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23/07/2011

Rouler sous la pluie... ou presque

chicoutimi,piste cyclable,vélo,marinaPartie à vélo ce matin. Beau soleil, air un peu humide. Ça descendait vite sur la jolie piste cyclable vers Chicoutimi.

Et il y avait du monde! Dans les deux sens. Une vraie autoroute. J'ai  même vu deux excités qui se croyaient au Tour de France, roulant à tombeau ouvert et effrayant les autres cyclistes au moyen d'un klaxon.
Il y avait de gros nuages noirs sur la zone portuaire à Chicoutimi, mais ils sont passés, le soleil est revenu. À la Marina, le Cassiopée IV larguait les amarres, je l'ai suivi de loin (photos) en roulant vers Rivière-du-Moulin.
Puis j'ai regardé derrière moi et vu que le temps se gâtait, un grain sérieux s'amenait de l'Ouest à toute vitesse. Je savais que je n'avais pas le temps de rentrer à vélo, et qu'il pleuvrait pendant au moins deux heures.
Alors j'ai appelé mon chevalier servant, un homme galant comme il ne s'en fait plus. Il a enfourché sa puissante monture (de race VUS) pour venir me chercher. Il est arrivé juste avant que les éléments se déchaînent...

Chiotutimi, piste cyclable, vélo, Marina

20/05/2011

Rage au guidon

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Chaque printemps, les prétendus amateurs de vélo recommencent à râler: au bureau, dans les médias, à la radio, ils grêlent contre... contre tout. Les automobilistes (pas fins, je suis d'accord), l'état des routes, les nids de poule et le sable sur les pistes cyclables, quand ce n'est pas contre la pluie, le vent et le froid!

À mon avis, le problème de tous ces gens, c'est qu'ils n'aiment pas vraiment le vélo. Ils aiment autre chose: la vitesse, la compétition, le grand air, les culottes serrées, la selle dans l'entrejambe, le chialage... n'importe quoi.

Quand on aime le vélo, c'est simple: on enfourche sa monture, on part et on roule. Le plaisir, pour un(e) cycliste (du dimanche, je l'admets, mais y a-t-il une plus belle catégorie?), c'est non seulement de rouler, d'observer, de sentir le vent, mais c'est aussi celui de s'adapter aux circonstances: contourner les trous et les obstacles, changer de direction si la route est bloquée, vélo,sport,aimermettre pied à terre pour observer un paysage ou pour grimper une pente abrupte, ralentir pour laisser passer une voiture, une poussette ou un écureuil, sentir parfois la griserie d'une descente rapide, découvrir de nouveaux chemins. Une série de petits défis qui donnent toute sa saveur à la sortie,  et qui nous incitent à être là, complètement, à tout moment.

Si on est tout le temps enragé contre les voitures, les camions, les piétons, les trous, les services municipaux, les feux de circulation, on n'est pas heureux à vélo. Alors pourquoi s'obstiner à en faire? Pourquoi rêver d'une chose impossible: une route toute à soi, lisse et douce comme un tapis?

Les cyclistes qui font de la compétition de haut niveau ont accès à ce genre de piste, soit qu'elle soit dégagée juste pour eux dans les rues d'une ville, ou sur les routes d'un pays (France, Italie), ou encore qu'ils tournent en rond sur une piste circulaire, extérieure ou intérieure.

C'est bien leur droit, remarquez, mais j'ai comme l'impression que ceux-là non plus n'aiment pas vraiment le vélo.