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14/07/2010

Aventures culinaires à Québec(1)

façadeBruyere.jpg

Pendant mes études à l'Université Laval, il y a quatre décennies, j'habitais à la résidence des filles, qu'on appelle aujourd'hui le pavillon Agathe-Lacerte (elle fut la première femme professeure à Laval).

Pendant ces trois ans, j'ai  découvert les différentes façons de me nourrir à Ste-Foy:  la cafétéria universitaire (on y mangeait mal mais on y rencontrait plein de gens intéressants, notamment de beaux étudiants), les spaghettis que l'on cuisinait à la chambre, dans une tasse à mesurer remplie d'eau, où l'on plongeait un chauffe-eau métallique pour faire bouillir le tout.

Les petits restaurants de Place Laurier, tout près du campus: il y en avait un près d'une pharmacie (ou était-ce dans la pharmacie?) où nous allions souvent manger le midi. Et le poulet BBQ et les mets chinois livrés à notre chambre par les établissements de la rue Myrand.

Et quelques restaurants un peu plus chics, où m'emmenait Jack qui me faisait la cour: filet mignon, sauce aux champignons, patate au four, cocktails exotiques et un peu de vin rouge qui nous rendaient pompettes. C'était la fête.

Plus tard, disposant d'un revenu plus confortable et allant souvent à Québec, nous y avons exploré les ressources gastronomiques et fait bombance dans les meilleurs établissements: nous aimions beaucoup le Café d'Europe, rue St-Angèle: le décor n'a pas beaucoup changé depuis, comme le montre cette vidéo, mais la carte n'affiche plus la merveilleuse entrecôte bordelaise que nous avions l'habitude d'y commander.

livreBruyère.jpgNotre préféré était cependant À la table de Serge Bruyère, rue St-Jean (photo ci-haut), où nous sommes allés très souvent, à deux, à quatre, ou en groupes plus imposants: je me souviens d'un extraordinaire dîner, un soir d'hiver, nous étions une dizaine dans une grande salle privée du dernier étage, où on nous avait servi d'innombrables plats (et vins) tous plus délicieux les uns que les autres.

Mais le grand chef Serge Bruyère est décédé en 1994 (à 43 ans). Sa table, reprise par d'autres, est demeurée en activité un certain temps, mais la qualité n'y était plus.

(La suite dans la prochaine note)

04/07/2010

Hauts et bas de Québec

relaisChAlex.jpgJ'ai séjourné à Québec trois fois au cours des quatre dernières semaines, pour accompagner un malade (mon conjoint) pour examens médicaux et interventions chirurgicales (bénignes. Si vous voulez plus de détails, lisez son blogue ici).

Premier séjour au relais Charles Alexandre, un petit hôtel qui possède beaucoup de cachet et que nous aimons bien, fort bien situé sur Grande-Allée, tout près de la clinique où nous devions aller. Cette fois, je n'ai pas beaucoup aimé l'accueil. Le gérant-proprio(?) nous a fait des reproches à propos de l'espace occupé par notre voiture sur le stationnement: il a été poli, mais tout juste, et je n'ai pas apprécié.

La grande chambre (que nous avions déjà occupée au fil des années) est tout en longueur et divisée en deux sections: l'espace pour dormir est petit, avec ses deux demi-lits presque collés l'un à l'autre, et pas de table de chevet. Nous avons placé entre les deux lits une chaise qui en a joué le rôle. En revanche, la salle de bain est moderne et le tout est d'une propreté impeccable.

dejeunerCharlesA.jpgIl faut dire la veille à quelle heure on va prendre le petit déjeuner, qui nous est servi en salle:  on choisit, sur un menu qui n'a pas varié depuis des lustres, entre croissants, rôties, bagels, fruits, céréales, yaourts... Atmosphère feutrée et guindée dans la salle (par ailleurs assez jolie, voyez la photo ci-dessus), je ne sais pas pourquoi.

Et il faut payer un supplément (7.50$) pour une place de parking conçue pour une Smart, chanceux quand on n'y est pas coincé ou obligé de remettre les clés au cas où il faudrait déplacer l'auto. De sorte que pour coucher un soir, cela a coûté 176$.

Bref, c'est un gîte sympathique mais conçu davantage pour des vacanciers pas pressés (et qui ont peu de bagages car l'escalier est raide et il n'y a pas d'ascenseur) qui veulent explorer les environs, aller à pied rue Cartier ou au Musée des Beaux-Arts (ce que nous avons fait, je vous en reparlerai). Pour le centre-ville  (château Frontenac, place d'Youville...), c'est faisable... si on peut marcher quatre à six kilomètres (aller-retour).

Donc, c'était cher et nous n'avions pas vraiment envie d'y retourner.

 

avionLindbergh.jpgAlors pour les autres voyages, nous avons opté pour l'hôtel Lindbergh (que nous connaissions aussi) à Ste-Foy, sur le boulevard Laurier. Prix: 115$, incluant les taxes, le stationnement et un petit déjeuner minimaliste: on se fait soi-même griller ses toasts, il y a aussi des céréales, des fruits frais et en conserve, des jus et du café.

atriumLindbergh.jpg On déjeune dans l'atrium central (photo) autour duquel sont disposées les chambres. Ça manque peut-être de variété, mais l'atmosphère est détendue et conviviale.

La décoration s'inspire de la vie de l'aviateur Charles Lindbergh: une maquette du Spirit of Saint Louis nous accueille est à l'entrée, et partout dans les corridors il y a des photos d'époque relatant la vie et les exploits de ce pionnier de l'aviation. Plutôt sympathique.

La chambre (en longueur elle aussi) est spacieuse et agréable, les lits de bonne taille et pas trop rapprochés (on peut ronfler!), la literie toute blanche, plancher de bois, télé à écran plat, non-fumeur, il y a un frigo et une cafetière (café inclus). Mais dès qu'on sort de l'hôtel, il faut s'accommoder d'un environnement assez horrible: grandes artères, circulation infernale, centres d'achats et autres laideurs urbaines. Sauf les centres commerciaux et quelques restaurants, il n'y a nul endroit à visiter dans les environs, si on se déplace à pied.

Comme nous y étions par affaires, le Lindbergh,  situé à dix minutes (en voiture) de nos rendez-vous médicaux, nous a entièrement convenu, pour les deux autres séjours. À part le café imbuvable servi au petit déjeuner, et la difficulté à gérer convenablement l'air climatisé (trop chaud ou trop froid, air direct sur l'un des deux lits) tout était parfait.

Pour les expériences culinaires à Québec, je vous en parle bientôt.