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04/03/2010

Une nouvelle salle en 2011...

(suite de la note précédente)

Elle a beau porter mon nom, je déteste la salle Wilfrid-Pelletier de la Place des Arts. J'ai déjà parlé des toilettes, une véritable horreur.

Mais il y a d'autres irritants. La disposition des sièges par exemple.  Si la personne assise devant vous est un homme un peu grand ou costaud, ou encore si c'est une femme à chapeau ou à choucroute crêpée, vous ne voyez plus la scène. Et c'est pire à la corbeille ou au balcon, car vous devez regardsalleWilfrid.jpger vers le bas et les sièges ne sont pas décalés d'une rangée à l'autre. Le soir du 24 février (concert OSM,  note précédente),  l'homme assis devant moi à la corbeille n'était pas très grand, donc je voyais assez bien, mais lui, il avait un grand six pieds devant lui, alors il passait son temps à se pencher à droite et à gauche pour tenter de voir quelque chose.

Autre irritant: que faire à l'entracte? C'est toujours la cohue, il y a trois ou quatre fauteuils, toujours occupés, la queue au bar est si longue que les derniers servis n'auront pas le temps de boire leur verre, et les spectateurs demeurent près des portes, debout, tassés, enragés. Seule solution (mais il faut le savoir): traverser la foule compacte pour se diriger vers les toilettes, ou encore pour accéder au hall central, où il y a moins de monde mais pas grand-chose à faire.

Encore un irritant: la sortie après le spectacle. C'est l'enfer! Les gens viennent des trois ou quatre étages, par plusieurs portes et issues, ils descendent les escaliers roulants et finalement, après avoir parcouru très lentement toutes ces étapes, tout le monde se retrouve en même temps en haut des deux escaliers qui se font face... et ensuite pogné en pain sur le palier précédant les portes de sortie. On est tassé, on se cogne, il y a toujours des gnochons qui essaient de pousser les autres (même les vieilles dames qui marchent très lentement avec une canne) pour aller plus vite, ils sont idiots mais on les comprend un peu: ça n'avance pas! Je n'ai jamais vu une sortie de salle aussi mal conçue. (Et je n'ose imaginer ce qui se passe dans le parking souterrain : je n'irai jamais là en voiture!).

salleOSM.jpgLes Saguenéens diront sans doute, et avec raison, que, contrairement à l'auditorium Dufour, la salle Wilfrid-Pelletier (comme les quatre autres salles de la Place des Arts) est au moins ouverte et fonctionnelle.

Et j'enfoncerai le clou de leur désespoir en ajoutant que cette salle ouverte et fonctionnelle sera remplacée, pour l'OSM du moins, par une toute nouvelle salle, construite juste à côté -les travaux sont commencés-, dont l'ouverture est prévue en 2011 (ci-haut: la maquette). Coût annoncé (qui sera probablement dépassé): 259 millions!!!

(Maître d'oeuvre de ce projet en PPP: la firme SNC Lavalin, qui a été dirigée pendant plusieurs années par le Saguenéen Bernard Lamarre).

À Saguenay pendant ce temps... misère!!!!

28/02/2010

En descendant la rue Crescent...

(Sur l'air de En descendant la rue St-Jean de Gilles Vigneault...)

Après ma visite de l'exposition Tiffany au Musée des Beaux-Arts de Montréal (j'en reparlerai), j'ai parcouru la rue Crescent. J'y ai vu et photographié cette vitrine de la galerie Aka, dédiée aux oeuvres de l'artiste-peintre Corno (Johanne Corneau), née à Chicoutimi, qui vit maintenant -et fort bien semble-t-il- de son art à New York. J'adore son travail.

(Petit potin: elle est la soeur du psychanalyste et auteur Guy Corneau).

CrescentCorno.jpg

 

Juste en face: surprise! La boutique Nespresso, ouverte depuis un an seulement. Je suis une adepte de la cafetière Nespresso et de ses capsules qui font un si bon café... espresso. Je suis entrée par curiosité. C'est chic et branché, spacieux (deux étages) et décoré par des professionnels! On peut y acheter des machines, des accessoires, des capsules, manger un morceau (panini, omelette, pâtisserie). Je ne voulais rien acheter, j'ai déjà mon Cube leCube.jpg (photo ci-contre) et je commande les capsules par Internet.

Je me suis tout de même assise dans un chic fauteuil en cuir pour y déguster un espresso (fortissimo lungo) qui m'a couté 4$ plus le pourboire, tout en observant le ballet des innombrables garçons (au moins cinq) qui servaient la clientèle. Un peu trop huppé pour mon goût (pas les clients mais le décor et l'accueil). J'ai pu photographier l'extérieur :

Crescent4.jpg

Mais pour l'intérieur, je n'ai pas eu la permission, voici donc une photo puisée sur le site de la boutique (où il y a plusieurs autres photos), qui reflète bien l'apparence et l'ambiance des lieux:

grandNespresso.jpg

 

Et enfin, dans quelques vitrines voisines, ces mystérieux et magnifiques chevaux en pierre. Je ne sais pas ce que c'est, ma photo a trop de reflets (on y distingue notamment la façade de la galerie Aka, de l'autre côté de la rue!) mais  voilà:

Crescent2.jpg

 

 

 

21/02/2009

Métro de Montréal: oubliez les valises!

stationBerri.jpgIl est de bon ton par les temps qui courent de grêler contre les services de transport en commun montréalais. Pour ma part, je les utilise intensivement quand je séjourne à Montréal, et puisque j’y suis en général pour mon plaisir, sans horaire ni travail, je puis me permettre d’emprunter le métro en dehors des heures de pointe, de me promener en autobus au gré de ma fantaisie, en utilisant au maximum ma carte d’un jour, de trois jours ou d’une semaine pour sillonner la ville.
En général je n’ai donc pas à me plaindre du service.
Sauf pour une chose, totalement illogique: quand j’arrive en autobus au terminus Voyageur, si je veux prendre le métro, je dois descendre jusqu’à la station Berri-UQAM. Pour descendre, il y a un escalier, un bon escalier en béton bien dur, que l’on doit parcourir avec bagages et valises, tout en regardant avec envie les gens qui montent, eux, par l’escalier roulant. Vous avez bien lu: l’escalier roulant est de bas en haut, pour les gens qui sortent du métro, mais pour descendre au métro,  il faut y aller une marche à la fois. Le fait que la valise soit roulante n’aide pas beaucoup...

Au bas de cet escalier, il y a une porte. Heureusement, quelqu’un se charge de l’ouvrir pour moi. Un mendiant qui s’attend à ce qu’on lui donne quelques pièces en retour de ce service. Mais il comprend bien que je ne peux pas poser ma valise, ouvrir mon sac à dos, sortir mon porte-monnaie et remballer tout ça ensuite. Il me salue poliment quand même. Ça me réconforte. Et quand, quelque temps plus tard, je repasse devant lui, sans bagages, je lui donne avec plaisir quelques dollars (ce n'est peut-être pas le même gars, mais ça ne fait rien!).
D’ailleurs, prendre le métro à Montréal avec une valise plus grande qu’un bagage de cabine, c’est du sport. (Et je ne vous parle pas de l’autobus, de la face de beu que font la plupart des chauffeurs en voyant quelqu’un monter avec une grosse valise). plaqueMetro.jpgVoyez la très intéressante plaque commémorative dont j'ai trouvé la photo sur le site flickr de alanah.montreal. Ceux qui veulent creuser le sujet trouveront des détails très pertinents (histoire, construction, architecture) et de bonnes photos du métro de Montréal sur le site de Marc Dufour. On peut aussi lire, sur ce blogue, l'avis d'un étudiant franco-libanais sur le métro de montréal.
Pour rehausser sa cote auprès des visiteurs, Montréal devrait peut-être commencer par mieux accueillir les moins riches, ceux qui arrivent en autobus, et qui, pour des raisons d’économie ou par choix, ne souhaitent pas prendre un taxi.
Non seulement aménager un escalier roulant pour descendre du terminus Voyageur à la station Berri-UQAM, mais également un ascenseur, ou un tapis mobile. Et pendant qu'on y est,  prévoir dans les wagons des places pour ceux qui ont beaucoup de bagages. Places aussi offertes à ceux et celles qui ont des enfants, des bébés, et des poussettes, guère mieux lotis que les voyageurs avec bagages.
Ce serait un genre d’accommodement très raisonnable...