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24/04/2012

Où est Québec???

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Québec, c'est beau, mais c'est où?


Quand on est très loin, ça va, on voit bien le nom de Québec inscrit sur les panneaux routiers situés à Saguenay ou à Montréal, par exemple.

Mais Québec a tendance à disparaître à mesure que l’on approche de la ville. Ou du moins à se cacher pour faire place à Capitale-Nationale. "Bienvenue dans la Capitale nationale". "Commission de la Capitale nationale". Partout, la Capitale nationale (le plus souvent, mais pas toujours, avec deux majuscules et un trait d'union).

Et Québec, alors? C’est où Québec? Car il est bien écrit sur Wikipédia qu'il ne faut pas confondre la région de la Capitale-Nationale avec la région de Québec... car la première est incluse dans la seconde!!! Voilà une décision administrative qui atteint exactement le contraire de l’objectif visé: mettre en valeur Québec et sa région.

Mais le plus étrange est le choix des termes et la façon de les écrire dans les documents officiels. Une ville est une capitale ou ne l’est pas. Capitale du Québec? Capitale de Québec? Québec, capitale nationale du Canada? On est tout mêlé.
Imaginez un étranger qui se dirige vers Québec. Il lit sur un panneau le long de la route: région de la Capitale-Nationale. Cela pourrait tout aussi bien être la capitale nationale du Zimbabwe. (Petite précision, pour être juste: d'après des images que j'ai pu voir, il est possible qu'on ait changé ces panneaux ou qu'on en ait ajouté d'autres comportant le nom de Québec depuis que j'ai remarqué la chose).
Sur le site du gouvernement du Québec, cela s’appelle la région de la Capitale-Nationale: avec deux majuscules et un trait d’union, contre toutes les règles de la grammaire française.
Le plus amusant (et c'est peut-être ce qui explique la graphie québécoise particulière), c’est qu’il existe aussi une Commission de la capitale nationale (minuscules sans trait d’union)... canadienne, qui englobe Ottawa et Gatineau. Pour eux, la capitale nationale c'est Ottawa!

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Si vous tapez "capitale nationale" sur Google, vous allez trouver plus de liens avec celle de Québec, mais celle d’Ottawa va également se glisser dans les résultats: une autre bataille Québec-Ottawa!

Pourquoi ne pas tout simplement garder et utiliser partout le beau nom de Québec?

(Parlant de bataille, saviez-vous que les plaines d'Abraham font partie du Parc des Champs-de-Bataille (à noter que le nom de Québec est absent de cette appellation officielle), créé et administré par la Commission des champs de bataille nationaux... un organisme fédéral?)

04/07/2010

Hauts et bas de Québec

relaisChAlex.jpgJ'ai séjourné à Québec trois fois au cours des quatre dernières semaines, pour accompagner un malade (mon conjoint) pour examens médicaux et interventions chirurgicales (bénignes. Si vous voulez plus de détails, lisez son blogue ici).

Premier séjour au relais Charles Alexandre, un petit hôtel qui possède beaucoup de cachet et que nous aimons bien, fort bien situé sur Grande-Allée, tout près de la clinique où nous devions aller. Cette fois, je n'ai pas beaucoup aimé l'accueil. Le gérant-proprio(?) nous a fait des reproches à propos de l'espace occupé par notre voiture sur le stationnement: il a été poli, mais tout juste, et je n'ai pas apprécié.

La grande chambre (que nous avions déjà occupée au fil des années) est tout en longueur et divisée en deux sections: l'espace pour dormir est petit, avec ses deux demi-lits presque collés l'un à l'autre, et pas de table de chevet. Nous avons placé entre les deux lits une chaise qui en a joué le rôle. En revanche, la salle de bain est moderne et le tout est d'une propreté impeccable.

dejeunerCharlesA.jpgIl faut dire la veille à quelle heure on va prendre le petit déjeuner, qui nous est servi en salle:  on choisit, sur un menu qui n'a pas varié depuis des lustres, entre croissants, rôties, bagels, fruits, céréales, yaourts... Atmosphère feutrée et guindée dans la salle (par ailleurs assez jolie, voyez la photo ci-dessus), je ne sais pas pourquoi.

Et il faut payer un supplément (7.50$) pour une place de parking conçue pour une Smart, chanceux quand on n'y est pas coincé ou obligé de remettre les clés au cas où il faudrait déplacer l'auto. De sorte que pour coucher un soir, cela a coûté 176$.

Bref, c'est un gîte sympathique mais conçu davantage pour des vacanciers pas pressés (et qui ont peu de bagages car l'escalier est raide et il n'y a pas d'ascenseur) qui veulent explorer les environs, aller à pied rue Cartier ou au Musée des Beaux-Arts (ce que nous avons fait, je vous en reparlerai). Pour le centre-ville  (château Frontenac, place d'Youville...), c'est faisable... si on peut marcher quatre à six kilomètres (aller-retour).

Donc, c'était cher et nous n'avions pas vraiment envie d'y retourner.

 

avionLindbergh.jpgAlors pour les autres voyages, nous avons opté pour l'hôtel Lindbergh (que nous connaissions aussi) à Ste-Foy, sur le boulevard Laurier. Prix: 115$, incluant les taxes, le stationnement et un petit déjeuner minimaliste: on se fait soi-même griller ses toasts, il y a aussi des céréales, des fruits frais et en conserve, des jus et du café.

atriumLindbergh.jpg On déjeune dans l'atrium central (photo) autour duquel sont disposées les chambres. Ça manque peut-être de variété, mais l'atmosphère est détendue et conviviale.

La décoration s'inspire de la vie de l'aviateur Charles Lindbergh: une maquette du Spirit of Saint Louis nous accueille est à l'entrée, et partout dans les corridors il y a des photos d'époque relatant la vie et les exploits de ce pionnier de l'aviation. Plutôt sympathique.

La chambre (en longueur elle aussi) est spacieuse et agréable, les lits de bonne taille et pas trop rapprochés (on peut ronfler!), la literie toute blanche, plancher de bois, télé à écran plat, non-fumeur, il y a un frigo et une cafetière (café inclus). Mais dès qu'on sort de l'hôtel, il faut s'accommoder d'un environnement assez horrible: grandes artères, circulation infernale, centres d'achats et autres laideurs urbaines. Sauf les centres commerciaux et quelques restaurants, il n'y a nul endroit à visiter dans les environs, si on se déplace à pied.

Comme nous y étions par affaires, le Lindbergh,  situé à dix minutes (en voiture) de nos rendez-vous médicaux, nous a entièrement convenu, pour les deux autres séjours. À part le café imbuvable servi au petit déjeuner, et la difficulté à gérer convenablement l'air climatisé (trop chaud ou trop froid, air direct sur l'un des deux lits) tout était parfait.

Pour les expériences culinaires à Québec, je vous en parle bientôt.