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07/12/2012

Je ne suis pas une peluche

pelucheToutou.jpg

Depuis quelques années, boutiques et grands magasins proposent de plus en plus de vêtements de nuit en peluche, genre fausse fourrure. Il y a d'innombrables peignoirs taillés dans ce genre de tissu, un polyester spécialement traité il me semble.

S'il y en a de plus en plus, c'est que les comsommateurs en achètent. Et qu'ils semblent apprécier.hommesPeignoirs.jpg Il y a même des vêtements de nuit (jaquettes) de fausse fourrure maintenant.

Moi je ne comprends pas, et ce n'est pas faute d'avoir mis la chose à l'épreuve. J'ai en effet déjà acheté une de ces robes de chambre

Bien sûr c'est doux au toucher. Mais tellement doux que ça devient mou et informe. Comme une peluche pour les enfants. Mais surtout c'est chargé d'électricité statique: en l'enlevant, je scintillais dans la nuit comme la tour Eiffel illuminée.

Je l'ai portée une seule fois, et j'ai détesté cette impression d'être un pylône d'Hydro-Québec. Je l'ai donc mise dans mes vêtements à donner, sans être sûre que mon don serait apprécié.

Que l'on fasse des couvertures ou des jetés dans cette matière, ça peut aller. Mais porter ça sur soi, je ne sais pas comment font les gens.

08/01/2012

Je n'aime pas le velcro

chlorophylle, velcro, manteauJ'aime bien les manteaux d'hiver de l'entreprise Chlorophylle. J'en ai eu plusieurs au cours de ma vie, ce ne sont peut-être pas des modèles d'élégance, mais ils sont chauds, souples, et ils me vont bien. Mieux que les Kanuk, dont même les modèles pour femmes semblent conçus pour des hommes, avec leurs manches beaucoup trop longues.

J'ai aimé tous mes Chlorophylle, sauf mon Avalanche acheté l'an passé en solde. Son principal défaut: la bande qui couvre  la fermeture éclair est garnie d'attaches en velcro.

Du velcro très fort, qui colle à tout: foulard, sac à main, gants. Si j'ai le malheur de ne pas bien fermer toutes mes attaches avant de monter en voiture, ce qui est mon habitude, je me retrouve scotchée à la banquette. Bref, une horreur.

Je n'aurais pas dû l'acheter, mais le prix et la couleur m'intéressaient: je me suis dit que je m'habituerais, tout en soupçonnant qu'il n'en serait rien.

Je suis allée à la boutique de Chicoutimi, qui organise toujours un très beau solde d'après Noël. Comme je le craignais, la tendance se maintient:  celle des bandes velcro. Je n'ai vu aucun manteau pour femme doté de boutons pression à l'avant:

Bref, je n'ai rien trouvé à acheter. Certains modèles n'ont tout simplement pas de bande couvrant la fermeture éclair, c'est une option intéressante, mais c'étaient des manteaux longs ou 3/4, et cela ne me convient pas.

C'est vrai que ma visite était tardive et qu'il ne restait plus grand-chose dans la boutique. D'ailleurs cette entreprise, fondée au Saguenay il y a 30 ans par Gilles Couët et Laval Tremblay, a été vendue ensuite à quelques reprises et me semble quelque peu en déclin.

Résultat: je porte encore mon vieux Chlorophylle (modèle Fox Bay) acheté il y a au moins cinq ans, un peu fatigué, mais toujours chaud.... et sans velcro.

Ma haine du velcro* m'obligera à me tourner vers une autre marque de manteau d'hiver. Pourquoi pas? Ma recherche commence maintenant.

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*Je vais peut-être changer d'opinion quand je serai grand-mère...

27/10/2011

Tous mes iPod

(Plusieurs médias ont signalé récemment le dixième anniversaire de l'iPod).

Quand j'ai pris ma retraite en 2006, mes collègues de travail m'ont offert un iPod. C'était le modèle nano, je l'ai encore, il fonctionne, et je l'ai photographié: le voici:

iPodBlanc.jpg

Ses 4 giga-octets de mémoire suffisaient largement à héberger toute la musique que je voulais y placer. Et je l'ai beaucoup écouté.

Depuis, j'ai eu deux autres iPod: un nano 5e génération de 16 gigs, et maintenant un iPod touch de 32 gigs.

Même si j'aime bien mon iPod touch (véritable iPhone sans la fonction d'appel), qui me permet de naviguer sur Internet et d'utiliser des applications intéressantes telles que jeux, météo, nouvelles, j'ai un petit faible pour mon deuxième nano, que je conserve précieusement.

Et cela pour une raison surtout: son syntonisateur FM intégré. Il est aussi doté d'une caméra vidéo. Tout petit et très puissant, il ressemble à ceci:

iPodGris.jpg

L'iPod touch, à mon grand regret, n'a pas de syntonisateur. On ne peut capter la radio que par Internet, via les applications mobiles offertes par les stations. Tant qu'on reste à la maison où il y a un réseau Wi-Fi, très bien. Le sans-fil est aussi accessible -gratuitement- dans plusieurs hôtels, restaurants et autres lieux publics. Fort bien.

Mais impossible d'écouter la radio dans les circonstances où je l'apprécierais vraiment: en autobus (il y a le sans-fil gratuit sur Intercar, mais c'est trop lent et on perd le contact à tout moment, d'ailleurs il y a plusieurs endroits où la Wi-Fi n'est pas très fiable), dans une salle d'attente (médecin, dentiste, hôpital), pendant une balade en ville ou en forêt, au gym...

Là on se heurte à l'entêtement de Steve Jobs, le fondateur d'Apple, décédé récemment. Il a fait beaucoup de bonnes choses, mais il était têtu comme une mule et ne changeait pas d'idée facilement. Ainsi, la radio dans les appareils d'Apple, il était contre. Peut-être parce qu'on n'a pas besoin de passer par iTunes pour s'en servir.

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(J'admire et je respecte son oeuvre, mais je ne suis pas aveugle sur certains côtés plus discutables d'Apple, par exemple les usines en Chine où les conditions de travail ont conduit des ouvriers à se suicider, et la quantité incroyable de déchets (pollution) produite par l'arrivée incessante de nouveaux modèles qui poussent les consommateurs à jeter les précédents.)

J'ai donc conservé mon deuxième nano, le seul qui  me permet d'écouter la radio à ma guise.

Et enfin, je n'ai payé aucun de mes iPod. Le premier me fut offert en cadeau, et j'ai acquis les deux autres en échangeant des points accumulés avec une carte de crédit!!! (On me dira que c'est une autre façon de payer: certes, mais ça c'est une autre histoire...)

17/10/2011

Il fut un temps...

porcelaine,aynsley,birks,argenterieporcelaine, ainsley, Birks, argenterieNotre vie est une suite d'étapes, de périodes pendant lesquelles un sujet, une activité, un objet (de collection ou autre)  nous passionne: on s'y donne complètement, on se renseigne par tous les moyens sur le sujet, on dépense beaucoup d'argent pour satisfaire notre passion.

Puis on la délaisse, on passe à autre chose, sans toujours pour autant complètement renier notre ancienne flamme. (Souvent il en va de même pour les groupes ou les personnes que nous fréquentons...)porcelaine,aynsley,birks,argenterie

Cette réflexion m'est venue quand j'ai retrouvé, en rangeant de vieux papiers, quelques brochures et documents témoignant de l'une de nos lubies passées.

Il fut un temps en effet où mon conjoint et moi "trippions" sur la porcelaine anglaise et l'argenterie.

Après moult réflexion et consultation de catalogues et de publicités, nous avions jeté notre dévolu sur la porcelaine Aynsley, choisie, disait-on, par la reine d'Angleterre.

porcelaine,aynsley,birks,argenterieNous avons acquis plusieurs belles pièces  dans le motif Henley (illustré ci-dessus) que nous avions choisi.

C'était à la fois une passion pour l'élégance et la qualité de ces objets, et la réponse à un besoin que nous avions: comme nous recevions beaucoup à cette époque, nous voulions servir nos invités dans de  beaux couverts et, avouons-le, les impressionner par l'élégance de notre table. (Il y avait donc aussi des verres à vin, des flûtes à champagne et d'innombrables plats et ustensiles de service).

Toujours aussi magnifiques (surtout qu'elles n'ont jamais été au lave-vaisselle, à cause de la dorure), ces pièces servent aujourd'hui  moins souvent qu'autrefois.

Le modèle Henley n'est plus fabriqué, mais se vend encore en second marché, par exemple sur ce site et aussi beaucoup sur eBay: les pièces coûtent environ le double de ce que nous avions payé.

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Pour les couverts en argent, notre fournisseur était nul autre que la maison Birks: nous nous sommes d'abord procuré les ustensiles chez un bijoutier de la rue Racine (ou plutôt une bijoutière -ou joaillière- dont j'ai malheureusement oublié le nom), puis ensuite chez Birks qui avait ouvert une boutique (fermée depuis longtemps) à Place du Royaume .

porcelaine,aynsley,birks,argenterieJ'ai retrouvé cette publicité découpée en 1978 dans Le Quotidien, avec des prix inscrits à la main.

Et le prix de ces couverts en (plaqué) argent a beaucoup augmenté depuis. Ils sont toujours disponibles, par exemple  , mais bizarrement, dans notre modèle, le York (le plus pur, le plus dépouillé), il n'y a plus ni couteaux, ni fourchettes!!!!

10/10/2011

Mortelle cupidité

(NB. j'ai écrit le texte qui suit avant que RIM connaisse des difficultés et des pannes qui affectent ses appareils BlackBerry. Situaiton qui aurait tendance à confirmer mes propos, et qui se produit, ironie du sort, au moment même où Apple lance son iphone 4S...).

Cela me fait toujours sourire quand je vois des entreprises qui tentent d'imiter Apple. Elles manquent leur coup la plupart du temps car, guidées par le seul appât du gain, elles proposent de pâles copies, auxquelles il manque la créativité et l'inventivité qui ont été à l'origine des créations originales. (Notez bien qu'Apple est régulièrement soupçonnée ou accusée, avec poursuites à la clé, de plagiat, vol de droits et autres choses pas très jolies).

 

rim,blackberry,playbook,erreur(le BlackBerry PlayBook de RIM)


Un exemple qui m'a frappée récemment: celui de RIM (Research in Motion, site exclusivement en anglais), entreprise canadienne qui a fait sa réputation avec le BlackBerry, un téléphone intelligent tellement populaire qu'il a été à son tour imité par d'autres.rim,blackberry,playbook,erreur

Au lieu de capitaliser sur ce produit-vedette, de l'améliorer et de mousser sa publicité, RIM a voulu mettre en marché une tablette semblable au iPad, le PlayBook, que l'on a pris soin de baptiser BlackBerry PlayBook, histoire de récolter les retombées à la fois du BlackBerry et du iPad. La tablette numérique de RIM est moins bien faite, moins performante, n'offre pas tous les atouts du iPad et coûte -coûtait en tout cas- presque aussi cher.

Aurait-on misé sur la stupidité des consommateurs? Si c'est le cas, le pari fut perdu. La nouvelle tablette a été boudée par le public et la santé financière de RIM a dangereusement vacillé.

L'entreprise a annoncé qu'elle allait recentrer ses efforts sur son produit-phare, le téléphone BlackBerry: c'était sans doute la meilleure chose à faire. Et le PlayBook est maintenant offert à rabais.

rim,blackberry,playbook,erreur

Un autre exemple: Microsoft, qui a tenté de rivaliser avec le iPod en créant le Zune, a dû s'avouer vaincu et abandonner la production de ce lecteur de musique. Il s'agissait dans ce cas d'un bon produit (selon les critiques), mais il n'a jamais pu remonter la popularité du tandem iPod-iTunes.

Il s'agit là de quelques exemples d'un travers extrêment fréquent dans le monde des affaires : les produits novateurs au succès instantané, comme le furent les premiers iPod, suscitent la convoitise des concurrents, qui se mettent à produire des copies, des imitations, des sous-produits ou parfois, mais rarement (et certainement pas dans le cas des produits Apple), des modèles améliorés du produit original.

D'ailleurs, ne dit-on pas que chez l'humain en général, ce qui provoque le besoin, l'appétit, le désir pour une chose ou même pour une personne, c'est le spectacle de quelqu'un d'autre qui possède cet objet.

15/09/2011

King et junior

Ce midi, je me suis payé une petite folie. Je suis allée manger ...au Burger King du boulevard Talobot.

Ça faisait une éternité que je n'y avais pas mis les pied. J'y allais souvent quand je travaillais à la Maison de la Presse, située juste en face.

burgerking,chicoutimi,publicité,ketchupMon menu d'autrefois m'est revenu à la mémoire:

"trio whopper junior avec fromage sans ketchup".

L'employée qui me servait m'a certifié qu'il n'y avait pas de ketchup dans ce sandwich (tiens, les choses ont changé, me suis-je dit), elle n'a donc pas cru bon d'inscrire cette précision en passant ma commande.

Résultat: j'ai eu du ketchup! Je ne sais pas pourquoi je déteste autant le ketchup (je n'ai rien contre la moutarde ou la mayonnaise), mais disons que cela a un peu gâté la sauce. J'en ai enlevé autant que j'ai pu.

Je demandais aussi "sans oignon" et je m'en suis souvenue... un peu trop tard: j'en avais croqué un morceau et je pue de la gueule: n'approchez pas!!!

Je n'ai pas oublié de demander le supplément de mayo pour les frites, ainsi qu'un couteau et une fourchette de plastique. Ils me sont indispensables, car j'enlève la tranche de pain du dessus, superflue selon moi, après quoi je ne peux plus prendre le sandwich dans mes mains.

Comme je le faisais autrefois, j'ai mangé en parcourant le Journal de Québec, une publication que je lis très rarement.

Ce qui m'a le plus frappée, c'est que les avis de décès occupaient quinze pages (je les ai comptées)!

BurgerKing, Chicoutimi, publicité, ketchup

Vous l'aurez deviné, mon whopper junior ressemblait à celui de droite sur la photo, pas à celui de gauche!

08/07/2011

Attention, ciseaux fous!

ciseaux,couper,bas-culottes,crocJe suis la maniaque aux ciseaux.

Je coupe quoi?

Tout, tout ce qui me dérange, m'agace, m'irrite.

Deux-trois centimètres au cuissard de vélo, pour enlever l'élastique autour de la cuisse.

La bande plus serrée dans le haut des chaussettes, qui me bloque la circulation même si j'ai la cheville fine: allez ouste, je l'enlève.

Les étiquettes des vêtements, qui grattent dans le cou. Dans ce cas, je coupe et/ou découds.

Dans l'entrejambe des jeans, la grosse bosse formée là où toutes les coutures se rejoignent. C'est dur et ça fait mal, alors j'en enlève une bonne partie, directement avec de bons ciseaux. Croyez-le ou non, jamais un de mes jeans ne s'est décousu davantage après ce traitement.

La taille des pantalons: je coupe l'élastique intérieur et je défais le surpiquage qui passe sur le tissu.

ciseaux,couper,bas-culottes,crocLes élastiques à la taille des bas-culottes: insupportables. Je les fends à la verticale en deux ou trois endroits, jusqu'au nylon, ça ne paraît pas.

Même traitement pour le soutien-gorge intérieur des débardeurs et autres camisoles d'été.

(Le vrai soutien-gorge est plus compliqué à couper. Alors je n'en porte presque jamais. Et quand je dois absolument en mettre un,  je lui pose une rallonge, pour qu'il ne me serre pas trop.)

Le tour de cuisse ou de taille de certains slips. Naturellement, je les garde pour la maison. Je ne sortirais pas avec un slip massacré de la sorte, même si je ne compte pas le montrer à quiconque!

Le bas des manches (courtes) de quelques t-shirts ou chandails: non seulement ça améliore le confort, mais ça donne un genre (punk, négligé...)

Parfois le bas des pantalons, surtout ceux en tricot ou molleton: même résultat que ci-dessus.

J'ai même entaillé la bordure de mes chaussures crocs (photo ci-haut), qui appuyait trop fort sur un point sensible.

Supprimer d'un coup de ciseau ce qui me dérange, m'agace et m'irrite: soulagement et jouissance!

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PS: Rassurez-vous Messieurs, je sais m'arrêter à temps!

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09/06/2011

Saison: confusion

boutiqueInt.jpg

Il y a quelques jours, dans une belle boutique de Place du Royaume, le Verchères pour ne rien vous cacher,  la vendeuse me précise gentiment qu'il y a 25% de rabais sur tous les vêtements, sauf les nouveautés.

Ayant repéré un capri Simon Chang absolument craquant, je demande à la dame si le rabais de 25% s'applique à ce vêtement, m'attendant à ce qu'elle me dise non puisque c'est un modèle très estival et qu'il doit, selon moi, faire partie des nouveautés.

decoll.jpg

Je cherchais un chandail dans ce genre-là (hi!hi!)

Elle me répond pourtant par l'affirmative.

Je lui demande: "Ce n'est pas une nouveauté?"

Elle me répond: "Non, il s'agit des nouveautés d'automne. Je n'ai pas osé vous le préciser".

Elle était un peu gênée en effet de m'avouer que plusieurs vêtements des collections automne-hiver sont déjà en vente... alors que l'été n'est même pas commencé!

Vive la mode, toujours en avance sur le temps!

20/04/2011

Recettes de zénitude

Quand je me trouve réduite à l'état de plante verte par des employés qui préfèrent papoter entre eux (voir ma note à ce sujet), bien sûr que ça m'enrage. Mais comme je n'aime pas me sentir fâchée, j'ai recours, dans ces cas-là, à des stratégies qui me permettent de demeurer zen.

commerce,caissière,employés,clientPremière tactique: réfléchir. Par exemple, quand les employés sont jeunes, je me dis qu'ils sont là de façon temporaire. Ils ne comptent pas faire carrière au supermarché ou à la boutique, où ils travaillent pour payer leurs études. Alors ce travail, les clients, les rouages de  l'entreprise, rien de tout cela ne les intéresse.

Ce n'est pas totalement leur faute: ils ont été élevés comme ça, ils ont appris à se foutre de tout ce qui n'est pas eux. Et puis peut-être que le propriétaire ou le patron ne fait pas l'effort de leur donner une petite formation, histoire de leur communiquer quelques informations sur son supermarché ou son commerce, sur les produits offerts, et des notions de base sur la relation avec les clients. Il appartient aussi au patron d'exercer une surveillance discrète pour voir si tout fonctionne correctement austress,travail,contactx caisses. Et même d'interroger les clients pour évaluer leur degré de satisfaction.

Mais cela se fait rarement: ce que les employés apprennent, c'est comment "scanner" les produits, faire fonctionner la caisse, les cartes de débit et de crédit. Encaisser l'argent, remettre la monnaie. C'est tout ce qui importe. Pour le reste, ils sont souvent laissés à eux-mêmes.

Deuxième type de réflexion, quand je vois un employé qui fait la tête en plaçant ses produits, ou qui m'ignore en parlant au téléphone: me dire que c'est un être humain tout comme moi. Qu'il a peut-être des problèmes. Fatigue ou migraine, par exemple. Maladie d'un proche. Difficultés financières. Ou simplement qu'il se sent dévalorisé dans son travail: traité comme une entité négligeable, il traite à son tour le client comme un sous-tapis.

Une autre tactique qui fonctionne bien: l'humour et/ou le contact. Une petite blague, un sourire, un mot gentil, une remarque sur le temps qu'il fait, sur la cohue du vendredi, sur les qualités d'un produit que j'ai choisi, ça allège l'atmosphère et agit sur l'humeur des employés et même des autres clients.

 

 

16/04/2011

Quand le client dérange

J'aime bien mon supermarché IGA... sauf quand vient le temps de marché, client, frustrationpasser à la caisse. Les employés sont toujours plongés dans une conversation de la plus haute importance. L'emballeur et la caissière, parfois des employés qui passent par là se joignent à la conversation. Ce sont des jeunes pour la plupart. Quelqu'un qu'ils connaissent, une émission de télé, un film: tous les sujets sont bons. Ils parlent fort, se taquinent, font des blagues, se mettent à rire.

Et moi? Quoi moi? Une cliente... Autrement dit personne.

La caissière scanne mes achats, tout en continuant à jaser.  Le total? À moi de le lire à l'écran. Merci? Au revoir? Parfois, mais de justesse, car il faut interrompre la conversation avec les autres... qui reprend dès que mon panier passe le bout du comptoir. Bon débarras, la vieille!!!

Quand l'emballeur me demande si je veux un sac de plastique pour la viande, je réponds toujours NON (la viande est déjà emballée et j'habite à deux pas). Mais il met toujours ma viande dans un sac de plastique. Non seulement on ne me voit pas, mais on ne mmarché,client,frustration'écoute pas.

La pyramide

Autre exemple de cliente superflue. Je circule dans une allée, à la pharmacie, au supermarché, au magasin à grande surface, où se trouve une pyramide de pains, de sacs de chips, de boîtes de kleenex ou autres «cossins» qu'un commis place sur les étagères. Je veux prendre un article qui précisément se trouve derrière la pyramide. L'autre me regarde, l'oeil vide. Je dois m'excuser, lui demander l'autorisation de m'approcher du rayon. S'il doit déplacer de quelques centimètres sa marchandise pour me laisser passer, il me fusille du regard. Parfois  l'obstruction est si dense qu'il faut renoncer et attendre que tout ça soit enlevé.


Le téléphone

Dans les petites boutiques, c'est un autre genre de problème. Dès que j'y mets le pied, un ou plusieurs vendeurs se précipitent sur moi pour me demander s'ils peuvent m'aider. Mais quand vient le temps de payer mes achats, Madame la caissière parle au téléphone. Elle me regarde... et continue à parler, à son copain, à sa copine, à sa mère, je ne sais pas.

Comme je ne m'en vais pas (j'ai déjà pensé à sortir avec mon achat... sans payer, pour voir si elle daignerait cesser de téléphoner), je l'entends dire, à regret:  "faut que je te laisse, j'ai une cliente".
Une cliente! Quelle horreur! Ça dérange, ça occupe de l'espace, ça empêche de circuler, de garnir les étalages, de téléphoner, de vivre sa vie quoi! Et ça veut payer en plus!