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12/05/2008

Quelle nuit !

395850799.jpgNuit presque blanche de samedi à dimanche: je l’ai passée avec “Les hommes qui n’aimaient pas les femmes” premier tome de la trilogie Millenium, de l’auteur suédois Stieg Larsson, décédé peu après la publication du troisième tome.
Je m’inquiète parfois de moins lire qu’auparavant, et me demande si c’est par paresse, lassitude, ou indifférence soudaine pour cette activité qui fut si importante au cours de ma vie, ce qui me désolerait vraiment beaucoup. J’ai eu ma réponse: je suis tout aussi capable qu’avant de dévorer un livre, mais je suis plus sélective. À l’âge vénérable qui est le mien, je ne peux plus me permettre de consacrer du temps à des livres qui ne me semblent pas intéressants, ou tout simplement qui ne correspondent pas à mes attentes de lectrice déjà formée et expérimentée.
Mais quand ça vaut la peine, je plonge et j'oblie tout. Ce roman de Stieg Larsson  est un suspense psychologique comportant des éléments d’enquête policière. Mais avant tout un roman, un vrai. Un style efficace (selon la traduction proposée) qui va droit au but (faire progresser l’action), des personnages complexes, intéressants, originaux, aux prises avec des dilemmes et des conflits, qui parfois font de bons coups, parfois des erreurs : c’est humain, passionnant, impossible de s’en détacher.
Pour résumer, disons que c’est l’histoire d’un journaliste recruté par un homme très riche pour enquêter sur la disparition de sa jeune nièce, survenue des années auparavant.
Cela se passe en Suède, sur une petite île bien loin de Stockholm: l’hiver là-bas ressemble au nôtre, de même que le printemps. Quelques passages jettent un éclairage instructif et intéressant sur les us et coutumes suédois.
J’ai adoré, j’ai hâte de lire les deux autres tomes.
Je lisais au lit: à deux heures du matin, il me restait environ 150 pages à lire, je me suis dit il faut que je dorme, je me suis couchée mais... le sommeil n’est pas venu.
Me doutant bien que c’était à cause de cette lecture non terminée, j’ai repris ma lecture, j’ai fini le livre vers les 3h30 du matin, et ensuite j’ai dormi jusqu’à 8 heures.
Je m’étonne toujours que ce genre de nuit écourtée (ça m’arrive environ une fois par mois, pour diverses raisons) n’ait pas de véritable conséquence pendant la journée qui suit.
Dimanche, j’ai fait ce que je devais faire, j’ai assisté à la dernière représentation de l’Auberge du Cheval blanc, puis soupé avec l’équipe. Rentrée chez moi vers 22 heures, j’ai lu les journaux et me suis couchée vers 23h30. C’est sûr que j’ai bien dormi...
Je manquais un peu d’énergie pendant la journée de lundi, mais à part ça, rien de grave. Étrange, non? 

Commentaires

Tu m'as convaincu. J'hésitais à l'acheter... trop souvent déçue ou, comme tu dis si bien, devenue de plus en plus sélective avec le temps.

Écrit par : Christiane | 16/05/2008

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