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05/11/2008

Obama: victoire et espoir

barack.jpgFinalement, cela s’est passé. Un président noir aux États-Unis (je ne place pas de liens, il y en a partout, suffit de chercher). C’est en soi un phénomène remarquable. Source de changements politiques et sociaux? je l’espère, mais le contenu de ses discours n’est pas clair à ce chapitre. Il est religieux, quelques idées de droite se glissent dans ses valeurs progressistes, bref, il faudra voir. On le compare à Kennedy, mais à mon avis, les États-uniens doivent souhaiter tout, sauf un autre Kennedy.
Ce qui est remarquable au fond, à ce moment-ci, c’est la valeur symbolique et humaine de l’événement. L’immense vague d’espoir soulevée, aux États-Unis et dans le monde, notamment dans les milieux les plus modestes et défavorisés, par cette élection d’un homme pouvant être perçu comme “différent”: non seulement différent dans son aspect et dans ses origines, mais différent dans ses projets, capable de marquer une coupure radicale avec l’administration précédente, avec les années Bush.
Petite note: dans la série 24h Chrono (sixième saison), diffusée à Télé-Québec le mardi soir, on en est au deuxième président noir, Wayne Palmer, qui est le frère du premier président noir, David Palmer: ce dernier a  été assassiné la saison précédente. Et il y a un complot pour assassiner le président en poste, pas parce qu’il est noir, mais parce qu’il refuse d’instaurer des “mesures de guerre” contre les islamistes et musulmans du pays pour enrayer un complot terroriste...

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