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16/05/2013

Le visage comme un tableau

Bien que j'aie réduit ma consommation de produits de beauté, et malgré mon âge vénérable, je ne sortirais jamais sans maquillage. Celui-ci a beau être minimaliste (crème teintée, touche magique, poudre et rouge à lèvres), je n'imagine pas mettre le nez dehors sans l'avoir appliqué.

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Même si c'est seulement pour aller acheter du lait au dépanneur, prendre une petite marche, ou encore sortir la voiture de l'entrée pour le déneigement!!!!
Se maquiller, c'est une chose qu'on apprend très jeune.

Pour moi et mes amies, ce fut à l'adolescence, et je sais qu'aujourd'hui, plusieurs fillettes de sept ou huit ans font leurs débuts dans le domaine.
Il n'y a rien de mal à ça, bien au contraire. Le maquillage, c'est un apprentissage, un art, un plaisir. Mélanger les teintes et les textures, tracer des lignes autour des yeux et des lèvres, appliquer des couleurs, pâlir là, foncer ici:

mon visage est une toile... je deviens peintre.

On fait des expériences, on met au point des techniques, on acquiert de la maîtrise: c'est une grande source de satisfaction.

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On est en cela comme dans le reste de notre vie, discrète ou audacieuse, neutre ou colorée, effacée ou voyante.

Certains ou certaines en font un métier et maquillent les autres: gens ordinaires, comédiens, chanteurs et autres artistes de la scène.

Je ne suis pas une actrice et mon public c'est ma famille, mes amis, les gens qui fréquentent les mêmes lieux que moi. Mais je goûte chaque jour à ce plaisir particulier, intime, solitaire, sensuel, physique et mental.

Travailler ainsi sur soi, devant un miroir, avant de se présenter aux autres humains: voilà sans doute l'équivalent d'une salutaire période de méditation.

10/05/2013

Libre... et riche!

Je ne viens pas de sortir de prison, je n'ai pas gagné à la loterie, et pourtant je me sens libre et riche.

Même sans barreaux, on peut être captif d'une habitude, d'un attachement à une personne, à un groupe, à une activité. Comme tout le monde, je suis sans doute dépendante d'un certain nombre de ces choses.

Mais il est une dépendance dont je me suis libérée, presque sans m'en rendre compte, en douceur et par la force des choses, c'est

la dépendance aux produits de beauté.

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Au cours de ma vie, j'ai sûrement dépensé des milliers de dollars (j'espère ne pas avoir atteint le million!) pour acheter des cosmétiques, produits de soin et de maquillage, dont certains coûtaient très cher.

Ils furent dans la majorité des cas inutiles car ils ne produisirent aucun effet.

Quelques-uns ont été bénéfiques, améliorant légèrement la texture ou l'aspect de ma peau.

Bon nombre se révélèrent inutilisables: couleur inadaptée à mon teint, odeur insupportable, effet irritant sur la peau: après un séjour plus ou moins long dans l'armoire, ils prirent le chemin de la poubelle.

Avec l'âge cependant (et peut-être avec la sagesse), ce type de dépense s'est réduit considérablement. D'abord ma peau vieillit et aucune crème, si coûteuse soit-elle, ne peut empêcher cela. J'ai remarqué que le fond de teint, si diaphane soit-il, exacerbe les défauts de mon teint plutôt que de les dissimuler. C'est la même tendance pour tout ce qui est couleur sur le visage, surtout en poudre, comme les ombres à paupière, le blush sur les joues et autres poudres colorées. Et je ne supporte plus les produits parfumés.

Et l'expérience m'a aussi appris que les meilleurs produits pour moi ne sont pas les plus coûteux.libre,cosmétiques,maquillage,coûteux

Alors ma panoplie beauté (!) s'est considérablement réduite, à la fois en valeur monétaire et en quantité.

Auparavant, j'allais presque chaque semaine chez Pharmaprix à Jonquière, dont le rayon cosmétiques, particulièrement bien garni, est animé par des conseillères compétentes et dynamiques. Soit pour acheter un nouveau produit dont j'avais vu la publicité dans un magazine ou dont m'avait parlé une amie, ou encore pour rechercher le meilleur rouge à lèvres, fond de teint, ou cache-cernes au monde.

Maintenant je n'y vais presque plus, car je trouve tout ce dont j'ai besoin chez Familiprix, tout près de chez moi. Et cela se résume à peu de chose.

Pour les soins:

  • Tous les soirs: eau démaquillante aux bleuets de Klorane.
  • L'hiver, quand j'ai la peau sèche: crème hydratante Cetaphil
  • L'été, pour les excursions et autres activités à l'extérieur:protection solaire 60 (pour enfants, sans parfum et douce pour la peau)
  • Et surtout, absolument rien pendant la nuit !

 

Pour l'apparence, car je me maquille encore avec plaisir (j'en parle dans un prochain billet):

  • Crème teintée BB Marcelle ou Vichy
  • Touche magique de L'Oréal pour cacher les endroits vraiment trop colorés
  • Poudre pressée Pür ou L'Oréal en très petite quantité
  • Et un rouge à lèvres de marque Covergirl qui remplace avantageusement le Lancôme que j'utilisais avant et qui coûtait deux fois plus cher
  • Pour les grandes sorties, un peu de crayon autour des yeux et des lèvres (de deux couleurs différentes, quand même!), de mascara sur les cils... et voilà!

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C'est donc tout une zone d'intérêt qui est -presque- sortie de ma vie. (Remarquez qu'en vieillissant, je me désintéresse de plusieurs autres choses... et ça ne me fait pas toujours plaisir!). Quand je regarde une publicité montrant les effets d'une crème anti-âge sur le visage d'une fille de 20 ans, je me sens riche de cette dépense que je ne ferai pas!

Quand quelqu'un me dit, (et cela arrive assez souvent) que j'ai l'air plus jeune que mon âge, ça vaut toutes les crèmes du monde!!!

Et je suis libre!

Je ne pleure pas ma liberté perdue comme Farinelli dans la vidéo extraite du film: je la célèbre joyeusement... et discrètement (...la plupart du temps!).