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01/06/2009

Néant musical

christianeCh.jpgDernière semaine de Christiane Charette à la Première chaîne de Radio-Canada, du lundi au vendredi de 9h à 11h30.
J’en écoute au moins une partie presque chaque jour. Il y a du bon et du moins bon, c’est normal étant donné la fréquence et la durée de l’émission.
Quand les invités sont bons et ont envie de communiquer, quand ils ne sont pas centrés sur un seul message (religieux, environnemental, philosophique), ça va. J’aime bien le vendredi, avec Nathalie Petrowski et Josée Legault qui commentent l’actualité.
Quand on parle de maquillage, de chiffons, de mode ou de vedettes, Christiane est très allumée et s’amuse visiblement.
Quand on lui impose des sujets ou des invités qui l’ennuient, ça paraît. Parfois j’éteins la radio: gens qui n’ont rien à dire, qui défendent une cause qui ne m’intéresse pas, ou qui ont des idées indéfendables (à droite, par exemple).
En général, ça s’endure, je peux écouter en faisant autre chose, et de temps en temps un invité, un sujet m’intéresse vraiment.

Musique horrible
Mais il y a quelque chose d’insupportable dans cette  émission, et ce sont  les transitions musicales. Ce serait si simple de choisir une chanson ou un air en accord avec l’invité ou avec son domaine d’activité. Un peu de jazz, un air connu...
Mais non. Christiane nous annonce un invité, et nous envoie dix ou 20 secondes de “musique” pendant qu’il s’installe au micro, ou que la communication téléphonique se met en place.petitLabrador.jpg
Mais il ne faut pas appeler cela de la musique. Plutôt de la musik. Ces euh... ces bouts sonores sont tous plus horribles les uns que les autres. On se demande où ils vont les pêcher. Ni rock, ni world beat, ni classique, ni new age, ni commencement, ni fin: le néant musical.
Dans le meilleur des cas ça ressemble à des sons pigés au hasard sur un disque dur et passés au mélangeur, et dans le pire, aux bruits produits par une bande de singes hurlant en tapant sur des boîtes de conserves. Hystérie, frénésie, ou monotonie. Vibration et agitation sans objet, on dirait une laveuse bloquée à spin.
Parfois, incapable de supporter cela une seconde de plus, j’éteins tout simplement la radio, quitte à ne pas écouter l’interview annoncée.

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