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13/06/2012

Musique à la Maison

maison symphonique, Montréal, Philippe Sly, John Brancy, OSM, salle

J'ai fait ma première visite à la Maison symphonique vendredi dernier 8 Juin. L'événement: concert gala des lauréats du Concours Musical international de Montréal, précédé des discours officiels et de la remise des prix.

Mes remarques

1- très belle salle, toute de bois vêtue, on dirait le Palais Montcalm, mais en pas mal plus grand. Sièges confortables, bonne visibilité.

(J'ai mis sur cette page mes propres photos, prises un peu rapidemement avant le concert. Elles sont ordinaires, j'en conviens, mais c'est difficile d'en trouver de meilleures sur la Toile. Pour mieux voir la salle, il y a cependant cette très intéressante visite virtuelle).

2- Le son: difficile à évaluer ce soir-là, car l'Orchestre symphonique de Montréal, sous la baguette du chef Alain Trudel, devait accompagner les chanteurs, et donc, je cherchais davantage à entendre ces derniers que les subtilités orchestrales. Il y en avait bien cependant, et de fort belles.maison symphonique, Montréal, Philippe Sly, John Brancy, OSM, salle

3- Encore plus difficile d'évaluer la qualité acoustique de la salle avec la pièce orchestrale qui servait d'entrée en matière: l'ouverture des Maîtres chanteurs de Nuremberg, de Wagner: du bruit, de l'intensité, aucune nuance, aucun pianissimo. L'OSM peut jouer très fort, on le savait déjà... avant d'entendre cette hystérique débauche de fortissimi menée tambour battant.

 

4- Pour les voix: en première partie, assise à la rangée E, je les entendais très bien. Ayant constaté à l'entracte qu'il était très long de sortir de la salle pour les gens placés à l'avant, je me suis ensuite assise dans un siège latéral, le long du mur: j'entendais moins bien les voix à ce moment-là.

5- Les concurrents: belles voix, magnifiques interprètes. Je vous en parle plus en détail dans le prochain billet.

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6- Le décorum: à peu près absent. Des micros, des fleurs, des discours. Pour une cérémonie officielle, les gens qui se présentaient sur scène n'était pas très chics. Surtout les hommes (pas les concurrents, mais les animateurs, présentateurs et organisateurs du concours), dont les habits semblaient coupés n'importe comment. J'ai même vu une doublure rouge qui dépassait d'un veston gris! Les femmes étaient mieux vêtues, mais ne portaient pas de véritables tenues de gala.

7- J'ai rencontré plusieurs personnes du Saguenay: Céline Gagnon et Madeleine Croft, des Jeunesses Musicales, et Louise Villeneuve-Murray, bénévole pour le concours et mère du violoncelliste de l'OSM Sylvain Murray.

8- Il y avait aussi Luc Plamondon parmi les spectateurs.

9- Quelques-uns des juges ont dû quitter Montréal avant la tenue du gala, et notamment la grande soprano Renata Scotto: je regrette beaucoup de ne pas avoir pu la voir en personne.

27/12/2011

Parfum de mystère...

Ceux qui me connaissent savent que je collectionne les billets de spectacles, concerts et expositions. Je les numérise et les utilise pour mon site Billets de concert. Ils son classés, identifiés, et je me souviens fort bien des événements auxquels ils sont associés. Mais pour celui-ci, c'est différent:

MAC, Montréal, Branché sur le MAC

Je ne sais pas à quoi il correspond. Je crois qu'il s'agissait d'une promotion, et non pas d'une visite précise au MAC, que je fréquente pourtant régulièrement, chaque fois ou presque que je vais à Montréal. Comme vous pouvez le voir, aucun prix d'entrée n'y est inscrit, ni aucune date (mais je sais que je l'ai eu il y a environ un an). Je sais qu'il existe une carte nommée branché sur le MAC, qui donne un accès gratuit au  Musée d'art contemporain pendant un an, mais elle coûte $20... et je ne l'ai pas achetée.

Mais je l'aime bien, ce mystérieux billet. J'ai avec lui une affinité particulière, comme s'il m'était spécialement destiné, à moi qui suis branché(e) sur le Mac(intosh)!

29/11/2011

Les vitraux de Notre-Dame

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(Détail: une licorne, animal qui ne fait pourtant pas partie de l'iconographie catholique)

 

À Montréal en septembre, j'ai pu admirer les vitraux de la basilique Notre-Dame. J'ai vu ce temple plusieurs fois dans ma vie, j'y ai assisté à des concerts, mais il y avait longtemps et j'avais le goût d'y retourner. J'ai cherché sur Internet quelles étaient les offres de visite guidées. Outre la visite générale, il y avait celle, un peu plus pointue, des vitraux.

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(Sainte Thérèse de Lisieux, patronne de ma paroisse natale)

J'ai réservé par téléphone et quand je suis arrivée à l'entrée de la basilique, on m'attendait avec impatience: j'étais la seule personne inscrite à cette visite thématique! Qui paraîtrait peut-être un peu longue et trop spécialisée à des touristes n'ayant pas beaucoup de temps, mais pour moi, c'était parfait.

basilique notre-dame montréal,montréal,vitraux,histoire,visiteJ'ai fait la connaissance de ma guide: Guylaine, compétente et dynamique, passionnée par son sujet. Elle m'a résumé avec beaucoup de clarté l'histoire de la basilique, conçue par l'architecte new-yorkais d'origine irlandaise James O'Donnell, qui plus tard se convertit au catholicisme et déménagea à Montréal, où il est mort en 1830. Ellebasilique notre-dame montréal,montréal,vitraux,histoire,visite m'a parlé de la décoration intérieure, de l'architecte Victor Bourgeau, qui s'est inspiré de la Sainte-Chapelle à Paris. Texte plus complet sur les différentes étapes de l'érection du bâtiment ici.

Puis nous sommes parties voir ces vitraux extraordinaires, réalisés selon une technique traditionnelle et exigeante, des vitraux de différentes époques, de différents styles et créateurs. Ceux de la nef, qui évoquent la fondation de Montréal, ont été dessinés par le Québécois Jean-Baptiste Lagacé et réalisés à Limoges en France.

Nous nous sommes promenées partout, avons monté et descendu des escaliers, franchi des couloirs étroits et, grâce au trousseau de clefs de Guylaine, avons accédé à la sacristie et au deuxième jubé, des endroits où les visiteurs ne sont en général pas admis.

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J'ai vu le grand orgue et le petit, la chapelle du Sacré-Coeur et, dans la sacristie, des vitraux placés là parce qu'on ne voulait pas les présenter au public (en voici deux sur la photo ci-haut,  et une vue générale de ladite sacristie). J'ai malheureusement oublié le nom de l'atelier qui les a réalisés, mais les autorités religieuses (qui n'y connaissaient rien) à Montréal les ont jugés sans beauté, maladroits. C'est vrai qu'ils ont un style particulier, les traits sont grossièrement dessinés, on dirait parfois des figures d'animaux. Mais ils sont intéressants tout de même.

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(Guylaine m'a guidée avec aisance et compétence en tenant compte de mon niveau de connaissance préalable. Comme nous étions juste toutes les deux, nous avons même eu le temps de jaser!)


basilique notre-dame montréal,montréal,vitraux,histoire,visiteMes photos, prises rapidement car je n'avais pas beaucoup de temps, ne rendent pas justice aux chefs-d'oeuvre que j'ai pu admirer en détail. Ce fut un tour fabuleux, très bien préparé, complet, instructif et fort bien présenté. J'espère qu'il sera offert à nouveau l'été prochain et qu'il attirera beaucoup de gens. Il est davantage fait pour les amateurs d'art, et pour les Montréalais et autres Québécois désireux d'approfondir leur connaissance du patrimoine. Pour ceux qui ont un peu de temps et qui sont curieux.

basilique notre-dame montréal,montréal,vitraux,histoire,visite(Fenêtre ouverte et vierge Marie. Un peu plus haut à droite, Jeanne d'Arc)

09/11/2011

Montréal: mes restos confortables

l'express. café cherrier,montréal,réconfort,bien

Quand je vais à Montréal, je me déplace beaucoup toute seule. Je dois donc régulièrement manger en tête-à-tête avec moi-même.

Pour cela, j'ai mes endroits préférés, où je retourne chaque fois parce que je m'y sens bien: bien accueillie, bien servie, à la fois solitaire et accompagnée (par les autres clients), j'y trouve la nourriture que j'aime.

Mes deux grands favoris ont pignon sur la  rue St-Denis, à courte distance l'un de l'autre. Ils y sont depuis longtemps, leur décor chargé d'histoire change peu, ils ont une atmosphère, du vécu, tout en étant modernes et très achalandés. (La preuve que je les fréquente régulièrement: j'en ai parlé, en des termes semblables à ceux qui suivent, dans un précédent billet, en 2007).

Quand je vais seule à L'Express  (j'y vais aussi régulièrement en couple ou en famille), c'est pour y savourer un bon repas, en général très tôt l'après-midi, vers 15h30-16h. À cette heure, il n'y a que quelques tables occupées, avant la cohue de la soirée. Je m'assois non loin de la porte-fenêtre en forme d'arche (photo du haut: en prime ce jour-là, quelques musiciens offraient leurs airs aux passants et à quelques employés de l'Express...), je prends La Presse ou Le Devoir pour lire dans les moments d'attente, c'est en général Ginette qui me sert, aidée d'un jeune serveur.

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C'est la formule idéale quand j'ai un spectacle à 20 heures. Après avoir mangé, je peux rentrer à la maison (chez mon fils!) pour me changer et faire un brin de toilette avant de reprendre le métro pour me rendre à la Place des Arts.

Je choisis habituellement un plat que je connais, auquel j'ai déjà goûté. Rillettes, céleri-rémoulade, pavé de saumon au cerfeuil, ou un plat du jour. La dernière fois, en septembre, j'ai choisi les raviolis maison (je les ai pris en photo), dont je raffole. Farcis à la viande, dans un riche bouillon aux champignons et aux oignons. Avec une salade verte... et une bière. Ensuite un camembert au lait cru et un verre de porto. Et enfin un espresso court... excellent. Je sors de là réconfortée, contente, comme après une belle rencontre.

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Pour le lunch du midi, quand je me sens plutôt en mode déjeuner-dîner, j'aime bien aller au Café Cherrier, beaucoup plus ancien que l'Express: il est là depuis 1931, avec sa terrasse qui longe deux murs en angle. Parfois je prends seulement une soupe et un dessert (j'adore la crème caramel, et la leur est vraiment délicieuse). Ou encore un bagel au saumon fumé.

La dernière fois, encore lors de ce fameux voyage de septembre, j'ai pris un potage aux légumes et une quiche, garnie d'une excellente salade verte (on reconnaît d'ailleurs un bon bistrot à la qualité de sa salade: légumes frais, vinaigrette équilibrée et peu abondante), un verre de vin blanc... un espresso. Là aussi, je lis un journal et je me sens bien. J'observe discrètement les autres convives, toujours nombreux à cette heure, ou alors l'intense circulation et l'impatience des automobilistes au croisement des rues St-Denis et Cherrier.

J'y puise l'énergie qui me permet de continuer mes courses et mes visites. Si je prévois souper tard, à la maison ou au resto avec les enfants, c'est idéal: je suis, en attendant, nourrie, reposée...

...et vogue la galère!

23/10/2011

Jouer au golf sur Ste-Catherine

À Montréal le 22 septembre dernier, c'était la journée En ville sans ma voiture. La rue Ste-Catherine était fermée à la circulation entre McGill College et De Bleury. On y circulait à pied, on pouvait pique-niquer aux tables installées dans la rue et  jouer au mini-golf.

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Une chorale chantait devant la cathédrale Christ Church:

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C'était comme un jour de fête... sympathique et bucolique.

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13/10/2011

Ils sont fous ces Gaulois (hic!)

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(vers l'Est, avec le pont Jacques-Cartier au loin)


Un autre beau moment de mon plus récent séjour à Montréal: le Vieux-Montréal avec mon amie Andrée. Nous avons passé plusieurs heures au musée Pointe-à-Callière pour voir l'exposition À ta santé, César! Le vin chez les Gaulois qui se termine samedi prochain, 16 octobre.

le vin chez les gaulois,pointe-à-callière,montréal,l'arrivage,histoire,vieux montréalComme toutes les présentations de ce Musée que j'affectionne particulièrement, l'exposition offre bien plus que ce qu'annonce son titre: une histoire complète du vin, depuis le Néolithique jusqu'à la Gaule, en passant par les Arméniens, les Égyptiens et les Grecs. Selon les cultures, les différentes façons de fabriquer le vin, de le consommer, de le considérer, de le célébrer, sont bien expliquées grâce à des montages, des textes, des graphiques, et surtout à de fabuleux artéfacts qui ouvrent l'horizon vers une histoire plus générale de l'humanité.

 

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(directement devant nous, vue sur le Port de Montréal)


J'y ai appris notamment que le vin d'autrefois était coupé de beaucoup, beaucoup d'eau, parfois des deux tiers, et qu'il était aussi aromatisé, avec du miel ou des épices.

J'en conclus qu'il était peut-être un peu râpeux...

Pour les banquets chez les Grecs, les philosophes conseillaient de boire juste assez de vin pour aiguiser son esprit de façon à briller dans les joutes verbales, mais pas davantage, car alors on n'était plus en état de discuter...

 

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(un ancien tuyau collecteur, dans les profondeurs du musée Pointe-à-Callière)


Respectant ce précepte, Andrée et moi avons entrecoupé notre visite d'un délicieux repas au restaurant L'Arrivage, où la cuisine est toujours exquise. C'était le 21 septembre, il faisait tellement beau que nous avons mangé dehors, sur la terrasse, alors que le soleil nole vin chez les gaulois,pointe-à-callière,montréal,l'arrivage,histoire,vieux montréalus chauffait délicieusement. Nous avions une magnifique vue sur la Ville, que j'illustre ici par quelques photos.

Ensuite nous sommes montées sur la galerie du dernier étage pour observer encore la Ville, puis, après avoir fini de visiter l'exposition, nous sommes descendues dans les profondeurs du musée, sous la ville actuelle, où nous avons déambulé dans les vestiges de Montréal: cette descente aux ancêtres m'apparaît chaque fois aussi émouvante.

Et j'apprenais dans Le Devoir récemment que tout cela sera développé, agrandi, enrichi par d'autres aménagements qui mettront en valeur ces trésors archéologiques: extraordinaire!

le vin chez les gaulois,pointe-à-callière,montréal,l'arrivage,histoire,vieux montréalLe tout fut suivi d'une promenade aux alentours, rue de la Commune, place Jacques-Cartier, hôtel de ville, en nous arrêtant à tout moment pour prendre des photos: l'amiral Nelson perché sur sa colonne, le monument à Jean Vauquelin, sur la place qui porte son nom, les fouilles du Champ-de-Mars et même le CHUM en construction.

À travers tout ça, échanges amicaux, anecdotes, fous rires: quelle belle journée!

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(vers l'Ouest, l'élévateur à grains no 5)

02/10/2011

La folle exubérance de Jean-Paul Gaultier

J'ai bien aimé l'exposition La planète mode de Jean Paul Gaultier, qui se terminait aujourd'hui 2 octobre au Musée des beaux-arts de Montréal. C'était mon deuxième événement-mode de la semaine du 19 septembre.

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Outre la beauté, l'originalité, l'inventivité, l'audace et dans certains cas la profondeur des créations de Jean-Paul Gaultier, j'ai beaucoup aimé la présentation qu'en a faite le MBAM. Un événement ludique et festif, vivant et tourbillonnant. Acueilli en haut des marches par des personnages animés, parmi lesquels Jean-Paul Gaultier lui-même, en gilet rayé, le visiteur se déplaçait ensuite un peu au hasard, poussant des rideaux pour entrer dans les différentes salles, à sa guise, sans flècjean-paul gaultier,musée des beaux-arts,montréal,exposition,couture,designerhes, sans ordre précis, sans savoir ce qui l'attendait derrière l'un ou l'autre des rideaux. Il fallait s'abandonner, se laisser prendre au jeu.

Plates-formes mobiles, jeux d'ombre et de lumière, dramatisation de certaines tenues, ouvertures dans les murs d'une section à l'autre: tout le contraire de créations figées sur des mannequins contraints à l'immobilité: ça bougeait, palpitait, virevoltait, flashait...

Tout à fait en accord avec le talent, la joie de créer, le brin d'impertinence et la franchise de Jean-Paul jean-paul gaultier,musée des beaux-arts,montréal,exposition,couture,designerGaultier, cette riche présentation mettait en valeur les différents thèmes et styles qu'il a explorés. 

Le grand couturier aime jouer avec les couleurs, les matières, les textures, il sait dire quelque chose avec ses créations, aussi bien qu'un peintre ou un cinéaste. En associant ses matériaux, tissu, matière, textile,  au corps humain vivant et mobile, Jean-Paul Gaultier exprime tout: un contexte socio-historique, une culture, une vision personnelle et critique, ses coups de coeur et ses coups de gueule.

Témoin ou acteur d'événements sociaux ou culturels, il sait les évoquer, discrètement ou au contraire avec un brin d'excentricité, en habillant aussi bien les stars que madame-tout-le-monde.

Jean-Paul Gaultier est d'ailleurs allé à Montréal au début de l'exposition et s'est montré très heureux qu'un musée s'intéresse à son travail et décide de le mettre en valeur.

Les visiteurs avaient le droit de prendre des photos, alors je ne m'en suis pas privée. En voici quelques-unes, sur cette page.

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25/09/2011

Un chien dans la salle...

C'est la chose la plus étrange que j'ai vue dans une salle de concert. Cela se passait jeudi dernier à la salle Wilfrid-Pelletier, alors que j'étais déjà assise dans mon fauteuil avant la représentation des Noces de Figaro (mon compte rendu est ici).

chien,salle Wilfrid-Pelletier, Montréal
(photo: Jacques-B. Bouchard)

 

Trois dames s'avancent dans l'allée latérale: l'une d'elles tient le harnais d'un chien-guide (pour aveugles), un labrador noir assez massif, comme notre ami Bob sur la photo. Elles s'avancent jusqu'à la rangée G, devant moi, et font lever toutes les personnes assises pour se rendre quasiment au centre, où doivent se trouver leurs fauteuils. En se levant, les gens regardent, incrédules, le chien passer devant eux.

Problème: les trois dames (et le chien) constatent que d'autres dames occupent déjà les trois places qu'elles croient les leurs. Discussion (que je n'ai pas entendue), gesticulation, montrage de billets...

Résultat: les trois dames (et le chien) ne sont pas au bon endroit. Six jambes et quatre pattes repassent donc devant tout le monde, qui se lève à nouveau pour les laisser sortir de la rangée et aller vers l'arrière, je ne sais pas où, j'ai cessé de suivre leur périple.

Ma voisine me précise que le chien a assisté à la conférence de présentation avant l'opéra, et qu'il a été très sage. On ne l'a pas entendu non plus pendant la représentation: c'est un chien bien élevé, qui connaît son métier, un vrai professionnel.

Mais tout de même, c'était étrange...

 

Les toilettes: encore plus ratées

J'ai déjà parlé (ici) des toilettes de la salle Wilfrid-Pelletier, qui sont une véritable horreur.

Elles sont encore en rénovation. J'espère qu'elles seront améliorées. En attendant, c'est un cran plus loin dans l'horreur. Pendant les travaux, les hommes doivent aller d'un côté et les femmes de l'autre. Autrement dit, il y a moitié moins de cabine(t)s disponibles. Pour les dames, c'est un drame!

À l'entracte, la file de madames s'étendait jusqu'au centre du vestiaire. J'ai réalisé que je n'aurais jamais le temps de faire pipi avant la reprise du spectacle.

Je suis donc sortie de la salle pour aller dans le hall des pas perdus (maintenant appelé Espace culturel Georges-Émile-Lapalme) de la Place des Arts. Il y a des toilettes tout près de l'entrée de la Cinquième salle... C'est petit mais il n'y avait personne ou presque, ce fut très rapide.

Je me suis trouvée pas mal futée...

24/09/2011

Les Noces et le Feu

Je viens de passer cinq jours merveilleux à Montréal (d'où mon retard à ajouter de nouveaux billets sur ce blogue), chez fiston et sa douce, au cours desquels j'ai fait et vu des choses étonnantes, stimulantes, réconfortantes, spéciales.

J'en ai beaucoup à raconter, je vais procéder en reculant dans le temps, et donc commencer par ma dernière soirée, celle du jeudi 22 septembre.

Le Nozze di Figaro, Opéra de Montréal, Julie Boulianne, Arcade Fire

(Julie Boulianne, Phillip Addis et Hélène Guilmette. Photo: Yves Renaud)


Je suis allée voir Le Nozze di Figaro de l'Opéra de Montréal. Je me suis offert un bon billet  dans la rangée K, au centre,  salle Wilfrid-Pelletier. La dernière représentation, ce soir samedi, y était jouée à guichets fermés. J'ai beaucoup aimé. La mise en scène de Tom Diamond, dynamique et bien conduite, permet de se débrouiller (à peu près) dans ce tourbillon de quiproquos, de tromperies, de revirements amoureux à la faveur de lettres, billets et autres objets perdus ou retrouvés.

Côté musique, c'est le divin Mozart, léger, délicieux, joyeux... éblouissant. L'Orchestre Métropolitain, sous la direction de Paul Nadler, sonne bien et met en valeur la richesse de cette écriture. Une bonne équipe de chanteurs, assez homogène, d'où se détache Julie Boulianne, mezzo-soprano originaire de Dolbeau-Mistassini, qui vole littéralement le show en première partie. Sous les traits du jeune page Cherubino, elle fait rire le public avec ses pitreries, avant de l'émouvoir totalement avec son merveilleux Voi che sapete, longuement applaudi d'ailleurs.

Voici ce qu'a écrit Claude Gingras dans La Presse:

La minuscule mezzo Julie Boulianne projette assez de voix pour rejoindre la dernière rangée de la corbeille et son personnage de page Cherubino est l'un des joyaux du spectacle : elle adopte la parfaite allure d'un adolescent et elle fait rire toute la salle lorsqu'on l'habille en fille.

 

En deuxième position: la soprano Nicole Cabell, en comtesse Almaviva: belle voix chaude et nuancée, remarquable dans l'air Dove sono... Les barytons: Robert Gleadow (Figaro) joue fortle nozze di figaro,opéra de montréal,julie boulianne,arcade fire bien et chante assez bien; Phillip Addis (le Comte Almaviva) s'en tire honorablement même s'il manque un peu de volume, et la soprano Hélène Guilmette (Susanna) joue mieux qu'elle ne chante. L'important finalement est que tout cela fonctionne, et ça fonctionne vraiment bien.

Pendant ce temps, à l'extérieur, près de 100,000 personnes avaient envahi l'esplanade de la Place des Arts pour se noyer dans les décibels du groupe Arcade Fire (et de Karkwa en première partie), qui leur offrait un spectacle gratuit.

Dès que l'on a ouvert les portes de la salle Wilfrid-Pelletier, à l'entracte, la vague sonore de l'extérieur nous a frappés de plein fouet. Et on pouvait voir, à travers les baies vitrées, les milliers de fans se trémousser devant les écrans géants. Les chanteurs des Noces devaient se concentrer au maximum pour oublier les vibrations du rock qu'ils sentaient sous leurs pieds.

Une soirée magique où il y en avait pour tous les goûts.

08/08/2011

Toilettes unisexes

IMG_1873.JPG

Je suis demeurée perplexe devant ces deux portes de toilettes. Laquelle devais-je choisir? Si vous remarquez bien, les deux icônes sont identiques et asexuées (ou plutôt bi-sexuées).

La différence etre les deux accès réside plutôt dans la largeur de la porte.

Il faudrait donc choisir en fonction de sa corpulence, plutôt que de son sexe...

Bien entendu, j'ai opté pour celle de droite.

Où ça?

Je vous donne un indice: quelque part à Montréal, un lieu à vocation culturelle que bien peu de gens ont visité...