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17/01/2011

La galaxie Quidam

quidamRoueSoleil.jpgL'homme dans la roue (photo Patrice Laroche, Le Soleil)

 

Quidam à Chicoutimi: je n'allais pas manquer ça. J'ai vu ce spectacle du Cirque du Soleil l'année de sa création, en 1996 à Québec. Voici mon billet:

 

96QuidamBillet.jpgJ'y donc allée samedi, avec mon âme d'enfant: nous avons beaucoup aimé. Comme toujours au Cirque du Soleil, il faut entrer dans le jeu, écouter, regarder, s'abandonner totalement.

afficheQuidam.jpgLes numéros lents, zen ou dramatiques (contorsion aérienne avec soie, équilibre sur canne, équilibre à deux) alternent avec les numéros dynamiques à couper le souffle (cordes lisses, cordes volantes, cordes à sauter, diabolo). Ceux que j'ai nommés sont les meilleurs à mon avis, mais ils sont tous bons, chacun a son charme particulier.

Une mise en scène théâtrale enveloppe le tout d'une atmosphère étrange, intemporelle. Musiciens, danseurs, comédiens, acrobates. Visages souriants ou graves, corps ramassés, étirés, tordus, tenant, soutenant, lançant d'autres corps, se déplaçant au sol ou voltigeant dans les airs. Images, chorégraphies, mini-scènes de théâtre, brèves apparitions de personnages énigmatiques. Magie, mystère, humanité, beauté. Conduite par l'homme sans tête à l'imperméable et au parapluie, la troupe nous emmène en voyage, en apesanteur, hors du temps et de l'espace.

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Quelques notes (plus prosaïques) sur la représentation au centre Georges-Vézina, le samedi 15 janvier 2011 à 16 heures:

- La participation du public (spectateurs choisis au hasard) pour deux numéros: le premier, avec une jeune femme que tente de séduire un clown, a été un succès. Le suivant, tournage d'une scène de cinéma avec quatre spectateurs, fut un peu laborieux et s'est étiré en longueur, car le clown-cinéaste peinait à faire comprendre ses ordres à sa troupe improvisée.

quidamDiabolo.jpg- J'étais assise dans les gradins à l'arrière, et non au parterre comme les deux années précédentes (pour Saltimbanco et Alegria): j'avais une bien meilleure vue d'ensemble, et je sentais bien l'ambiance, l'émerveillement des gens autour de moi.

- En revanche, c'est incroyable comme on est tassé dans ces sièges d'aréna. De vraies sardines, surtout l'hiver avec les manteaux, les foulards, les chapeaux, qu'il faut enlever car il fait très chaud. Je devais retenir à deux mains mon manteau, posé sur mes genoux, pour éviter qu'il touche la tête du spectateur assis devant moi.

- C'était écrit sur le billet et affiché à l'entrée qu'il est interdit d'apporter des appareils photo et caméras vidéo dans la salle sous peine d'expulsion. Mais avant le début du spectacle, tout le monde consulte son iPod ou son téléphone cellulaire: il est très facile de prendre des photos (de piètre qualité cependant) avec ces appareils...

 

quidammeCOuple.jpg

- Pendant les deux semaines précédant le spectacle, rien, autour du centre Georges-Vézina, n'évoquait la présence du Cirque du Soleil à Chicoutimi. Il me semble que cela aurait été la moindre des choses.

- Aucune affiche, aucune banderole, même pas un message (en tout cas je n'en ai pas vu) sur le tableau électronique placé devant l'édifice. Quand je suis allée acheter mon billet au guichet, deux jours avant la représentation, seule une petite affiche dans une porte vitrée annonçait le spectacle. Tout le reste, affiches, publicités, flèches indicatrices, ne parlait que des Saguenéens (junior majeur).

D'ailleurs, les trois autres personnes qui se sont présentées au guichet pendant que j'y étais voulaient des billets pour un match des Sags. Comme si le cirque dérangeait tout ce beau monde. Bizarre....