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27/11/2009

Les années Derome... zzzzz...

rCharlebois.jpgJ'ai commencé à écouter Les années Derome,  jeudi à la SRC. J'avais 20 ans et quelque dans les années 1970 (objet du premier des quatre volets de la série) et j'ai vécu tous ces événements dont il est question. Je m'attendais donc à être intéressée, captivée par les propos des acteurs de l'époque.
Eh bien pas du tout.  C'était plate à mort. Des invités coincés, mal à l'aise, mal assis devant un Bernard Derome complètement passif, incapable de poser une seule question vraiment pointue, un véritable éteignoir. Bref, un show de chaises sans intérêt.
Lundi dernier,  j'avais écouté sur TV5 un épisode de la série Apocalypse, un document en six parties de la télévision française (France 2) sur la Seconde Guerre mondiale. L'événement est loin de moi, je ne l'ai pas vécu, et pourtant, quel document fascinant! Je n'ai pas pu quitter mon fauteuil de toute l'heure, captivée que j'étais par les images et la narration.
On me dira que la comparaison est injuste, que les moyens financiers et techniques ne sont pas les mêmes et que les images d'une guerre mondiale, avec ses millions de soldats et de morts sont plus spectaculaires que celles d'un spectacle sur les Plaines, événement évoqué par Robert Charlebois (j'y étais sur les plaines d'Abraham en 1974 pour voir ce spectacle J'ai vu le Loup, le Renard, le lion, avec Charlebois, Leclerc et Vigneault).
Sans doute.
Mais là n'est pas le problème.
Le problème est que la série de la SRC est molle et paresseuse. Pas beaucoup d'argent, pas trop de travail, sauf celui des recherchistes pour convaincre les invités de se prêter au jeu. On  assoit ces derniers devant une caméra pendant qu'ils répondent aux questions soporifiques d'un animateur passé date. Ça ne coûte pas trop cher et le contenu importe peu finalement. On mise sur les noms des invités ou leur rareté dans les médias (Paul Rose, Jérôme Choquette, Lucien Bouchard [dans un prochain épisode]), pour  attirer les téléspectateurs. Ils parlent de ce qu'ils ont ressenti, sans pousser trop loin l'analyse. Je n'y ai rien appris car j'ai déjà entendu toutes ces cassettes.
Eh bien non, pour moi, de la télévision, ce n'est pas ça.
Il manquait à ces années Derome l'étincelle, l'enthousiasme, la passion qui poussent une personne et/ou une équipe à entreprendre un travail et qui les motivent à le peaufiner dans les moindres détails.

On aurait dit un pénible devoir imposé comme punition à des écoliers.

Je leur décerne un C pour leur copie.

Et je donne un A+ à Apocalypse.

Commentaires

Je ne comprendrai jamais qu'on sorte à tout bout de champ Bernard Derome des boules à mites. On aurait dû l'y laisser à l'instant même où il a pris sa retraite sans qu'on nous le ressorte comme un lapin... endormi... pointant les oreilles... élimées... du chapeau d'un ...faux... magicien.
Peut-être a-t-il des problèmes d'argent? ahahaha.
Haro sur Derome.

Écrit par : Andrée | 29/11/2009

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