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19/03/2008

Tueur en série

2123160170.jpgHier soir, je voulais écouter, comme tous les mardis, un épisode de 24 heures chrono, et je me suis rappelée que la saison 5 avait pris fin la semaine précédente. Comment? Naturellement, Jack Bauer (interprété par Kiefer Sutherland) est encore dans le pétrin, il a été enlevé et torturé par les Chinois, on verra la suite dans la  saison 6 diffusée par Télé-Québec à compter de septembre.
Depuis septembre dernier donc, je n’ai pas manqué un seul épisode de cette saison 5. Je ne trouve pas ça super-bon, c’est plein de raccourcis, d’invraisemblances, de niaiseries sentimentales à l’occasion. Mais je l’ai écouté avec plaisir, pour le suspense.
Jack Bauer a la gâchette pour le moins facile. Dès qu’il sent un danger, il sort une arme et tire. Les questions, il les pose après.  Et le besoin de tuer les ennemis passe même avant la protection de ses proches. Quand quelqu’un s'inquiète de cette propension à répandre la mort, il répond qu’il n’avait pas le choix. Et le scénario est construit de façon à nous faire croire qu’il n’a pas le choix.
Pire: il transforme des gens ordinaires en tueurs. Par exemple, il parle (par téléphone) à un employé d’un sous-marin nucléaire attaqué par des terroristes et le persuade d’aller égorger un des gardes, alors que le gars n’a jamais touché une arme de sa vie. Il ne veut pas trop, mais Jack Bauer lui dit d’une voix persuasive: “vous n’avez pas le choix”. Alors l’homme prend un couteau et se transforme à son tour en meurtrier.
Sous des apparences de légitime défense (pour le pays ou pour lui-même), Jack Bauer commet en fait des meurtres purs et simples, auxquels on le soupçonne de prendre un plaisir pervers.
Jack Bauer:  machine à tuer, quintessence de l’idéal états-unien...

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