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14/03/2009

Courts en tous genres

Dennis.jpgJ’ai assisté jeudi à la première séance du Festival Regard sur le Court métrage au Saguenay.  J’essaie d’aller chaque année à au moins une projection. En quelques heures, une foule de propositions, des images venues d’ici et d’ailleurs, des personnages, des situations très variées. J’adore. J’espère pouvoir assister à d’autres séances  de cette 13e édition (qui se termine aujourd’hui (dimanche)), mais je ne sais pas si je pourrai, je suis très occupée.
Il y avait un peu de protocole, ouverture oblige. Richard Boivin, l’animateur, est efficace et il a le sens de l’humour. J’ai appris que Laval Gagnon, de Télé-Québec, prendra bientôt sa retraite. Salle François-Brassard comble ou presque.
Pas de grand coup de coeur qui emporte tout, mais j’ai aimé ma soirée. Chacun des huit films au programme m’a apporté quelque chose. J’ai apprécié, pour l’humour,  Operator,  animation du cinéaste britannique Matthew Walker: un homme téléphone, demande à parler à Dieu, et celui-ci lui répond. La conversation est operator.jpgbanale... Et The Job, de Jonathan Browning  (États-Unis): un groupe de diplômés, cravatés, chômeurs.  Ils accueillent avec fébrilité l’ouvrier mexicain venu leur offrir des emplois (chef de service, programmeur, gestionnaire). Tout le monde se presse et veut avoir ces postes. C’est lui qui choisit les candidats et  les fait monter à bord de sa camionnette... Vous pouvez le voir ici.
Plus sérieux, Racines (photo ci-dessous), de Eileen Hofer, cinéaste suisse d’origine turco-libanaise (elle a envoyé uncafeRacines.jpg message de présentation). Ce fut mon film préféré de la soirée. Dans un village reculé de la Turquie, un père, son fils, l’école, l’entraide, l’extrême  pauvreté. Un film tout simple, émouvant.
Déraciné, du Québécois Pierre-Antoine Fournier, aussi une histoire de père et de fils, a de quoi secouer. Un regard empathique mais direct sur la misère cachée, père alcoolique, fils qui tente de surnager,  tout se déglingue, tout est glauque, ils s’affrontent mais il y a de l’espoir.
Dennis,  (photo du haut, à gauche) un bon film du Danemark, (photo à gauche) montre un culturiste malheureux, avec une mère possessive.
Les autres:
Rosa Rosa, scénario un peu convenu, mais beauté graphique.
Lévesque et fils Maraîchers, tourné au Lac-Saint-Jean, d’une certaine façon aussi cela touche le père et le fils: celui-ci, le cinéaste Nicolas Lévesque, se fait demander, par son père, en direct à la caméra, s’il va prendre la relève de l’entreprise maraîchère. Il préfère le cinéma.
Et enfin Skhizein, de France, une animation teintée de fantastique, un peu étrange, belles images, sympathique.

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