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04/12/2008

Poésie sonore et visuelle

YoavNom.jpgÀ Québec la semaine dernière, j’ai assisté à un concert de l’Orchestre symphonique de Québec , dirigé par son chef Yoav Talmi. En première Partie, le baryton Jean-François Lapointe (je suis une fan, ceux qui me lisent le savent) a proposé Le poème de L’amour et de la mer, d’Ernest Chausson, qu’il a déjà gravé sur disque avec accompagnement au piano (on peut l'écouter ici). En JFavecNom.jpgversion avec orchestre, c’était très intéressant, riche de couleurs et de nuances, bien arrimé aux paroles de Maurice Bouchor qui chantent les tourments de l’amour et la douleur que provoque son extinction.
Quel plaisir de se laisser guider dans cette oeuvre par un chanteur qui la connaît très bien et qui défend ce répertoire un peu difficile avec ferveur, conviction et compétence.
Il y avait une pièce de la Canadienne Kelly-Marie Murphy en guise d’entrée, pas mal, assez enlevée, mais sans plus.
En deuxième partie, l’OSQ a joué la Symphonie fantastique de Berlioz. Dans le genre gros machin qui déménage, c’était très réussi.

Au Musée national des Beaux-Arts du Québec,  j’ai été voir l’exposition permanente Figuration et abstraction au Québec. Superbe. Tout ce mouvement créatif est incroyablement riche, avec Dumouchel, Tousignant, Pellan, Borduas, Jean Dallaire, Rita Letendre, Marcelle Ferron, Fernand Leduc entre autres.

bellefleur.jpg

 

Il y avait plusieurs nouvelles oeuvres de ces artistes (une toile de Léon Bellefleur sur la photo), et aussi  des créations d'artistes plus jeunes, nouveaux venus au Musée.
Je suis passée par la salle Jean-Paul Riopelle, voir encore une fois son Hommage à Rosa Luxembourg, qui me plonge toujours dans la réflexion et la contemplation.

Tout ça (et autre chose encore dont je parlerai peut-être d’ici peu) m’a rendue fort heureuse et je suis rentrée au Saguenay la tête pleine de sons et d’images qui me nourrissent encore.

01/12/2008

Québécoise de passage

chambreKrieg.jpgIl y a quelques années, j’allais chaque hiver passer cinq ou six jours à Montréal, seule, pour y vivre la vie des Montréalais et voir un maximum de concerts, de spectacles et d’expositions: tout ce que je pouvais trouver pendant la période où j’étais là, habituellement à la mi-février. Je logeais à l’hôtel, en général l’Hôtel de l’Institut, je me promenais en métro et en autobus, je voyais du ballet, de l’opéra, des concerts de l’OSM, je magasinais un peu, surtout pour des choses qu’on ne trouve pas au Saguenay.
C’étaient mes vacances personnelles, un moyen pour moi de changer de milieu et de préoccupations: cela coûtait horriblement cher, mais comme je travaillais, j’étais plus riche qu’aujourd’hui et j’avais le moyen de me payer cela.
Cette fois j’ai fait la même chose, la semaine dernière, mais à Québec, et pendant deux nuits seulement car mes revenus de retraitée sont nettement plus modestes.
J’ai donc logé au café Krieghoff,  qui offre à mon avis le meilleur rapport qualité-prix en ville, mais la chambre coûte quand même 115$ par nuit, excellent petit déjeuner inclus (et très bon café aussi). Plus taxes.  Sept chambres : la mienne (sur la photo) était assez grande, confortable, décorée sobrement et avec goût, bien chauffée, douche fonctionnelle et agréable à utiliser. Classé deux étoiles, il en mériterait trois à mon avis.
Comme les escaliers sont à l’extérieur et qu’il n’y a pas d’ascenseur, ce n’est pas l’endroit idéal pour trimballer de grosses valises. (Un matin, j’ai entendu à six heures le bruit de telles valises que l’on faisait rouler de marche en marche en descendant: ce fut long et pénible). Et si on a une voiture, il faut la garer dans un stationnement intérieur situé sur une autre rue. Et payer en plus.
Bref, c’est plutôt un endroit pour passer quelques jours sans trop de bagages (un sac à dos par exemple), comme je l’ai fait. Sur le palier du premier étage, dans le petit hall salonKrieg.pngdonnant sur les chambres, il y a un petit salon (photo) et un bel ordinateur presque jamais utilisé, donc on peut aller voir ses courriels et naviguer un peu. Je l’ai utilisé entre autres pour connaître les trajets d’autobus à Québec conduisant aux endroits où je voulais aller.
J’ai mangé au Krieghoff pour les repas du soir: un smoked meat une fois, très bien, et le lendemain, un excellent pavé de saumon grillé.
Je vous parlerai un autre jour de mes sorties culturelles.