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23/12/2010

Bouffes parisiennes(2)

CafePanis4.jpgJe poursuis ma liste des restaurants fréquentés à Paris lors de notre voyage en septembre 2010.

Un arrêt urgent (nous mourions de faim!)

Café Panis (devinez ce que j'ai trouvé en tapant ce mot dans Google!), près de Notre-Dame (que l'on aperçoit sur la photo, tirée de Google Maps): beau décor bistrotier de style belle époque, bon accueil, sièges très confortables, grandes vitrines

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Moi au café Panis

donnant sur un trottoir très fréquenté, et donc agréable à regarder. Nous avons commandé des hamburgers  en oubliant de préciser la cuisson désirée: la viande était bonne mais très, très saignante. Cela nous a fait un peu peur, mais nous n'avons pas été malades. Un beau moment de détente après une épuisante virée.

Les meilleurs:

Le café du Musée d'Orsay (j'ai parlé ici de cette belle expérience).

Chez Camille, dans le Marais près de la place des IMG_5687.JPGVosges, où nous sommes allés après la visite du magnifique Musée Carnavalet.

Cette brasserie très fréquentée jouit d'une excellente réputation: tables très tassées et salle comble ce midi-là. Endroit agréable, animé, accueil joyeux et invitant. Conversation avec une vieille dame du quartier, qui mangeait à la table voiIMG_5685.JPGsine. Cuisine française classique (photo de droite: l'ardoise et une affiche, avec leur reflet dans le miroir. J'étais avec un artiste!).

Notre choix: piccata de veau pour moi, carpaccio de boeuf au parmesan et filet de bar sauce vierge pour Jack: tout cela était délicieux.

22/12/2010

Bouffes parisiennes(1)

J'avais noté, avant mon départ pour Paris, le nom d'endroits à la mode où il faudrait aller manger, Paul Bert, Glou, Bofinger...

Finalement, nous nous sommes laissés guider par l'air du temps et le fil de l'eau, au gré des quartiers où nous nous trouvions et nous avons choisi selon la façade, le menu, le temps qu'il faisait, pour y tenir nos agapes quotidiennes, souvent en dehors des heures normales de repas.

Et voici le résultat (dans une première note qui sera suivie de deux autres):

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Dans les environs de notre hôtel (Citadines Bastille-Marais), choisis surtout parce qu'il pleuvait:

Le Café de l'Industrie (photo ci-dessus) une institution dans le quartier: bistrot sympathique et très fréquenté, belle décoration et atmosphère agréable, nourriture correcte et à bon prix, mais sans grand éclat. Menu: rôti de porc et gratin de chou-fleur, saucisse et purée, crème caramel.

Le Thaï impérial, boulevard Beaumarchais: cuisine thaïlandaise de bonne qualité, décor asiatique, odeur désagréable montant de l'escalier, service un peu hésitant mais correct. Au menu: des plats à la vapeur, poulet et riz collant: plutôt bon.

Le café Les Artist's, à trois pas de l'hôtel (il tombait des cordes): avons mangé à côté d'un groupe de jeunes Néerlandais très bruyants. Deux salles toujours bondées, endroit sympathique de style jeune, mi-bohème, mi-branché, mais nourriture assez ordinaire. Au menu: spaghetti aux tomates, steak.

En passant par là (on regarde deux ou trois menus, et on choisit, au pif):

medovaParis.jpgLe Médova: charmante brasserie à l'ancienne non loin du Louvre,  fréquentée par des habitués, Jolie terrasse, mais nous avons mangé à l'intérieur, dans la petite salle où nous nous sentions bien, détendus. C'était jour de livraison et les employés transportaient bouteilles d'eau, boîtes de tomates géantes et autres denrées de la porte d'entrée jusqu'à la cave, passant et repassant devant nous dans un incessant ballet. Bon et sympathique. Au menu: tranche de jambon grillée en sauce aux champignons.

Pizza Nelly (avant d'aller à l'Opéra): salle minuscule, serveur un peu bête, bonne escalope de veau à la milanaise accompagnée de pâtes délicates pour moi, excellente pizza pour Jack. Le garçon est devenu plus joyeux à l'arrivée d'une belle jeune femme venue chercher un plat à emporter. J'ai bien aimé finalement.

 

 

12/10/2010

Manger au musée(2)

museeDorsVue.jpgAu Québec, j'ai mangé aux restaurants de plusieurs musées: Pointe-à-Caillière, Musée des Beaux-Arts et Musée d'Art contemporain à Montréal, et Musée National des Beaux-Arts à Québec. Toujours: cadre agréable et nourriture raffinée.

À Paris, une des premières choses que j'ai faites,  c'est de manger au musée d'Orsay. Bien entendu, j'ai visité aussi les magnifiques salles d'exposition (dont je vous reparlerai) de cette ancienne gare 1900, superbement transformée en un musée voué aux oeuvres (toiles et sculptures) de la période 1818 à 1914. Après la visite, nous nous sommes présentés au restaurant, un lieu très chic, très 1900, richement décoré de blanc et d'or, orné de fresques et de sculptures.

"L'ancien restaurant de l'hôtel d'Orsay, situé au premier étage du musée, a conservé toute sa magnificence depuis son ouverture en 1900. La sobriété du nouvel aménagement de l'architecte Jean-Michel Wilmotte met en valeur les lustres étincelants, les plafonds peints et les dorures de cette salle classée Monument historique",

est-il écrit sur le site Internet du Musée: je ne saurais mieux dire.

Nous avons pris la formule du midi, plat principal et dessert (du chef Yann Landureau) à 16.50€  : le plat du jour était un filet de lieu noir (poisson que nous appelons ici goberge et qui sert à fabriquer l'horrible simili-crabe!), servi avec sauce safranée et riz: c'était excellent, mais pas tout à fait aussi raffiné que ce que servent les musées québécois.  Et une crème caramel (mon favori dans les restaurants) pour moi et des glaces (trois boules aux saveurs de vanille, mangue et pistache) pour mon compagnon.

Pour les curieux: nous avons payé au total, pour deux "formules", deux verres de vin, deux cafés, service: 65€, soit environ 90$.

Les tables très rapprochées favorisent la conversation: nous avons fait connaissance avec notre voisine de droite, qui venait de Hong-Kong, et notre voisin de gauche, un retraité qui habite Clermont-Ferrand.

Voici quelques photos que j'y ai prises. Il est à noter que si le cadre est chic, les clients, eux, ne le sont pas ou le sont rarement.

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Oups! Je faisais dur avec mes chandails de travers. Quand je vous disais que les clients n'étaient pas très chics!

20/02/2010

Le Bergerac: à goûter absolument

coupleBergerac.jpgVendredi soir, 19 heures. Un bout de rue assez sombre derrière Potvin et Bouchard à Jonquière, un coin que je connais seulement parce que je passe tout près quand je vais au cinéma Jonquière pour les opéras du Met. Maison ancestrale peu éclairée où, par les fenêtres, on n'aperçoit personne à l'intérieur.
Et pourtant, quelle découverte! C'est le Bergerac, un restaurant ouvert depuis 15 ans, dont nous avions entendu parler en bien à quelques reprises, mais où, honte à nous, nous n'étions jamais allés.
Pour l'anniversaire de Jack, nous y sommes donc allés avec un couple d'amis.
La vieille maison est belle, bien aménagée, et il y a dans la décoration - bouchons de liège assemblés en étagères, sous-plats ou porte-couteaux et bouteilles de vin vides encastrées dans le plâtre ou la mousse pour former des pans de mur - une thématique qui fait discrètement écho à une carte des vins étonnante, abondante, regorgeant de merveilles auxquelles nous n'avons pas pu goûter à cause du prix. Par exemple un Pétrus 1997 (1400$) et un Château d’Yquem 1976 (Lur-Saluces 1 800$), ceux que l'on voit sur la photo.
Le chef Michel Daigle (sur la photo du haut avec sa conjointe Isabelle Laforte, copropriétaire et responsable du service en salle) connaît son affaire,  travaille avec inventivité, glisse partout des notes originales et inattendues vinsBergerac.jpgtout en mettant en valeur des produits du terroir d'une grande fraîcheur. Chaque assiette est garnie de plusieurs éléments (légumes, purées, gelées) qui forment une belle harmonie. Le menu est court mais bien équilibré.
Nos choix hier, en entrée: tatin de poivrons au chèvre, joue de veau braisée, ceviche de lotte.  En plat principal: ris de veau coiffé de foie gras poêlé, boeuf braisé à la mode sud-ouest, confit de lapin au gras de canard. Si vous consultez le menu affiché sur le site, vous ne verrez pas ces plats (mais d'autres mets tout aussi alléchants) car le chef venait juste de changer sa carte et n'avait pas encore eu le temps d'inscrire les nouveaux mets sur le site.
Parmi ces éléments originaux et charmants: une seringue pour injecter du coulis dans le dessert, une pipette pour verser le sirop de bouleau sur le ris de veau. Ce sirop est le Larboré, un liquide ambré, goûteux et délicieux. Produit par la Maison du Bouleau blanc à St-Félicien, c'est un ingrédient  rare et cher dont chacun de nous a pu laper une goutte. Le site Internet est encore en construction.
Potages et  desserts étaient tout aussi délectables.
En ce qui concerne les vins, nous avons choisi des importations privées, un merlot cabernet de la Colombie Britannique (vallée de l'Okanagan) et un zinfandel de Californie, dont nous avons quelque peu abusé (sauf bien entendu notre chauffeure désignée).

La petite salle s'est peu à peu remplie de convives ce soir-là. Le midi, c'est toujours plein et il faut réserver pour pouvoir goûter la table d'hôte à prix raisonnable, nous ont appris les deux jeunes femmes accueillantes et souriantes qui nous ont servis. Un accueil parfait, respectueux sans être guindé.
Une belle soirée entre amis, donc. Une superbe découverte que ce restaurant le Bergerac, où nous allons certes retourner. Voici un article qui décrit fort bien les lieux, l'atmosphère et la cuisine, paru en 2004 dans le journal Voir.