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21/05/2007

Drôle de fête

Aujourd'hui, 21 mai, jour férié, fête de la Reine, de Dollard, des Patriotes.

C'est aussi ma fête. J'ai 60 ans. Mes amis et mon conjoint m'ont fêtée vendredi au restaurant. Chez Pachon, c'était agréable et délicieux. Mais c'est bien qu'ils l'aient fait quelques jours à l'avance et que la plupart d'entre eux m'aient précédée dans  ce monde inconnu et angoissant - pour moi à l'heure actuelle - de la  soixantaine.

Et du deuil. Nous étions six, et les cinq autres personnes présentes n'ont plus leur père ni leur mère depuis quelques années, ou plusieurs années selon les cas. Moi, je les ai tous deux encore à l'heure actuelle, mais maman est très malade, mourante pour ainsi dire. Comment l'accompagner, la soutenir? On fait notre possible, mais elle aussi, est seule pour affronter ce chemin qui est notre lot à tous, mais que l'on refuse de voir tant qu'il n'est pas là, sous nos pieds. Plutôt déprimant, tout ça...

Commentaires

Chère Denise,

Julos Beaucarne dirait : tu as trois fois 20 ans.
La jeunesse en triple ! Et quelle richesse de souvenirs vécus, d'expériences accumulées. On voudrait ne rien sacrifier de ce passé additionné, mais avoir l'énergie de nos 30 ans pour en jouir intensément et se convaincre qu'on a toute la vie devant soi.
Oui, on a toute la vie devant soi. C'est sa durée qui pose problème. On le ressent avec plus d'acuité devant la mort imminente d'un parent. Hier, 20 mai, je revivais le jour de la mort de mon père. En apprenant le douloureux passage que traverse ta maman, je ne peux m'empêcher de ressentir ce que tu vis dans cet accompagnement ultime. Chaque instant compte... chaque présence aussi, même si elle ne se manifeste que par la discrète mais constante pensée d'une amie.

Écrit par : Christiane | 21/05/2007

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