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23/10/2011

Jouer au golf sur Ste-Catherine

À Montréal le 22 septembre dernier, c'était la journée En ville sans ma voiture. La rue Ste-Catherine était fermée à la circulation entre McGill College et De Bleury. On y circulait à pied, on pouvait pique-niquer aux tables installées dans la rue et  jouer au mini-golf.

golf,rue ste-catherine,montréal

Une chorale chantait devant la cathédrale Christ Church:

golf,rue ste-catherine,montréal

C'était comme un jour de fête... sympathique et bucolique.

golf,rue ste-catherine,montréal

20/12/2010

L'Appât n'a pas d'appas

Ce titre, juste pour le plaisir de jouer avec les mots et d'utiliser "appas", un mot suranné que Racine en particulier affectionnait:

Cette ardeur que j'ai pour ses appas
Bérénice en mon sein l'a jadis allumée

 

lappatGuya.JPGIl y a quelques semaines j'ai vu la bande-annonce de L'Appât, le film d'Yves Simoneau qui vient de sortir sur grand écran.

Et j'ai pensé: "tiens! un sous-produit de Bon Cop, Bad Cop!"

Et j'ai subi, comme tous ceux qui écoutent la télé et lisent les journaux, ce matraquage où on voyait Guy A. Lepage et Rachid Badouri débiter leur salade à propos de leur rencontre, de leur plaisir à collaborer, de leur amitié et blablabla.

Et j'ai vu des extraits du film qui avaient l'air d'être tout sauf drôles.

Et j'ai pensé: "bof, ça n'a pas beaucoup d'appas!!!"

Et j'ai lu quelques critiques quand, après la tournée de matraquage, les chroniqueurs ont enfin eu le droit de dire ce qu'ils pensaient vraiment.

Et  j'ai pensé: "tiens! des coups de matraque! Ayoye! Bonjour la police!!! Je n'irai certainement pas voir L'Appât".

 

lAppatTavernier.jpg

Guy A. semble prédestiné à jouer dans des navets... même quand il ne les réalise pas! Rachid (sympathique humoriste par ailleurs), est tellement maquillé dans le film (d'après les extraits que j'ai vus) qu'il a l'air de se préparer à entrer au Musée de cire. Quant à Yves Simoneau, on dit qu'il est un réalisateur de talent. Qu'est-ce qui lui arrive?


AppatMann.jpg

...Et une petite recherche n'aurait pas été de trop au moment de choisir le titre du film. Ou peut-être qu'on l'a fait exprès?

L'Appât est un film de Bertrand Tavernier tourné en 1995 (notez que, sur l'affiche, on n'a pas jugé bon de mettre l'accent circonflexe sur le deuxième A du titre!). C'est aussi le titre donné à la version française d'un western d'Anthony Mann (1953: l'accent sur le deuxième  est bien présent sur cette affiche-là, tout comme sur celle du film avec Guy A.) dont le titre original était The Naked Spur. On n'a pas osé la traduction littérale: "L'Éperon nu"...

13/01/2010

Haïti : trop de malheurs

Images du séisme qui vient de frapper Haïti: il n'y en a que trop, et toutes plus désolantes les unes que les autres. Il y a des vidéos sur youtube: si vous souhaitez en trouver, il suffit de chercher.

Je vous montre simplement un graphique (provenant du site de libération.fr, où vous pouvez lire des nouvelles heure par heure sur le sujet) qui illustre la force du tremblement de terre:seisme.jpg

Un pays pauvre, aux prises avec des problèmes de tous ordres, une population démunie, et voilà que frappe une catastrophe naturelle (une de plus) d'une ampleur extrême, qui détruit les rares bâtiments officiels qui avaient pu être érigés dans la capitale et fait des morts, des blessés, des sans-abri parmi les pauvres d'entre les pauvres.

Des morts aussi, il faut le dire, parmi les "humanitaires" étrangers et Haïtiens: autant de secouristes potentiels qui ne pourront agir.

blogueJFL.jpgEn terminant, je vous donne aussi un lien vers les propos de Jean-François Labadie, un blogueur montréalais installé à Port-au-Prince et qui continue, je ne sais comment, à alimenter son  blogue. Les notes les plus récentes concernent le séisme tel qu'il l'a vécu, mais tout ce qu'il a écrit précédemment, sur sa perception de la vie quotidienne et de la culture en Haïti est également  intéressant et pertinent.

Pour faire un don

Le blogueur Jack propose une liste des endroits où on peut donner de l'argent pour venir en aide aux sinistrés ici.

10/03/2008

Bravo Claude!

claude dubois,russie,artistes,toronto,sortie,saint-pétersbourg,nevaJ’étais très contente de la sortie de Claude Dubois contre ce pseudo gala du Panthéon des auteurs et compositeurs canadiens qui se déroulait à Toronto. Leur attitude démontre un mépris et une méconnaissance de la vie culturelle québécoise.
Après avoir flushé de l’émission télévisée tous les artistes québécois qui ont effectué une prestation au gala, ils ont prétendu que c’est parce que leur public ne les connaît pas. Excellent argument: on comprend qu’ils ont fait semblant d’honorer des artistes québécois juste pour respecter des conditions d’obtention des subventions gouvernementales!
J’ai souvenir d’un spectacle de Claude Dubois à l’auditorium Dufour, que j’avais couvert : disons qu’il n’était pas au mieux de sa forme.


Mais ce dont je me souviens surtout, c’est que nous sommes tous deux allés en Russie, en 1993. Pas juste nous deux: il y avait sa conjointe d'alors, Louise Marleau, plus sept ou huit journalistes du Québec, dont moi.
Ce fut un voyage épique: nous devions passer quelques jours à Moscou, mais nous avons appris que c’était très dangereux, que les touristes se faisaient attaquer dans leur chambre d’hôtel. Louise et Claude y sont tout de même allés, car ils avaient des amis qui jouaient une pièce de Tchékov dans un théâtre moscovite.
Ils jous ont rejoints le lendemain à Saint-Pétersbourg, où nous avons passé une dizaine de jours: nous nous promenions dans un vieil autobus jaune déglingué, avec la guide Nadia qui parlait un excellent français, et le chauffeur qui baragouinait un peu d’anglais.

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Nous avons sillonné la perspective Nevski, visité toutes les églises et tous les palais de la ville et des environs, y compris la forteresse Pierre et Paul, et bien entendu, l’Ermitage (photo), un musée fabuleux. L’hôtel où nous logions était un ancien centre des jeunesses communistes, absolument épouvantable, vieux, puant, mal chauffé, avec quelques coquerelles en prime.
Malgré cela, j’ai fait un superbe voyage. C’était au mois de juin, le soleil ne se couchait pas (ce qu'on appelle les nuits blanches de Saint-Pétersbourg), la ville était à la fois délabrée et merveilleusement belle. Un soir nous avons veillé dehors, assis sur des marches de pierre qui descendaient tout droit dans la Neva.
Louise et Claude se sont prêtés au jeu, ils ont participé à presque toutes les sorties, visites, réceptions officielles prévues au programme. Ils se sont chicanés parfois, mais rien de sérieux. Avec tout le reste du groupe, j'ai passé la dernière soirée dans leur chambre. Claude a sorti sa guitare et nous a chanté quelques-unes de ses tounes.
Pour moi, Claude Dubois, c’est aussi l’une des plus belles voix pop du Québec: justesse, diction impeccable, harmoniques, vibrato à l’occasion. Les jeunes chanteurs d’aujourd’hui ne savent plus, comme lui et les autres de sa génération, tenir une note plus de deux temps.
Dans le Blues du businessman, il demeure inégalé. J’ai entendu plusieurs versions de Starmania, y compris la classique, produite par l’OSM en version concert à Montréal en 2004, mais même une voix classique cultivée comme celle du ténor Marc Hervieux ne produit pas autant d’effet que celle de Claude Dubois dans le blues de Zéro Janvier.

Chapo, Mossieu Dubois !