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29/02/2008

Réconciliation

Ayant dû par deux fois rebrousser chemin parce que les représentations d'opéra étaient annulées au cinéma Jonquière, voir ma note précédente , j'ai écrit à2008648498.jpg la direction de Ciné-Entreprise par le biais de leur site pour me plaindre de la situation.

Je dois dire qu'ils ont été très corrects: ils m'ont répondu au bout de quelques jours par courriel, et m'ont fait parvenir deux entrées de cinéma à titre de dédommagement. Je considère donc que l'incident est clos, surtout, si, comme l'affirme ce courriel, le problème a été corrigé.

Selon toute vraisemblance, le public saguenéen pourra donc assister, demain samedi 1er mars à 13h, à la projection de l'opéra Manon Lescaut, de Puccini, présenté récemment au Metropolitan Opera (photo de la soprano Karita Mattila, dans le rôle-titre). Je compte bien m'y rendre, et si la situation est effectivement rétablie, je vous en ferai part, ô public en délire!

26/02/2008

Vive le noir!

1437029462.jpg Depuis quelque temps le critique musical de La Presse Claude Gingras se désole et se plaint de devoir écouter des concerts à la Place des Arts alors que la salle est plongée dans le noir. Il déplore notamment de ne pouvoir lire sa partition et compatit avec les auditeurs qui ne peuvent pas lire le programme.
Ces commentaires me font sourire, car depuis des années, chaque fois que j’assiste à un concert à Wilfrid-Pelletier, je me demande pourquoi le parterre, les sièges et le public sont presque aussi éclairés que les musiciens sur la scène. J’en conclus qu’il doit y avoir des employés qui dorment au gaz à la régie et oublient d’éteindre les lumières dans la salle!!!
Il me semble que c’est logique: pleins feux sur la scène, les artistes, les musiciens. Comment peut-on apprécier un concert si on n’est pas sinon dans le noir total, du moins dans la pénombre?

21/02/2008

Mûre et pas verte

 

J’ai un aveu à faire: je ne suis pas très verte. L’écologie, la sauvegarde de la planète, les changements climatiques: tout cela me laisse assez froide.
Sceptique en tout cas, car il y a tellement de malheurs et de malheureux dans le monde (Darfour, Chine) que je me dis qu’il faudrait commencer par s’occuper d’eux, notamment les enfants qui sont réduits en esclavage et/ou qui meurent de faim. Ce qui est, je l’admets, beaucoup plus compliqué que d’apporter des sacs réutilisables au supermarché.
Quand même, j’ai fait un petit effort, en me procurant deux écolosacs chez IGA. Cela nous donne droit à trois sous de rabais par sac utilisé.
Ils sont jolis, colorés, et... très grands. Solides, aussi.
Alors les emballeurs les remplissent à ras bord, et quand ils le peuvent, ils mettent dans le même sac tous les contenants de jus, boîtes de conserves et autres grosses affaires pesantes. Le sac devient lourd, très lourd, trop lourd pour mes faibles bras de soixantenaire.
Je me suis presque arraché les deux bras et déchiré le dos en tentant de transporter mes sacs écolo.
Et j’ai entendu le gémissement de douleur poussé par des femmes qui, au moment de soulever la chose, ne fût-ce que pour la déménager du panier au coffre de leur voiture, m’ont regardée d’un air implorant ou incrédule, en s’écriant “mais c’est bien trop pesant pour moi!”.
Mon mari avait tendance à croire que je me plaignais pour rien, il a emprunté mes sacs pour faire le marché et s’est rendu à l’évidence: ce n’est pas fait pour les petites madames de mon âge. Ni pour les vieillards cacochymes.
Alors ce qui semblait une bonne idée à prime abord, m’apporte plus de problèmes que d’autre chose.
Je suis retournée aux bons vieux sacs en plastique, j’en utilise cinq plutôt que deux, je les réutilise quand je peux, mais ils ne sont pas très résistants.
Pourtant, ils vont durer des milliers d’années avant de se décomposer...
 

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Voici une photo du début de l'éclipse lunaire qui a eu lieu hier 20 février, en l'honneur de l'anniversaire de mon conjoint! La photo n'est pas très bonne, mais c'est moi qui l'ai prise, je suis sortie dehors spécialement pour ça. Et l'éclipse était vraiment magnifique.

19/02/2008

Patineurs

2a39adc613419a4dcbf3fd3e64fa3a72.jpegTrois rubriques dans une seule note, mes amis, vous en avez pour votre argent aujourd’hui!!!!

Patinage

Ça m’amuse d’entendre et de lire les fédéralistes de tout poil patiner à propos de l’indépendance du Kosovo. Ils insistent sur les différences entre la situation de ce pays et celle du Québec. C’est sûr qu’il y a de grosses différences,  et même les souverainistes les plus convaincus ne songent pas à  le nier.
Reste qu’un petit pays a réussi à devenir autonome et libre, envers et contre tous. Et ça, c’est inspirant pour les indépendantistes du Québec. On entend littéralement les fédéralistes trembler de peur à l’idée que quelque chose de semblable à l’indépendance pourrait se produire au Québec. Pourquoi s’en font-ils autant, c’est toujours la question que je me pose. Quand un enfant veut partir de la maison, on le laisse aller, et on reconfigure la famille et le foyer, point final.

Come on!

Parlant de patinage, le champion toutes catégories est le lanceur Éric Gagné (photo). Il a fait déplacer les journalistes pour une pseudo-conférence de presse: un laïus bilingue de 120 secondes, pendant lequel il n’a absolument rien dit. Il s’est excusé du bout des lèvres, ce qui constitue un aveu... déguisé.
Bien sûr, sa situation est délicate. Il risque l’expulsion des États-Unis, et la fin de sa carrière au baseball s’il avoue avoir consommé des substances interdites. Il n’en a pas parlé, il n’a répondu à aucune question...
Bonsoir... il est parti!
Sacré Éric, va!

Concert
Dimanche, je suis allée au concert donné par le clarinettiste Sean Rice et le pianiste Jean-Philippe Sylvestre à la salle Pierrette-Gaudreault, un programme des Jeunesses musicales.
Deux jeunes musiciens, peut-être prometteurs, mais pas encore prêts pour le grand concert, m’a-t-il semblé.
Le son de la clarinette n’était pas ce qu’il devrait être, il manquait d’ampleur et de velouté, le pianiste s’est crocheté les doigts un peu trop souvent.
Mais au-delà de la technique, c’est l’interprétation qui affichait ses faiblesses. Occupés à surmonter les difficultés techniques de partitions très exigeantes, les deux musiciens ont oublié de proposer une lecture, un approfondissement, une vision, de laisser parler leur sensibilité, même pour des oeuvres légères comme celles de Rossini et de Weber. C’était un peu mieux pour la rhapsodie de Debussy et le duo concertant de Darius Milhaud.
Mais il n’auraient pas dû jouer la sonate de Brahms,  car ils n’ont pas su rendre justice à cette musique sublime.

17/02/2008

Pas d'opéra

42c4d69bf31556b2521d33ebba867584.jpgSamedi, j’ai voulu aller voir l’opéra Manon Lescaut (avec Karita Mattila, photo, dans le rôle titre) du Metropolitan au cinéma Jonquière: projection annulée. Le jeune caissier était incapable d’expliquer pourquoi, sauf à dire que l'équipement était défectueux. C’était la deuxième fois en ce qui me concerne, car la projection de Hansel et Gretel (du 26 janvier) avait aussi été annulée.
Pour une fois que nous avions droit à quelque chose de fabuleux au cinéma, rien ne va plus. Partout au Québec, aux États-Unis et dans le monde, ces projections  connaissent un immense succès.
Sûr que ce n’est pas le cas à Jonquière. Entre autres parce que les propriétaires de Ciné-Entreprise semblent faire tout ce qu’ils peuvent pour cacher l’existence de ces projections d’opéra au public de la région. Il n'ont pas annoncé la chose, fait aucune publicité, et répondu avec réticence aux journalistes qui cherchaient à obtenir des informations là-dessus.

C’est quoi ce niaisage, messieurs Papalia?
Chers lecteurs, si vous vous êtes heurtés à ces annulations sans explication, et si vous trouvez que cette situation est inacceptable,  je vous suggère de protester officiellement en vous rendant sur le site de Ciné-Entreprise.

Une fois rendu sur la site, cliquez sur le lien "commentaire" et lâchez-vous lousse.

Kosovo libre!

bc2f1f4433f065aab628eb1e148fac27.jpegJe suis jalouse des Kosovars, citoyens du Kosovo, un pays qui vient de proclamer son indépendance, au nez et à la barbe de tous ceux qui ont voulu l'en empêcher.

Qu'attendons-nous, nous les Québécois, pour suivre cet exemple?

15/02/2008

Spécial Saint-Valentin

e1cc78821278fbb6eeb2264515487bf4.jpegJe suis bénévole pour la Société d’art lyrique du Royaume, et nous avions organisé, comme activité-bénéfice,  un souper chantant pour la Saint-Valentin. Cela se passait au mess des officiers de la base de Bagotville, une centaine de personnes sont venues pour déguster un repas tout en écoutant des artistes  chanter. Il y avait là Marie-Ève Munger, Lise Pelletier, Caroline Tremblay, Jean-Simon Boulianne, Nathalya Thibeault, Denis Larouche, et Céline Perreault au piano, qui ont offert des airs d’opéra connus, des choses légères et agréables comme L’heure exquise de la Veuve joyeuse. la Barcarole et  La chanson d’Olympia des Contes d’hoffman, ou même plus consistantes, comme le Obéissons de Manon (Massenet), les choristes sont venus chanter quelques airs de notre prochaine opérette, l’Auberge du Cheval blanc. Nous les bénévoles, avons couru comme des bons pour monter et décorer les tables (une chose que je ne fais même pas chez moi, car c’est l’autre moitié de mon couple qui se charge de ce travail lorsque nous recevons!), servir et desservir tout le monde, avec la collaboration des gens de la base. Le repas de quatre services, préparé par le restaurant La Bougresse, était très correct. Les 120 billets avaient été vendus, une centaine de convives sont venus, qui ont semblé fort apprécier leur soirée.
Je suis rentrée vers 23 heures à la maison, j’étais brûlée, mais vendredi matin je suis quand même allée à mon stretch-tonus au pavillon sportif, histoire d’étirer et de replacer mes muscles, ainsi que mon pauvre nerf sciatique qui me donne des ennuis quand je reste debout très longtemps.
Pour consoler mon Jack que j’avais laissé seul toute la soirée en ce jour des amoureux, je lui ai proposé d’aller dîner vendredi midi à La Cuisine: comme d'habitude c’était délicieux, j’ai mangé un feuilleté au thon et fruits de mer très savoureux dans lequel il y avait des morceaux de thon frais, mon partenaire a mangé un tartare de boeuf...
et c’est lui qui a payé!

13/02/2008

Perte de jouissance

3dc85eb9b497896d1fed864834d7d76b.jpegJ’ai toujours aimé les dictionnaires. Leur façon de présenter les choses, concise, précise, accompagnée, par exemple dans Le petit Larousse, de belles illustrations.
Pendant une période de ma vie, j’ai participé à la Dictée des Amériques, organisée par Télé-Québec : je n’ai jamais gagné le premier prix, mais j’ai atteint à quelques reprises la grande finale internationale, qui réunissait 100 concurrents venant du Québec et de plusieurs pays du monde. J’y ai fait de formidables rencontres, des gens qui venaient du Mexique ou de Russie pour faire une dictée en français, c’était quand même quelque chose.
J’ai même, il y a plus longtemps encore, participé à la Dictée de Bernard Pivot, (Championnats d'orthographe) au temps où elle avait un volet québécois, et si je me rappelle bien, cela se passait à Montréal, au théâtre qui porte mon nom: Denise-Pelletier!
Pour me préparer à ces épreuves, j’utilisais des grammaires, des livres spécialisés, mais mon outil favori demeurait le dictionnaire. Il me servait à vérifier l’orthographe, à faire des listes, à chercher les définitions, même à faire un programme informatique de fiches sur les mots rares ou difficiles.
J’aime toujours consulter le dictionnaire, mais depuis quelque temps, j’ai de la difficulté à lire les textes et je dois me servir d’une loupe. Comme je le fais régulièrement pour lire les étiquettes et emballages de différents produits de consommation.
Pourtant je porte mes lunettes et/ou mes verres de contact, qui sont à ma connaissance bien ajustés à ma vue.
Alors le constat s’impose: je suis en train de rejoindre la cohorte des vieux qui ne lisent plus les journaux parce que “c’est écrit trop petit”.
Quand cette cohorte se sera enrichie de tous les baby-boomers arrivés à la soixantaine, on verra peut-être apparaître sur le marché deux types de nouveaux objets:

  • des loupes puissantes et bien adaptées à la lecture
  • des dictionnaires et emballages “écrits plus gros”...

10/02/2008

Agapes

c1be16055cdccfb7925f40ef4bde1512.jpgUn très bon souper, samedi à l’auberge Villa Pachon, de Jonquière. Il y avait des anniversaires à fêter, un départ en voyage à souligner.  Nous étions trois couples, nous avons bien ri. L’atmosphère était chaleureuse même si, exceptionnellement nous a-t-on dit, il y avait peu de convives ce soir-là dans la belle salle à manger (photo).
Une soirée avec des amis, c’est un des grands plaisirs de la vie.
(si vous voulez savoir en détail ce que nous avons mangé et bu, allez voir sur  le  blogue de Jack)

06/02/2008

Destins de chiens

fbd048e4e61dae95e9685003f1d68aba.jpegUne marche avec Sylvie, par ce beau matin d’hiver. Rue Gay-Lussac, un petit chien, beagle, fox-terrier, jack russell? (je ne m'y connais guère),  portant un collier, deux médailles et un foulard coquettement noué à son cou, nous rejoint et se met à nous suivre, puis à nous précéder, batifolant dans la neige, Nous sommes un peu inquiètes, avons peur qu’il se fasse frapper, ou ramasser par le camion des vidanges qui passe tout près de lui!!!
Il nous accompagne jusqu’au Manoir du Saguenay, où nous allons reprendre la voiture pour rentrer dans notre quartier.
Sylvie me demande de surveiller le toutou pendant qu’elle recule la voiture, histoire de ne pas le frapper. Moi je ne connais pas bien les chiens, je ne sais pas comment les toucher, mais je prends sur moi, me penche vers l’animal qui se prête docilement au jeu pendant que je lui tâtonne dans le cou pour trouver le numéro de téléphone inscrit sur une de ses deux médailles.
Quand nous partons, il semble vouloir accompagner une autre marcheuse qui se dirige vers  les sentiers du manoir.
Par acquit de conscience, de retour à la maison, je compose le numéro de la médaille et laisse un message pour expliquer ce qui s’est passé avec le chien.
Quelques heures plus tard, la propriétaire du chien me rappelle pour me remercier de mon appel et me dire que toutou est bien rentré à la maison, elle ne sait pas si c’est par ses propres moyens ou si quelqu’un l’a reconduit, car elle a retrouvée fermée la porte de la verrière qu’elle avait laisssé ouverte, et chien-chien était à l’intérieur.
Une petite chose insignifiante, je n’ai rien changé au destin de ce petit chien, je crois bien qu’il connaissait le chemin, mais j’étais néanmoins fière de moi: j’avais l’impression d’avoir fait mon devoir.

Un autre genre...
Cela m’a fait penser à une chose horrible que me relatait Suzanne, mon autre amie qui habite ce quartier, et elle n’est pas la seule à avoir été témoin d’une telle situation. Ses voisins ont acheté un gros chien, qu’ils laissent dehors, attaché, seul pendant toute la journée. Inutile de dire qu’il aboie à fendre l’âme. Et la nuit, il hurle.
À quoi sert d’avoir un chien, ou tout autre animal, si c’est pour le laisser hurler dehors?
L’homme qui agit ainsi est pire que la bête...