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26/01/2009

Le chant de l'Hirondelle

gRondine.jpgIl y a deux semaines, j’ai bien aimé l'opéra La Rondine (il faut prononcer ronn-diné, car c'est un mot italien, qui signifie hirondelle) de Puccini, avec Roberto Alagna et Angela Gheorghiu. Cette dernière a plutôt bien chanté même si le directeur du Met est monté sur scène avant la représentation pour annoncer au public que la soprano roumaine souffrait d’un refroidissement. Le ténor en revanche (que j'avais fort apprécié dans Roméo et Juliette l'an dernier), n’était pas à son meilleur: décrochages, passages criés plutôt que chantés... Peut-être une mauvaise journée...
Légers et pétillants, les deux premiers actes évoquent l'opérette: c'est le coup de foudre entre Magda et Ruggero dans un univers feutré de richesse et d’insouciance, soit la belle maison où Magda vit grâce à la générosité de son amant, et ensuite le bal Chez Bullier, un chic établissement parisien.
Au troisième acte, c’est le drame: le couple est installé dans une maison de campagne à Nice, il veut l’épouser, mais elle ne s’en sent pas digne à cause de son passé de courtisane (entendre par là qu’elle n’est pas vierge), et elle décide de retourner à Paris ou l'attend son ancien et riche amant.
Elle choisit donc l’argent sans amour plutôt que l’amour sans argent.

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