Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

24/03/2011

Mes cocottes en or

aubecq,ustensiles,batterie,casserolesSur le plateau de Tout le monde en parle, le chef Ricardo Larrivée a présenté la nouvelle collection d'ustensiles de cuisine qu'il a conçus avec son équipe. Ce n'est pas évident de trouver l'outil idéal, soulignait-il en montrant la nouvelle spatule qui fera partie de sa collection. Et il a raison. Combien de spatules faut-il acheter, tester, brûler, briser, pour enfin trouver l'épaisseur, la forme, la souplesse qui en feront un instrument indispensable. Et la louche idéale? Et les couteaux? Tests et expérience sont nécessaires pour arriver au bon choix.

Tests, expérience... ou hasard et chance. Car c'est plutôt elle, la chance, qui m'a guidée vers mes nouvelles casseroles Aubecq. Elles ont été offertes chez Winners pendant une courte période. Et il n'y en a sans doute plus, du moins à Chicoutimi, car Winners n'a pas pour politique de répondre aux attentes de la clientèle: seulement d'acheter et de vendre de la marchandise.

J'ai commencé par en acheter une (25$ environ) pour remplacer ma petite Lagostina T-fal qui commence à être bien maganée après plusieurs années de bons et loyaux services.

aubecq,ustensiles,batterie,casserolesDès le premier essai, j'ai adoré ma casserole Aubecq.

Elle est antiadhésive (merci Teflon), et comme le fond est arrondi vers les parois, rien ne colle. Elle répond bien et elle est très stable: une fois la température réglée, elle s'y tient sans variation. À l'extérieur, le fond Artech assure une chaleur uniforme sur toute la surface en contact avec l'élément chauffant de la cuisinière.aubecq,artech,casserole

Je n'aime pas beaucoup en général les couvercles en verre, parce qu'ils laissent échapper de la vapeur qui coule et fait psschitt quand elle touche le rond, mais celui des casseroles Aubecq est parfait: si on ajuste bien la température, tout va mijoter, doucement ou fort, sans jamais laisser échapper de vapeur, tout en nous permettant de jeter un oeil aux aliments qui cuisent.

Pour le nettoyage: un peu d'eau chaude, de savon pour enlever l'odeur, un petit coup de lavette... et tout part comme par magie. aubecq,ustensiles,batterie,casserolesD'une épaisseur moyenne, et donc pas trop lourdes, ces marmites sont faciles à manipuler. Entièrement métalliques, elles vont aussi bien au four que sur la cuisinière. C'est de la pub, j'en conviens. Et gratuite, en plus!

Enthousiaste, j'en voulais davantage. J'ai couru chez Winners, où j'ai pu trouver deux autres faitout Aubecq plus grands que le premier. Je n'ai pas pris les deux poêles assorties, je le regrette un peu mais enfin je suis bien équipée de ce côté-là.

Je file donc le parfait bonheur avec mes Aubecq. Deux regrets: la plus petite, la première, n'est pas tout à fait assez petite, de sorte que j'utilise encore ma mini-Lagostina (agonisante...) pour cuire deux ou trois pommes de terre. Et j'aurais aimé en trouver une ou deux dont les parois soient légèrement plus hautes. Rien n'est parfait en ce bas monde...

Nulle part sur Internet je n'ai trouvé "mes" casseroles: il y a bien des Aubecq, mais elles ont d'autres couleurs, d'autres modèles.

aubecq,ustensiles,batterie,casseroles

(J'aime bien ce logo, qui fait penser à "Québec")

 

Les miennes sont uniques.... Ce sont peut-être déjà de vieux modèles. Mais peu importe: elles sont parfaites et en prime, il s'agit peut-être de pièces de collection qui vaudront un jour très cher. Mais elles ne sont pas à vendre.

________

 

Le site Aubecq est tellement mal fait (émailé de mots anglais, ce qui n'arrange rien, en plus d'être parfaitement ridicule) qu'il n'y a pas moyen de savoir grand-chose sur l'origine et l'histoire de cette marque.

Tout ce que j'ai pu trouver en fouillant un peu (sur d'autres sites) c'est que l'entreprise, qui a aujourd'hui son siège social en France, a été fondée en 1917 en Belgique par un industriel nommé Octave Aubecq. Celui-ci (peut-être ruiné pendant la guerre) a ensuite quitté la Belgique pour la France, où il a continué à faire des affaires, s'associant notamment avec Armand Desaegher (également d'origine belge) pour créer l'entreprise Le Creuset (voilà ce que j'appelle un site bien fait), en 1925 à Fresnoy-le-Grand.

 

22/02/2011

Le progrès? Quel progrès?

produits,dior,t-shirt,consommation,houellebecqPas facile la vie de consommateur-trice. Combien de fois ai-je acheté un objet, vêtement, paire de chaussures, outil ou cosmétique, qui me satisfaisait entièrement. Et combien de fois, mon produit usé ou entièrement utilisé, suis-je retournée dans le commerce où je l'avais acheté pour m'en procurer un autre semblable...

...pour me rendre compte que c'était impossible.

Parfois l'objet a complètement disparu (et les vendeurs font semblant qu'ils ne savent pas de quoi je parle) . Parfois il est remplacé par un autre d'une autre marque, moins beau, moins confortable ou moins performant. Ou encore (c'est surtout vrai en électronique, vêtements et  cosmétiques), il a évolué vers une nouvelle version qui, selon le fabricant et la publicité, répond mieux aux attentes des consommateurs.tshirtBlanc.jpg
Et combien de fois cette nouvelle version m'a-t-elle semblé moins intéressante que l'ancienne.

Un exemple parmi d'autres: un jour j'ai acheté dans une boutique Jacob des chandails de style t-shirt (tricot de coton, encolure en V, ajustés sans être trop serrés), que je porte chaque jour, été comme hiver, en guise de sous-vêtements sous mes chemisiers et pulls.

Or, je suis incapable aujourd'hui d'en trouver d'autres. Ni chez Jacob, ni ailleurs. Parmi les tonnes de t-shirts offerts partout, aucun ne présente le tissu, la résistance, le confort de mes t-shirts trouvés chez Jacob il y a cinq ou six ans. J'en ai une dizaine (heureusement, j'avais été prévoyante!), je les porte encore.

Bien entendu, même si je les entretiens avec soin, je crains cependant le jour où l'usure aura raison d'eux, où je ne pourrai tout simplement plus les porter.

J'ai acheté récemment chez Jacob d'autres t-shirts: ils sont semblables, mais en même temps trop différents pour remplacer les anciens. Encore hier, j'en ai acheté un chez Sports Experts: c'est presque ça... mais pas tout à fait.


La crème teintée

Mais c'est au rayon des cosmétiques que ma frustration est la plus grande. Les crèmes de jour teintées, élément principal de mon maquillage quotidien (je ne porte plus de fond de teint, car à mon âge, ça fait pire que mieux) ont tendance à disparaître des étalages. J'aimais beaucoup Hydractive de Dior: un an plus tard, elle est remplacée par la ligne Hydra Life.
Mais ce n'est plus la même choDior, Hydraction, Hydralifese: alors que la première était légèrement teintée, celle-ci, même dans sa nuance la plus claire, est saturée de couleur, et donc moins belle et difficile à enlever (heureusement que j'ai toujours mon eau démaquillante Klorane, dont j'ai vanté les vertus ici). De plus elle sent très fort et pas très bon, alors que la précédente avait une odeur légère et agréable. Dans ces cas-là, inutile de réclamer l'ancienne version: le fabricant est passé à autre chose, prétendant répondre ainsi aux attentes des clients: c'est totalement faux... et on lui souhaite de faire faillite!

Un Prix Goncourt en a parlé

J'ai trouvé un écho à ma frustration en lisant un passage de La carte et le territoire de Michel Houellebecq (photo), Prix Goncourt 2010, que je vous cite en terminant, et en mettant en gras les mots que je trouve particulièrement pertinents. (Un écrivain, qui n'est autre que lui-même, déplore la disparition de trois produits qu'il a aimés: une imprimante, des bottes et une parka Camel Legend): 

Ces produits, je les ai produits,dior,t-shirt,consommation,houellebecqaimés, passionnément, j'aurais passé ma vie en leur présence, rachetant régulièrement, à mesure de l'usure naturelle, des produits identiques. (...) Eh bien cette joie, cette joie simple ne m'a pas été laissée. Mes produits favoris ont disparu des rayonnages, leur fabrication a purement et simplement été stoppée(...)
Alors que les espèces animales les plus insignifiantes mettent des milliers, parfois des millions d'années à disparaître, les produits manufacturés sont rayés de la surface du globe en quelques jours, il ne leur est jamais accordé de seconde chance, ils ne peuvent que subir, impuissants, le diktat irresponsable et fasciste des responsables de lignes de produits qui savent naturellement mieux que tout autre ce que veut le consommateur, qui ne font en réalité que transformer sa vie en une quête épuisante et désespérée, une errance sans fin entre des linéaires éternellement modifiés.

 

12/08/2010

Dur, dur, la vie de consommatrice

J'aime de moins en moins fréquenter les commerces. J'ai l'impression de plus en plus forte d'y perdre mon temps et mon argent. Ou d'y perdre mon temps pour y perdre le moins d'argent possible. Par exemple récemment:

IMG_0127.JPG(Poste de Traite Chauvin à Tadoussac)

 

Jack et moi allons à Place du Royaume: il cherche un netbook (ordinateur), moi un appareil photo. Trois magasins possibles: Future Shop, Walmart et La Source, ce dernier seulement pour l'appareil photo. L'ordi chez Future Shop est intéressant. Le même chez Walmart coûte un peu moins cher, mais la vendeuse a tellement les deux pieds dans la même bottine qu'elle prétend que ceux qui sont sous clé coûtent 20$ de plus que celui qui est sur l'étagère. Complètement nulle.

Tellement que je me dis que ce sera pareil pour les caméras et que je renonce à demander l'appareil photo de mon choix, qu'ils ont pourtant en magasin.

Retour chez FS, ou finalement Jack achète son ordi. Le vendeur prend tellement de temps pour aller chercher l'article que deux ou trois autres employés, nous voyant attendre dans l'allée, nous demandent s'ils peuvent nous aider. On dirait que ces produits sont rangés dans un bunker à Québec.

IMG_0186.jpg

Baie Ste-Marguerite

Je décide donc d'aller voir au rayon des appareils-photo:  il y a celui que je veux, à 250$. Le vendeur m'assure que je devrai en plus acheter une carte-mémoire (40$ pour 4 giga-octets) car mes anciennes cartes ne fonctionnent pas avec cet appareil  (ce qui est faux, elles conviennent parfaitement). Et une pile de rechange à 40$. Bizarre, je n'en avais pas pour mon précédent appareil et je m'en passais fort bien. On envisage donc un achat de 350$ plus taxes.

 

- Cet appareil-photo est en spécial à 228$ à La Source, lui dis-je.

- Avec une preuve, on vous le laisse à ce prix moins 10%, répond-il.

Petite course à La Source, d'où je rapporte la circulaire, avec l'annonce.

En voyant celle-ci, le vendeur de Future Shop m'explique que ce rabais porte sur l'appareil seulement, alors que leur produit comprend un étui en cuir d'une valeur de 40$.
Mais l'étui en cuir ne m'intéresse absolument pas. Il me regarde comme si j'étais folle de refuser une pareille offre.

Bye bye, mon jeune fendant, tu ne me reverras plus!IMG_0163.JPG

Je retourne à La Source acheter l'appareil, plus une carte mémoire de 8 giga-octets en spécial à 30$, et ça me coûte au total, taxes comprises, moins de 300$. Le vendeur, très correct et très gentil, m'offre une garantie prolongée pour 50$, mais je refuse.
Finalement, je suis contente que le gars de FS ait refusé de m'offrir un rabais de 20$: je l'aurais peut-être acheté et j'aurais commis une erreur. Mais il m'a menti au sujet de la carte-mémoire, et ça, ce n'est vraiment pas bien.
Et je me réjouis d'avoir acheté au seul des trois magasins qui a un nom français (La Source, anciennement Radioshack).
Le vendeur du portable, finalement revenu du quarantième sous-sol, a offert de configurer l'appareil  (installer les logiciels et Internet) pour la modique somme de 80$. Jack a refusé. Il a fait le travail lui-même, ça lui a pris quelques heures, mais il n'a pas payé.
Tout un après-midi pour acheter ces deux bébelles.
Ah oui, mon appareil: un Canon Powershot 1400 (plus un étui à 5$), pour remplacer mon petit HP Photosmart: celui-ci m'avait coûté 100$ et m'a donné entière satisfaction pendant trois ans.IMG_0092.JPG

Les photos de cette page ont été prises avec mon nouveau jouet, notamment à Tadoussac. Ça manque donc un peu de variété car je ne l'ai pas encore beaucoup utilisé, et peut-être un peu de qualité, car je suis en train d'apprendre à me servir des diverses options possibles.

02/02/2010

Bigger is not toujours better

deniseWinners.jpgMoi (la belle grande fille(!)au capri vert) sortant du Winners de place Montréal Trust...


J’aimais bien le magasin Winners, du temps qu'il  était situé à Place du Saguenay: j’y trouvais le genre de pantalon que j'aime porter, en taille petite, ainsi que divers vêtements intéressants de marques connues à demi-prix. Mon conjoint, qui s'y rendait très souvent, y dénichait des bibelots, objets décoratifs, et articles de cuisine originaux et de belle apparence.
Il a par exemple trouvé de petites tables d'appoint, avec tablier en marbre et pied en fer forgé. Malgré leur finesse et leur petite taille, elle sont lourdes et ne risquent donc pas de renverser dès que quelqu'un y pose un verre. Il en a acheté quatre, aux motifs différents, que nous apprécions encore chaque jour. (Photo)tableBasse.JPG
Pour ma part, j'utilise encore presque quotidiennement des poêles Lagostina extrêmement résistantes, d'une taille moyenne, avec queue en acier, qui peuvent donc aller aussi bien au four que sur le feu, et que j'avais achetées chez Winners pour un prix dérisoire.
Atteint du syndrome "toujours plus gros", Winners a déménagé il y a quelques années pour s'installer dans un local plus grand, à Place du Royaume, le gros centre commercial situé de l'autre côté du boulevard Talbot.
...Et depuis, je ne l’aime plus.
Je fouille des heures sans rien trouver. Il y a à la fois trop et pas assez de vêtement. Côté articles de cuisine et de décoration, ils n'ont plus grand-chose. Il n'y a presque plus de choix dans les chaussures.
Quand par extraordinaire je trouve des vêtements à essayer,  je perds du temps car il y a rarement quelque chose qui me fait.
Les préposées auxwinnHaut.jpg salles d’essayage sont moins gentilles, elles demandent même aux clientes de replacer les vêtements non achetés sur leurs ceintres,  et les vendeurs et vendeuses dans le magasin sont toujours en train de régler des problèmes de marchandises et d’horaires de travail en criant ou parlant très fort d'un rayon à l'autre alors qu’ils sont entourés de clients... qu'ils ne semblent pas intéressés à servir. (Ils subissent sans doute des pressions de la part des patrons qui ne pensent qu'à faire de l'argent). Déplorable.
Winners a perdu son âme.

Archambault marchChicout.jpgusique de Chicoutimi a aussi perdu son âme, à la faveur d'un agrandissement survenu il y a quelques années. Les magazines sont tassés dans un coin, les jeux et jouets et les DVD envahissent tout l'espace. Autant de perdu pour les livres et les disques classiques.
J'y vais encore, comme chez Winners, mais avec moins de plaisir.


Passion Café: mission accomplie

Voici en revanche un déménagement parfaitement réussi, à mon avis: celui de  Passion CafécafeArLml_2.jpgqui a changé de local tout en demeurant dans ce  même secteur du boulevard Talbot. C'est plus spacieux, mieux éclairé, et l'atmosphère est demeurée agréable et conviviale. Le choix de thés et de cafés est impressionnant, assorti de conseils en général éclairés donnés avec la plus grande gentillesse.
Et il y a du monde: j'y ai passé récemment un lundi après-midi (avec mes amis Andrée et Louis-Marie, sur la photo) et les clients allaient et venaient en grand nombre, pour prendre un café, un chocolat chaud, un verre de lait, passionCafe.jpgen groupe ou individuellement, bref, je crois que, tout comme moi,  la clientèle apprécie.

18/12/2009

Attitude en cadeau

vaisselleAttit.jpgJe fréquente régulièrement le marché IGA situé près de chez moi. Tellement près que je pourrais m'y rendre à pied en trois minutes. Mais je n'y vais pas à pied, car  je ne me vois pas trimballer des sacs remplis de victuailles: c'est lourd et je suis vieille. Et c'est très dangereux: pour traverser le carrefour de la rue Mellon, je me sens plus en sécurité à bord de mon auto qu'à pied au milieu du trafic.
IGA, en général, c'est assez bien. Les produits sont corrects, il y a beaucoup de variété, même des importations et pas mal de produits québécois. Bien entendu, si je veux de vrais bons fruits et légumes (ou encore des produits d'importation un peu rares), je vais chez Corneau Cantin, à Jonquière ou Chicoutimi: ils ont de meilleurs fournisseurs et vendent ces bons fruits et légumes moins cher que ceux d'IGA.
Depuis près d'un an, mon IGA m'offre une prime que j'aime bien: pour tout achat de plus de 60$, au lieu de points, de coupons à remplir pour des tirages,  le client a droit à un produit du magasin. Un bouquet de céleri, un sac de pommes ou de carottes, du jus d'orange, une boîte de kleenex, ça change chaque semaine.
Récemment, j'ai reçu en prime une bouteille de  détergent à vaisselle de marque Attitude "certifié écologique". J'ai commencé à l'utiliser hier et je l'aime beaucoup. Une bonne odeur de pamplemousse et bergamote, un bon pouvoir nettoyant, pas trop de mousse, c'est parfait...  ou presque.
Un seul petit problème: le bec verseur, sous une capsule que l'on soulève. Le liquide a tendance à couler trop vite et j'en répands partout, sur le contenant, sur l'évier... enfin je vais sans doute trouver le moyen de rectifier cela.
Et  cela ne m'empêchera pas de l'utiliser, ni de me procurer les autres produits de la gamme Attitude, fabriqués par une sympathique entreprise québécoise (Bio Spectra).