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26/02/2016

Apportez votre parfum

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Petit, joli, pratique: je l'ai découvert juste avant de partir pour Cuba, en fouinant à la boutique du CAA à Chicoutimi.

Jusque-là, quand je voulais emporter mon parfum préféré en voyage, je tentais d'en obtenir quelques échantillons à la pharmacie. Sinon...  j'essayais d'en vaporiser un peu à partir du flacon dans un petit contenant, souvent avec dégâts collatéraux.

Bref, j'ai acheté ce petit atomiseur Travalo, en me demandant comment je ferais pour y injecter mon eau de toilette.

Et finalement, c'est un jeu d'enfant.

Le vaporisateur d'un flacon de parfum est en général recouvert d'un petit capuchon qui oriente le jet. Il suffit de retirer ce capuchon (j'ai découvert qu'on pouvait faire ça sans problème), ce qui découvre le minuscule tube par lequel le liquide sort de la bouteille.

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On insère le tube dans le petit trou à la base de l'atomiseur Travalo. On presse à répétition, on observe le parfum qui monte dans le petit flacon, on arrête quand c'est plein... et voilà! On pourra sentir bon en voyage... même dans l'avion, où il est accepté sans problème.

Grâce à ce petit objet ingénieux, mignon et sympathique (je l'ai choisi gris, ma couleur favorite), j'ai pu apporter à Varadero  ma fragrance préférée... et la porter chaque jour.

Et quelle est-elle, cette fragrance, vous demandez-vous peut-être.

En ce moment, c'est l'eau de parfum La petite robe noire, de Guerlain.

16/07/2012

La femme qui parle

femme bavarde, voyage, autobusComme vous le savez peut-être, je suis une adepte des transports en commun. J'aime prendre le bus et le métro dans toutes les villes où je vais. Et pour me rendre à Québec ou à Montréal, rien ne vaut l'autocar, qui me permet de bonifier mon trajet. Conduire mon auto pendant des heures, garder les yeux fixés sur des choses insignifiantes comme la route et les autres voitures, c'est une perte de temps, c'est contre-productif. Tandis que dans le bus, je peux lire, dormir un peu, naviguer sur Internet, déguster mon petit goûter.

C'est aussi l'occasion d'observer et de côtoyer toutes sortes de gens parmi lesquels, parfois, de drôles de numéros.

Un matin, j'attends justement l'autobus Intercar au terminus. Je ne vous dis pas lequel (histoire de ne blesser personne) mais vous pouvez devinerfemme bavarde, voyage, autobus.

Je prends place à une petite table où se trouve déja une femme qui semble avoir mon âge. On se regarde, elle me demande où je vais... À Montréal, réponds-je, et je lui pose la même question.

Sa réponse est un fleuve...

Elle se rend à Québec, puis ira chez son fils, qui a été victime d'une inondation.  Elle doit aller l'aider, s'occuper des enfants. Il le lui a demandé, dit-elle, reprenant les mots exacts et imitant la voix du fils. La veille, elle a assisté à un concert auquel participait un de ses petits-fils. Non seulement elle raconte, mais joue les personnages, en changeant de vofemme bavarde, voyage, autobusix: son mari, son fils, sa belle-fille, son petit-fils disant par exemple: "Mamie, il faut absolument que tu viennes me voir."

Au bout de dix minutes, pendant que mon mari est allé acheter les journaux et faire un tour dehors, je connais toute son histoire, toute sa famille (portrait vocal inclus), toutes ses activités...

Je n'ai pas dit un mot... et je n'en peux plus!!!! Difficile à écouter. Elle parle sans arrêt...  Je me demande ce que ses proches pensent de cette extraordinaire logorrhée. Et j'ai hâte que mon mari revienne!

Je ne sais pas qui a dû subir son incessant discours dans l'autobus. Moi, si j'avais dû écouter ça jusqu'à Québec, je serais morte.

02/04/2012

La chevauchée fantastique...

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C'est bien moi sur ce petit âne. Une excursion mémorable en 2006, lors de notre voyage en Grèce. Comme la plupart des autres membres du groupe, j'avais choisi le "péti-âne" (comme le prononçait la guide à bord du bateau) pour faire l'ascension d'une pente abrupte, dernier segment du chemin menant à l'Acropole de Lindos, sur l'île de Rhodes où nous avions fait escale.

Toute une expérience. Les "péti-ânes" étaient très énervés, et quasi-impossibles à contrôler une fois lancés vers le sommet. Ma monture, un mâle excité par la croupe des femelles, leur courait après sans trop se préoccuper de moi. D'ailleurs nous, les passagers, devions faire très attention à ne pas laisser écraser une de nos jambes entre deux ânes.

Montée dans le désordre et la bousculade, étroit sentier au bord d'une falaise escarpée. Nous étions en danger, sans bien nous en rendre compte. Un faux mouvement trop ample, un péti-ane qui prend le mors aux dents, et nous dégringolions tous au fond du précipice. Sauf mon conjoint, qui avait sagement choisi de monter par les escaliers.

Je vois d'ici les manchettes: "25 touristes québécois périssent dans un accident d'âne en Grèce."

J'ai été récompensée de mes peines toutefois: de là-haut, la vue en plongée sur la crique, avec son eau si calme et si bleue, était magnifique.

 

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 (Photo: M0ttylicense Creative Commons)


Sans parler de la splendeur de ce site archéologique, avec le temple d'Athéna Lindia et tous les autres vestiges. Aujourd'hui, les frissons et sueurs froides éprouvés pendant ma balade asinienne se sont transmués en un souvenir plaisant.

Jack a publié sur Facebook quelques autres photos de ce merveilleux voyage en Grèce et en Turquie, retrouvées au fond d'une armoire que nous avons entrepris de ranger: nous deux à Éphèse ici. Et moi en gros plan.