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28/02/2010

En descendant la rue Crescent...

(Sur l'air de En descendant la rue St-Jean de Gilles Vigneault...)

Après ma visite de l'exposition Tiffany au Musée des Beaux-Arts de Montréal (j'en reparlerai), j'ai parcouru la rue Crescent. J'y ai vu et photographié cette vitrine de la galerie Aka, dédiée aux oeuvres de l'artiste-peintre Corno (Johanne Corneau), née à Chicoutimi, qui vit maintenant -et fort bien semble-t-il- de son art à New York. J'adore son travail.

(Petit potin: elle est la soeur du psychanalyste et auteur Guy Corneau).

CrescentCorno.jpg

 

Juste en face: surprise! La boutique Nespresso, ouverte depuis un an seulement. Je suis une adepte de la cafetière Nespresso et de ses capsules qui font un si bon café... espresso. Je suis entrée par curiosité. C'est chic et branché, spacieux (deux étages) et décoré par des professionnels! On peut y acheter des machines, des accessoires, des capsules, manger un morceau (panini, omelette, pâtisserie). Je ne voulais rien acheter, j'ai déjà mon Cube leCube.jpg (photo ci-contre) et je commande les capsules par Internet.

Je me suis tout de même assise dans un chic fauteuil en cuir pour y déguster un espresso (fortissimo lungo) qui m'a couté 4$ plus le pourboire, tout en observant le ballet des innombrables garçons (au moins cinq) qui servaient la clientèle. Un peu trop huppé pour mon goût (pas les clients mais le décor et l'accueil). J'ai pu photographier l'extérieur :

Crescent4.jpg

Mais pour l'intérieur, je n'ai pas eu la permission, voici donc une photo puisée sur le site de la boutique (où il y a plusieurs autres photos), qui reflète bien l'apparence et l'ambiance des lieux:

grandNespresso.jpg

 

Et enfin, dans quelques vitrines voisines, ces mystérieux et magnifiques chevaux en pierre. Je ne sais pas ce que c'est, ma photo a trop de reflets (on y distingue notamment la façade de la galerie Aka, de l'autre côté de la rue!) mais  voilà:

Crescent2.jpg

 

 

 

23/02/2010

Nos oiseaux chantent à Paris

falstaffaffiche.jpgDeux grands artistes lyriques originaires du Saguenay-Lac-Saint-Jean se retrouvent à nouveau, à compter de demain soir, 24 février, sur la scène du Théâtre des Champs-Élysées à Paris.MarieNicole.jpg Ils font partie de la distribution du Falstaff de Verdi,  présenté sous la direction du chef Daniele Gati, mise en scène de Mario Martone. La contralto Marie-Nicole Lemieux y incarne la pétulante Mrs Quickly et le baryton Jean-François Lapointe chante le rôle de Ford, le mari ridicule et jaloux. (Falstaff estjfCoupe.jpg joué par le baryton anglais Anthony Michaels-Moore).  Du Verdi comique, c'est assez rare. Nos deux compatriotes ont déjà chanté ensemble sur cette même scène du TCE, dans Pelléas et Melisande en 2007. J'avais écrit une note à cette occasion, et je ne peux qu'en citer un extrait, qui demeure selon moi toujours pertinent:


Elle est originaire de Dolbeau, lui est né à Hébertville, ils font tous deux une belle carrière. Des artistes qui manifestement aiment ce qu'ils font : chanter sur scène, devant un public. Chacun d'eux possède une voix magnifique, servie par un travail constant et intelligent. Je les ai entendus tous deux dans diverses situations: concert, opéra, disque : ils sont extraordinaires, chacun à sa façon.


Deux formidables artistes donc, qui travaillent fort et réalisent un parcours exceptionnel dans ce milieu exigeant et compétitif qu'est la scène lyrique internationale.

 

Ce sont mes médaillés d'or à moi.

 

20/02/2010

Le Bergerac: à goûter absolument

coupleBergerac.jpgVendredi soir, 19 heures. Un bout de rue assez sombre derrière Potvin et Bouchard à Jonquière, un coin que je connais seulement parce que je passe tout près quand je vais au cinéma Jonquière pour les opéras du Met. Maison ancestrale peu éclairée où, par les fenêtres, on n'aperçoit personne à l'intérieur.
Et pourtant, quelle découverte! C'est le Bergerac, un restaurant ouvert depuis 15 ans, dont nous avions entendu parler en bien à quelques reprises, mais où, honte à nous, nous n'étions jamais allés.
Pour l'anniversaire de Jack, nous y sommes donc allés avec un couple d'amis.
La vieille maison est belle, bien aménagée, et il y a dans la décoration - bouchons de liège assemblés en étagères, sous-plats ou porte-couteaux et bouteilles de vin vides encastrées dans le plâtre ou la mousse pour former des pans de mur - une thématique qui fait discrètement écho à une carte des vins étonnante, abondante, regorgeant de merveilles auxquelles nous n'avons pas pu goûter à cause du prix. Par exemple un Pétrus 1997 (1400$) et un Château d’Yquem 1976 (Lur-Saluces 1 800$), ceux que l'on voit sur la photo.
Le chef Michel Daigle (sur la photo du haut avec sa conjointe Isabelle Laforte, copropriétaire et responsable du service en salle) connaît son affaire,  travaille avec inventivité, glisse partout des notes originales et inattendues vinsBergerac.jpgtout en mettant en valeur des produits du terroir d'une grande fraîcheur. Chaque assiette est garnie de plusieurs éléments (légumes, purées, gelées) qui forment une belle harmonie. Le menu est court mais bien équilibré.
Nos choix hier, en entrée: tatin de poivrons au chèvre, joue de veau braisée, ceviche de lotte.  En plat principal: ris de veau coiffé de foie gras poêlé, boeuf braisé à la mode sud-ouest, confit de lapin au gras de canard. Si vous consultez le menu affiché sur le site, vous ne verrez pas ces plats (mais d'autres mets tout aussi alléchants) car le chef venait juste de changer sa carte et n'avait pas encore eu le temps d'inscrire les nouveaux mets sur le site.
Parmi ces éléments originaux et charmants: une seringue pour injecter du coulis dans le dessert, une pipette pour verser le sirop de bouleau sur le ris de veau. Ce sirop est le Larboré, un liquide ambré, goûteux et délicieux. Produit par la Maison du Bouleau blanc à St-Félicien, c'est un ingrédient  rare et cher dont chacun de nous a pu laper une goutte. Le site Internet est encore en construction.
Potages et  desserts étaient tout aussi délectables.
En ce qui concerne les vins, nous avons choisi des importations privées, un merlot cabernet de la Colombie Britannique (vallée de l'Okanagan) et un zinfandel de Californie, dont nous avons quelque peu abusé (sauf bien entendu notre chauffeure désignée).

La petite salle s'est peu à peu remplie de convives ce soir-là. Le midi, c'est toujours plein et il faut réserver pour pouvoir goûter la table d'hôte à prix raisonnable, nous ont appris les deux jeunes femmes accueillantes et souriantes qui nous ont servis. Un accueil parfait, respectueux sans être guindé.
Une belle soirée entre amis, donc. Une superbe découverte que ce restaurant le Bergerac, où nous allons certes retourner. Voici un article qui décrit fort bien les lieux, l'atmosphère et la cuisine, paru en 2004 dans le journal Voir.

18/02/2010

Poupées russes

bienRang1.JPGDe temps en temps sur ce blogue, je vais présenter des objets, des choses qui m'appartiennent et que j'aime, pour diverses raisons. Des souvenirs, par exemple ces poupées russes, rapportées de mon voyage en Russie en 1993. Dès que nous avons mis le pied à St-Petersbourg, les matriochkas nous ont presque sauté à la figure et elle nous ont ensuite accompagnés tout au long de notre séjour. Les vendeurs étaient partout, souvent il y avait, sur un site, des kiosques à perte de vue qui tous offraient des poupées russes. Il y avait les traditionnelles, comme celles-ci, mais aussi toutes sortes de variantes: des personnages politiques, des écrivains et artistes russes s'emboîtant les uns dans les autres.

Et même s'il n'y avait pas de kiosque là où s'arrêtait notre minibus jaune, il en poussait deux ou trois aussitôt.bienGroupe.JPG

Inutile de dire qu'au bout de quelques jours, nous ne pouvions plus voir ces poupées russes en peinture. Et pourtant tous les membres du groupe en ont acheté.

J'y ai vu pour ma part une occasion de me procurer ce genre d'objet qui me fascinait depuis ma plus tendre enfance, et que je n'avais jamais pu trouver au Québec.  J'ai rapporté plusieurs ensembles que j'ai offerts en cadeau, et j'ai gardé celles-ci, d'une taille moyenne (il y en avait d'immenses, aussi grandes que moi!), joliment peintes. Aujourd'hui, j'aime bien les regarder, les séparer puis les assembler. Le bois est un peu sec, mais elles se défont et se refont encore très bien. Voici le groupe des neuf poupées avec une balle de tennis, pour donner une idée de leur taille.

Voici la plus petite:petiteReduite.jpg

Voici l'emboîtement:rondellesReduite.jpg

Voici  comment elles sont, vues de dos:troisDeDOs.jpg

15/02/2010

Martin Giguère: Diogène réincarné

MartinGiguèreProf.jpgJ'ai bien aimé ces Lectures de Diogène proposées par l'auteur et comédien Martin Giguère, l'un des clowns noirs affiliés au Théâtre du Faux-coffre.   C'était incisif, comique, plein de dérision et d'autodérision car le clown se moque d'un texte écrit par lui-même (ou son alter ego) alors qu'il était un écolier de 9 ans. Le texte est évidemment maladroit, truffé de trous et d'incohérences, et le clown abuse de sa position d'adulte(!) pour s'en moquer cruellement.
Mais j'ai préféré la première partie, avant qu'il aborde l'analyse du texte proprement dite: là où il se moque de l'Église et des papes, en particulier Jean-Paul II, de la littérature, des professeurs, de Fabrice Luchini qu'il imite en quelque sorte.

Bref, chapeau à l'auteur, au comédien, à l'humoriste, au performeur qu'est Martin Giguère.

Une analyse plus poussée et dont je partage entièrement les conclusions se trouve sur le blogue de Jack ici.
Quelques liens:
Le Quotidien (texte incomplet)
Voir, reportage et interview

12/02/2010

Mystérieuse inconnue

barreImage.jpg

Depuis que Jack l'a ramenée à la maison il y a quelques semaines, quelque chose a changé dans notre vie.

Discrète, silencieuse, elle se tient tranquille dans son coin. Dès qu'on approche la main de son corps élancé, elle s'ouvre doucement, attendant qu'on la nourrisse.
Si on ne lui donne rien, elle ne proteste pas et se referme en silence. Si par hasard on la frôle en passant, elle s'ouvre aussi doucement, et se referme après notre passage... peut-être déçue.
Jack est fou raide de cette béance silencieuse. Moi elle m'intrigue, me fascine.
Et me trouble quand je songe à la frustration de son aînée. Cette dernière, arrivée ici il y a plusieurs années, ne s'ouvre pas, ne se referme pas, il faut une main humaine pour lui imprimer ces mouvements.
Et elle reste souvent ouverte maintenant que, habitués à la docilité refermante de la nouvelle venue, nous oublions de la refermer. Plus grave encore, à cette aînée nous donnons des matières humides, sales et puantes, alors qu'à l'autre, nous offrons des choses propres, sèches ou soigneusement rincées.
Oui, notre nouvelle poubelle électrico-automatique, achetée pour y déposer les objets qui vont au recyclage en attendant de les sortir dehors, a conquis notre coeur. Rejet, l'ancienne poubelle, la vraie, rumine sa vengeance.

 

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Voici les deux soeurs ennemies. La plus jeune est à droite.

 

poubelles2.jpg

09/02/2010

La fête au Quatuor Alcan

andriani.jpg

Le quatuor Alcan a 20 ans. Ce fut célébré au cours de la fin de semaine comme il se doit par une tournée de trois concerts avec l'Orchestre symphonique du Saguenay-Lac-Saint-Jean à Dolbeau, Alma et Jonquière. "C'est rare pour nous de faire une  tournée sans prendre l'avion", constatait avec un certain humour Luc Beauchemin, l'altiste du groupe. Ils ont donc travaillé, même si c'était leur fête, mais ils n'occupaient tout de même pas
beauchemin.jpgleurs premières chaises:  ils étaient plutôt les solistes invités de l'orchestre. J'y étais dimanche après-midi à la salle François Brassard de Jonquière. Au programme entre autres, un concerto pour quatuor à cordes et orchestre de Louis Spohr. Une oeuvre très intéressante, et rarement jouée. Ils ont joué aussi trois mélodies de Robert Schumann, dont c'est aussi la fête cette année (son 200e anniversaire de naissance).
camus.jpgEn deuxième partie, sa symphonie no 4, un extraordinaire chef-d'oeuvre qui fut magnifiquement joué par l'orchestre sous la direction énergique de Jacques Clément. Puis le quatuor Alcan est revenu en rappel avec une belle surprise: les variations sur "Happy Birthday",  de John Williams.  Le violoncelliste David Ellis, dans son style inimitable, a expliqué que, pour célébrer le 20e du quatuor, plusieurs grands compositeurs avaient envoyé des partitions "depuis l'au-delà".  La même mélodie servie selon le style propre aux différents compositeurs: Beethoven, Haydn, Brahms, Wagner, Carlos Gardel, Scott Joplin, John Williams lui-même, qui a fait là un remarquable travail de compositionellis.jpg

Un délicieux pastiche, tout à fait réussi et interprété avec grand soin par les musiciens dans une atmosphère détendue.

Je l'progrSeul.jpgai déjà dit, écrit, et je le répète, le quatuor Alcan est un trésor national, que nous avons la chance d'avoir ici en région et que nous devons chérir, courir entendre et applaudir dès que nous en avons la possibilité: les musiciens, nommons-les (c'est l'ordre de leurs photos, de haut en bas): Laura Andriani, Luc Beauchemin, Nathalie Camus et David Ellis (ces deux-là sont membres de la formation depuis le début) sont extrêmement compétents et parfaitement intégrés, humainement et culturellement, au milieu régional, qu'ils contribuent à animer et à enrichir.

Ils ont l'air heureux, ils nous rendent heureux... et il faut que ça dure!

 

07/02/2010

Placido Domingo: le doge idéal

simonPlacido.jpgVu l'opéra Simon Boccanegra, de Verdi, en direct du Metropolitan Opera: un bon petit groupe de spectateurs, mais le cinéma Jonquière n'était pas plein.
Placido Domingo, impressionnant. Il incarne le premier doge de Gênes Simon Boccanegra, un rôle de baryton pour lequel il possède le physique, même si sa voix, cela s'entend, demeure celle d'un ténor. A 69 ans tout juste sonnés, Il réalise un rêve qu'il a depuis longtemps, celui de chanter ce rôle, et c'est un grand parmi les grands. gVerdi.jpgStature, prestance, voix, on est tous en admiration, sinon en adoration devant ce grand artiste et ce grand Monsieur.

Né à Madrid, il a suivi ses parents (il avait dix ans) à Mexico, où il a grandi et étudié. À ses débuts aux États-Unis, il était donc "the kid from Mexico", comme il le racontait en entrevue avec Renee Fleming.

Avec James Levine au pupitre, c'est le "dream team". Je ne connaissais pas cet opéra, je l'ai beaucoup aimé,  même si la mise en scène est ultra-convenue. Cette musique de Verdi est sublime. L'histoire concerne cette fois un père et sa fille, sur fond de complot politique et de réalité historique, c'est fort intéressant. Et oui, le héros meurt à la fin!

Le ténor Marcello Giordani, que je n'aime pas beaucoup JamesLevine.jpghabituellement, a bien fait, cette fois, et la soprano canadienne Adrianne Pieczonka est très bonne, vocalement et scéniquement.
Elle donnait justement une interview à Sylvia L'Écuyer d'Espace Musique (que j'écoutais sur mon iPod pendant le premier entracte). Elle parle français (avec un accent), elle est dynamique, fort sympathique. Quand l'animatrice lui demande quel est son point de vue sur la retransmission en HD,  la soprano répond qu'en apprenant cela, elle a fait immédiatement le projet de maigrir. "Je voulais perdre "20 poids", a-t-elle répété plusieurs fois, traduisant ainsi l'anglais "20 pounds". Tout à fait charmant.
trioPlusGrand.jpgLes décors sont imposants. À l'entracte, on a vu un ensemble complet à deux étages (jardin, balcon de pierre, arbres, escaliers, rambarde) sortir de scène d'un seul tenant sur une plate-forme roulante, pour être remplacé par un autre décor complet, la salle du conseil avec ses marbres, ses vitraux, son trône, ses sièges et ...ses personnages, le Doge de Gênes et sa cour, tous les chanteurs déjà en place, qui se laissaient déménager sur ces roulements à bille.

Les costumes sont magnifiques, riches, opulents. Broderies, soieries, brocarts, cuir et pierres précieuses. Les hommes portent de superbes étoles en fourrure, et je me suis demandé si c'était de la vraie fourrrure. J'ai posé la question à des amis rencontrés sur adrianneMarcello.jpgplace, ils sont sûrs que c'est du faux, mais il faudrait voir, je n'en suis pas si sûre.

Bref, j'ai passé un après-midi absolument superbe, plongée dans la musique, dans un spectacle qui m'a rendue complètement heureuse. Heureuse malgré (ou à cause de) ce triste constat, au moment où Simon Boccanegra, empoisonné, se meurt:

D'interminato pianto fonte è l'umano cor

 

que l'on pourrait traduire ainsi:


Le coeur humain, source de larmes intarissable

05/02/2010

Plaisirs d'hiver

provincial1.jpgAujourd'hui, comme je le fais presque chaque anée, je suis allée me promener pour voir les sculptures de Jonquière en Neige (l'événement est devenu Saguenay en Neige, mais tout se passe tout de même à Jonquière). Un petit -12°C, un vent assez fort, mais j'avais prévu le coup , je m'étais bien couverte, et à part un petit pincement sur les joues, je n'ai pas eu froid. Beaucoup de belles oeuvres taillées dans des blocs de neige compactée, très impressionnantes, comme celle qui a obtenu le premier prix de la catégorie professionnelle,  intitulée L'Évanescent poisson fichu (à gauche),  réalisée par une équipe de Montréal composée de Sébastien Boucher, Martin Imbeault et Jérôme Gagnon.

L'oeuvre qui a mérité le deuxième prix de cette même catégorie, provincial2.jpgMon ti-camp en bois rond (ci-contre), une sculpture des Saguenéens Thomas Meloche, Martin Thivierge et Éric Tremblay est aussi fort intéressante, car elle reproduit l'extérieur et l'intérieur d'une cabane, un vrai beau camp (prononcer campe) plein de détails fascinants, y compris le fronton garni d'une tête d'orignal.

À signaler aussi, dans la catégorie amateur, Le temps presse, de l'équipe saguenéenne regroupant Louis-Gabriel Jean, Karen Blackburn,  Yves Blackburn et Line Marquis,amateur_1.jpg très intéressante variation sur la course du temps illustrée par une vis écrasant un sablier.

Chez les amateurs, j'ai bien aimé La Gaillarde,  et Harmonie sur glace, et chez les professionnels,Tango Nordik, Brise-glace et La créature dans son bain de boue.

En fait, j'ai aimé presque tout ce que j'ai vu, car chacune de ces sculptures éphémères a son charme.  Il y a aussi le volet scolaire, très abondant et un peu brouillon, mais où les jeunes font des efforts manifestes et arrivent dans certains cas à des résultats étonnants. Certains sont sans doute les professionnels de demain de la sculpture sur neige.

 

À la recherche du gloss rare

Après la glace, le gloss! Je suis allée à la pharmacie Jean-Coutu non loin de là, rue St-Dominique, pour me procurer l'embellisseur de  lèvres (gloss) Clarins vendu au profit de la fondation de l'hôpital Ste-Justine et des sinistrés d'Haïti. Je savais qu'il n'y en avait plus à Chicoutimi depuis que Véronique Cloutier en avait parlé à Tout le monde en parle (dimanche dernier, 31 janvier). Il n'y en avait plus non plus à Jonquière,

glossClarins.jpg

mais on m'a dit que je pouvais le commander sur le site de Jean-Coutu (ici) et qu'il arriverait dans quelques jours à la pharmacie où je pourrai aller le récupérer. Aussitôt dit, aussitôt fait: j'espère le recevoir la semaine prochaine.

02/02/2010

Bigger is not toujours better

deniseWinners.jpgMoi (la belle grande fille(!)au capri vert) sortant du Winners de place Montréal Trust...


J’aimais bien le magasin Winners, du temps qu'il  était situé à Place du Saguenay: j’y trouvais le genre de pantalon que j'aime porter, en taille petite, ainsi que divers vêtements intéressants de marques connues à demi-prix. Mon conjoint, qui s'y rendait très souvent, y dénichait des bibelots, objets décoratifs, et articles de cuisine originaux et de belle apparence.
Il a par exemple trouvé de petites tables d'appoint, avec tablier en marbre et pied en fer forgé. Malgré leur finesse et leur petite taille, elle sont lourdes et ne risquent donc pas de renverser dès que quelqu'un y pose un verre. Il en a acheté quatre, aux motifs différents, que nous apprécions encore chaque jour. (Photo)tableBasse.JPG
Pour ma part, j'utilise encore presque quotidiennement des poêles Lagostina extrêmement résistantes, d'une taille moyenne, avec queue en acier, qui peuvent donc aller aussi bien au four que sur le feu, et que j'avais achetées chez Winners pour un prix dérisoire.
Atteint du syndrome "toujours plus gros", Winners a déménagé il y a quelques années pour s'installer dans un local plus grand, à Place du Royaume, le gros centre commercial situé de l'autre côté du boulevard Talbot.
...Et depuis, je ne l’aime plus.
Je fouille des heures sans rien trouver. Il y a à la fois trop et pas assez de vêtement. Côté articles de cuisine et de décoration, ils n'ont plus grand-chose. Il n'y a presque plus de choix dans les chaussures.
Quand par extraordinaire je trouve des vêtements à essayer,  je perds du temps car il y a rarement quelque chose qui me fait.
Les préposées auxwinnHaut.jpg salles d’essayage sont moins gentilles, elles demandent même aux clientes de replacer les vêtements non achetés sur leurs ceintres,  et les vendeurs et vendeuses dans le magasin sont toujours en train de régler des problèmes de marchandises et d’horaires de travail en criant ou parlant très fort d'un rayon à l'autre alors qu’ils sont entourés de clients... qu'ils ne semblent pas intéressés à servir. (Ils subissent sans doute des pressions de la part des patrons qui ne pensent qu'à faire de l'argent). Déplorable.
Winners a perdu son âme.

Archambault marchChicout.jpgusique de Chicoutimi a aussi perdu son âme, à la faveur d'un agrandissement survenu il y a quelques années. Les magazines sont tassés dans un coin, les jeux et jouets et les DVD envahissent tout l'espace. Autant de perdu pour les livres et les disques classiques.
J'y vais encore, comme chez Winners, mais avec moins de plaisir.


Passion Café: mission accomplie

Voici en revanche un déménagement parfaitement réussi, à mon avis: celui de  Passion CafécafeArLml_2.jpgqui a changé de local tout en demeurant dans ce  même secteur du boulevard Talbot. C'est plus spacieux, mieux éclairé, et l'atmosphère est demeurée agréable et conviviale. Le choix de thés et de cafés est impressionnant, assorti de conseils en général éclairés donnés avec la plus grande gentillesse.
Et il y a du monde: j'y ai passé récemment un lundi après-midi (avec mes amis Andrée et Louis-Marie, sur la photo) et les clients allaient et venaient en grand nombre, pour prendre un café, un chocolat chaud, un verre de lait, passionCafe.jpgen groupe ou individuellement, bref, je crois que, tout comme moi,  la clientèle apprécie.