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06/01/2010

Burj Khalifa: la tour phallique

Burj_Dubai.jpgElle est assez impressionnante la Burj Khalifa, cette tour inaugurée à Dubaï le 4 janvier (quelques semaines après la publication de nouvelles indiquant que l'émirat était en faillite). C'est le plus haut gratte-ciel du monde.
Je la vois comme une transposition symbolique du jeu que pratiquent les garçons dès leur plus jeune âge et qui pourrait s'intituler: "qui a la plus grosse?" ou encore "la mienne est plus grosse que la tienne".
Quand les petits garçons deviennent des adultes, ils acquièrent des objets (montres, voitures, maisons, ordinateurs) et construisent des entreprises, des empires, des édifices, toujours plus gros et grands que ceux des autres (voisins, amis, adversaires, pays) afin de démontrer leur supériorité.
Le premier exemple de cette surenchère phallique est la tour de Babel (Babylone), construite (selon La Bible) par le roi Nemrod: il la voulait suffisamment haute pour qu'elle atteigne le ciel.

Le chroniqueur Alain Dubuc montre bien le parallèle entre Babel et Burj Khalifa dans cette chronique parue dans La Presse aujourd'hui: deux constructions ayant pour objet de satisfaire l'orgueil des hommes.

Pour construire ces géants, les hommes recourent souvent à des méthodes terribles, y injectant des fonds qui pourraient nourrir tous leurs concitoyens, sous-payant et maltraitant les ouvriers qui y travaillent et (pour les dictateurs et tyrans) emprisonnant ou exécutant tous ceux qui se mettent en travers de leur projet pharaonique.
Je parle bien des hommes, car je n'ai pas trouvé d'exemple de femmes ayant été à l'origine d'un projet de gratte-ciel.

J'aime bien le nom de gratte-ciel donné à ces structures: elles n'arrivent qu'à gratter le ciel, sans jamais, quelle que soit l'ambition des mégalomanes qui les construisent, pouvoir le pénétrer...

Les exemples abondent: que l'on pense seulement à tous les gratte-ciel construits depuis quelques décennies en Asie et dans la péninsule arabique. Aux tours jumelles du World Trade Center, détruites en 2001 (420 mètres de hauteur), ou à la Tour Eiffel (320 mètres):

burjeiffel.jpg

elle paraît bien petite à côté de celle de Dubaï, mais c'est ma préférée. Non seulement c'est la plus belle, mais c'est une des rares constructions, parmi tous ces exemples, qui ne soit pas une "tour à bureaux" destinée au commerce et aux affaires: il s'agit d'une structure purement décorative et ludique, parfaitement intégrée à son environnement (il y a peut-être des antennes de télécommunications, ajoutées depuis sa construction, mais enfin...).

Mais Burj Khalifa, avec ses 828 mètres, soit 300 mètres de plus que la tour Taipei 101 de Taïwan (qui détenait le record jusqu'ici), vient d'établir un nouveau sommet, pour ainsi dire. Et aucune des tours actuellement en construction dans le monde ne devrait la dépasser.
Voir ici une liste des principaux gratte-ciels construits et en construction dans le monde. C'est fascinant.
Incidemment, savez vous quel est le plus haut gratte-ciel de Montréal? C'est le 1000 de la Gauchetière (photo) qui, avec ses 205 mètres, dispute la palme au 1250 René-Lévesque (tour IBM), qui n'a que six mètres de moins mais dont l'antenne culmine encore plus haut, à 230 mètres.

 

03/01/2010

Hôtel Jean-Dequen: quelques souvenirs

facadeJeanDeq.jpgMes souvenirs de l'auberge Halfway Inn, devenue par la suite l'hôtel Jean-Dequen, sur le boulevard du Royaume, près de l'intersection Mellon à Arvida,  qui a été la proie des flammes le soir du 2 janvier 2010.
- Presque chaque fois que j'y suis allée, c'était en rapport avec mon travail de journaliste culturelle au Quotidien et/ou au Progrès-Dimanche.
- Vers 1979-80, je m'y suis rendue pour réaliser une interview avec Big Mama Thornton (de son vrai nom Willie Mae Thornton), une chanteuse de blues américaine qui avait connu ses heures de gloire, mais qui était alors sur son déclin, notamment à cause de son goût immodéré pour l'alcool. Elle avait d'ailleurs sifflé quelques verres de whisky pendant l'interview, qui s'était déroulée dans sa chambre. Elle semblait avoir beaucoup plus que ses cinquante et quelques années, et parlait d'une voix grave et rugueuse. Elle ne parlait que l'anglais, elle riait beaucoup et fut très gentille avec moi, même si elle se souciait assez peu de répondre à mes questions.bigmamaTh.jpg
Elle était de passage dans la région pour donner un spectacle, je ne me souviens plus où. Elle est morte quelques années plus tard, en 1984.

(Drôle de hasard, un long article sur elle a été publié très récemment par le journaliste François Robert sur rueFrontenac.com, le journal en ligne des employés en lock-out du Journal de Montréal: biographie détaillée, photos et vidéos, au bout de ce lien.
- Pour un autre article, j'ai participé avec mon conjoint à un souper meurtre et mystère plus ou moins bien organisé.
- Toujours pour le journal, j'y suis allée en 1996 voir une pièce d'Eugène IonescoDélire à deux,  jouée en théâtre d'été. Un lien vers le billet et la critique sur mon site.
- À titre personnel, j'ai dû y manger à quelques reprises, en couple ou avec des amis. Ce fut d'abord un restaurant de style lounge d'hôtel. Puis il céda la place à un restaurant italien nommé  "manoir", "maison",  "château" ou "quelque chose" du spaghetti, qui était assez couru à l'époque, tandis que l'hôtel prenait le nom de Jean-Dequen et connaissait quelques rénovations.
- La famille Verdone en a été propriétaire, et une dame Hovington en a été "gérante'" pendant quelques années. (Mes souvenirs manquent sérieusement de précision, je m'en excuse).
- Enfin, je suis passée devant le Halfway Inn, puis le Jean-Dequen à peu près deux cent mille fois, puisqu'il était à l'angle des boulevards Mellon et du Royaume (anciennement la route 170), que j'empruntais quotidiennement ou presque, pour le travail ou chaque fois que je devais me rendre à Chicoutimi.aubergeHalw2.jpg
- La bâtisse au charme suranné faisait vraiment partie du paysage, mais depuis quelques années, elle semblait plus ou moins à l'abandon. Il ne subsistait pas grand-chose de sa gloire passée. (Voyez l'inscription sur cette carte postale: "The pride of the Saguenay", rien de moins, et en anglais à part ça).
- Cette vénérable institution de la regrettée ville d'Arvida vient de connaître le même sort que le restaurant Bobbie,  qui a brûlé il y a quelques années: il ne reste que les murs de ces deux bâtiments voisins...

Sur le blogue de Jack, une note sur le même sujet.

PS. Un autre incendie survenu à Jonquière cette même nuit a malheureusement causé la mort d'un jeune homme, dans un immeuble à logements de la rue St-Charles, certainement très proche de celui où j'ai vécu pendant un an en 1970, car la rue est très courte.

Avatar: la beauté bleue

AvatarFilm.jpgEn écoutant le film Avatar, je me suis complètement abandonnée: chaussée de mes lunettes spéciales pour 3D, j'ai apprécié la beauté des images et la cohérence de ce monde fictif, la planète Pandora où vivent les Na'vi, un peuple à la peau bleue qui évolue en parfaite harmonie avec une nature luxuriante, dont ils savent tirer leur subsistance sans la détruire. Par contraste, les Terriens (Américains), avec leurs machines de guerre qui veulent déloger les Na'vi pour s'emparer d'un minerai quelconque, ont l'air parfaitement débiles.

La technique 3D enrichit le plaisir du visionnement, toutefois, elle est destinée à mon avis à certains types de films, comme celui-ci, et ne serait même pas pas absolument essentielle pour goûter les qualités visuelles du film. Et, contrairement à ce qu'affirment le réalisateur James Cameron et plusieurs autres, le 3D n'est certainement pas, à court terme, l'avenir du cinéma.

Le scénario -assez convenu- met en présence les suspects habituels: bons contre méchants (et la chicane qui prend dans l'équipe des méchants [Terriens]), intrus qui succombe aux charmes du milieu qu'il est chargé d'espionner, et à ceux d'une jolie représentante de ce peuple, affrontement final stéréotypé (sauce Terminator) avec robots, machines de guerre, explosions.

Jack le blogueur en a parlé ici.

Si vous voulez en voir quelques extraits, c'est possible sur cette vidéo officielle:

 

Nonobstant le scénario, Avatar m'a apporté  deux heures de plaisir total: celui de découvrir cette planète et ses paysages fabuleux, la façon dont les humains accèdent à celle-ci (en y envoyant leurs "avatars"),  comment les Na,vi se connectent à leur monde, notamment à leurs montures, grâce à un bouquet de synapses (sorte de clé USB organique) qui se branche et permet un contact à la fois physique et mental.

Vous ai-je dit que j'ai aimé le film?

 

 

01/01/2010

Voici 2010 !

Image 1.jpg

À vous tous qui voyez cette page, je souhaite une

bonne et heureuse année 2010!