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27/03/2010

Tou(x)t un concert!

sallePG.jpgDimanche dernier il y avait un concert sur la scène (dont j'ai parlé ici)... et un concert dans la salle (Pierrette-Gaudreault). Dès que le pianiste a joué sa première note, des gens se sont mis à tousser, certains très fort, et ça n'a pas arrêté pendant toute la durée du concert. Une symphonie  en toux majeure... un concertoux pour cordes vocales.
C'est déplorable mais bon, on peut peut-être les excuser d'être malades et de ne pas connaître le truc pour ne pas tousser.
Mais en plus de la toux, il y avait l'indiscipline. Les spectateurs parlaient entre eux,  se passaient le programme, plongeaient la main dans des sacs de bonbons en froissant le papier, ouvraient brusquement une bouteille d'eau, entraient et sortaient pendant que le pianiste jouait, bref, on se serait cru à la petite école quand la maîtresse s'absente.

Je soumets une explication: afin que les spectateurs puissent lire les titres de toutes les parties des pièces sur leur programme, on n'a pas éteint les lumières de la salle. De sorte que plusieurs personnes ne se sont pas rendu compte que le concert était commencé...


Brrrrrr...

Chaque fois que j'assiste à un événement à la salle Pierrette-Gaudreault, il se passe un phénomène étrange: il fait de plus en plus froid à mesure que le temps passe. Vers la fin du concert ou du spectacle, un air glacial que l'on dirait soufflé du plafond m'entre directement dans l'oreille.  Cela s'est passé encore dimanche. Maintenant je le sais, alors j'avais un gros foulard et je m'en suis servie pour me cacher  le cou et l'oreille. Je voyais d'autres femmes dans la salle frissonner,  regarder autour d'elles pour voir d'où venait cette bise, mettre leur manteau sur leurs épaules (aidées par leur voisine ou leur conjoint: encore du bruit)... et ça toussait de plus en plus!!!

27/11/2009

Les années Derome... zzzzz...

rCharlebois.jpgJ'ai commencé à écouter Les années Derome,  jeudi à la SRC. J'avais 20 ans et quelque dans les années 1970 (objet du premier des quatre volets de la série) et j'ai vécu tous ces événements dont il est question. Je m'attendais donc à être intéressée, captivée par les propos des acteurs de l'époque.
Eh bien pas du tout.  C'était plate à mort. Des invités coincés, mal à l'aise, mal assis devant un Bernard Derome complètement passif, incapable de poser une seule question vraiment pointue, un véritable éteignoir. Bref, un show de chaises sans intérêt.
Lundi dernier,  j'avais écouté sur TV5 un épisode de la série Apocalypse, un document en six parties de la télévision française (France 2) sur la Seconde Guerre mondiale. L'événement est loin de moi, je ne l'ai pas vécu, et pourtant, quel document fascinant! Je n'ai pas pu quitter mon fauteuil de toute l'heure, captivée que j'étais par les images et la narration.
On me dira que la comparaison est injuste, que les moyens financiers et techniques ne sont pas les mêmes et que les images d'une guerre mondiale, avec ses millions de soldats et de morts sont plus spectaculaires que celles d'un spectacle sur les Plaines, événement évoqué par Robert Charlebois (j'y étais sur les plaines d'Abraham en 1974 pour voir ce spectacle J'ai vu le Loup, le Renard, le lion, avec Charlebois, Leclerc et Vigneault).
Sans doute.
Mais là n'est pas le problème.
Le problème est que la série de la SRC est molle et paresseuse. Pas beaucoup d'argent, pas trop de travail, sauf celui des recherchistes pour convaincre les invités de se prêter au jeu. On  assoit ces derniers devant une caméra pendant qu'ils répondent aux questions soporifiques d'un animateur passé date. Ça ne coûte pas trop cher et le contenu importe peu finalement. On mise sur les noms des invités ou leur rareté dans les médias (Paul Rose, Jérôme Choquette, Lucien Bouchard [dans un prochain épisode]), pour  attirer les téléspectateurs. Ils parlent de ce qu'ils ont ressenti, sans pousser trop loin l'analyse. Je n'y ai rien appris car j'ai déjà entendu toutes ces cassettes.
Eh bien non, pour moi, de la télévision, ce n'est pas ça.
Il manquait à ces années Derome l'étincelle, l'enthousiasme, la passion qui poussent une personne et/ou une équipe à entreprendre un travail et qui les motivent à le peaufiner dans les moindres détails.

On aurait dit un pénible devoir imposé comme punition à des écoliers.

Je leur décerne un C pour leur copie.

Et je donne un A+ à Apocalypse.

28/09/2009

Un bâtisseur nous quitte

ghislain_bouchard.jpgJ'ai appris avec une grande tristesse le décès de Ghislain Bouchard, chez lui à Saguenay, à l’âge de 77 ans. Je savais que sa santé n’était pas très bonne depuis quelques années, mais tout de même c’est un choc, car c'est un homme que j'appréciais beaucoup.

Je l'ai interviewé et fréquenté régulièrement pendant toutes mes années de chroniqueuse culturelle au Quotidien et au Progrès-Dimanche, car il avait sans cesse des projets et des idées à faire connaître, à expliquer, à défendre.
Ghislain Bouchard a joué un rôle majeur dans la vie culturelle régionale du Saguenay-Lac-Saint-Jean. On le connaît comme le père de la Fabuleuse histoire d’un Royaume:  sans lui, ce grand spectacle n’aurait pas vu le jour en 1988 et ne constituerait pas aujourd’hui un des grands attraits touristiques du Saguenay-Lac-Saint-Jean.

Ghislain Bouchard a aussi créé Le tour du monde de de Jos Maquillon, destiné à  prendre le relais si jamais la fréquentation de La Fabuleuse devait diminuer. L'organisation a plutôt choisi d'abandonner Jos Maquillon et de modifier La Fabuleuse, pour en faire Les aventures d'un Flo, dénaturant ainsi  à mon avis l'oeuvre originale.
Passionné de théâtre et de tout ce qui concernait la scène, Ghislain Bouchard a été très présent lors des premières années de l’opérette du Carnaval Souvenir. Je crois même qu’il a contribué à la naissance de cette tradition en 1971, avec l’Auberge du Cheval blanc. Il a ensuite fait la mise en scène de plusieurs opérettes, y allant même d’une création, une opérette (ou comédie musicale)  intitulée Entre deux temps, en 1984. Il avait écrit le texte (Dominic Laprise avait composé la musique) de cette histoire “moderne” dont l'action se situait dans un cégep... Ce n’était pas extraordinaire (ma critique avait été plutôt sévère, si je me souviens bien), mais au moins il avait osé... et il avait travaillé fort. Même après avoir quitté l’organisation, il assistait chaque année à l’opérette de la Société d’art lyrique du Royaume.
Travailleur infatigable, il a créé plusieurs spectacles,  entre autres La tournée folle du Grand brûlé, une version du Roi lion, La grande embardée. Il avait un autre projet d’envergure, Occident 2000, qui n’a pas pu être réalisé.
Peu importe, il continuait. Il y a quelques années encore, il montait Huit femmes de Robert Thomas, avec un groupe de comédiennes d'ici, et aussi L'Opéra de Quat'sous de Bertolt Brecht. Il a fondé des troupes, notamment La Marmite, au Collège de Jonquière, en 1961 et monté de très nombreux projets.

Enthousiaste et dynamique, il savait communiquer sa passion à son entourage et à ses collaborateurs et se montrer très convaincant auprès des instances politiques.
Amoureux de la langue française, il a créé en 1975 l'École de langue française et de culture québécoise de l'UQAC. Il était aussi un souverainiste convaincu.

Toutes mes condoléances à sa femme Olivette Hudon, qui a pris une part active à tous ses projets, ainsi qu'à sa famille et à ses amis.

Quelques liens:

Le Quotidien |   VoirLes clapotis...


10/12/2008

Piteux légumes

laitueIceb.jpgDepuis quelque temps, je déprime quand je vais au supermarché (IGA, en l’occurrence, mais je crois que c’est partout pareil dans les grandes chaînes).
Je ne me résigne pas à payer 3$ pour une méchante laitue iceberg au pied déjà tout brun. Ou 2$ pour six oignons verts mis sur la glace pour qu'ils paraissent fermes alors qu'ils sont tout mous. Ou 4.50$ patates.jpg(c’est vrai, je vous jure) pour une demi-douzaine de minuscules pommes de terre grelot.
Et je ne parle pas des fruits, c’est la même chose.
Je serais prête à payer ces prix si au moins les légumes étaient de bonne qualité, mais que voulez-vous, nous n’avons pas le marché Jean-Talon par ici, alors ils font plutôt pitié, nos fruits et légumes des grandes chaînes.
Quand je peux, je vais chez Corneau et Cantin (leur site est en construction), à Jonquière et Chicoutimi, où la qualité est meilleure et les prix plus raisonnables.
Sinon j’avale mes vitamines et mes chips (3$ pour deux gros sacs)... en attendant le printemps.

17/07/2008

Pas le temps...

margJaun3.JPG

pas le temps d'écrire ces jours -ci, je vous offre cette photo en attendant, je reviendrai au cours de la semaine prochaine...

29/06/2008

Paris Trash

logoParisM.jpg

Confondant la ville de Québec et le Québec, le magazine français Paris Match publie un numéro spécial sur les 400 ans du Québec plutôt que sur le 400e anniversaire de la fondation de Québec.
Et pour Paris Match, manifestement, le Québec, c’est Montréal. Et les vedettes québécoises, ce sont celles qui sont connues en France, comme Garou, qui apparaît en page couverture du numéro, avec sa conjointe Lorie.
Choisir Garou pour illustrer les 400 ans de Québec, serait-ce même du Québec, il faut le faire!

Voyez l’article de Julie Lemieux, dans le Soleil, particulièrement le passage suivant:

 Le résultat laisse tout de même pantois: Paris Match consacre ses pages sur le «400e du Québec» à HEC, à l’Université McGill, aux restos branchés de Montréal suggérés par des vedettes montréalaises, à une entrevue avec le premier ministre Jean Charest, à une exposition du Musée des beaux-arts de Montréal, à un portrait de la gouverneure générale Michaëlle Jean et à des gens connus comme Garou ou Gilbert Rozon qui font carrière en France. On peut même y voir une photo de Stéphane Rousseau et de Corneille devant la statue de Paul de Chomedey de Maisonneuve, le fondateur de... Montréal. Et on parle de Pascale Picard en disant qu’elle est née AU Québec.

 

Conclusions possibles (les miennes):
1 - Il n’y a pas de journalistes à Paris-Match. S’il y en avait, ils se seraient informés correctement et auraient écrit des articles pertinents, même orientés sur les stars, cela aurait pu se faire.
2 - Cette obsession pour la vedette, la star, tout ce qui est people comme ils disent, a quelque chose de sidérant. (Dans ce numéro spécial sur le Québec, ils n’oublient surtout pas de parler du couple présidentiel Bruni-Sarkozy, un sujet inépuisable semble-t-il)
3 - Constatant son erreur, celle de confondre le Québec et Québec, la  rédaction de PM a promis de publier sous peu un autre numéro spécial, bien ciblé cette fois, et  d’envoyer quelqu’un couvrir les festivités du 400e.
Autrement dit:
4 - Ils n’avaient envoyé personne ni au Québec, ni à Québec en vue de pondre leur numéro spécial et ils n’avaient pas l’intention de le faire.
5 - Que ce magazine soit aussi lu de par le monde et fasse autant d’argent, avec des photos de vedettes, ça me dépasse!!!
6 - Vaut mieux en rire.
7 - Paris-Cash, ton jupon dépasse!!

13/02/2008

Perte de jouissance

3dc85eb9b497896d1fed864834d7d76b.jpegJ’ai toujours aimé les dictionnaires. Leur façon de présenter les choses, concise, précise, accompagnée, par exemple dans Le petit Larousse, de belles illustrations.
Pendant une période de ma vie, j’ai participé à la Dictée des Amériques, organisée par Télé-Québec : je n’ai jamais gagné le premier prix, mais j’ai atteint à quelques reprises la grande finale internationale, qui réunissait 100 concurrents venant du Québec et de plusieurs pays du monde. J’y ai fait de formidables rencontres, des gens qui venaient du Mexique ou de Russie pour faire une dictée en français, c’était quand même quelque chose.
J’ai même, il y a plus longtemps encore, participé à la Dictée de Bernard Pivot, (Championnats d'orthographe) au temps où elle avait un volet québécois, et si je me rappelle bien, cela se passait à Montréal, au théâtre qui porte mon nom: Denise-Pelletier!
Pour me préparer à ces épreuves, j’utilisais des grammaires, des livres spécialisés, mais mon outil favori demeurait le dictionnaire. Il me servait à vérifier l’orthographe, à faire des listes, à chercher les définitions, même à faire un programme informatique de fiches sur les mots rares ou difficiles.
J’aime toujours consulter le dictionnaire, mais depuis quelque temps, j’ai de la difficulté à lire les textes et je dois me servir d’une loupe. Comme je le fais régulièrement pour lire les étiquettes et emballages de différents produits de consommation.
Pourtant je porte mes lunettes et/ou mes verres de contact, qui sont à ma connaissance bien ajustés à ma vue.
Alors le constat s’impose: je suis en train de rejoindre la cohorte des vieux qui ne lisent plus les journaux parce que “c’est écrit trop petit”.
Quand cette cohorte se sera enrichie de tous les baby-boomers arrivés à la soixantaine, on verra peut-être apparaître sur le marché deux types de nouveaux objets:

  • des loupes puissantes et bien adaptées à la lecture
  • des dictionnaires et emballages “écrits plus gros”...