissaient manifestement très bien, même s'ils avaient en main leur manuscrit. Quelques erreurs et hésitations, tout à fait acceptables dans le cadre d'une lecture publique, n'ont en rien empêché le courant de passer entre la scène et la salle.
Les comédiens, qui ont déjà présenté cette lecture de «La langue des chiens de roche» au Côté-Cour, se disaient prêts, à l'issue de la représentation d'hier, à recommencer n'importe quand.

 

Il est à noter que quelques-uns de ces comédiens d'alors sont, encore aujourd'hui, très actifs dans le domaine du théâtre.

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(Daniel Danis. Photo: Jocelyn Bernier, Le Soleil)

 

J'ai interviewé Daniel Danis à quelques reprises pour le journal. J'ai aussi vu (et critiqué)  favorablement sa pièce Celle-là, présentée aussi par La Rubrique, et plus récemment l'excellent Kiwi, qui met également en scène de jeunes marginaux, monté par le théâtre de la Tortue Noire dans une mise en scène de Guylaine Rivard. J'en ai parlé dans ce billet.

09/12/2010

Vicky Côté: le poids des choses

declinnoir.jpgÀ la salle Murdock (dernière représentation dimanche dernier, 5 décembre),  Vicky Côté, entourée de l'équipe allumée du Théâtre à bout portant, pousse encore plus loin l'excellent travail amorcé notamment avec Rage (que j'avais beaucoup aimé, j'en ai parlé ici). Son nouveau spectacle solo -et muet- Le Déclin des soleils de glace s'avère une performance très achevée, entre mime, danse, gymnastique.
Sur un plan de jeu délimité par un cadre blanc tracé au sol, deux espaces: la maison, le bureau. Dans l'un et l'autre endroit, la vie quotidienne d'une femme. Une enfilade de gestes répétitifs exécutés rapidement et sans état d'âme.
Un jour, elle n'arrive plus à bouger sa main, ce qui complique singulièrement l'exécution de sa routine. Un premier grain de sable dans l'engrenage, qui sera suivi de plusieurs autres, chaque journée declinDessin.jpg apportant une nouvelle incapacité, qu'elle tente de circonvenir en enfilant des prothèses.
Cela donne lieu à des scènes efficaces et troublantes, comme ce ballet amoureux avec un manteau surmonté d'un ballon, ou cette périlleuse gymnastique avec des prothèses qui glissent et se dérobent sous elle.

Elle finit recroquevillée sous une minuscule table qu'elle porte sur son dos du bureau à la maison. Mélange de ses deux univers: désorganisation totale. Elle perce l'un des ballons qui sont descendus peu à peu du plafond au fil des scènes: il en coule du sable, non plus un seul grain mais une rivière de sable. Désespérant mais beau.

Rien n'est dit,  mais tout est vu et entendu, tout passe par le corps de l'artiste, utilisé de multiples façon. Un ensemble scénique cohérent et signifiant: noir et blanc, accessoires et prothèses, sorties du cadre. Et la musique, qui se déglingue parfois comme sa vie.

On peut lire un nombre infini de choses et de messages dans ce spectacle exceptionnel, poétique et fascinant: la solitude, l'absence de communication, les obligations que l'on s'impose à soi-même, le carcan que représentent les impératifs et les interdictions venues de toutes part, l'angoisse ambiante, le besoin de liberté...

"J'ai oublié de vivre" chantait Johnny Haliday...


"Et si tout ce qui était pris pour acquis devenait défaillant
Une femme, trop bien ancrée dans un carcan trop bien réglé,
Quand la vie devient contraintes,
La liberté, elle, devient urgence" (Vicky Côté)

 

Lire aussi la critique de Dario Larouche dans Voir

25/09/2010

Salut Ricky!

planRicky.jpg48 ans, c'est bien jeune pour mourir. C'est à cet âge que l'homme de théâtre Ricky Tremblay est mort il y a quelques jours. Je l'ai fréquenté régulièrement quand je travaillais, c'était un homme doux et gentil que j'appréciais beaucoup. Véritable artiste, il avait toujours un ou deux projets en cours, peut-être un peu de difficulté à se fixer, mais une chose est sûre: c'était un passionné de théâtre qui aimait se perfectionner et approfondir les multiples aspects de ce métier.

Il a joué un rôle important dans le Rêve de Marguerite, spectacle musical qui fut monté  au Palais des sports en 1997. (Il s'agit de Marguerite Belley, la fondatrice de Jonquière).

Ricky Tremblay, comédien professionnel, est crédible en meneur de jeu, maître de piste, commentateur et parfois aussi acteur du drame,

 

avais-je écrit à l'époque. (Pour ceux que cela intéresserait, ma critique complète de ce spectacle est ici).

C'est le monde régional du théâtre qui est en deuil, car Ricky a collaboré avec la plupart des troupes et avec tous ceux qui évoluent dans ce milieu, notamment les gens de la Rubrique.


Des nouvelles plus joyeuses:
- Parlant de La Rubrique, j'ai mis la main récemment son programme de diffusion en théâtre pour l'année et je le trouve particulièrement riche et intéressant. En fait j'ai envie de voir tous ces spectacles, même ceux pour jeune public.

saraTortue.jpg
- J'ai assisté il y a quelques semaines à une présentation du Théâtre de La Tortue noire à la salle Murdock. Très intéressant travail de manipulation d'objet, présenté à des connaissances et amis, afin de recueillir leurs commentaires. Dany Lefrançois, Sara Moisan (photo) et Guylaine Rivard ont présenté une suite de petites scènes axées sur l'interaction entre le corps (des comédiens) et des objets tels que matelas, lanternes, barres parallèles, poupées ou morceaux d'icelles.  Cette lente exploration et/ou appropriation fait surgir des atmosphères parfois comiques, parfois troublantes, d'où se dégagent à l'occasion des bribes de scénarios, des considérations sur certains aspects de notre monde. Un travail fascinant mené avec rigueur, qui produira éventuellement un spectacle en bonne et due forme.

D'ailleurs le spectacle Kiwi, de la Tortue noire, fait partie de la programmation de la Rubrique, le 16 octobre. Ils reprennent aussi (bientôt mais je ne sais pas quand) leur amusante production Vie et mort du petit Chaperon rouge en 8 minutes ralenties.

13/07/2009

Faux médecin et vrai théâtre

afficheMedesin.JPGLe Médecin malgré lui : une bonne grosse farce de Molière, bien troussée par le Théâtre 100 Masques.  Pas facile de jouer cela aujourd’hui: deux niveaux de langage dont aucun n’est encore en usage. Le populaire, qui correspondrait au joual, et le normal qui correspond au... normal.
Les comédiens ont bien travaillé avec le metteur en scène Christian Ouellet afin de pouvoir, et de fort belle façon,  se mettre en bouche ces répliques et les rendre parfaitement claires aux auditeurs.
Ils proposent, à la salle Murdock du Centre des arts et de la culture, un spectacle amusant et déridant, du vrai théâtre où le comique du texte est renforcé par un jeu très physique multipliant les courses, poursuites, bastonnades, fessées et coups de pied, sur fond de quiproquos, de déguisements molierePortrait.jpget de tromperies diverses.
Ainsi, Sganarelle, contraint de faire office de médecin contre son gré, affirme que le coeur est à droite, et le foie à gauche. Géronte soulève une question:

Il me semble que vous les placez autrement qu'ils ne sont; que le cœur est du côté gauche, et le foie du côté droit."
Et Sganarelle de répondre: 
“Oui, cela était autrefois ainsi, mais nous avons changé tout cela." (!!!!)

Dans un décor minimaliste mais adéquat, les comédiens répercutent l'impertinence de Molière qui se moque  des médecins et de la médecine, de l’amour, des hommes et des femmes.
Non sans quelques considérations bien senties, encore valables aujourd’hui, assaisonnées de propos politiquement incorrects.  Le faux médecin se demande bien par exemple pourquoi quelqu’un voudrait qu’une femme ne soit plus muette, lui qui est aux prises avec une femme bavarde et délurée.livreMedecin.jpg
Tout ça est à la fois  jouissif et édifiant.
Bravo à la belle équipe de comédiens: Pierre Tremblay, Mélanie Potvin, Marc-André Perrier, Jérémie Desbiens, Alexandre Larouche, Martin Giguère et Émilie Jean.
Chapeau au directeur général et artistique des 100 Masques Dario Larouche, qui tient à bout de bras sa petite équipe, tout en alimentant régulièrement un fort bon blogue consacré au théâtre, le sien et celui des autres.
Bravo aux quelque 60 commanditaires qui soutiennent la troupe (sans subvention à ce jour) : ils méritent bien l’hommage comique (chacun est associé à une citation de Molière) qui leur est rendu en début de spectacle (un peu long, mais astucieux et fort bien fait).
Et vive Molière!
Pour les personnes intéressées, il reste plusieurs représentations de cette sympathique production: du jeudi 16 au dimanche 19 juillet, et du jeudi 23 au dimanche 26 juillet.
Vous pouvez lire une bonne critique de la pièce sur le blogue de Jack.
__________
PS.  Le compositeur français Charles Gounod a aussi écrit un Médecin malgré lui,  soit un opéra-comique en trois actes (1858) dont le livret (de J. Barbier &. M. Carré) est inspiré de la pièce de Molière. Je serais curieuse de voir et d’entendre ça.

20/10/2008

Enchantement de La Cerisaie

affiche.pngLa Cerisaie,  comme toutes les productions des Têtes Heureuses , exige que le spectateur donne quelque chose, attention, concentration, ouverture, avant de recevoir sa “récompense”:  un plaisir complexe, alimenté par une “pâte” théâtrale aux saveurs fortes et diverses.  Une riche matière, en somme, à réfléchir, à mettre en perspective, à revoir dans sa tête. L’un des comédiens, Dario Larouche, parle de son expérience sur son blogue à quelques reprises, en particulier ici.
Courageuse entreprise que de monter ce classique du théâtre russe (Tchekhov) à 13 comédiens et comédiennes, quand on est une troupe régionale, mais voilà, l’homme de théâtre qu’est Rodrigue Villeneuve (directeur-fondateur de la Troupe et metteur en scène) carbure aux clivreCerisaie.jpghoix artistiques et non pas à la rentabilité.
La vente d’une propriété, la Cerisaie en l’occurrence,cerisPoche.jpg pour cause de dettes et traites impayées, est le noeud central de l’action, qui en quelque sorte recouvre d’un voile pudique le vrai sujet: le rapport à l’argent. Attachement des uns, esclavage des autres, ou encore indifférence réelle ou feinte, désir de partir et de rester, chacun exprime ses contradictions. Une galerie de personnages un peu perdus, déconnectés, riches qui, au risque de tout perdre, refusent de voir la réalité en face, velléitaires, idéalistes qui s’interrogent sur le sens de leur vie, ou qui cherchent à investir de sens, par une exaltation de l’esprit, la moindre vétille, le moindre sursaut de leurs sentiments.
Je suis restée perplexe à l’entracte: tout semblait si lent, si complexe, si peu logique, que je ne savais pas au juste ce que je venais de voir, ni vers quoi on me conduisait.
Les deux derniers actes sont venus éclairer les deux premiers de façon éblouissante: je suis sortie de là  convaincue, conquise, troublée, et encore davantage quand j’y repense.
couvCeris.jpgUne belle production qui se joue dans un décor dépouillé et intemporel, sur une trame sonore remarquable signée Patrice Leblanc. Je ne puis nommer tous les comédiens, des professionnels rompus aux techniques et secrets de la scène, tous excellents. Chapeau tout de même à Éric Renald et à Sara  Moisan, pour deux grands rôles principaux, ainsi qu’à Louis Amiot et Richard Desgagné, qui interprètent des personnages secondaires mais essentiels, les seuls qui s’intéressent aux détails matériels, sans état d’âme, allégeant l’atmosphère de quelques effets comiques.
Alors si vous aimez le théâtre, les comédiens, la vie, allez voir La Cerisaie, présentée au Petit théâtre de l’UQAC jusqu’au 2 novembre 2008, jeudi, vendredi et samedi à 20h, et dimanche à 14h.
Renseignements et réservation 418-545-5011 poste 4708. (La suite dans la prochaine note)