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29/06/2010

Fraise contre fraise

fraisesTessier.jpgJ'aime les fraises, mais pas au point de parcourir des kilomètres pour en trouver. Je les achète habituellement au supermarché IGA près de chez moi, et... j'en rencontre de toutes sortes.

Les premières fraises québécoises arrivées cette année venaient de Ste-Anne des Plaines: elles étaient extraordinaires. J'en ai acheté deux fois, des petits paniers à 4.99. Un peu cher, mais ça valait la peine: petites, justeuses, sucrées, auccun besoin d'y ajouter sucre ou crème: elles étaient parfaites.

Plus récemment, les paniers offerts chez IGA venaient de l'Île d'Orléans: un peu moins chers, 3.99$ si je me rappelle bien. Vu la réputation de l'Île, je croyais qu'elles seraient encore meilleures. J'aurais dû me fier à leur aspect: des parties blanches ou trop pâles, d'autres qui semblaient ramollies. En fait elles  étaient à peu près immangeables: certaines très dures, d'autres talées, toutes acides ou insipides. Quelle déception!

fraiseChamp.jpg

Ensuite j'en ai acheté d'autres chez Corneau Cantin, toujours en format 1.5 litre (à 2.99$), en provenance de St-Nicolas. Elles étaient petites et juteuses mais pas tout à fait assez sucrées, plutôt bonnes mais très loin de la perfection des fraises de Ste-Anne des Plaines.

Je n'ai pas goûté aux fraises du Saguenay, qui arrivent ces jours-ci: et je n'y goûterai probablement pas, car elles ne sont pas vendues dans les supermarchés. Il faut aller au marché public ou à la ferme pour s'en procurer....

Art et fraises

En faisant des recherches pour trouver des images de fraises, j'ai découvert cette toile magnifique (photo du haut) d'un peintre français dont j'ignorais tout, Joseph Le Tessier (1867-1949). L'oeuvre faisait partie d'une exposition consacrée aux peintres de la vallée de la Marne, tenue l'an dernier à Château-Thierry.

Voici quelques lignes (bien maladroites) tirées des documents de l'exposition:

Installé à Noroy-sur-Ourcq  en 1933 avec sa fille et son épouse, vivant très chichement et souvent avec l’aide des paysans qui échangeaient les produits de la ferme contre ceux du peintre, Le Tessier, âgé de 66 ans, donna soudain à sa peinture l’éclat d’une jeunesse éclatante (sic). Plus rutilantes les unes que les autres, les couleurs organisent un véritable embrasement pictural.

TessierAutoportrait.jpg

(...) Il faudra attendre 1952, trois ans après sa mort, pour qu’une rétrospective de ses œuvres ait lieu à Lyon où les critiques les plus célèbres (...) loueront la puissance picturale peu commune de Le Tessier.

Et sur son autoportrait, ci-contre:

Le caractère entier, ombrageux et emporté de l’artiste transpire dans ce dessin inédit où Joseph Le Tessier semble vouloir se dévoiler…

Curieusement, à l'exception du lien cité plus haut menant à l'exposition de Château-Thierry, je n'ai trouvé ni site web ni article Wikipedia à son sujet. En revanche, il y a une biographie assez complète  sur ce site en anglais. (C'est la traduction d'une page contenue dans un ouvrage en français:  Les peintres de la vallée de la Marne, autour de l'impressionnisme, de Noël Coret, chez Casterman, qui, lui, n'a pas été mis en ligne, ou du moins pas sous une forme très lisible, comme on pourra le vérifier en suivant ce lien).