Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

28/12/2014

Noël au temps des médias...

Nativité, Noël, aujourd'hui, Lorenzo lotto, médias

(Nativité, Lorenzo Lotto, 1523, huile sur panneau de bois. Washington, The National Gallery of Art.)

 

Une amie qui m'a offert ses voeux a joint à son message le texte amusant que voici. (Je l'ai retrouvé sur ce blogue, modifié quelque peu, mais il faudrait le retravailler et le peaufiner, il me semble):

 

Si Noël avait lieu aujourd'hui, nous pourrions lire dans les journaux:
-- Nouveau-né trouvé dans une étable: la police s’est rendue sur les lieux. Un menuisier et une mineure (peut-être la mère) ont été mis en garde à vue.
-- Rappel des faits : hier un citoyen a avisé les autorités que des sans-abri s'étaient installés sans autorisation dans son étable.
-- Dépêchés sur les lieux, les policiers ont découvert un nouveau-né enveloppé dans des morceaux de tissu, et dormant dans une crèche.
-- Un homme, identifié plus tard comme étant Joseph H. (de Nazareth) essayait d’empêcher les autorités d’emmener l’enfant pour le confier à la DPJ. Il était aidé par plusieurs bergers et par trois étrangers non identifiés.
-- Ces derniers se présentant comme des mages ont été arrêtés. La Sécurité publique s’interroge sur l’origine de ces trois hommes, qui n'avaient aucun papier d'identité sur eux. En revanche, leurs bagages contenaient de l’or ainsi que des produits suspects. Ils prétendent que Dieu leur a dit de ne pas répondre aux questions.
-- Les produits suspects ont été envoyées au laboratoire de la police scientifique, afin d’être analysés.

-- Le lieu où le nouveau-né se trouve actuellement n’est pas communiqué.
-- La jeune mère se trouve pour l’instant à l’hôpital universitaire de Bethléem pour des examens médicaux et psychiatriques. En effet, elle prétend être vierge et que le bébé vient de Dieu.
-- Si son état mental le permet, elle sera mise en examen pour non-assistance à personne en danger.
-- On soupçonne que la consommation de drogue, vraisemblablement fournie par les trois étrangers, pourrait être le moteur de cette triste affaire.
-- En ce qui concerne les bergers présents sur les lieux, qui ont affirmé avoir vu un homme tout de blanc vêtu, qui leur aurait ordonné de se rendre à l’étable, avant de s’envoler, une information judiciaire a été ouverte.
-- Des examens plus poussés seront effectués en milieu fermé, pour déterminer s'ils ont absorbé de l'alcool ou des drogues. Ils ont été mis en détention en attendant leur comparution.

20/12/2014

Triste Palais

Gare du Palais, Québec, autobus, triste, Noël

Ce joli arbre de Noël tente malgré tout d'égayer un peu le triste décor du Terminus d'autobus de Québec, pompeusement appelé Gare du Palais, nom qui désigne en réalité le monumental édifice construit en 1915 pour abriter la gare ferroviaire, et qui a conservé sa beauté architecturale:

gare du palais,québec,autobus,triste,noël


Mais du côté du terminus routier, ajouté plus tard, c'est la désolation. Propre et moderne (style années 60), mais désert et sans vie, sauf quand il y a un départ et qu'une longue file est formée (souvent à l'extérieur, sur le quai) par les voyageurs qui vont monter à bord de l'autocar.
Les restos changent régulièrement de bannière, peu fréquentés par les voyageurs qui n'ont que le temps d'acheter un sandwich ou des friandises au dépanneur-marchand de journaux qui, lui, a l'air de bien rouler.
Un autre qui tient bon, c'est le café (peut-être un Van Houtte, je ne sais pas). Et pourtant, je n'y ai jamais bien mangé. Je me souviens entre autres d'une infecte quiche lorraine, dix fois trop salée, remplie d'oeufs cuits et recuits au micro-ondes... et de plusieurs expressos imbuvables.

gare du palais,québec,autobus,triste,noël

La consigne offre des espaces à peine assez grands pour accueillir une grosse valise, qui coûtent 4$ chacun en jetons... et la machine à jetons ne fonctionne presque jamais. On y voit toujours des usagers désespérés quêter de la monnaie à tous les passants. C'est minuscule et étouffant.

Quelle piètre image de Québec pour les voyageurs qui y arrivent par autobus!



gare du palais,québec,autobus,triste,noël"Amusements Gare du Palais", annonce bravement la petite enseigne sous laquelle se trouvent quelques appareils où on met des sous pour obtenir des bébelles innommables. Les enfants s'y laissent prendre encore parfois... Il y avait là autrefois une grande salle de jeux vidéo..

 

 

Le terminus de Québec est un endroit où on passe le moins de temps possible, et quand on doit y attendre, vaut mieux avoir avec soi de la lecture ou de la musique, car il n'y a absolument rien à faire...
Sauf, si on en a le temps, aller se promener du côté de la gare des trains...

12/12/2014

Choisir sa tête

salle,spectacle,vision

(Photos prises en 2010 au Palais Garnier: ci-dessus, avant le début de la représentation, et ci-dessous, pendant le ballet, avec une tête pas possible devant moi)

 

Quand je vais dans une salle sans place assignée, au cinéma par exemple, j'ai tendance, comme la plupart des gens j'imagine, à m'installer derrière un siège vide. Pour ne pas avoir devant moi une tête ou des épaules qui obstruent ma vue.

Du moins c'était le cas jusqu'à tout récemment. Quelques expériences m'ont fait comprendre que ce n'est pas toujours le meilleur choix. En effet, il m'est arrivé de prendre place derrière un siège vide... qui l'est demeuré jusqu'à ce que vienne s'y asseoir une dame dont le haut chignon et les boucles folles me cachaient le spectacle. Ou une bourgeoise à large chapeau. Ou un type qui garde sa casquette vissée sur la tête.

Ou un grand et élégant jeune homme, longues jambes, larges épaules, dos bien droit, chevelure abondante: tout à fait mon genre... à condition qu'il soit assis à côté de moi, et non devant, avec une femme!

salle,spectacle,vision

Alors j'ai changé de méthode: désormais, plutôt que de me fier au hasard, ou de souhaiter que le siège demeure vide, ce qui est peu probable quand le spectacle est très fréquenté, je choisis la personne qui sera assise devant moi. Quelqu'un de très petit: un enfant, une petite vieille un peu voûtée, un vieillard au crâne dégarni. Je m'installe derrière l'élu(e), vérifie que je vois très bien le spectacle ou le film, et le tour est joué.

J'essaie aussi de deviner, par son attitude, si la personne a l'air d'attendre quelqu'un, pour ne pas risquer qu'elle change de siège avec un éventuel compagnon qui serait plus encombrant pour moi.

Et les manteaux...

Un autre irritant du même genre, c'est le manteau d'hiver. Plusieurs semblent délibérément le placer là où il obstruera la vue des autres. À la Maison symphonique, par exemple, alors que je prenais place dans les gradins situés derrière la scène, deux personnes ont eu l'idée saugrenue de placer leur manteaux sur la rampe qui courait devant nous. Cela cachait à leurs voisins une bonne partie de la scène. Heureusement, une placière leur a demandé de les déplacer...

Dans l'autobus, quand on n'est pas assis à l'avant, on ne voit pas grand-chose. Eh bien, un jour, la femme assise devant moi a placé son manteau sur le dossier de son siège, bouchant complètement le minuscule espace par lequel je pouvais voir la route...