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29/06/2012

Un accident de... chien!

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Petit incident aujourd'hui avec Loula, la chienne de mon fils, dont Jack parle, ou plutôt que Jack fait régulièrement parler sur son blogue, par exemple ici.

Comme nous devons la garder quelques jours et que n'ai pas beaucoup d'expérience avec les chiens (lisez la suite, vous verrez à quel point!), je voulais apprendre comment aller me promener avec elle en tenant sa laisse.

La laisse entourée autour de ma main, je sors sur la galerie avec elle et mon fils. Ce dernier tente de m'avertir qu'elle va descendre l'escalier très vite... trop tard!

Le chien dégringole les trois marches en quatrième vitesse, avec moi accrochée à l'autre bout de la laisse. Je réussis à rester debout dans l'escalier, mais une fois en bas, le chien continue à courir et moi je ne peux plus suivre. Je m'étale de tout mon long sur l'asphalte... avant de réussir enfin à lâcher la laisse.

D'ailleurs Loula a cessé de courir... elle me regarde en ayant l'air de se demander qu'est-ce que je peux bien faire là, couchée par terre.

Je me suis légèrement râpé le côté droit: genou, coude, joue... et une branche de mes lunettes.

J'étais un peu sonnée, mais enfin, ce n'était pas vraiment grave. Ça aurait pu être pire. Mon fils était tout mal, mais ce n'était vraiment pas sa faute... il avait d'ailleurs essayé de m'avertir du danger.

Ensuite il m'a montré comment tenir la laisse à deux endroits, pour éviter que Loula puisse prendre un élan... et décoller en m'entraînant derrière elle.

 

25/06/2012

Toujours plus haut...

Les malheurs s'abattent sur l'Espagne par les temps qui courent. Non seulement le pays est-il aux prises avec une grave crise économique, mais l'UNESCO menace de retirer à Séville son inscription au Patrimoine mondial de l'humanité.

Au motif qu'une tour à bureaux actuellement en construction menace l'intégrité visuelle de la Giralda, l'ancien minaret de la Grande Mosquée devenu aujourd'hui le clocher de la cathédrale.

La tour Cajasol, conçue par l'architecte argentin César Pelli, aura une hauteur de 178 mètres, contre les 100 mètres de la vénérable Giralda. Même si elle est construite sur une île au milieu de l'étroit fleuve Guadalquivir, il sera possible d'apercevoir les deux gratte-ciel de certains points de vue, comme sur cette photo:

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(On peut lire en toutes lettres sur Wikipédia: "une règle implicite d'urbanisme proscrit d'élever un bâtiment aussi haut que la Giralda dans le centre de la capitale andalouse").

Je ne sais pas si ce décatalogage du site ferait diminuer le nombre de visiteurs, mais il est certain que pour les villes et les pays, ce label du patrimoine mondial est un atout, un gage de prestige. Et se le voir retirer est certes fort humiliant.

Pour ma part, lors de mon passage dans la magnifique ville de Séville en 2008, j'ai eu la chance de monter au sommet de La Giralda: après avoir gravi avec deux millions de personnes les 24 rampes tournantes (il n'y a pas de marches) de plus en plus étroites (et avant de les redescendre dans des conditions encore plus périlleuses), voici la vue magnifique à laquelle j'ai accédé:

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Il me semble que dans ce cas l'UNESCO coupe les cheveux en quatre, car des affronts bien plus graves au patrimoine historique sont commis chaque jour dans le monde. Mais cette situation a au moins l'avantage de mettre en lumière un travers  bien humain: le désir de dépasser les autres. (Parfois travers, parfois aussi bien sûr motivation, stimulation à évoluer et à progresser).

Comme l'écrit ici le créateur du blogue Séville, entre ombres et lumières:

Le problème, c’est celui de l’insertion de l’architecture contemporaine dans des villes au patrimoine historique impressionnant. Les villes veulent se développer, s’inscrire dans la modernité, avoir un rôle dans le futur, et pas seulement dans le passé. Et ceux qui ont construit la Cathédrale de Séville ne disaient-ils pas : “Faisons une église telle que ceux qui la verront nous prendront pour des fous” ? Et ils n’hésitèrent pas à détruire la mosquée qui se trouvait là et à rajouter deux étages de cloches à son minaret. Si l’Unesco avait été là pour voir ça, elle leur aurait sûrement tapé sur les doigts…

24/06/2012

Bonne fête à nous!

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Comme par les années passées, ma note du 24 juin est pour vous souhaiter, nous souhaiter à tous une

Bonne fête nationale du Québec


Nous, Québécois, sommes déjà fiers de notre drapeau, je crois. Mais j'espère qu'un jour nous pourrons en être encore plus fiers: ce sera celui de notre pays.

Le 24 juin, c'est en général une journée où je ne fais rien. Enfin, rien de spécial. Un peu de rangement, un peu de cuisine, un petit tour de vélo (peut-être aujourd'hui vu qu'il fait si beau), lecture, ordi, télé, radio, bière, vin...

J'écris paresseusement un billet (celui-ci) pour mon blogue. Peu d'effort, beaucoup de copier-coller.

J'aime bien cette idée de ne rien faire, de laisser le temps filer, de regarder les heures passer, sans projet particulier. Un peu comme le lendemain de Noël.

Alors Bonne fête à tous les Québécois

Bonne journée, amusez-vous bien.

Et si ça vous chante, écoutez ces propos de Fred Pellerin:

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...pour nous faire réfléchir à notre avenir collectif.

21/06/2012

Une moisson de Bleuets

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C'est un gala intime et chaleureux que celui de l'Ordre du Bleuet. Fondé il y a trois ans pour souligner le travail des bâtisseurs de la culture du Saguenay-Lac-Saint-Jean, il n'a pas d'autre ambition que cela: faire connaître et récompenser l'oeuvre des créateurs d'ici, dans tous les domaines de la culture. Chacun des lauréats sélectionné devient membre de L'Ordre du Bleuet.
Samedi soir (16 juin), j'ai donc assisté à ce Gala 2012, présenté à la salle Pierrette-Gaudreault. Pour être honnête, je dois dire que j'y étais en tant que contributrice, bien modeste, puisque j'avais écrit le texte de présentation de trois lauréats, à la demande de Christiane Laforge, ordre du bleuet,gala,guylaine simard,christiane laforge,jean françois lapointe,jérémie gilesresponsable du comité des candidatures et première récipiendaire de l'Ordre du Bleuet. Après avoir rédigé tous les textes de façon admirable pendant les deux premières années, elle a cette fois demandé à quelques collaborateurs de l'aider dans cette tâche colossale.


Au gré d'une présentation audiovisuelle qui évoque la vie, les projets, les réalisations de chaque lauréat, on découvre le terreau fertile qu'est le Saguenay-Lac-Saint-Jean en culture. Tous ces gens ont travaillé et travaillent très fort, mus par un extraordinaire élan, par une passion souvent née dès l'enfance pour leur art ou leur discipline. Je ne sais pas pourquoi, c'est particulièrement évident chez les Bleuets d'ici et d'ailleurs, motivant ainsi le seul gala de ce genre tenu en région au Québec.

ordre du bleuet,gala,guylaine simard,christiane laforge,jérémie giles, Louise PortalFidèles au poste, on retrouvait Marc Bergeron à l'animation de la soirée et le Quatuor Gardel  pour la partie musicale. Guylaine Simard, directrice du Musée du Fjord et récipiendaire de l'an dernier, agissait comme présidente d'honneur. On peut voir au bout de ce lien un reportage de Mélissa Savoie-Soulières sur la la cérémonie de samedi.

 

Nouveaux membres

Il y avait donc cette année, reçus à titre posthume, le compositeur et musicologue François Brassard, et Jean-Paul Desbiens, dit le frère Untel. Dans la diaspora des bleuets qui travaillent et rayonnent à l'extérieur de la région: la comédienne, chanteuse et écrivaine Louise Portal et le baryton Jean-François Lapointe (deux Lapointe... qui ne sont pas proches parents).

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Enfin, parmi ceux qui habitent toujours la région et qui y travaillent, les nouveaux membres de l'Ordre du Bleuet sont: Louise Beaulieu, qui fut directrice de l'auditorium Dufour pendant plusieurs années, et active dans le domaine de la danse, Guy Blackburn en arts visuels, l'éditeur Jean-Claude Larouche, le cinéaste Sébastien Pilote et deux hommes de théâtre:  Réjean Gauthier du Mic-Mac et Rodrigue Villeneuve des Têtes heureuses. Mentionnons que ordre du bleuet,gala,guylaine simard,christiane laforge,jérémie giles, Rodrigue Villeneuvece dernier fut en octobre le premier récipiendaire du prix François-Brassard, créé par le Mérite scientifique régional pour souligner la recherche et la création dans le domaine artistique. Son prix lui avait alors été remis par André Brassard, fils du compositeur François Brassard. Et c'est aussi André Brassard qui est monté sur scène samedi pour recevoir la récompense décernée à son père à titre posthume.

ordre du bleuet,gala,guylaine simard,christiane laforge,jérémie giles, Sébastien PiloteEt l'hommage ne s'arrête pas à une remise de prix:  chaque nouveau membre aura une page dédiée sur le site de l'ODB où on trouvera des textes, des liens, des photos et des vidéos. (Ce n'est pas encore fait pour 2012, mais tous les lauréats de 2010 et 2011 y sont).

C'est un beau et nécessaire devoir de mémoire dont s'acquitte à merveille la Société de l'Ordre du bleuet, fondée, rappelons-le, par le Bleuet d'adoption Jérémie Giles.

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J'ai évoqué les deux précédentes cérémonies ici pour 2010 et ici pour 2011.


17/06/2012

La pluie et le beau temps

Aujourd'hui, quand on veut savoir quel temps il fera, on écoute Miss (ou Monsieur) Météo à la télé, ou sinon, on consulte Météomédia sur son iPhone ou son iPad. On peut alors connaître non seulement la météo actuelle (parfois le site indique qu'il pleut, et si on regarde dehors, on voit briller le soleil!), mais aussi quel temps il fera la nuit prochaine, demain, dans deux, trois, et même dix ou quinze jours.

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Quand j'étais jeune (avant même l'arrivée de la télévision!), pour prévoir le temps, il y avait le baromètre. Mon père en avait accroché un dans la maison: il fallait le frapper légèrement avec le doigt replié pour faire décoller l'aiguille.

Pas besoin de savoir lire le nombre indiquant la pression atmosphérique, car par-dessus les chiffres, la prévision était écrite en toutes lettres sur le cadran circulaire. Au centre, c'était variable. Vers la gauche en haut: pluie. Vers la gauche en bas: tempête. À droite en haut: beau, et à droite en bas: très sec.

En lisant ce passage d'une chronique de Josée Blanchette,

Plus le temps passe et plus certains objets qui m’entourent se démodent. Mes cartes routières dans l’auto, le baromètre dans l’entrée, sur lequel mon père tapotait de l’index comme pour le réveiller...

j'ai réalisé qu'il y également un baromètre dans la maison que j'habite aujourd'hui (c'est lui, sur les photos de cette page). Je l'ai offert à mon mari il y a bien longtemps, pensant sans doute comme mon père qu'on ne peut vivre sans cet instrument. Je l'avais acheté à Place du Royaume, dans une boutique d'objets de cuir qui n'existe plus. Comme c'est souvent le cas pour ce genre d'objet, le baromètre est placé au centre (vertical), entre un hygromètre et un thermomètre. Pression, humidité, température: voilà des informations essentielles, non?

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Je crois bien être la seule à le consulter encore. Pas tous les jours, mais quand je m'interroge, quand on annonce un violent orage, je frappe légèrement la vitre... et l'aiguille plonge!

Parfois Météomédia dit qu'il fera beau, mais mon baromètre descend: alors je sais que Météomédia se trompe, du moins pour les heures qui viennent...

Cet objet fort sympathique fait donc partie de ma vie depuis très longtemps... si longtemps que je ne pensais plus à lui.

Mille excuses, Monsieur le Baromètre!

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Cet article fort intéressant du magazine Psychologies (mai 2012) nous explique pourquoi nous sommes obsédés par la météo.

14/06/2012

Concours et concurrents

J'ai assisté vendredi dernier (8 juin) au concert gala et à la remise des prix du Concours Musical international de Montréal à la Maison symphonique, la nouvelle résidence de l'Orchestre symphonique de Montréal. (J'ai parlé de la salle, que je fréquentais pour la première fois, et de la soirée sur mon billet précédent).

Il est temps maintenant de parler des interprètes: que de belles voix, quels artistes extraordinaires! Nous avons pu entendre les huit finalistes, et une place prépondérante était réservée aux trois lauréats, qui ont chanté chacun deux des airs qu'ils avaient présentés aux différentes étapes du Concours. On peut entendre ce concert ainsi que les prestations de tous les finalistes et demi-finalistes sur cette superbe page de d'Espace musique. Le programme complet du concert gala est au bout de ce lien.

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1- Philippe Sly (photo), récipiendaire du Premier prix a aussi raflé quatre autres prix décerné dans le cadre du Concours. Son sourire semblait s'élargir chaque fois qu'il venait sur scène pour recevoir un nouveau prix et une nouvelle gerbe de fleurs. Vif, élégant, tout à fait charmant. À 23 ans, mince comme un fil, le baryton-basse canadien (qui a je crois, étudié au Québec), possède déjà une belle voix pleine, ronde et forte. C'est extraordinaire.

2- Il est audacieux en plus. Il avait en effet choisi un extrait de la Passion selon Saint-Mathieu de JS Bach, qui lui a valu l'aval des juges. On ne s'attend guère à ce genre de musique dans un tel concours où les candidats privilégient plutôt l'opéra, mais c'était très beau à entendre.

3- Pour ma part j'ai un peu mieux aimé le baryton américain John Brancy, qui est arrivé troisième. Il m'a totalement bouleversée par son interprétation de Postoite, ma odno mgnovenye (Tchaïkovsky, la Dame de pique). Voix juste, beau timbre, mais surtout, total engagement, expressivité, sens dramatique exceptionnel, mis en valeur -cette fois dans le registre comique- dans son Largo al factotum.
4- La soprano suisse Olga Kindler a remporté le Deuxième prix. Voix solide, belle présence, mais un français inintelligible quand elle a chanté Pleurez mes yeux (Massenet, Le Cid). C'est en revanche dans ces pages que l'OSM, dirigé par Alain Trudel, a livré sa meilleure prestation.

5- J'ai préféré la soprano arrivée en cinquième place, Emily Duncan-Brown.

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(Les trois lauréats, le soir du gala: John Brancy, Philippe Sly et Olga Kindler. Source: SRC, Espace musique)


6- Le plus beau moment musical de la soirée: le duo Au fond du temple saint (Bizet, Les Pêcheurs de perles), livré par le ténor coréen Won Whi Choi et le baryton américain Sidney Outlaw: harmonie des deux voix, plein accord avec l'orchestre, il s'est passé quelque chose là. Un moment exceptionnel, d'ailleurs bien repéré par le public qui leur a servi une belle ovation.
Très belle voix aussi du ténor biélorusse Yuri Gorodetski.
7- Tout s'est terminé par l'incontournable Libiamo, agréablement versé par tous les finalistes et quelques autres concurrents du Concours.

8- Finalement, j'ai passé une bien belle soirée. Même si la partie officielle, au début, était assez ennuyeuse, j'ai ensuite pris plaisir à voir et à entendre ces interprètes talentueux, dont plusieurs sont sans doute promis à un bel avenir.

 

13/06/2012

Musique à la Maison

maison symphonique, Montréal, Philippe Sly, John Brancy, OSM, salle

J'ai fait ma première visite à la Maison symphonique vendredi dernier 8 Juin. L'événement: concert gala des lauréats du Concours Musical international de Montréal, précédé des discours officiels et de la remise des prix.

Mes remarques

1- très belle salle, toute de bois vêtue, on dirait le Palais Montcalm, mais en pas mal plus grand. Sièges confortables, bonne visibilité.

(J'ai mis sur cette page mes propres photos, prises un peu rapidemement avant le concert. Elles sont ordinaires, j'en conviens, mais c'est difficile d'en trouver de meilleures sur la Toile. Pour mieux voir la salle, il y a cependant cette très intéressante visite virtuelle).

2- Le son: difficile à évaluer ce soir-là, car l'Orchestre symphonique de Montréal, sous la baguette du chef Alain Trudel, devait accompagner les chanteurs, et donc, je cherchais davantage à entendre ces derniers que les subtilités orchestrales. Il y en avait bien cependant, et de fort belles.maison symphonique, Montréal, Philippe Sly, John Brancy, OSM, salle

3- Encore plus difficile d'évaluer la qualité acoustique de la salle avec la pièce orchestrale qui servait d'entrée en matière: l'ouverture des Maîtres chanteurs de Nuremberg, de Wagner: du bruit, de l'intensité, aucune nuance, aucun pianissimo. L'OSM peut jouer très fort, on le savait déjà... avant d'entendre cette hystérique débauche de fortissimi menée tambour battant.

 

4- Pour les voix: en première partie, assise à la rangée E, je les entendais très bien. Ayant constaté à l'entracte qu'il était très long de sortir de la salle pour les gens placés à l'avant, je me suis ensuite assise dans un siège latéral, le long du mur: j'entendais moins bien les voix à ce moment-là.

5- Les concurrents: belles voix, magnifiques interprètes. Je vous en parle plus en détail dans le prochain billet.

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6- Le décorum: à peu près absent. Des micros, des fleurs, des discours. Pour une cérémonie officielle, les gens qui se présentaient sur scène n'était pas très chics. Surtout les hommes (pas les concurrents, mais les animateurs, présentateurs et organisateurs du concours), dont les habits semblaient coupés n'importe comment. J'ai même vu une doublure rouge qui dépassait d'un veston gris! Les femmes étaient mieux vêtues, mais ne portaient pas de véritables tenues de gala.

7- J'ai rencontré plusieurs personnes du Saguenay: Céline Gagnon et Madeleine Croft, des Jeunesses Musicales, et Louise Villeneuve-Murray, bénévole pour le concours et mère du violoncelliste de l'OSM Sylvain Murray.

8- Il y avait aussi Luc Plamondon parmi les spectateurs.

9- Quelques-uns des juges ont dû quitter Montréal avant la tenue du gala, et notamment la grande soprano Renata Scotto: je regrette beaucoup de ne pas avoir pu la voir en personne.

09/06/2012

Fascination

lampeJanne.jpg

 

Si on regarde cette image pendant quelques secondes, on a l'impression qu'elle bouge.

Ce n'est pourtant pas une création graphique ayant pour but de déstabiliser nos perceptions visuelles: il s'agit en fait d'une lampe, créée par la designer finlandaise Janne Kyttanent. J'ai emprunté l'image à un de mes amis Facebook qui l'a publiée sur sa page, en provenance de ce site.

Fascinant... comme dirait Charles Tisseyre, parodié par l'équipe de l'émission À la semaine prochaine.


05/06/2012

Fouilles dans les souvenirs

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Dans le secteur de Place Royale à Québec, au lieudit parc de la Cetière, en face de la Fresque des Québécois, il y a un petit site de fouilles archéologiques (ma photo ci-dessus) où on peut voir les fondations du premier édifice du quotidien Le Soleil, et celles de l'hôtel Mountain Hill.

En voici le plan:québec,le soleil,journaliste,saguenay,carrière

Et le texte explicatif (cliquez pour mieux le lire), dont je vous cite le début,québec,le soleil,journaliste,saguenay,carrière qui n'est sans doute pas très lisible à l'écran:


"Le lundi 28 décembre 1896, Le Soleil est publié pour la première fois. Le nouveau journal prend la relève de L'Électeur et occupe les mêmes locaux, au 111, côte de la Montagne."

 

 

 

Un souvenir. C'est au Soleil que j'ai commencé ma carrière de journaliste. Les bureaux de la section Saguenay-Lac-Saint-Jean étaient situés sur la rue Labrecque à Chicoutimi. Quand j'y ai fait ma demande d'emploi, on m'a fait d'abord passer un petit test écrit, où il s'agissait de réécrire une nouvelle sur un fait divers fictif, un incendie si je me souviens bien.

Puis ce fut le grand jeu: deux jours à Québec, toutes dépenses payées, pour passer une batterie d'épreuves dans l'édifice du Soleil, situé alors rue Saint-Vallier. (Il a déménagé depuis sur le boulevard Charest). Deux autres candidats étaient là en même temps que moi.

Tests de français, de grammaire, d'orthographe, de rédaction, entrevue avec les patrons pour exposer nos motivations, et même un test de Rorschach (les taches d'encre). Ils voulaient vraiment savoir qui nous étions.

Une semaine plus tard, je recevais ma lettre d'embauche pour travailler à la section régionale du Soleil. Un autre candidat avait aussi été retenu.

(Je vous raconte la suite dans une prochaine note).

01/06/2012

Rencontres à Québec: Hélène, Félix et Jean-Paul

Étrange comme on peut découvrir des trésors en quelques heures passées dans une ville qu'on croit pourtant bien connaître.

Ainsi l'autre jour à Québec, dans le charmant parc aux abords du Théâtre Petit Champlain  au pied de la falaise, j'ai observé attentivement et photographié cette oeuvre, qui semblait m'attendre depuis sa mise en place en 1997:

québec,petit-champlain, Hélène Rochette, sculpture, Le souffle de l'île, Félix Leclerc

Réalisée par l'artiste Hélène Rochette dans le cadre d'un concours d'art public, la sculpture, faite en majeure partie d'aluminium, s'intitule Le Souffle de l'île.

En voici une vue rapprochée:

québec,petit-champlain, Hélène ROchette, sculpture, Le souffle de l'île, Félix Leclerc

L'île du titre, c'est l'île d'Orléans: pas étonnant puisque nous sommes dans le parc Félix-Leclerc. Deux  des trois textes gravés dans le métal sont de Félix, le troisième est de Jacques Bertin.

québec,petit-champlain, Hélène Rochette, sculpture, Le souffle de l'île, Félix Leclerc

Textes que vous pourrez mieux lire en cliquant sur ce lien, où il y a aussi tous les renseignements sur cette oeuvre.

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Et puis j'ai rencontré Jean-Paul qui m'attendait tout seul sur un palier de l'escalier Casse-Cou...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Un petit zoom sur sa belle tête:

 

 

Et bien sûr je conclus en beauté avec une meilleure vue de sa magnifique toile (affichée sur la colonne), La Fête-dieu à Québec, où on aperçoit notamment  l'église Notre-Dame-des- Victoires (à gauche au centre) et le Château Frontenac.

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