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01/11/2008

Jean, Lise, Louise et Louise

louiseHarel.jpgLes gens ne veulent jamais d’élections, et ils n’en voudraient pas même si la dernière campagne électorale remontait à dix ans. Du moins  ils disent qu'ils n'en veulent pas, mais au fond, ils n'en savent rien.
En réalité, cela ne prend qu'une demi-heure ou une heure pour aller voter, ce n'est pas très long ni compliqué. De quoi se plaint-on?
La seule chose embêtante, c’est de voir et d’entendre, pendant plus d'un mois, les candidats faire leurs numéros tous à peu près semblables, répéter les mêmes inepties que les fois précédentes, pour se faire élire. C’est pénible, j’en conviens, mais pas vraiment plus que les autres nouvelles politiques en général.
Pour ma part, je suis contente que des élections soient déclenchées, car c’est une occasion de bouter dehors le gouvernement en place, avec lequel je ne suis pas d’accord.
Et si les électeurs sont vraiment mécontents que Jean Charest (il a aussi un site officiel) les envoie aux urnes, ils n’ont qu’à lui manifester leur grogne.
en ne votant pas pour les libéraux et en élisant... un gouvernement péquiste majoritaire.
Tiens! toi, Johnny!
Je rêve en couleur, je sais.
Parlant de politique, l’affaire de la lieutenante-gouverneure Lise Thibault et de ses dépenses injustifiées démontre, à sa face même, l’inutilité, sinon la dangerosité de cette fonction. Elle a compris qu’elle était là pour jouer au chef prestigieux, à la reine d’un grand pays. Elle en a conclu qu’elle avait tous les privilèges, y compris celui de dépenser les fonds publics pour ses activités privées, et personne ne l’a détrompée. Alors la madame en a profité, et plus elle en profitait, plus elle se sentait autorisée à le faire.
Et elle s’est justifiée par des arguments pitoyables, du style j’ai raison et les autres ont tort, je suis une victime, signes évidents que la folie (des grandeurs notamment) n’est pas loin.
C’est sûr que c’est pas beau, mais je me dis aussi qu’elle a dû bousculer et indisposer des gens. Ceux-ci prennent aujourd’hui un malin plaisir à mettre ses errements en évidence, et à lui faire une “job de bras” qui sent la vengeance...
et ça pue!
Pendant ce temps au Parti québécois
Louise Harel tire sa révérence, avec une grande élégance, avant d’être poussée vers la porte du PQ. Belle carrière, droite, impeccable, femme d’action et de réflexion.
Et Louise Beaudoin revient en politique. Décidément...

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